DE BELLES MAISONS YENTEPÏBLIP GRANDE FERME A MOUTONS 1 Vente publique 4 Autres Édifices ET 15 ARES 10 CENTIARES DE JARDIN, ADJUDICATION PUBLIQUE ÉTABLISSEMENT LITHOGRAPHIQUE, IMPRIMEUR-LIBRAIRE, Les principaux articles qu'il exécutera, consistent- en Plans d'affiches. Prix-courants. Factures, Lettres de voiture. Mandats. Têtes lettres. Circulaires. Cartes d'adresse et de visite en noir et en couleurs, Lettres et Cartes de faire part. Programmes de soirées. Musique. Annonces de funé railles. de toute dimension. Fac-similé. Autographes. Dessins d'écriture. Étiquettes, etc. M. le duc de Glucksberg qui depuis le départ de M. de Salvandy n'était plus que le chargé de» affaire» de l'ambassade. La duchesse de la Victoire est repartie di rectement de Bordeaux pour le Havre, où elle doit s'embarquer pour l'Angleterre. Sa suite se compose de trois domestiques et d'une jeune dame de compagnie. Le général Seoane ne voyageait pas avec Mme la duchesse de la Victoirecomme semblait l'indiquer la dépêche télégraphique il est arrivé le lendemain de l'arrivée de cette dame, et il est descendu chez son frère qui habite Bordeaux. Hier, sur les trois heures du soir, on en- tend-it des coups de fusil dans les bains froids au bas du pont de la Concorde. C'était le déta chement du Gymnase militaire qui faisait le ma niement du fusil de munition dans l'eau. Munis de patins-nageoires, ces militairesau nombre de 29, dont 14 ne savent nullement nager, font des évolutions qu'on ne pourrait attendre des premiers nageurs qui n'auraient pas sous les pieds un si puissant auxiliaire. Nous lisons dans le National de VOuest, du 18 On rapporte que, mercredi pendant le bal, on a reçu la nouvelle que la liste civile ve nait d'acquérir la belle terre de la Bretesche, estimée deux millions, située dans le départe ment de la Loire-Inférieure, du côté de la route de Vannes. C'est, dit-on, un présent que la mu nificence royale adresse M'ne la duchesse de Nemours. La consommation de plus en plus grande des tabacs vient de forcer l'administration d'a grandir la manufacture du Gros-Caillou. Depuis sept huit ans, on a dépensé près de deux millions pour l'agrandissement de la ma nufacture des tabacs de Paris Un journal annonce que Mgr. l'archevêque de Paris vient d'adresser aux curés du diocèse, une lettre sur la question du changement du bréviaire, question soulevée par le père Guéran- ger supérieur des bénédictins de Jolesme. Mgr. l'archevêque se prononce avec force con tre ce changementet surtout contre les mo tifs sur lesquels le père Guéranger a essayé d'appuyer son opinion. étude du Notaire Y AN EECKE, a ypres. MISE A PRIX aa postas AINSI QUE D'UNE SAPINIÈRE, SITUÉES A YPRES ET A GHELUVELT, Mercredi, 3o Août t843, 3 heures de relevée, l'eslaminet La" Renaissance, occupé par le sieur Louis LamoteYpres, des Biens immeubles ci- après'désignés, savoir VILLE D'YPRES. i® Une Maison et Fonds d'héritage, située rue de Dixmude, n° 10 bis, occupée sans droit de bail par la V° et enfants Smaelen, imprimeurs, au prix de 5oo francs par an, par dessus les contributions. a* Une belle Maison, nouvellement bâtie avec son fonds d'héritage, située Marché au Bois, non oc cupée. 3® Ouest de la précédente, une parcelle de Fonds, contenant 32 centiares, non occupés. 