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Nouvelles diverses.
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tant le temps des vaoances., aux institutions
civiles et les éloges que l'on distribue celles
«lu clergé sont de nature nous surprendre
fort peu. La plupart des feuilles du pays sont
remplies d annonces et de réclames que les di
vers, instituteurs y font insérer. Nous serions
peu étonnés que le dergé en agit ainsisi
mous jie savions que l'évangile dit que Jésus-
Christ chassa les marchands du temple et qu'il
ésl écrit: TV"
Taux témoignage point ne diras,
Ni mentiras aucunement.
P.-S. Par mégarde, il s'était glissé une faute typo
graphique dans l'article attaqué par le Nouvelliste.
Ou avait imprimé qu il, au lieu de qu'elle. Notre
confrère a la charité de relever celte énorme faute
de français, nous l'en remercions; et comme un ser
vice en vaut un autre, nous engagerons le proie du
Nouvelliste relire sa grammaire il y verra qu'on
écrit trois mille francs et non pas trois milles francs
comme on lit la i™ page, 1" col., 33° ligue, dun°
27adu journal delà province, aussi petit que nous,
auquel nous venons de répondre.
Un commencement d'incendie s'est manifesté
hier, 2 de ce mois, dans la maison occupée par
une boulangère, rue de Lille. Quelques pom
piers sont parvenus, en peu d'instants, se ren
dre maîtres du feu.
Par arrêté royal du 2 de ce mois le roi vou
lant donner au médecin de garnison pensionné
J.-L. Taelman un témoignage particulier de sa
bienveillance, pour ses longs et honorables
servicesle nomme médecin principal honorai
re, et l'autorise porteries insignes de ce
grade.
On se rappelle l'incendie récent d'une ferme
Cortemarck, laquelle l'un des fils, dans son
aliénation a mis le £èu en enfermant son frère
dans l elable et qui ne put se sauver qu'à grand'
peine. Saisi, arrêté et garrotté par le peuple
indigné, l'auteur de ce sinistre fut encore cru
ellement maltraité et transporté Bruges, où
il paraît qu'il ésl mort des suites d'un coup de
fourche qu'il aurait reçu dans celle circonstance.
Quatre habitants de Cortemarck prévenus de
ces mauvais traitements, ont été arrêtés hier et
transportés leur tour dans la prison de Bruges.
Chronique de Courtrai.)
On ,'çcrit du camp de Beverloo Le roi
accoorpajjné de M. le lieutenant-général comte
d'Ha'né ^e Sleenhuyze adjudant-général et
grand éçujer, de M. le général-major Brialmont,
âide«-ïïiajqrcgénéral, et de M. le major Lahure,
officier d'ordonnance, est arrivé au camp le 27
septembre2 heures. Sans prendre même
quelque^ Instants de repos, S. M. a immédiate
ment procédé la visite des carrés, des bara
ques, ainsi que des écuries. Il était sept heures
du soir avant que cette visite fût terminée une
pluie froide n'a cessé de tomber pendant toute
sa durée.
Le lendemain 28, toutes les troupes formées
en colonne de marche en avant des carrés, se
mirent en mouvement vers dix heures et demie;
l'infanterie disposée en deux colonnes, par ba
taillon en marche, soutenu par l'artillerie et la
cavalerie; une avant-garde précédait ce corps
d'armée. Vers le milieu de la bruyère, on exé
cuta le commandement gauche en bataille,
devant la Nèthe derrière laquelle se trouvait
l'ennemi. Les troupes exécutèrent ainsi de gran
des manœuvres jusqu'à une heure puis, après
un repos d'une demi-heure, elles se livrèrent
de nouvelles évolutions qui ne se terminèrent
qu'à trois heures et demie. Le roi témoigna,
durant ces manœuvres, toute sa satisfaction sur
la manière dont les mouvements étaient exécu
tés sur l'ordre et principalement sur le calme
qui y présidaient.
Le 29, un ciel bleu, tel qu'en voit briller rare
ment la bruyère de Beverloo, favorisa l'exécu
tion de nouvelles manœuvres qui, ce jour-là,
commencèrent huit heures. Le roi, arrivé pres
que en même temps que les troupes sur le ter
rain, donna celte fois lui-même des ordres, fit
changer le programme des évolutions en un
mot, prit le commandement, et dirigea tous les
mouvements.
