ADJUDtgATIOiV.
EXTÉRIEUR. France.
GENEVER*
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BERIGT.
Manchester et de Birmingham ces grands
centres du commerce et de l'industrie de la
Grande-Bretagne.
Indépendamment de 140 fûts de vins
falsifiés, saisis, il y a quinze jours, tant l'entre
pôt général qu'à Bercy, 434 autres fûts ou
environ 900 hectolitres, viennent également de
l'être sur le port Saint-Nicolas. Celte dernière
livraison, expédiée de Rouen était adressée
une forte maison de commission de Bercy. C'est,
autant qu'on le peut présumer, sur une dénon
ciation adressée l'autorité, que les dégusta
teurs de la ville de Paris se sont transportés au
port S'-Nicolas pour constater la falsification
et pour faire opérer la saisie. La découverte
d'une fraude organisée sur une aussi vaste
échelle a causé une grande rumeur: elle doit
attirer l'attention du gouvernement.
Les troubles du pays des Galles semblent
toucher leur fin par suite d'un meeting dans
lequel les propriétaires ont montré l'esprit le
plus conciliant envers leurs fermiers. Cependant
la justice n'est pas désarmée pour le passé. Une
commission spéciale a été nommée pour le ju
gement des principaux rçbÇccâïtes déjà arrêtés.
Celte commission présidée tour tour par M.
le baron Gurney et par M. le juge Creswelh, se
rendra Cardiff le jeudi 23 octobre.
Une lettre particulière de Berlin porte que
le nombre des soldats qui ont déserté de l'ar
mée russe pendai^t l'année 1842 et qui ont passé
la.frontf&£ prussienne, s'est élevëjde 2,500
3.000 hommesvdont une grande partie"ont dé
serté avec armes et bagages. On parle de 12
1,300 fusils et même de quelques canons, qui
auraient été remis aux autorités prussiennes.
Hier après le départ de la malle de Paris,
nous avons appris ici que la milice nationale de
Pampelune a été désarmée le 13 midi, fait
qui vous aura sans doute été transmis par le
télégraphe mais ce que vous ne savez proba
blement pas, c'est que le capitaine-général
Claveria avait découvert u/ie conspiration qui
avait pour but de s^emparer de la citadelle de
celle place et d'y proclamer la junte centrale.
On assure que plusieurs officiers de la gar
nison sont compromis dans celte affaire, et que
l'autorité militaire .avait avis qu'une colonne de
prononcés de Saragosse devait entrer dans la
ville.
Cet événement a jeté hier une certaine agita
tion dans toute la Navarre, qui jusqu'ici jouis
sait d'une tranquillité parfaite..
A peine arrivé sur nos frontières, le 1er ba
taillon du régiment de Majorque a été relevé
hier par un bataillon du régiment d'Espagne
qui vient de Pampelune et qu'on supposait être
d'accord avec la garde nationale de Pampelune
pour organiser l'insurrection dans la Navarre.
Les avis d hier deVilloria, de Bilbao, de Tolosa
et de Saint-Sébastien sont satisfaisan ts, mais il est
grand temps que l'on en finisse avec les insur
gés si l'on veut conserver la tranquillité dans,
les provinces basques.
Un giand nombre de déserteurs espagnols,
sont arrivés hier et aVanl-hier sur. le territoire
français.
PS. Je reçois l'instant des nouvelles de
Saragosse en date du 13, Le 12, lé général Con-
cha a commencé ses opérations en s'emparant
du faubourg S'-Joseph. Le 13 au matin un feu:
de tirailleurs assez nourri commençait au départ
de la personne qui m'apporte ces renseigne
ments.
A Pampelune lé 14 tout était tranquille, mais
l'ayunlamienlO avait donné sa démission, qui
avait été acceptée par le chef politique, qui
avait constitué une nouvelle. t
On lit dans le Phare de Rayonne du 13
octobre On nous annonce que la milice natio
nale de Pampelune a été désarmée le 13
midi; elle se compose de 4 compagnies d'in
fanterie et d'un détachement de cavalerie. Les
motifs que l'autorité a pu avoir pour prendre
celle mesure noiis,sont encore inconnus.
