EXTERIEUR. FRANCE. 3 "Variétés. A celte énoncialion tous les membres du conseil ont manifesté leur étonnement. M. le maire étonné lui-même, a jeté de nouveau les yeux sur l'écrit qu'il avait en main et a répété Oui, école adultèreEnfin après avoir lu une troisième fois, il a dit Ah école d'a dultes. Celte proposition a été suivie de nom breux éclats de rire auxquels M. le maire a lui-même pris part. On lit dans VÉcho de la Pendre Que l'on dise encore que tous les moyens ne sont pas bons pour nous enlever nos abonnés et nous faire rude concurrence! le croirait-on? On recommence se servir de la confession pour proscrire notre journal. Tous ces moyens sont très édifiants; mais la Gazelled'Ath, aux ruiPUR- hianas si délicats et que le révérend père Boone approuverait sans doute, n'y gagne guère. Mardi, sept de ce mois, M. D., de MI, se présenta au tribunal de la pénitence. Le vicaire de sa paroisse lui demanda s'il lisait Y Echo de la Pendre sur sa réponse qu'il y était abonné, le confesseur s'exclame, et lui dit qu'il devait cesser son abonnement, parce que ce journal était prétendûment hérétique, et qu'il fallait fuir les hérétiques. Mais, dit le péni tent nos évêques vont bien dîner avec le rot qui est hérétique c'est pour le convertir, répondit le vicaire...,Le pêcheur partit sans absolution et conservant son abonnement. Historique L'an dernier, M. le curé de celle commune nous appelait charitablement Y Écho de V Enfer Il voulait sans doute nous y voir en sa com pagnie. M. son vicaire, épris d'un zèle qui sent le roussi, voudrait-iLaussi faire partie de la fêle? Les nouvelles "qui arrivent du nord et du midi de l'Espagnesont très-satisfaisantes la déroute du général Jkiarle a semé la consterna tion Vigo; onrtparlait déjà de capitulation proposée par les insurgés, mais on attendait le retour du général Cotoner, parti avec une divi sion la poursuite d Iriarte avant d écouter leurs propositions. 11 y a donc lieu d'espérer qu'avant peu nous apprendrons la fin de ce mou vement, puisque le chef a pris la fuite en Por tugal. Quant aux nouvelles de la Catalogne que vous devez connaître mieux que moi, elles s'accor- cordent dire qu'à Barcelone les centralistes sont sur Je point de demander merci le résul tat ne pouvait être douteux après la reddition de Saragosse et de Girone. Je regarde donc l'insurrection comme vaincueau moins quant présent. Ce que je vous écrivais comme un bruit ces jours derniers, semble se confirmer aujourd'hui; quelques députés sont compromis dans la ten tative contre le général Narvaez; des révélations importantes ont été faites par ceux qui ont été arrêtés et mis au secret. P. S. Le ministre de l'intérieur a annoncé au sénat que le général Sanz devait êlre,£ntré Barcelone avec ses troupes par suite d'une capi tulation proposée par les insurgés^et acceptée par lui. On assure que de grandes simplifications et économies ^ont être apportées dans le dé^ parlement et dans toute l'administration des finances hollandaises, qu'un grand nombre de fonctionnaires et d'employés seront démission- nés et pensionnés et que celte mesure de réor ganisation ne tardera pas être publiée. Le département de la marine subirait égale ment d'assez grandes réductions et l'on parle entre autres, de la suppression pour la plus grande"p.K.tie, de l'établissement de Hellevoet- sluis. "uQpirJ mtche Courant.) Les journaux de 16 novembre, nous apprennent que la cour du Banc de la Reine a déclaré admettre en la forme la,de mande de M. O'CqBnell ^tendant obtenir la nullité de la procédure. C'est donc sur leJ*nd même de l'incident que la procédure va s'entamer. Les plaidoiries com menceront dans quelques jours. On annonce que le gouvernement a l'inten tion d'abandonner les poursuites contre M< O'Connell et ses co-accusés, et de présenter au parlement, dans sa prochaine session, unbill de coercition. D'autres prétendent que de nou veaux bills d'accusation seront soumis aux jurés. L'occupation de l'île Lampeduse par les Napolitains, a motivé des réclamations de la part de l'Angleterre qui se prétend propriétaire de l'île, et demande une réparation pour le drapeau anglais, qui avait été violemment remplacé par celui des Deux-Siciles. Un volcan vomissant des flammes bleues s'est ouvert dans le midi de l'île de Chalcis. Un village de 600 feux, situé au pied de la monta gnea été détruit. Des tremblements de terre ont eu lieu dans celle île et Rhodes. Un journal vient de publier sous la ru brique de Fontainebleau le fait suivantbien étrange assurément, s'il n'est pas imaginé plaisir Une découverte singulière a mis en émoi notre ville, ordinairement si paisible. La forêt de Fontainebleau est semée de ro chers immenses qui la creusent en cavernes, et qu'environnent des broussailles et des massifs presque impénétrables. Derpièremenl, plusieurs élèves du séminaire d Avon que l'ardeur de la course avait entraî nés loin de leurs,camarades, furent tout-à-coup effrayés par une espèce de grognement lugubre qui semblait s'échapper d'une des gorges les ■plus profondes. Leur premier mouvement fut de fuir; néanmoins, l'un deux, plus calme ou plus téméraire, osa revenir sur ses pas. C'était le fils d'un général de l'empire L'intrépide et jeune lévite pénètre dans la caverne pendant les premiers instantsil ne distingue rien; mais bientôt,ses yeux s habituant l'obscurité, il voit dressée devant lui une for me peine humaine, un homme cependant mais quel homme! Nul vêlement ne