Une marche en bataille de douze bataillons
déployés excita surtout l'admiration, car, sur le
commandement de halte! après avoir pareçueu
un espace d'environ 450 pas, il fut mutile-dë
rectifier l'alignement. Ces quatre régiments d'in
fanterie s'avançant ainsi de front, offraient l'as
pect le plus imposant.
Le roi fit exécuter ensuite une retraite en
échelons par régimentappuyée par un feu
nourri et par des charges de cavalerie, puis réu
nit les troupes et ordonna, enfinle défilé,
qui, comme toutes les manœuvres, s'accomplit
de la manière la plus'satisfaisahle.
La figure de S. M. exprimait le plaisir, et on
y lisait combien le roi était satisfait de celte
journée.
Le défilé terminé, lès troupes s'étaient formées
en masse, lorsqu'elles aperçurent le roi qui
franchissait au galop la'bruyère pour rentrer au
camp, et soudain un hourra général partit de
tous les rangs. Pendant dix minutesle cri de
Vive le roi! poussé par plus de 9,000 voix re
tentit dans ces plaines.
Après avoir réuni un déjeuner un grand
nombre d'officiers des diverses armes, le roi
quitta sa baraque et repartit pour Bruxelles.
Quoique arrivé assez tard Diest, S. M. mani
festa le désir de visiter cette ville, ainsi que les
fortifications qui y ont été nouvellement élevées;
il s'y rendit accompagné de MM. Jes officiers du
génie. Le roi'èxamina minutieusement tous les
ouvrages, et comme on lui faisait remarquer un
travail soutejrajndigne de fixer l'attention et
l'admiration sous le rappprt de l'art et de la dif
ficulté, S. M. demanda qu'on lui présentât celui
qui en avait dirigé l'exécution, et un jeune offi
cier du génie, qui travaillait quelque distance
de là et dont la tenue témoignait qu'il ne s'at
tendait guère la visite royale, fut amené auprès
de S. M., qui le félicita et s'entretint longtemps
avec lui.
Le roi ayant donné lui-même quelques avis
dans le cours de son inspection, remercia de leur
accueil les officiers qui lui avaient servi d'es
corte, et remonta en voiture jusqu'à Louvain
où l'attendait la berline royale dans la station du
chemin de fer. Journal de la Belgique.)
ri 11
Par arrêté royal du 23 septembrela réfor
mation de la société anonyme du Pont de Se-
raing est autoriséeet ses statutstels qu'ils
résultent d'actes publics des 10 avril 1842 et 24
février 1843, sont approuvés.
Mme la comtesse d'Oultremontl'épouse ac
tuelle de l'ancien roi de Hollande Guillaume 1er,
est arrivée Bruxelles depuis quelques jours,
où elle a fait plusieurs acquisitions, en robes
châles et tapisetc. La duchesse de Nassau se
rend directement en Hollande.
On écrit de Londres en date du 30 septembre
L'événement du jpur dans la Cité est l'élection
#.du lortj-maire-; tous les Iyverymen sont leur
porte et Guildhall a offert>ojjte l'après-midi une
r scène des plu# animées. Jamais les voûtes anti-
ques du palais municipal ne rètenlirent d'un
Xel concert de grognements, de huées,«de chuts
mères d'applaudissements, le tout en l'honneur
des candidats de& divers partis. Quand je dis
des divers partis, jl n'est pas question de partis
politiques, car, dans cette élection, la politique
ne joue presque aucun rôle.
L'épreuve des maintta été déclarée en faveur
de ralderm,-)# Pirce, le lord-maire actuel, et de
l'alderman Magnay. Les amis de M. Wood ont,
demandé le scrutin, et l'on procède cette opé
ration, après quoi la cour des alderman aura
se proAonber entre les*candidat^ qui sortiront
vainqueurs de l'urne.
P.-S. L'épreuve du scrutin s'est terminée en
faveur de l'alderman Magnay. Le lord-maire
s'élant retiré, il ne pouvait y avoir de doute en
tre lui et les autres candidats, il a eu 247 voix,
tandis que ses deux concurrents les plus favo
risés, l'alderman Wood et l'alijgrman Humphrey
n'ont eu chacun que 24 voix.«
Le lord-maire avait invité le duc de Wel
lington au banquet civique offert au général
tspartero: mais le noble duc a refusé. (Standard.)
