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BON MARCHE EXTRAORDINAIRE
NOUVELLE
En "vente au bureau de cette feuille
DICTIONNAIRE
DES DICTIONNAIRES,
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LES CROPGNOLES.
CHARLES VMDERVE1E,
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i.rs fiançailles des trois fleuves,- Dithyrambe,
par Edouard Stnilt, de Bruxellesauteur des tra
gédies de Marie de BourgogneElfrida ou la
Fengeance, Jeanne de Flandre. Octobre 1843.
L
lis reviendront ces jours de paisibles conquêtes,
Où les sceptres abseuts, et voilés nos yeux,
Laissaient briller aux fronts des Plébéenes têtes
Le rameau de la paix si pur, si glorieux.
n.
Car le trône a conçu que son lustre et sa gloire
Ne pouvaient plus jaillir du sang!... que désormais,
Si quelque roi veut vivre immortel dans l'histoire,
Sa devise sera Peuple, Industrie et Paix!
III.
De ces trois mots, poussés sur un triple rivage,
Peux princes ont compris 1 énergique langage
A de nouveaux besoins immolant leurs vieux droits,
Avec calme et noblesse, ils ont plié leurs lois.
IV.
Aussi deux nations, dans leur reconnaissance,
A ux pieds des rois amis, exclamant leur amour.
Bénissant leurs vertus, et leur sainte alliance.
Ali pour vous faire aimer, rois, il ne faut qu'un jourl
Laissez le peuple, en paix, moissonner ses récoltes;
Prêtez son commerce un appui géuéreux
A-t-il le temps, alors, de songer aux révoltes
S'il én est autrement qu'il sera malheureux!
V.
La Meuse s'attristait, solitaire et plaintive
Au géant de l'Escaut elle tendit les mains
Comme nos eaux, dit-elle, unissons nos destins!
Et ces fleuves, bientôt, n'eurent plus qu'une rive,
Bive aux ailes de feu, prompte comme l'éclair
Leur bague nuptiale est un anneau de fer.
VI.
Que dit alors le Rhin u Qu'une triple alliance
De nos flots chargés d'or, confonde l'opulence
h Meuse, reine wallonne, Escaut, prince flamand,
Unissez-vous au Rhin, souverain allemand
1» Que les peuples, guidés par notre triple étoile,
u S'embrassent comme nous, et qu'ils jettent un voile,
Sur leurs combats sauglanls, sur leurs affreux discords!
Car les peuples unis, plus que les rois sont forts!...
VU.
Oui, lorsqu'un peuple est peuple, et n'est pas tributaire;
Qu'au joug de 1 élrauger il osa se soustraire,
I)u Belge, quel était naguère le destin
U fallut, tout d'abord, qu'il se créât lui-même;
Qu'il posât, sur son front, le royal diadème;
Que d'esclave il se fit et belge et souverain
Vous, Germains 1 vous aviez une antique patrie
Dans les vieux temps, déjà, brillaient votre génie,
Votre langue, vos arts... vous étiez nation
Vous oll'rait-on des fers ou bien des funérailles?
Mortels... non, demi-Dieux, par l'exaltation,
V ous couriez, glaive haut, aux sanglantes batailles
Tous, vous saviez mourir, mais vous rendre... jirmaig 1
Demandez aux Romains, demandez aux Français.
VIII.
Nos deux rois ont parlé Les montagnes s'abaissent
Les vallons sont comblés les marais disparaissent
Des manoirs ruinés de comtes et de ducs,
Les vieux créneaux font place aux jeunes viaducs
D'un terrain endormi réveillant les entrailles;
Le mineur les divise en profondes entailles;
Des monts, que séparaient les guerres et les temps.,
S'étreignent pour jamais en longs embrassemens,
Et des rochers, les pics, si longtemps solitaires,
S'unissent, oubliant leurs haines séculaires.
O de l'homme combien le génie est puissant
Soit qu'en courroux, lion terrible et rugissant
U fasse son semblable une guerre sanglante
"Sur l'hôtel de la paix, soit qu'il fasse une offrande;
Toujours fort, mais souvent s'exagérant ses droits,
U fait peser son pied sur la tète des rois!
