3 Nouvelles diverses. Ce projet ayant été renvoyé l'examen d'une commission, celle-ci fut d'avis que la loi proposée par le sénat n'était pas nécessaire, qu'il n'était pas douteux que les inscriptions hypothécaires qui doivent être renouvelées en vertu de la loi du n Août 1842, ainsi que toutes celles qui ont été ou seront prises depuis la mise en vigueur de cette loi, ne doivent et ne peuvent être faites que dans la forme prescrite par le Code civil. Le soussigné ajoute qu'il ne reste plus que ouze mois avant l'expiration du délai établi par l'art. ier de la loi du 12 Août i842, et qu'il serait de la dernière imprudence de l'attendre puisqu'en cas d'irrégularité ou d'omission, soit dans la rédaction des bordereaux, soit dans la production des titres, le Conservateur se verrait dans la nécessité de refuser une formalité dont l'absence entraînerait après elle la perte de la priorité hypothécaire et pourrait entraîner aussi celle de la créance. Une considération non moins puissantec'est qu'en présence de la masse de bordereaux qui seront présentés inscrire, il sera impossible au Conserva teur de satisfaire aux exigences du public et de faire la remise de ces bordereaux aussi promptement qu'il pourrait le désirer. Le conservateur des hypothèques LEGRAVERAND. On nous assure que M. Mallet, greffier du conseil des mines, vient d'ctre révoqué de ses fonctions par un arrêté en date du 3 courant. On écrit de Liège Une scène qui a'failli de venir sanglante a eu lieu vendredi dernier la grande Boucherie. Un marchand de bestiaux s'étanl pris de dispute ave'c sa femme, bouchère ladite halle, se mit dans un tefelat d'exaspé ration qu'il chercha se suicider au moyen d'un couteau de boucher. -.Les assistants le saisirent et firent tous leurs efforts pour-empê- cherjce malheureux de se donner la mort. Dans la mêlée, étant parvenu se débarrasser de quel ques femmes'qui le retenaient abattu et couché sous un étal, ce malheureux cherchait s'en- foncer l'instrument fatal dans la poitrine et déjà il était parvenu se faire quelques bles sures, lorsque M. P...., appelé pour service la halle, survint, approcha cet homme furieux que tout le monde redoutait et abandonnait il lui saisit le bras armé du coulçau, pendant que la jeune Habrau, âgé de 12 14 ans, encouragé par U*,P,..., se saisit du couteau et empêcha ce pèfe :ds famille de se donner la mort. Conduit par M. P...., dans une maison voi sine de la halle, cet homme fut abondamment saigné par M. le docteur Delheid qùî venait passer dans ce moment. Nous apprenons que cet homme, du reste tranquille et honnête, se porte bien et que ses blessures n'offrent rien de dangereux. (La Tribune.) On lit dans le Mémorial de la Samhre L'in dustrie métallurgique est toujours souffrante dans les environs de Charleroy. Il y a quelques mois, la Société anonyme deChalelineau a laissé éteindre le seul haut fourneau qu'elle avait encore feu. Samedi la Société anonyme de Couillet a laissé mourir le seul appareil de ce genre qu'elle avait encore en activité. La Société de Chatelineau a maintenant sur le carreau 9,000,000 kilog. de fonte. Quoique cette matière, pe laisse rieri désirer sous le rap port de la qualité, il, lui est impossible d'en ef fectuer la vente, même des conditions pour elle onéreuses. L'étal de malaisé'dans lequel se trouve l'in dustrie sydérurgique, se fait de plus en plus sentir. Les nombreux ouvriers qu'elle employait sont dans la plus profonde misère. Le gouver nement ne doit pas perdre de vue cet état de choses. On écrit d'Aschaffenbourg, 21 août: On at tend ici demain l'arrivée de S. M. le roi des Bel ges, quise propose de faire une visite LL. MM. le roi et la reine de Bavière. Samedi après-midi, la foudre est tombée Kain (Hainaut), près le cabaret de la