LES BELGES ILLUSTRES. Le Dilettante. CONSEIL DE PRUD'HOMMES BUREAU DES POSTES D'YPRES. ,atar ABON avec jardin. a. Le Jeudi, 21 Septembre 1843, d'une bonne Ferme Beverenprès de Rousbruggede 11 h. 3g a. 46 c. (26 m. 8 1/2 v.) k. Le Mardi, 3 Octobre suivant, d'une très- belle et bonne Ferme, audit Beveren, bien bâtie et plantée d'arbres, de 19 h. 82 a. 70 c. (45 m. 88 v.), de Terres et Pâtures toutes de la 1™ classe. Cette propriété est une des plus belles,et des meilleures de cette contrée. Étude du Notaire YAN EECKE, a tpres. A. adjudication définitive Jeuclj, 21 Septembre 1848, 3 heures de relevée, en la liaison communale Zillebeke, occupée par la veuve et enfants Le Houck, des Biens immeubles, ci-après, savoir COMINES, (France). 1" Deux parties de Terre a labour conte nant ensemble 96 ares jg centiares^ occupées par Jean-Baptiste Lefeoere,fermier Wervicq (France) avec droit de bail jusqu'au i* octobre 1844 moyen nant 100 francs par an, plus les contributions. WYTSCHÀETE, (près hollebeke). 3°UneMAisoN et autrés édifices, avec environ 4 a. 60 centiares en Fonds bâti et Jardin, occupée sans droit de bail par Louis Moreau. 4° Une Rente au capital de- fr." 2,176-87- c. portant intérêt 4 p- °/o pur année, charge des en fants de feu Fr. Bailleul, Zillebeke, hypothéqué® sur le Moulin brûlé. b. adjudication définitive Vendredi 22 Septembre i843, 4 heures de relevée, au cabaret occupé par le sieur Jean-BaptisU Lozie,à Elver- dinghe, d(une Ferme contenant 2 hectares 98a. 65 c.., située dans ladite commune d'Elverdinghe, occupée» par Pierre-Albert Vercameravec droit de bail jusqu'au ir Octobre 1844au prix de 80 francs par an pardessus les contributions; aboutissant aux pro-, priétés de Mademoiselle De' Moucheron et de m. De Stuers, Ypres. A l'Hôtel du Parnasse, Petite Place, Ypres, en vente au bureau de cette feuille les 75 premières livraisons DE LES FORETS, RECUEIL DE ROMANCES, CHANSONNETTES ET AIRS D'OPÉRAS, des meilleurs auteurs. ARTISTIQUE ET PITTORESQUE. 30 ceHtime&Ha liaison. L'exécution de la sentence fut retardée plusieurs jours. Plusieurs tentatives furent faites pour con vertir le patient; plusieurs fois par jour 011 le faisait mettre genoux elle bourreau faisait ininede lui trancher la tête; mais tout fut inutile; il resta inébranlable, et les Turcs, ne tenant aucun compte desdémarches faites par l'ambassadeur d'Angleterre, ont ordonné hier l'exécution de la sentence. Ce malheureux a été saisi et traîné en grande pompe, accompagné de plus de deux cents cavah ou agents de police, le chef en tête, vers an des passa ges les p' js fréquentés de la ville, dit Baloug-Bazar et là, après la lecture de sa sentence, qui a été allichée près de son cadavre, il a été décapité en présence d'une foule innombrable. Jusqu'à la der nière heure, on a tenté vainement de lui faire pro noncer sa profession de foi musulmane. Sa mère et ses sœurs jetaient des cris qui auraient attendri les cœurs les plus durs, mais on est resté sourd leurs supplications, et ce qu'il y avait de plus cruel, c'étaient la joie et l'air de triomphe avec lequel tous les sectateurs sauvages du prophète assistaient cette scène déchirante. Le cadavre res tera trois jours gisant sur le pavé, sa casquette a été placée par ostentation sur son cadavre, et sa tête, détachée du tronc, a été placée entre l'articulation des deux cuisses en signe de mépris. Il est encore, cette heure, gisant dans cette position l'endroit de l'exécution, sur le pavé, au milieu des chiens qui encombrent les rues, et gardé par plusieurs soldats qui empêchent qu'on l'enlève pour lui donner les honneurs de la sépulture. C'est au dix-neuvième