3 par l'arrivée subite et imprévue de M. le juge que.de nouveaux soulèvements de tribus vien- d'instrucliondu procureur du roide leurs nent d'avoir lieu dans l'Est. On ajoute que l'on greffiers et de plusieurs gendarmes personne ne savait d'abord quel crime attribuer cette visite; mais bientôt on a deviné de quoi il était question en voyant ces messieurs se diriger vers la fabrique d'indiennes de M. Desal. Depuis plus d'une annéece fabricant est en butte toutes espèces de vexation de la part des habitants de Forest, qui se croient lésés cause de l'acquisition faite par M. Desal d'un vaste terrain dans les belles prairies qui avoisinent la commune, terrain qu'il a transformé en blan chisserie clôturée, détruisant ainsi une bonne partie de la vaiue pâture laquelle les villageois de Forest ont droit; l'année dernière, une mai sonnette destinée au gardien de la blanchisserie a été démolie nuitamment plusieurs reprises, et il n'a fallu rien moins que la visite des ma gistrats supérieurs et de la gendarmerie pour rétablir l'ordre. Celte année, la vengeance s'exerce sur les au tres propriétés de M. Desal; en juin dernier, a signalé de ce côté la présence d"Abd-el-Kader qui aurait réuni des forces assez imposantes du côté de Bougie et de Gegelly. Le 5 septembre, six heures du matin, une rencontre a eu lieu sur les bords du Neckar entreS. A. le prince Napoléon Bonaparte et M. le comte de la Itoche-Poucbin. Un des témoins du prince a été désigné par le sort pour faire exécuter les conditions préliminaires du combat. Les armes ayant été mesurées, les poitrines des adversaires visitées, les places désignées, le signal a été donné. Une première fois le combat a été arrêté en raison deJa lassitude des champions. A une seconde reprise, M. le comte de la Boche-Pouchin ayant été blessé la main les témoins ont dû de nouveau arrêter le combat mais la blessure n'étant que légère, la suspen sion n'a été que de courte durée. De cette fois, deux coups d'épée ont été une de ses prairies sur laquelle se trouvait du portés simultanément l'un a traversé un doigt beau foin, a été en une nuit dévastée par le de M. le comte delà Roche-Pouchin. et l'autre creusement de nombreuses fosses dont la terre a atteint le prince la saignée, a été jetée sur le foin croissant, et en dernier Le combat fut arrêté pour la troisième lieu un champ planté de pommes de terre a été fois et les médecins appelés; ceux-ci ayant re- aussi dévasté sur une éleydue d'yn quart de opimud'une partque la blessure reçue par bonnier ce qui a causé un préjudice de plus M. le comte de la Boche-Pouchin devait l'em- de 200 frc'est ce dernier milit puni" par le pêcher de manier l epée, et de l'autre que le code de la peine de la réclusion, qufa motivé* prince avait une veine percée et qu'il en jaillis- la nouvelle descente de la justice. sait un sang abondant, les témoins ont déclaré Plusieurs témoins ont été entendus, ainsi que d un commun accord et tous, en raison de la quelques personnes de la commune présumées être les principaux auteurs des faits; d'autres individus ont été requis par la gendarmerie de se rendre Bruxelles pour s'expliquer devant le juge d'instruction au sujet des charges qurpè- sent sur eux. blessure de leur champion respectif, que lhon- Beur était complètement satisfait. Le ççmbat a duré, dans ses trois parties, 15 minutes au moins, et les adversaires se sont séparés .en promettant", d'après l'avis des té moins, de ne plus parler de celte affaire d'une manière qui puisse éveil 1er d'ancien nés inimitiés, et de se regârHer comme étrangers l'un l'autre. Fait en double sur le heu du combat 7 Il paraît que les brûlures causées dans'fes promenades de Na'ples par des matières inflam-. niables jetées sur des vêtement^ de femmes, ônt heures