[La suite au prochain N
95 °lo SUR LES PRIX DE PARIS.
g©©M©BH@OE,
forïat in-18, papier "vélin satiné.
5S volumes par an. 18 francs ZO cent.
ou 35 cent. le tol.
Cljaque ouorage utnï» séparément 40 cent, le nolumt, renfermant
la matière b'nn ool. in-8° bc flans, qui coûte 7 fr. 50. 4
Certes, jamais titre n'aura été aussi vrai que celui que nous avons donné
notre entreprise. En effet, jamais, en Belgique, où la concurrence semblait avoir
porté le bon marché ses dernières limites on n'avait encore ofï&rt «Ht public
le moyen de se tenir au courant des chefs-d'œuvre de la littérature moderne
pour une somme aussi modique que celle laquelle nous cotons notre
publication.
Nous nous garderons bien de faire entrer dans notre collection des ouvrages
médiocres ou que la morale réprouve. Notre but ne serait poifet atteintcar
tout le secret du bon marché auquel nous sommes parvenus, consiste dans l^r*
chances d'un placement considérable tant en Belgiqtrf qu'à l'étranger, -et notis
ne pourrious espérer ce grand placement si nous n étions pas très-rigoureux
dans notre choix.
Le 1er ouvrage que nous avons publié est le spirituel écrit du comte de La Garde
intitulé fêtes et souvbsirs àhecdotiques do cokgrès de viebtje.
Il parait un volume par semaine, depuis le 5 août 1843. W
On s'abonne au bureau do celte feuille, pour trois mois, six mois ou un
ouUofabulairc untocrscl et complet bt
la langue française, etc.
L ouvrage est t ;r miné par une grammaire française
un traité de ponctuation un dictionnaire des
difficultés gramtnfoticales un traité des tropes,
un vocabulaire de géographie, etc., etc.
2 gros vol., grand in-81*, (c^nteq^iiïfa%400pages)
imprimés en caractères neufs.
prix fr. 17-50.
Le prix jjecet ouvrage, en 1837, était de 32 francs.
van
Zaturdag, i8n November i843, om iouren 's mor-
gens precies te beginnen, in de gewoone Zitting-
kainer van de heet en Burgmeesler en Schepenen
hinnen deze slad Ypre, zal er'voortsgegaen worden
loi de OPENBAERE VERPAGTING, voor negen
naereenvolgende jaereu, lewelen:
Van de locîtlen n05 4, i5, 17, ai, 22, 24, 25,
26, 27, 3132, 33 en 3g onder de Halle.
20 Van de kelders N" 48, 5* en 55 onder het
groot Vleeschhuis.
3" Van de acht eraplaceraenten onder het
Nieuw-werk.
4° Vqp 4 aren 55 cenliaren Grond van de lier-
berg het JClÉBN Hemelryk, te Vlamerlinghe.
5° Van 65 aren Warmoezier-hof houdende
aen het sluis van den Dickebusch-vyver.Gebruikt
door Jacobus Lemahieu.
6° Van 2g aren 84 cenliarenbebouwden Grond,
gelegen te Boesinghe by bel sas. Gebruikt door de
weduwe Eeckhout
70 Van 2 heetaren t4 aren 3 centiaren Bosch
uilmakende een deel der boorden van de l>eke van
Dickebusch-vy veiv— Gebruikt door Pieter Theoelin.
1l om aefwpti'g te'tienlen met den i,ten January 1844J
-r-. Vap 14 aren 7© cenliaren Dryfgras, zynde
H.» déel der boorden van de DickebusçhrV-yverlieek,-
gelegen op Viamertinghe. Gebrnjkt (Jôor Pieter
Gardeyn, if ,3o!le?.Seplember i8431
90 ,Van >Xapn »i cenliaren bebouwden Grond,
gelegen by.d.e Bôeiing-Çirugge. Gebruikt'door de
weduwe Joseph Ferhaeghe, tôt '3osUn Seplcyiiber
'84;W-*^>v
Van.etoe partie Zaeilandgroot 78 aren
ÔaretG gelegert op S'-Jacobs nevens Ypre.
ikl door Pie/Çr+Fraticis Collet, lot 3o'lc° Sep-
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»ju)lge de'voorwaerden lydens de Ferpag f
lettres.
