i^fltvvelles diverses.
causées par la non-vérification des balances, de
fort grands dommages. Car il ne suffit pas que
les plateaux d'une balance soient de niveau
pour qu'elle soit juste, il faut avant tout que les
bras soient exactement de même longueur.
La vérification que nous demandons serait facile
faire, il suffirait de changer alternativement de
plateau, le poids qui sert peser et la matière
que l'on pèse.
On assure que M. Eugène Vanden Peer^boom,
employé au ministère, de la justice, vient d'être
nommé juge au tribunal de première instance
de Courtrai, en remplacement dte M. A.. Yalcke^
qui serait nommé juge d'instruction en yempla-
cement de M. Eug. Joos, nommé juge à.Bruges.
[Petites affiches de'Courtrai.)
On a remarqué dans l'incendie de Rouen,
dont les journaux viennent d'occuper le public,
une circonstance bien bizarre On a trouvé près
de la malheureuse femme qui a été brûlée, avec
d'autres papiersune de ces prières qui sont
répandues dans le peuple. C'est une oraison, au
bas de laquelle on lit que celui qui la récitera
tous les jourset l'aura sans cesse sur luine
périra ni par le feu, ni par l'eau, ni par le ton
nerre, et ne mourra pas de mort subite.
Journal de Louoain.)
Il est question d'une grande fête qui aura
lieu en celte ville dans le courant de 1844,
entre les étudiants de l'ancienne université de
Louvain depuis son rétablissement en 1817,
jusqu'à l'époque de sa suppression en 1835. Si
cette nouvelle se confirmé, nous nous deman
derons si on trouvera un local assez vaste pour
contenir les nombreux élèves qui ont lour-à-
tour occupé les bancs dq Técole' pendant un
laps de dix-huit ans? y [Idem.)
MM. Baud et Deeostét; viennent de donner
leur démission de mepjBres du Conseil Com
munal. [Idem.)
-Le fitsdugéni i Çcbl»è:, ministre des affairés
étrangères», vient Méprendre ses inscriptions
l'université libre Jeyîrutfèiles.
l;:.
C'ejtt'etfmnie une fatalité que le gouverne
ment ne peut prendre pour ainsi dire.au'cùnè
mesy.resans que notre province ne soit lésée,,
de l une ou de l'autre manière, dans ses intérêts.
Oslendesitué l'un des bouts de la roiRe
ferrée s étendant de fa mer du Nord au Rhin,
est particulrèrement frappé de cet analhème
gouvernemental Bruges, Courtrai et Ypres
subissent le même sort. Depuis quinzejours que
le. tableau des heures de départ des convois
pour la période d'hiver, est publié, nous voyons
avec peine qu'aucune de ces villes ne possède
lin convoi direct sur Cologne, et pourtant, Os
lende et Cpurlrai sont deux stations où arrivent
principalement les voyageurs et les marchandi
ses venant de l'Angleterre et de la «partie N.-O.
de la France, en destination (l^vAllemagne
c'est là qu'un convoi direct est le' plus indis
pensable., - y" «y*
ip-L-y «4.. r I
Cependant, M. le ministre des travaux pu
blics a cru devoir nous priver de cette nécessité;
nous dirions faveur, si l'établissement de ce
convoi ne profiterait infiniment plus au trésor
publicqu'à ces deux localités. Nous ignorons
vraiment quel peut être le motif de cet oubli
inexplicable, car rien ne motive qu'il est impos-,
sible de se rendre d'Oslende et de Courtrai en
un jour Colognepuisque le convoi partant
maintenant 8 heures du matin de Gand,
arrive 6 heures 30 minutes du soir Cologne.
Serait-il, par conséquent, si difficile de faire
partir le premier convoi d'Ostende 5 h. 30 m.
du malin et celui de Courtrai 6 h. 15 m., pour
faire arriver ces deux convois vers 7 h. 30 m.
Gand, d'où ils partiraient ensemble pour
Rlalines; là, le convpi parti d'Anvers 8 h. 15
m. (au lieu de 6 h 45 m.) et ceux partis de
Mons Namur et de Bruxelles, s'y joindraient,
afin d'arriver Cologne vers 8 heures du soir.
Par ce moyen Cologne recevrait chaque jour un
convoi collectif amenant les passagers et la mar
chandise de tous les points de la Belgique et
les voyageurs arrivant de l'Angleterre ou de la
France, par Ostende et Courtrai pourraient
remonter le Rhin le lendemain 7 heures du
matin tandis que maintenant il ne leur est
possible de le faire qu'à 11 h. La martjjan-
dise destinée pour Cologne pourrait être déli
vrée le malin de bonne heure et celje destinée
pour l'intérieur de l'Allemagne, arriverait beau
coup pluslôt sa destination.