Borgnette, sur un arbre sous lequel s'était abrité un bri gadier du 1er régiment d'artillerie. Ce militaire a eu toute la partie gauche, depuis son bonnet de police jusqu'à sa botte, atteinte par le fluide électrique, sans cependant qu'il en soit résulté pour lui rien de fâcheux il en a été quille pour quelques légères brûlures, ses vêtements et 6a botte déchirés et la garde de son sabre tordu. M. Pelletan, chimiste français, est depuis quelque temps Londres, où il a fait faire des expériences en grand de sa découverte d'un nouveau gaz applicable l'éclairage. Voici ce que contient le Times ce sujet Dans la séance de la chambre des commu nes du 14 août, M. Baillie a prévenu la cham bre que dans les premiers jours de la prochaine session il fera la motion qu'il soit nommé un comité d'enquête et de rapport, afin de savoir si le gaz nouvellement découvert par le docteur Pelletan ne pourrait' pas être avantageusement substitué au gaz actuel dans les chambres du parlement, comme offrant une lumière plus pure et sans danger d'explosion, en même temps qu'elle est beaucoup meilleur marché que le gaz ordinaire. Les lettres particulières de Panama, du 12 juillet, et de Lima, du 17 juin, reçues par le steamer des Indes-Occidentalesdisent que la fièvre jaune continue de faire de grands ravages Gayaquil, et qu'elle s'est étendue quelques di«trj.cls du Pérou et de la Nouvelle-Grenade. Ces mêmes lettres nous apprennent que le géné ral Toruco l'instigation du gouvernement de -Bolivie a tenté un mouvement insurrec- .tion-riel Ârica contre le gouvernement péru vien. mais celle tentative n'a eu d'autre résultat que de" faire adopter par le parti vainqueur des mesures-rigoureuses contre la faction opposée. Mais le gouvernement du Pérou n'est rien moins que solide et il n'acquerra de la stabilité que lorsque tous ces'aventuriers militaires, nés des longues dissensions inlaètines qui ont suivi la déclaration de l'indépenuance, auront disparu de la scène politique. Alors on pourra espérer que tous les Etals qui s étendent sur la côte de l'océan Pacifique, marcheront dans une voie de progrès rapide, que faciliteront les moyens plus prompts de communications. Déjà on remarque une grande amélioration dans les affaires et dans les relations internationales de ces contrées depuis l'établissement de la ligne de navigation vapeur qui a mis en relations plus fréquentes les principales places de celte côte de Panama Valparaiso. Le Journal des Débats contient les lignes suivantes qui sont la confirmation de nos infor mations d'hier, par voie extraordinaire. Un journal de l'opposition annonce ce soir que le gouvernement aurait reçu ces nouvelles de Barcelone du 10 août La proclamation*du Prim n'avait obtenu aucun résultat l'agitation continuait régner dans la ville. Prim paraissait hésiter prendre des mesures contre le mouvement. Un général qui avait reproché Prim sa faiblesse avait été obligé dé se réfugier bord d'un navire qui se trouvait dans le port. (Le Politique.) Portsmoul)le 21 août. Le steamer Pro- tnéthéecommandé par le lieutenant Frédérick Lowe, est arrivé hier soir dans notre port venant de Falmouth, il avait bord le général Espar- tero, le général Van Halen et une suite de 12 personnes. Espartero n'a pas quitté le bâtiment, il a demandé, dit-on, au gouvernement anglais la permission d'aller au Havre avec le steamer pour y prendre la duchesse de la Victoire et re venir en Angleterre avec elle. On n'a tiré aucune salve l'arrivée du régent ni depuis qu'il est dans le port. Le Sémaphore n'a cessé de jouer toute la journée entre notre port et Londres. Six heures du soir. Le P rométhée met la voile, il n'est pas douteux qu'il se rend au Havre. Lord Eliot, secrétaire du gouvernement d'Irlande, a quitté Londres aujourd'hui pour