La frégate vapeur de guerre Asmodée,
partie de Barcelone le 11 au soir, esl arrivée le
12 au malin Porl-Vendresoù elle a débar
qué les émigranls français elle est repartie
dans l'après-midi pour Toulon.
Le 9, la junte insurrectionnelle de Barcelone
a signifié aux consuls des puissances étrangè
res de faire sortir leurs nationaux dans le délai
de 24 heures. Par suite de cette mesure inouïe,
680 Français ont été embarqués le 10, l'en
droit appelé Vïsla-Alegresur des bâtiments
de l'État et autres frétés par M. le consul de
France.
Celte pénible opération a été terminée sans
aucun accident. M. de Lesseps, M. le comman
dant Galier, et tous les officiers et soldats de la
marine ont rivalisé de zèle et de dévouement.
Les insurgés de la garnison des Alarrazanas ont
tiré deux coups de fusil sur une chaloupe fran
çaise; le premier canot du Maléagre qui venait
pour chercher des émigrants, a essuyé aussi
deux coups de feu la chaloupe qui suivait celle
sur laquelle était M. de Lesseps, en a reçu six.
M. le consul de France s'est installé Bar-
celonelte avec la chancellerie quelques-uns de
nos compatriotes sont restés aussi dans ce fau
bourg, afin de surveiller de plus près leurs éta
blissements de Barcelone.
On écrit d Yvetot, le 13 octobre, au Mé
morial de Rouen Une évasion qui rappelle
celle du célèbre Lavalelle, Paris et plus ré
cemment celle du général Vandersmissen
Bruxelles, a eu lieu dans la soirée du 12, dans
la maison d'arrêt d'Yvelot. Un individu, nommé
Garelli, Prussien d'originearrêté au Havre eu
vertu d'un mandat décerné par le procureur du
roi de la Seine, se trouvait depuis quelques jours
dans la prison d'Yvelot, en attendant ta corres
pondance qui devait le transporter Paris-
Dans la journée du 12, deux dames bien
vêtues, se disant l'tine la sœur, l'autre la femme
du prévenu, .et parlant allemand comme lui,
vinrent plusieurs fois le visiter. Dans la soirée
vers sjx heures, elles revinrent encore. Le gujr.*.
chelier, complètement rassuré sur les intentions
de ces damesles laissa seules un instant avec
le prisonnier, et passa dans une petite pièce
contiguë au parloir, pour y faire son lit. Quel
ques minutes après, il fut rappelé la porte
par les visiteuses, dont l'une lui demanda si
elle pourrait encore revenir le lendemain voir
son mari. L'autre femmeaffublée d'un grand
châle, la figure cachée sous un grand chapeau
de paille garni d'un voile noir, ne souffla mot.
Le couloir de la prison est obscur le gui
chetier ne soupçonna pas le déguisement, et
ouvrit sans défiance la porte de la prison. Le
lendemain, quand il se rendit dans Iç dorlier'
pour réveiller Garelli qui devait partir pour
Rouen avec la correspondance-, il trouva le nid
vide et l'oiseau envolé. La sjéur de Garelli avait'
passé la nuit dans le lit de spn frère côté de
trois autres prisonniers qui étaient loin de soup
çonner le sexe de leur camarade de chambrée
et lèmatin elle était descendue vêtue seulement
d'un jupon et coifféê-d'un foulard, et elle s'était
fifit ouvrir la porte par le même guichetier qui
avait laissé échapper son frère. Ce dernier, en
la voyant la porte, s'était imaginé qu'un autre
gui,chelier l'avait laissé entrer dans la matinée.