De celle manière le gouvernement ferait par
ticiper toutes les parties du 'royaume dans les
avantages que l'ouverture du chemin de fer
jusqu'au Rhin peut offrir au commerce et
1 industrie de la Belgique. [Feuille d'Ostende.)
Le Patriote Belge annonce que M. Wyns,
bourgmestre de Bruxelles, ayant destitué arbi
trairement un employé sous prétexte de fautes
graves, celui-ci a réclamé une enquête, qu'il a
obtenue et qui a justifié sa conduite d'une ma-
nière éclatante. A la suite.de celte enquête, le
conseil communal a, dans une séance tenue
huis-clos, prononcé l'unanimité la réintégra
tion de l'employé dans ses fonctions et exprimé
un blâme sur l excès de pouvoircommis par le
«bourgmestre.
fc« ^-~lî>OQOiaw
part la richesse incontestable de tfon.sqj et
après la j;uine de son industrie Jinière il ire
reste àjVOlrè province que le commerce de bes
tiaux jp't la' pêche, qui fait viVrê unï grande
partie dès-habitants du littoral. La mesure qui
autorise le transit des bestiaux, vient de porter
une atteinte funeste notre commerce les
nouvcHes'quê;ifous recevons de Lille^ nousap-
pyeunçnt'que les marchands belges, qui avaient
ld'privilège'd'îtpprovisionner le marché de qelte
ville, y seront bientôt remplacés par les Hollan
dais qui y amènent chaque jour.une ^jrânde./
quantité de bestiaux. Voi'ci^lorjc Vine des branv
cKes de notre"'prospérité, sindh ruinée, du
merins peu près perdue dauvun avenir plus-ou
mOflts éloigné. [Journal de Bruges.)
La Concorde Société anonyme d'assurances
mutuelles sur la vie, autorisée par ordonnance
royale. Par celte annonce, l'agent de cette
société étrangère prenant le titre de directeur
provincial du Ilainaut. invite s'adresser lui
les personnes qui voudraient remplir pour le
service de la compagnie, les places vacantes de
sous-directeurs, etc.
Afin que le public ne puissed'après une
annonce formulée en ces termes, se tromper sur
le caractère de cette compagnie, non plus que
sur le caractère d'autres compagnies étrangères
qui publièrent des avis de la même nature, nous
sommes autorisés déclarer qu'aucune compa
gnie étrangère n'est autorisée par le gouverne
ment belge et que les personnes qui s'adressent
ces compagnies sont exposées tous les ris
ques que courent en général ceux qui contrac
tent avec des compagnies étrangères qui ne
possèdent pas de biens saisissables dans le pays.
[Moniteur.)
A Moorsledede* voleurs se sont introduits
dans la campagne de M.. Delevignependant
son absence, et y ont^nlevé du tiroir d'un se
crétaire une somme de 5.300 francs.
JUft journal de Monç a reproduit récemment
l'annonce d une société étrangère qui s'intitule
Dans la nuit du dimanche au lundi un vol
avec effraction a été perpétré Menin dans
l habitalion de M. Brovellio, fabricant de tabac.
On présuipe que l'auteur s'est laissé enfermer
dans la maison. 150 francs en monnaie et gros
soust ont été enlevés d'un tiroir dans la bouti
que où on ne s'est erùparé d aucun autre objet.
Dans une charî?bre vijjsine où se trouvait un
coffre, contenant 5,000 francs, resté intact,
toutes les armoires ont été fracturées et visitées,
mais rien n'en est disparu. Les investigations
de la police n'ont eu jusqu'à ce moment aucun
résultat.
On écrit d,e Rayonne, 1er novembre
Voici les principales bases de la convention
qui a été signée entre le général Coucha et la
municipalité de Saragosse
1° La garde nationale sera conservée, mais
seulement pour ceux qui ont le droit dèn faire
partie d après la loi
!2r Les corps francs seront dissous et désar
més
3U Les officiers qui font partie ou qui ont fait
partie de l'armée et qui ont pris une part directe
au mouvement, seronl renvoyés dans leurs
foyers, en perdant leurs grades et leurs déco
rations
4^ La junte dite centralela municipalité et
la députation provinciale, sercuit également dis
soutes. Les deux dernières seront renouvelées
aussitôt que les circonstances le permettront.