siècle de l'ère chrétienne, en pleine Europe, sous les yeux des représentants des pays civilisés, qu'on commet ces atrocités. Du 27. La dépouille mortelle de l'Arménien Dukin a été réclamée par ses parents qui voulaient lui donner les honneurs de la sépulture, et contrai rement l'usage qui accordait cette consolation moyennant la somme de quelques centaines de piastres, Its restes de la victime ont été refusés et jetés la mer le troisième jour. On continue se préoccuper vivement de cette^ffaire; MM. les repré sentants étrangers s'en sont émus sérieusement; il paraît qu'ils reprochent sir Stratford-Canning de n'avoir pas bien conduit ses démarches, et surtout de ne les avoir pas invités joindreieur concours au sien. M. de Bourqueney a fait dire officiellement au ministre des affaires étrangères, qu'il eût mieux valu, pour le divan, perdre une de ses plus belles provinces, que de s'être souillé d'un pareil acte de barbarie et que, par une conduite semblable, il de vait s'attendre se voir abandonné de tous ceux qui l'avaient soutenu jusqu'ici. Ces démarches ont le tort d'être un peu tardives, et d'ailleurs le ministère actuel est bien résolu de n'en tenir aucun compte. On soiu.de ne rien faire parvenir au sultan, et la direction des affaires est livrée des hommes qui 11e prennent,conseil que de leur fanatisme. Cependant la chose n'en restera pas là, et par ce courrier même, les représentants étrangers demandent des instructions àleurs cours. M. de BourqùeiieV continue ses démarches auprès du divan pour l'affaire dè Jérusalem; il n'a pas encore reçu ses déjàêches. Il les attend incessamment' par le Gassendi, qui a été expédié ad hoc de Smyrne Beyrouth. J Décidément Reschid-Pacha ne va pas Andrino— pie, il a tant fait qu'on vient de lui nommer un remplaçant dan^.ce poste. C'est Hafiz-Pacha, gou verneur de Silislrie, qui a été désigné pour le rem placer. U restera pour le moment Constantinople. On parle de sa noirunation probable l'ambassade le Londres la place de Ali-Effendi qui serait tnoipmé a Paris en remplacement de Nafi-Efl'endi, rserait disposé.à rappeler. 843, 4 heures de relevée, angtfjk.Allée, rue de Lille, Ypres, '"Notaire, résidant audit Ypres, E d'une '<4 lididala rue au Beurre, dernière- Mm°|Ja douairière Vander Vreeken irki. détrç jouissance aveclepayement Le Notaire DELEFORTBIG, Rousbrugge, procédera aux adjudications définitives suivantes, audit Rousbrugge, cha que fois 3 heures de relevée, savoir Le Lundi, 9 Octobre suivant, de trois très-bonnes Parties de terres, de 97 a. 62 c. (2 m. 69 v.) avec une grange, situées audit Beveren, près de Rousbrugge, ainsi que d'une Maison, non occupée Rousbrugge, où la veuve Ryckebusch est décédée. Mises prix 4,5,00 francs. 20 Une autre Partie de Terre contenant 3g ares 69 centiares, occupée par Pierre-Joseph Moreau Hollebeke, avec droit de bail, raison de 32 francs par an, plus les contributions. Mise a prix 500 francs. COMMUNE DE ZILLEBEKE. Mise prix 1,725 francs. BEITE. Mise prix en lots séparés ensemble 10,325 fr. Pour plus amples désignations, s'adresser au bureau dudit Notaire VAN EECKE, Ypres. Aubergiste 31 l'honneur D'annoiutr au public qu'à Dater De et jour il tient cl)cz lui un Depot D'Huîtres anglaises prenDrt fraîcl)tf De jour autre, 5 francs le cent, et Des Citrons De iilalaga un prir très-moDeré. Cet ouvrage in-8° est illustre d un grand, nombre de superbes gravures. DE LA VILLE D YPRES. prix de la livraison 30 centimes, Le public est informé que le bureau'particulier est composé pour le mois d'Octobre prochain, de Messieurs: L. VERLEURE. C» HARTEELj membre suppléant Ypres, le 20 Septembre 1845. St Secrétaire &u Conseil y Ate VANDEN BOGAERDE. A Bruxelles, chez tarrids, Passage du Théâtre lelong, rue des Pierres; Anvers, ratincex; Gand, van goethem et veuve BivoïkT, et ohez les principaux libraires ONZIÈME LIVRAISON. (AOUT 1843.) 