A la nouvelle de cette évasion, si habile
ment conçue et due au dévouement d'une fem
me, tous les gendarmes sont montés cheval;
mais le prisonnier évadé avait sur eux toute une
nuit d'avance ils n'ont pu qu'arrêter, une
lieue environ d'Yvetot, l'héroïne de cet acte de
dévouement fraternel. C'est une femme de vingt-
cinq ans environ, belle et distinguée.
On écrit de Perpignan, 14 octobre:
S'il faut s'en rapporter aux récils qui nous
sont faits par les français arrivés Porl-Vendres,
la junte est approvisionnée de vivres et d'argent,
et peut encore tenir quelques mois, si le gou
vernement de Madrid n'envoie pas de nouvelles
troujfes.au secours de celles qui forment le blo
cus et que l'on peut évaluer 5 ou 6,000 hom
mes seulement quoique divisée, la junte peu
est pas moins maîtresse de l'insurrection qui
obéit ses moindres orijLres, car ellje reçoit ré
gulièrement sa paye de 1-23 par jour.
On écrit de Barcelone, le 10 Octobre:
Il y a sur rade dix navire» de guerre, 3 anglais
et 3 français; parmi ces derniers nous citerons
le Maléagre les frégates vapeur l'Asmodée,
le Caméléon ,et le bateau vapeur le Papin. La
division française a successivement donné asile
son bord plus de six mille émigrés français,
suisses et espagnols, qi i ont été nourris avec les
vivres de la division. On confectionne chaque
jpur le pain bord des navires, et l'on envoie
chercher les provisions Barcelonette.
Un M. Calerv est arrivé Macao avec tout
un matériel d imprimerie acheté Paris. Il se
propose d'imprimer d'abord un dictionnaire chi
nois polyglotte,'
Paris, 18 octolye.
II est encore question de nouveaux préten
dants la main de la reine d'Espagne. La France
appuyeraiten ce moment, avec l assenliment de
la reine Marie-Christine, le comte de Trapani,
frère utérin du roi de Naples. Il avait d'abord
été question du comte d'Aquilat aussi frère
utérin du même prince, mais ce premier projet
est écarté. Un des fils du roi des Français épou
serait 1 infante Louise sœur puînée de la reine
d Espagne.
On assure que le gouvernement craint
une descente du duc de Bordeaux en Bretagne,
descente qui serait protégée par le moment plus
ou moins éloigné de la mort du roi Louis-
Philippe. Pour parer celle éventualité, on
soceupe de renforcer, dès présent, les garni
sons de tout le littoral de l'Ouest.
On assure que le duc de Chartres, second
fils d u duc d'Orléans, est assez sérieusement in
disposé.
M. Guizot a, dit-on, demandé Londres
le rappel du missionnaire~pritcfîa£d, consul an
glais Olaïti, qui a joué un rôle actif dans l'af
faire du Talbut et de la Vi/ulictive.
Une lettre de Rome parle d'une protesta
tion remise par la France co&re toute interven
tion de I Autiïclie.dan.s les affi^Ves des Légations.
Le nombre des électeurs pour la chqmbre
dans le département de la Seine,' est celte an
née de 23,866. A aucune époque il ira été aussi
considérable.
L incendie qui a éclaté rue de Charonne,
a causé 300,000 fr. de dommages. Un pompier
a sauvé au péril de sa vie quatre enfants aban
donnés au milieu des flammes. -
r-
Vendredi, 27 Octobre 4 heures de relevée,
an cabaret Le Damier, occupé par M. Camerlynck,
Warnêton, le Notaire. ISOTIMEYS audit lieu,
de l'intervention de Monsieur GODTSCHALCK,,
juge-de-paix dp canton de Messines, procédera
L'ADJUDICATION - DÉFINIJ1VE d'une - très-
helle Maison ilçtii étages «vec
Boulangerie et Sttliiife, «t $011 fonds
«l'iieritagesituée éu la, villa'de Waçn&ou,
rue d'Ypres. 4*s*
Occupée par la veuve et enfants De
pour par l'acquéreur y entrer un.
dication définitive. Ofl
Seulement mis pria: (l
ESTE ITjll
rZAED, EI