moins 20 minutes, le 5 septembre 1813. dépassé les bornes de fa plaisanterie et causé de S. Sierawski général, et le chevalier de véritables malheurs,, car un libraire correspo^-' Vaucrignruse\ pour le comte de la Roche-Pou- dantfde la Société Bclye de Librairie lui écrit chin. que sa filie jeune et belle personne de dix-huit ans, a été brûlée vive en plein jour", au milieu de la rue de 'Polèdeet a expiré ju milieu dés plus horribles souffrances.Politique Le comte df. Sussr et Auguste de Sainson, pour S. A. le prince Napoléon. On lit dans la correspondance particulière du Constitutionnel Constanliitople, 23 août 1843. M. de Bourqueney n'a pas encore reçu ses dépêches relativement l'insulte faite au pa villon français Jérusalem il a écrit au com mandant de la station française du Levant pour qu'il expédie un bateau vapeur Beyrouth Arrivée prochaine de la reine Victoria, et du prince Albert a Ostende. Ostende, 12 septembre 1845. Une dépêche est venue hier annoncer l'arrivée de S. M. la reine d'Angleterre et desonaugusle -, - époux, pour demain mercre.di, entre quatre et cet effet m*iS jusqu'ici il est resté sans nou- six heures de l'après-midi. velles positives", aussi s'est-il borné faire des Partout, au Palais, au Casino, au. Spectacle réserves ati divan pour une réparation. Le mi- et chez les particuliers, on travaille force nistre des affaires étrangères lui a donné en- de bras pour recevoir les iljus,tres hôtes. tendre que, bien que VexequaturaÂl été accordé l'corisnl dfeTçan'céy et. qu'il ait été La masse d'étrangers, qui est acéourue et ac- au autorisé court tous les jours ici, est incroyable. Uàe ici arborer son pavillon,.par suite de ces dé q ieunes cens donné jusqu'à 25 sordres la Porte se proposait de lui retirer cett société de cinq jeunes gens donné jusqu'à 25 francs pour une petite chanibre un lit ce fait; seul prouve combien de visiteurs le séjour de la reine d'Angleterre attirera dans nos murs. Le directeur du théâtre royal de Bruxelles, a visité notre salle polir voir quel parti il pourrait en tirer les banquettes, les décors, etc., seront envoyés de Bruxelles. Les salons du Casino, ont été mis la disposition de S. M. le roi Léopold, pour y faire les réceptions. Le 2me bataillon ,duv régiment d'élite, com mandé par M. Rothermel, deux batteries d'ar tillerie, de campagne, quelques détachements séculions que leur fait essuyer le gouvernement d'artillerie de .siège, se trouveront ici. de leur patrie. D'autres Persans, d'un rang élevé, o Y» j<4I...e I L11ni S. M*.la Reine d'Angleterre et. S. A. le prince Aibert, viendront passer une journée Bruges, poup Y visiter nos monuments le soif ils rentre ront ici. Il est probable que ce sera le ven dredi, que Bruges jouira de leur présence. Annonce de Bruges.) Nouvelles diverses. On assure que des dépêches d Alger arri vées hier au ministre de la marine, annoncent se trouvent encore, ailleurs qu'à Constanlinople, sur le territoire de la Turquieet sont reçus partout avec la plus bienveillante hospitalité. Cet état de choses semble être d'une influence fâcheuse sur les négociations Erzerum l'arro gance du schah s'en est accrue, bien qu'en cas de guerre, cela puisse lui être bien funeste. Observateur autrichien.) On écrit d'Eu jeudisept heures du soir Le roi a dit-on l'intention de fonder Eu une proposait de lui retirer celte autorisation dans le but de prévenir les trou bles que cette innovation pouvait soulever de nouveau chez la population. On écrit de Conslantinople 23 août: Le 18 au matin, des salves d'artillerie ont annoncé la naissance.d une princesse qui a reçu le nom de Dschémilé, (la belle). Dans le courant de la semaine passée quatre princes et une princesse de Perse, tous enfants du Irère du shah actuel, sont arrivés