2e semestre. Cette publication satirique mensuelle, écrite dans un esprit fran chement indépendant et libéralparaît du lOau 15 de chaque mois. Prix de l'abonnement pour 6 mois, 5 fr. 50; pour 3 mois, 1 fr. 80; pour chaque volume, pris séparément, 75 centimes. publiant un morceau pïr semaine accompagné DE JOLIES LITtlOlîîUPHIES. J?RIX DOUZE FRANCS PAR AN. fr- Le goût de la musique fait desjsrogrès si remarquables da%,toiites les classes delà société, que tous les efforts ayant pour bftt'de la -populariser davantage, peuvent espérer d'être couronnés de Succès. Au point où en est arrivée la concurrence, il n'est plus guère possible de promettre des souscripteurs un grand rabais dans le prix là musique; aussi, tout en donnant nos feuilles meilleur marché que oe qui a été publié jusqu'ici, n'est-ce pag^sous ce rapport que .nous chercherons mériter la préférence des aftiateurs de musique. C «grtout par le choix et par l'exécution des morceaux que nous tache rons d'y parvenir. Le format du Dilettante est grand in-4". Un 1N° paraît régu lié renient chaque semaine. On souscrit a Ypres, CHEZ LAMBIN FiLS, IMPlflMEUR-LIBRAmE-LITHOGRAPHE, RUE DU TEMPLE 6. ÏN VENTE CHEZ LAMBIN, FILS, RUE DU TEMPLE, A ÏPRES. les trente-six premières livraisons de 30 c. 30 c. aânBlàÉHBÉMaHHlS $-5 <#"5 <£^3 ItAtiAsuturetàale Louvragesera complet en 80 livraisons. Tout ce qui dé passerait ce nombre sera donné gratis aux 2,000 premiers souscripteurs. Il paraît au moins chaque semaine,, une livraison simple contenant une forme de texte et plusieurs vignettesfleurons et culs-de-lampes imprimé» dans le texte. t DÉPARTS ET ARRIVÉES DES COURRIERS PENDANT LA PÉRIODE D ÉTÉ. DEPARTS. 6 heures du matin, pour Anvers, Bruxelles, Cou rirai', Gand, Meniu, Tournai et la France. G 1/2 heures du matin, pour Bruges. 8 heures''dp .matin pour Poperinghe et -Warnéton. 3 1/4 heures de relevée toute la correspondance pour l'intérieur et l'étranger. 5 1/2 hdl'es de,relevée pour Dixmude, F urnesDunkerque, Calais et Boulogne-sur-iner. 4 heures de relevée pour Poperinghe. r ARRIVEES. 8 heures du matin, la correspondance de Pin té rieur et de l'étranger. 10 heures du malinDixmude Fumes et Poperinghe. 3 1/2heures de relevée, Poperinghe et Warnéton. 5 1/2 heures du soir, Anvers, BruxellesCourtraiGand, Mon», Menin, Tournay, Oslende, et la Correspondàgèe française. 8 heu res du soir, Bruges. -'-■*> Service rural.—* Départ: 8 1/2 heures"'du nia liii, REWfRÊE d heures du soir. - - NB. Les lettres affranchir et charger*' pour ne point éproqVer de retard, doivent être transmises au bureau un qnart d'heure an* moins avant la clôture des dépêches; l'affranchissement est obliga toire pour l'Angleterre, l'Autriche, l'Espagne,- lé Pôvtugall'Italie, la Turquie et les pays d'outre-mer. - lies lettres sujettes l'affranchissement obligatoire, pour lesquelles on ne remplit point cette formalité, ue sont, point expédiées. 11 est défendu de renfermer des-espèces ou des bijoux dnns les lettres, celles présumées en contenir, trouvées la boîte, sont mises au rébut. Les dépêches administratives, cnntresigrfées par le3 foifo- tionnaires publics, doivent être remises la inain au guichet, celles trouvées la boite sont sujettes la taxe. Le bureau est ouvert de 8 heures du matin jusqu'à midi, et de 2 6 heures du soir. imprimerie deLÀMBJflîFils éditeur, rue du Temple, 6. "*v

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 4