4" Nord de la précédente, une Maison et Fonds, occupés par plusieurs personnes, au prix de a34 tr. par an. 5° Ouest aux articles 3 et 4j i"ie Maison et Fonds, occupés par plusieurs personnes, au prix de 218 francs par an, non oompris les contributions. COMMUNE DE GHELUVELT. 6* Une Maison, Écurie et autres édifices, servant de cabaret, nommé le Hoogen Zandbery, bâtie sur le fonds de M. Godtschalck-Vergauwen, occupée par Charles-Louis Acke, avec droit de bail jusqu'au ier Mars 1844. 7® Une belle Sapinière, contenant g hectares 07 ares 20 centiares, N" 40 et 4i de la section A du plan cadastral de la même commune de Gheluvelt. 1 P. °/0 GAIN DE MISE A PRIX. Étude du Notaire YERMINCK,' a vlamertinghe. D'UNE BELLE ET VASTE MAISON, Situés Dickebusch, sur la placé, tenant aux ter res exploitées par Louis Taupe et Jeanne Van Eecke, occupés par la veuve Mansuet fVecksteen, jusqu'au ir Avril 1844. Dont L'ADJUDICATION DÉFINITIVE aura lieu Jeudi 3i. AoÛL i»43 3 «heures de relevée, la Maison Commune dudit Dickebusch par le minis tère du Notaire VEKiTIIKCK) la rési dence de Vlamertinghe, eu vertu de l'octroi du tri bunal de première instance séant Ypres, en date du 26 Juillet i8+3, de l'intervention de M. le Juge- de-paix des cantons Ypres ouest et Elverdinghe, avec gain de Mise prix d'un demi pour cent. Mise prix 4,000 francs. étude du notaire RENTY a ypres. A VENDRE PAR une tres-belle et située sans LES COMMUNES DE S1 JEAN, LANGEMARCQ ET BOESINGHE, arrondissement d'ypres, Contenant parmi Lieu manoir, Verger, Pâturages, Terres labourables, Prairies et Bois, ensemble 48 hectares 37 ares 72 centiares. Occupée par le ST Jean-Baptiste Smaggeet éva luée par la matrice cadastrale un revenu imposable de 2,617 francs 70 centimes. Mise prix 75,000 francs. L'Adjudication se fera en la Salle des ventes de l'Hôtel de ville,Ypres, parle ministère du Notaire MSJYTVTle Samedi, 1 Septembr-e 1843, 1 heures de relevée. Étude du notaire BOEDT, a ypres. t® D'une petite Ferme de la contenance de t hectàre 71 ares 90 centiares, située en la commune de Woeslen, près de la placele long du chemin dit Steen-straete, tenant aux terres de la veuve De Haene, de Charles Wulleman, de Pierre Vandamme, de M. Lemaire, de Charles De Cock, de Pierre Tier- soone et du sieur Deman; exploitée par Pierre-' Jacques Fallaeys. ■2" D'une belle petite Ferme de la contenance de 4 hectares 86 ares 79 centiares, située en la com mune de Vlamertinghe, un peu sud-est de l'église, tenant au chemin conduisant Voorinezeele, abou tissant aux terres des enfants de feu M. le chevalier Hynderick et des enfants de feu M. Merghelynck- De Langhe, aux terres de M. Louis d'Hondt-Capron, de M. Rycx-Priem, de M. le comte De Patin Langemarcq, de la veuve De Haene et autres. Exploitée par Charles-Albert Samyn. 3° D'une Maison Vlamertinghe sur la place, dernièrement occupée par feue la veuve Samyn. 4° Quatorze ares 5o centiares de Jardin et fond de Maison Vlamertinghe, occupéecpar Fran çois Barroo. 5® De 21 ares 10 centiares de Terre a labour Vlamertinghe, occupée par Louis Meurisseé La MISE-A-PRIX est fixée Samedi 20 Août i843, e^L'ADJUDICAÏION DÉFINITIVE, Samedi 9 Septembre suivant, 2 heures de relevée, eu l'auberge la Longue Allée, rue de Lille, Ypres. KUB DU TEMPLE, 6, A YPRES. 31 l'honneur b'infornur le publie, qu'il oient b'ajouter «on établissement typographique, une £itl)ogrnpl)ie montée bans le genre le plus nouveau. 