Nous ne pouvons savoir encore quel parti
prendront les grandes puissances européennes
relativement aux affaires dë la Grèce; mais nous
pensons que l'Angleterre, la France et l'Autriche
agiront de concertet que l'événement aura
pour effet de rendre plus intime le lien qui les
unit. Les trôis puissances sont intéressées
maintenir la Grèce son indépendance et sa li
berté car la Grèce est pour elles un boulevard
contre les projets d'agrandissement de la Russie.
Je suis veuve.
- Déjà
t jeisuis même un« veuve très-respectable, ear mon veuvage
1 sept auuées.
«possible! on vous maria' dope bien jeune?
uuinze ans.... Mais je vous répon<fe«vèc une naïveté!... Pour
L juste mon âge, il ne vous reste plus qu'à me demander
S de temps en ménage,
u, j'en suis persuadé, et je ne vous en plains que
ïnr, que je sois plaindre?
îétonnement.
jl
e,' ont-ils donc tant de vertus ou tant
bs beaucoup qui méritent les regrets et
hngement bien sévère! Qu'il serait heureux
dans votre cœur des sentiments plus justes et
ciel m'en préserve
[beaucoup notre stpk?
qu'il put obtt
i commençait a iul
Gustave ne
vement
Parce qij'il s'eât trouve un homme qui n'a pas su apprécier le
bonbeur de vous posséder, avez-vous acquis le droit de nous juger tous
d'après lui? Entourée sans doute d'adorateurs, car vous croyezen
vain vous cacher sous ce masque, le son de votre voix, la .grâce de
vos mouvements, la noblesse de votre maintien, tout en vous révèle
les puissants attraits de la beauté n'en avez-vous jamais remarqué
un seul qui vous parût digne de votre estime
Je n'ai point d'adorateurs, je suis Gand depuis peu de jours,
et" personne ne m'y connaît.
i-Personne!..., et votre intention
Est dedemeurer inconnue, même après mon départ de cette ville.
-« Suis-je compris dans un arrêt si cruel
Vous? répondit-elle en le regardant fixement, plus peut-être
que tout autre.
Cette réponse, prononcée d'un ton ferme et réfléchi, déconcerta
tout fait Gustave cependant son amour-propre en fut piqué.
Ainsi, reprit-il, malheur celui que le hasard aura couduit sur
votre passage, et dont le cœur sensible et Adèle...
-« Fidélité, sensibilité, ne sont que des mots chez les hommes.
-• 11 en est, Madame, qui mettent leur gloire prouver qu'ils
connaissent la valeur de ces mots là.'
Bon Dieu! je vous quitte sur-le-champ si vous continuez sur
ton.
1 Comment vous refuseriez de croire
Là sensibilité «ne prend naissance daus le cœur de l'homme
que de l'amour de Hii-meme, et ne s'exerce que sur les maux qui
l'affectent personnellement j quant la fidélité, vous en parlez beau-
coup, il eSt vrai, Messieurs, mais c'est une. chaîne que vous feignez
de porter, afin d'avoir le droit d«n charger vos victimes. Grâce au
ciel, je suis libre, et je.-veux, rester libre aucun homme ne me fera
manquer cette résolution,*
Pensez-vous qu'unJel dessein soit généreux, si d'autres, en
vous voyant, sont exposée perdre cette liberté que vous voulez
conserver?
Bassurez-vous-, ma vue n'est peut-être pa#-aussi redoutable
que vous avez la bonté de le supposer.
Oh sur ce point, vous essaieriez vainemepf dc convainore
malgré votre déguisement, le cœur se sent entr«£Ùé vers vous par
un penchant irrésistible.
Monsieur voudrait me faire croire la sympathie
Vous m'avez vous-même forcéd'y croire atijdûrd hiii, Madame,
et dussiez-vous me traiter avec cette cruauté, 4onl Vous scmblez me
faire une loi, je né puis contenir plus longtempk un aveu...
1 Brisons-la, je vous en conjure, ou je cesse .de vous ééohter.
Elle se leva, mais Gustave lui jeta un regard si Suppliant qu'elle
se rassit presque aussitôt. La iu.it» au prochain /V».}