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i_'' f1' Par a,i pour la ville. *- 8 fr. pour la province (franc (la pfôt.)
75 c* chaque numéi J. -■>
on s'abonne au bureau de cette teuille.
Ville cryptes.
ETAT-CIVIL. Du Novembre au 11 inclus.
{Sexe masculin. .G
c - 10.
femuuii 4 j
Uir mort-né du sexe fémihin.
mariages.
Ramshint, Jean-Joseph-Jacques, de 5G ans, journalier, et Cnoc-
hacrt, Cathérine-Rosalic, âgée de 21 ans, dentellière.
Wullus. Charles-Louis-Ilcnri, âgé de 37 aus, journalier, et Van-
denberglie, Colette-Constance, âgée de 54 uns, dentellière.
De Graevc, Jean-Baptiste, âgé de 55 ans, cabarelier, et Hirch,
Pliilippiue-Méiauie, âgée de 24 ans, dentellière. j
décès.
Ferryn, Julie-Sophie, âgée de 40 ans, couturière, épouse de Pierre-
Jean Van liimbeek, rue de Mcuin.
Parent, Audré-Henri-Josepli, âgé de 61 ans, emp!oy^*tle l'octroi,
époux d'Antoinette Delva, rue de Tourhout.
TaccoenJean-François, âgé de 71 ans, maréehal-ferrant, époux
d'Ainélie Plamoi^f Marché-au-Bois
Panneèl, Pierre- Bernard, âgé de 71 ans, journalie3', veuve de Louise
Vandenameele-clde Doy otl^ée-Coustaiice De Byser, rue do Meuiu.
Breyne, Pélagie-Joséphine, âgée dé 75 ans, domestique, célibataire,
Vieux Marché-an-Bois.
Van BeselaereCatherine-Rose, âgée de 58 ans, dentellière, épouse
de Barthélémi-Aiitoiuo Philippe, rue des Aumôniers.
Chapeau Calhérine-Thérèse, âgée de 73 ans, dentellière, veuve de
■Corneille Declercq rue de Mcnin.
r? c j i -V f Sexe masculin. 1 j
LuIants au-dessous de 7 ans. o.
f femiinn 2 j
VEUANDERING VAN AV00NST
KOPERSLAGER EN.SfOVENMER.
te Ypre,
Maekthet puhliek bekend dal hy van de Oude-
Kleerdermarkt alwaer liy voorgaendelyk gehuisvest
was,is gaen woonen in de Boexing-strael, n° 12, le
Ypre, alwaer hy zyn bedryf van Koperslager en Sto-
venmakerzal blyven uiloefenen.
Nota. Zyn wcrkliuis is "in den kctder vooren aen zyn huis,
Boesing-straet n° 12. v A
MARCHÉ» Do 11 Novembre 1843.
NATURE
DES GRAINS, LÉGUMES., VIANDS3 ET PAIN.
Froment
'Seigle*1*
Blé noir
Feves .v
Avoine "ï-
Pommes de terre.
'Idciir blaiHîlies
Foin (par 100 livres.!
Paitie '.id.
Beurre frais
Idem saler.
Bœuf
Vache.
Vreau a
Mouton
Porc.
Pain.
par m.siere.
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■par cent liv_
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par kilo.
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405
43
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20
52
37
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IV!
moyen.
18,40
11,50
12,20
6,02
3,34
2.07
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
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0,00
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1,06:
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1,0,t
0,98
0,96
0,20
POIDS DU PAIN. Du 13 Novembre au 1.9 inclu
QUALITÉ DU PAIN.
PRIX.
K;IO-
Ilecto-
Déça-
Gra nt-
ri. c.
gramm.
Itramm.
gramm.
me*.
PAIN
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FROMENT BLANC. i
50
60
1
2
4
9
5
OUVERTURE ET FERMETURE DES PORTES.
'Ouverture, 5 heures du matin. - Fermeture provisoire, àd1;2
h eures du soir. - Fermeture définitive, 10 heures.
1 près, imprimerie4e LAII1BIR,, Fils, éditeurtue du Temple, 6.
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