31 tsptrt par la mobtette bt srs prir et surtout par le sotn qu'il mettra remplir les commanbts, mériter be plus en plus la confiance bes personnes qui ooubront bien l'en- eourager bans sa nouvelle entreprise. grandes marques d ébabissement, que la maiauti était assiégée, que 1rs rberaux des arquebusiers piaQaieot avec impatience et sem- bUitenAvouloii mqj^^£?degrés de jaspe du vestibule. La marquise le d'entrée, et recula presque eu même aperçutT^^WP "jM'le quatre alguazils, et le comman- toul Son cHHjj îjÈJ Yrzabel, l'épée la maiu, venaient C est W»- y Tu semble m Le lieutenant des arquebusiers la re- Pardon... I T" - dU 'jb-s - Au u<)tn A, je vous, «arête dit Ramirez en lui posant la iô sur Vépa°b*' iÇiAje accusé demanda Diégo. pluf'tard. Voire épêe! m oiv^eçjyit Diégo de serrer la main de Fer- 5^ mère. Tout cela fut vif et rapide comme s'écria 1 l'éclair. Quelques minutes après, ou enteudit le bruit sourd de la li tière qui fuyait dans l'ombre et le cliquetis régulier des armes que faisait heurter le mouvement des chevaux. La stupeur qui succéda la première impression de l'effroi fut im mense, affreuse, impossible peindre. Le château cTOvéda, tout l'heure bruyant et clair comme l'asile d'une féte. devint subitement terne et muet comme l'enoeinte d'une tombe. Au bout d'une heure, la foule s'était entièrement dispersée, expliquant, par mille versions contraires, un événement si étrange, signe uon équivoque d'une dis grâce imprévue. Un instant Fernande se trouva seule, et Nunez, tout essoufflé, vint lui apporter un billet qu'on lui avait recommandé de remettre entre les mains de la senora Fernande de Soria elle-même. Déjà ce nom murmura-t-elle, ce nom qui me fait souvenir que j'ai perdu don Ruiz et que j'appartiens Diégo! Elle prit le billet, l'ouvrit, et lut tout'haut: Senora, pendant que les éclats du plaisir remplissaient les échos* de la résidence d Ovéda, une douleur poignante déchirait le cœur d'un homme que votre bonheur réduisait au désespoir, que votre m mariage condamnait un exil éternel. Cet homme ne voulait que voir une dernière fois ces murailles chéries, pénétrer son âmn d'assez de larmes et d'amertume pour y épuiser la source de la vie et s'en aller mourir ailleurs... Mais il vient d'apprendre que tout l'échafaudage de ce bonheur apparant était détruit; il sait qu'un coup terrible vient de vous atteindre, et il ose vous offrir le bras m d'un protecteur et le cœur d'un ami. Cet homme... que vous croyiez mort... Ici Fernande ne put poursuivre. L'expression de la joie mêlée celle d une souffrance horriblè, se peignait sur son visage, Ses yeux se gonflaient de pleurs, et cependant, ses lèvres dessiuaient un sou rire, mais un sourire affreux voir, tant il était empreint d'ironie» de doute et de souffrance. nfin, elle s'arracha violemment de celte préoccupation accablante», et appela sa mère grands cris. La marquise accourut. Don Ruiz, s?écria Fernande d'une voix strangulée... Don Ruiz existe il est vivant La marquise crut que sa fille était devenue folle. Mais tout-à-coup la porté s'ouvrit, et un homme parut sur le seuil. C'était don Ruiz de Soria. (La suite au prochain A'».) Ypres, imprimerie de LAMBINFils éditeur, rue du Temple, (h

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 4