protégeait ses membres musculeux et velusqui semblaient ê(,re insensibles aux rigueurs des autans. Son épaisse et longue chevelure roulait en désordre sur ses larges épaules, et se mêlait sur sa poitrine avec une barbe qui jarpais sans doute n'avait reçu l'outrage du fer. Son regardélait farouche et sanglant; il étendait vers le séminariste inter dit une main dont les ongles crochus rappe laient la redoutable griffe du tigre. Autour de lui, des débris d ossements,"des peaux de bêles, annonçaient évidemment que le sauvage, nous aillions dire lemonstr^, avait fait un séjour pro longé dans cette sombre, demeure. Le jeune ecclésiastique, reprenant son sang- froid, finit par adresser la parole son étrange hôte. Le même rugissement qui de loin avait déjà attiré son attention, lui servit de réponse. Il réitéra sa question, mais toujours vainement. Alçrs, enhardi par la douceur apparente du sauvage, il se hasarda lui prendre le bras, en- faisant signe de le suivre. Le sauvage n'offre aucune résistance; avec la docilité'apparente du chien qui suit son maître, il se laisse conduira. Mais malheur! peine eurent-Ils fait quel ques pas, qu'au détour d'un taillis les câmara- des du séminariste, inquiets de son absence et le croyantaux prises avec quelque animal féroce, accoururent tumultueusement sa rencontre. De si loin que l'habitant des forêts les aperçut, il s'arracha brusquement l'étreinte de son guide, et, se rejetant en arrière avec un cri plus épouvantable que le premier, il,se perdit dans les bois, où la rapidité de sa course le dé roba bientôt tous les regards. Depuis lors loties les recherches ont été vai nes. On se pertN^Rèonjectures sur cet inexpli cable événement-7 1T U. 4* Pu lis, 19 Novembre. Une correspondance étrangère annonce que M. Guizot, serait poff le momtmipaut fait en disgrâce auprès du roi et qu il^wt pas pro bable qu'il, parvienne se souler^^fcpcoi'e aux affaires pepdanl la se$ïïn proohai M. le comte Molé, se rendant en Angle terre, était attendu aujourd'hui au Havre, où il doit rester une huitaine de jours ainsiil arri vera Londres précisément au moment du départ du duc de Nemours, et de l'arrivée du duc de Bordeaux. On annonce que M. de Brunowambas sadeur de Russie Londres, vient de recevoir l'ordre de son gouvernement, de ne prendre part aux conférences qui s'ouvriront sur les affaires de la Grèce, que sous le rapport finan cier. Les affaires du roi Othon continuent occu per très-activement la diplomatie de toutes les grandes puissances, et il y a un échange per pétuel de courriers et dépèches entre Londres et Paris, Munich et Saint-Pétersbourg, il ne paraît plus être question, pour le moment, de l'abdication du roi Othon. On lit dans le Moniteur: M. Blondeau, doyen de la faculté de droit de Paris, ayant donné sa démission du décanat, M. le ministre de l'instruction publique, par arrêté en date du 111 novembre, a délégué celte fonction M. Rossi, pair de France, professeur de la faculté, membre de l'Institut et du conseil royal de l'Université. Le duc de Bordeaux, avant de quitter les États de l'Autriche, avait déjà commencé en tamer quelques intrigues avec des légitimistes français influents. Le cabinet de Vienne avait informé de ces intrigues le gouvernement de Louis-Philippe, qui a demandé au prince de Melternich de prendre des mesures pour y mettre un terme. On assure que c'est alors seu lement que le duc de Bordeaux s'est décidé quitter les Étals autrichiens et se rendre en Angleterre. On lit dans le Journal de la Marne: c'est par erreur que plusieurs journaux ont annoncé que M. de Prilly évêque de Chàlonsavait retiré du collège de Vilry l'aumônier de cet établissement. Jusqu ici aucune décision sem blable n'a été prise par l'évêché l'aumônier continue célébrer l'office divin dans la cha pelle du collège. M. le curé et l'aumônier de I hospice restent chargés de la confession et de l'instruction religieuse. Le bureau du collège et le conseil municipal de Vilry ont signalé, il est vrai, les inconvénients qui résulteraient d'une seule et même direction ils demandent en conséquence que les pouvoirs précédemment conférés l'aumônier lui soient;rendus. Tel est l'état de la question qui* on le voit, n'a point encore reçu de solution définitive. Il Y a d ix-huil mois, un ouvrier s'est marié,non par ce qu'entre les jeunes filles de son quartier il en avait distingué une, mais parce qu'il était las de la vie de garçon, de se trouver toujours seul, d'avoir son linge mal tenu, et, en cas de maladie, voir l'hôpital en perspective. 11 vit une jeune ouvrière de vingt ail jolie, laborieuse: il offrit sa main rude; elle lut ai ceptée. Julie refusant, courait risque de ne trouve de long-temps, un ouvrier pensée matrimoniale! ses parents savaient quels autres dangers elle était exposée en restant fille. Le temps de rassembler les actes, de publier les "bans, etJa mariage était accompli. J'j Les voilà en ménage. Julie çntrajt dans la sphère des affections du cœur, juste au momentoù soi) mari j s'en retirait, non" qu'il fût mort toj^les phP mais éeS plaisirs étaient autres quece^Bfc'ava vés Julie. Lui, il aimait le cabaret, le firu^^s veE les conversions au comptoir, les pj^j telier. Le malin parti, il rentrait le souper n'éjHt pas prêt, et puis se cohimencer'^^lendemain ,Jiors ljj -barrière remplaçait l'atl pour épisodes fvj pendus pour if dein ^itlerj les Mont'-fie-Pif qu'amenaie b

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 3