aller reprendre ses fonctions Dublin. Lotd Grey, lord lieutenant d'Irlande, est attendu Londres la fin de cette semaine. Suisse.Voici un échantillon de la manièref*" dont les députés des cantons rétrogrades accueil- lent la perspective de la solution'de l'affaire des couvents dans un sens peu favorable pour ces corporations. Les députés des grands cantons qui appuient Argovie, n'ont pas répondu de telles provo- vocations, connaissant leur force et sachant bien que le gant qu'on leur jette, ils sont en mesure de le relever au moment décisif. Mais, ce qu'il y a de curieux, c'est que les représen tants de deux cantons entièrement catholiques, ceux du Tessin et de Soleure ne se sont pas cru tenus aux mêmes ménagements enver*ceux qui faisaient un appel la guerre civile. Que parlez-vous d'un million de catholiques, s'est^ écrié M. Franscini, député du Tessin. Ayez la bonté d'en défalquer les 120,000 citoyens de mon canton, qui ne se soucient pas le moins du monde, de s'associer votre fanatisme et de compromettre le repos de la Suisse pour quel ques couvents. Vous voulez faire le poings a ajouté le député de Soleure, il faudrait que vous en eussiez un. Je vous renvoie avec indi gnation vosépilhèfesde parjures. Les catholiques sur lesquels vous comptez n'iront pas de gaieté de cœur se jeter dans le précipice que vous leur moulrez, et cela pour de misérables inté rêts politiques qui se cachent sous le masque religieux. Le résultat du vote, c'est que huit et demi états, ont voté le rétablissement de tous les cou vents; onze et demi étals se sont, au contraire, prononcés pour se déclarer satisfaits de la con duite d'Argovie qui les a supprimés. II faut en core une voix pour faire majorité dans ce der nier sens. Saint-Gall a gardé le protocole ouvert pour faire majorité, dans le cas probable où Argovie rétablira un couvent de femmes peu important. On aura un résultat positif dans huit jours, et c'est alors querles cantons sarniens réaliseront leurs plans de séparation, et d autres plus graves encore, s'il faut en croire leurs ma nifestations menaçanlefrdurant les trois séances qui viennent d'avoir lieu.' Le nommé Reboul avait été dernièrement condamné mort par le conseil de guerre de Marseille. On sait qu'il avait, dans un transport de jalousie, assassiné une jeune Avignonaise, et qu'il avait cherché se tuer, après avoir donné la mort celle qu'il aimait. Nous lisons dans le Sémaphore de Marseille du 16 Le condamné Reboul vient d'être l'objet d'une grâce royale sa peine a été commuée en douze ans de détention, qu'il subira au péni tencier de Saint-Germain. Si nous sommes bien informés, celte grâce aurait été accordée la sollicitation de S. A. R. Mme la princesser de Joinville, qui a signalé son arrivée dans sa nou velle patrie par un acte d'humanité, Ce matin, une nouvelle déjSêchè eàt arri vée de Perpignan. Elle donne des rltuivelles de Barcelone du 20, encore plus alarmantes que les précédentes celle date, les autorités se seraient vues forcées de conférer et de négocier avec l'insurrection. On m'assure'qu'il y a eu une réunion laquelle auraient assisté le capi taine général de la Catalogne, le gouvernei Barcelone, la dépulalion provinciale, l'ayui miento, la junte centrale, insurgée et les mandants des bataillons exaltés. Il sur décidé d'envoyer une dépul&tion Ma exposer au gouvernement les nouv des Barcelonais et demairâèV la d'une junte générale centrale c membres des juntes des différeftles On ajoute que Prim, pour calm cence, aurait pris le commii}pdemeif Ions de volontaires, après atmiréf^pi fusillé s'il s'opposait au mouvem.eftl naire. Le Journal du Havre'aftnotice» l'a I'ex-régent, qui est venu prendre la de la Victoire. Espartéro p'a pas v

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 3