On écrit de Madrid, 30 octobre
- Il est décidé que le rappel de la reine Chris
tine'aura lieu le 19 novembre, jour anniversaire
.de lia fête de S. M., et après prestation du
serment devant les cortès assemblées. A cette
occasion des réjouissances publiques auront lieu
Madrid et .seront ordonnée^ dans toutes les
provinces. Uri^ amnistie générale sera procla-
onbiée, -- ypeut-être j'ar cr^iutjfefiç^reyjhaU cepeu-
«l.ut elle île
y - -v
,-r. Qja.MfWyuFdcïi landa le Corse eu la relevant. Eil^ne s éloigna
tyas, se Jonchèrent, elle trembla, ço«*me frappée d'une
L CC 1 L'eu! a fie quelques pas. Angioiiua
ppi.it il lui-.seml;* que leurs .âmes.se trouvaient tacitement
Qui es-tuf répéla-t-il en donnant sa voisine ex-
dresse.
Rna Ghisoui, sœur de Nicolo, dit-elle, je demeure tout
f M prêta.
iîhisoin! fit-il en rugissant comme un lion, toi la sœur
|ué mou père. J'ai juré sa mort sur le cadavre de moïi
kr*',. Couduis-moi vers ton frèreje-veu,\
tjeta ses pieds, et tendit des mains
PSiortel de sa maison. Celt femme, qui
conscience dej
tiissauoe,
l'épuu-
,Le Cqrse se sentit encore une fois désarmé-en présence de eelle
faible créature qui, malgré lui, prenait tant d'empire sur son âme.
St£> traits-que contractait la fureur s'adoucirent il laissa tomber son
bras, et fut presque bonteux de sa colère*.
Écoule-, lui dit-il, je yeux te raconter comme je vis depuis dix
ans, alors tu comprendras pourquoi je veux tuer ton frère. Je l'ai vu,
je n étais encore qu'un enfant,.mais son image est toujours présente
mes yeux; je l'ai vu quand, de sang-froid, il plongea son poignard
dans le cœur, de mon père. Quoique sans armes, je me jetai sur lui,
je le saisis par les pieds, j 'enfonçai mes dents dans sa chair et je bus
son sang. Mais lui me repoussa avec mépris, ne voulant pas même se
donner la peine de in écraser c'est sa mort je l'ai juré de cette main
.que j'ai trempée dans le sang de mon père. Depuis ce moment, la vie a
passp devant moi comme un nu«ige. Mou fusil m'a préservé delà faim,
car rarement la pitié me jetait un morceau de pain. C'est ainsi que
j'ai vécu dix longues années, eptends-tu? Dix âns de souffrances et
de privations, sans abri, parcourant la Corse d'un bout l'aut-fÇjflfifrfc
tait peine si mes lèvres prononçaient d'autre mot que^|e°%ioinue*
Gbisqjii A chaque berger je demandais Connais-tu Nic^o-Gbi*
4j ?Timulre-moi sa demeure, afin que je le lue. Ou se nifrcjftuit de
moi, car je'^i'élais qû^un enfaritîj'mais maintenant jesuis un homme
et personne né se moque plus de moi.
Ah grâce, gfâce'ponr mon frèrèî s'écria Angiolina, tu auras du
pain toute ta'vic,. c'est moi qui veux te nourrir, et si je ne ptffcl faire
autrement, c'eslMnoi qui chaque jour t'apporterai manger. Alors
une pensée soudaine traversa l'âme du Corse qui sourit aveo mélan
colie, cotivant la jéuuè fille sous un regard de feu. Angiolina devint
y d un rouge pourpre; mais pourtant elle ne tremblait plus.
y Regarde-moi bien, dit-il, en s'approchant toujours d'elle de plus
en plus, et sa voix était sr doube qu'elle allait retentir jusqu'au fond
du cœùr de la jeune fille, je suis une bêle sauvage que jusqu'ici pet"
sonne n'a pu apprivoiser, dis-moi, jeune fille, le veux-lutoi?..0
Veux-tu avoir pitié d un pauvre banni ?V ux-lu rendre une famille,
une maison, une patrie celui qui ton frère a tout ravi Veux-tu
êU^pour moi tout, oui tout, ici et là-haut? Quand je devrais t'en
fond du cœur, comme Une jeune fille, comme la mère ap-
•^nd^a son jeune enfant prier devant la Vierge! Seulement ton
^aaiouiyjqjfoe fille, peut faire de moi un homme, Tu ne réponds
avec tristesse, comme s'il comprenait le silence d'An-
ta as peur, de moi, tu veux lue fnir, m'cchappcr, je le vois
y