Constan- tinopJe, demandant un refuge contre les per- galeriequi doit porter le nom de Victoria. S. M. y fera placer des tableaux représentant les diver ses scènes du séjour de la reine d'AngJelcrre Eu. Ces tableaux seront au nombre atjjrçiitf^ dont six auront neuf pieds sur six. Quat-o^? seront de plus petite dimension et les dix âut£es consisteront en portraits. S. M. B.'a fait présent au général Alhalin, premier aide de camjttlu roi, d'une superbe tabatière ornée de son chiffre. Dans plusieurs contrées de la France, Içs chasseurs se sont cotisés pour former une bourse commune destinée accorder des prim£:s_aux gardes champêtres et forestiers 7 ainsi qu'aux gendarmes qui dresseraient des procès-verbaux., suivis de leur effet, contre les braconniers qui - tendent des lacets et bricoles. j A Cambrai ces primes s'élèvent jusqu'à 30 fr. par procès-verbal. L'esprit public a fait justice de l'ordre donné par la municipalité, de chanter un Te Deum pour célébrer la chute de Christine. Per sonne n'y a assisté, et le soir l'hôtel-de-ville seul a été illuminé, on a généralement regardé cette cérémonie comme une insulte faite la jeune reine c'est pourquoi le public s'est abstenu d aller St-Isidore. A Ostende ces jours derniers on a pu admirer le phénomène non encore bien expli qué par la sciencede la phosphorescence de la mer. Vers neuf heures, la nuit était très-som- bre les vagues paraissaient enflammées lors qu'elles se brisaienton aurait cru voir les ger bes d'un feu d'artifice. Chaque goutte d'eau scintillait comme une étoile, el en plongeant la main dans la mer une centaine de pas du bord, on la relirait brillante, pendant un instant, comme si elle eût été enduilede phosphore. Un bateau vapeur est sorti le soir où le phéno mène était le plus marqué l'agitation causée par les roues multipliait cet effet de lumière, et le navire semblait laisser après lui une longue traînée de feu. On écrit d'Arlon, le 9 septembre Il vient de se passer dans le village de Habay- la-VieilIe un fait grave, mais heureusement rare dans nos contrées Deux individus s'étaient disputés pendant la journée dans un cabaret: l'un d'eux retourne chez lui; l'autre se rend dans une usine située la Trapperie, un quart de lieue du village, prend un fusil qu'il y a déposé, revient Hâbay- la—Vieille vers neuf heures et demip du soir, .se rend devant la maison de son adversaire et lire presqu'à bout portant un coup de fusil tra vers la fenêtre; un autre individu qu'il aVait sans doute pris pour son adversaire en^ful at teint entre les épaules. - La blessure, quoique grave, p'çst heureuse ment pas mortelle, au dire des,gens de l'art. L'auteur présumé de ce crime, est, erffre ies mains de la justice. (Écho dit Luxembourg.) lia été procédé au récensemenlde Bruxel-^p les d'après un plan fourni par la cômmission "générale de statistique du royaume. Cette opé ration donne notre capitale une population de 114,633 habitants. Les évaluations les plus éle vées ne lui en avaient attribué jusqu'à présent que 110.760. Les 114,633 habitants de Bruxelles sopt re partis dans 13*047 maisons, faisant en moyenne un peu plus de 7 habitants par îrtaison. On nous informé que ^industrie1-mç lurgiqne a repris faveur depuis quelque ti Les hauts fourneaux de Sclessin Cojr Châtelineau ont écouté plusieurs i kilog. de fonte l'étranger, Le modèle de la statue de Si^ destinée la ville de Bruges él.poi ministère de l intérieur.*i accords les fonds volés-pouHres^tatui su hommes, est en bon traite d^t-xécut vrage serait déjà achevé si, M. Simoni même temps occupé ail nroiiuic.rnt i Triest. œuvre capitale, comme on quelle le gouverue.meSl a consacré Un rp.&lheur a failli arrivé!' Ledèl)éf|;h l'approche de la,locOn! m:

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 3