JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. INTÉRIEUR. Mais", dira-t-on peut-être ce n'est que du provisoije. ftarson de plus pour laisser cette «paVtie telIq qu'elle était, et surtout pour ne pas y-faire une dépense inutile et ridicule. On ob jectera peyt-êlre, que les ou riers ne voyaient .pas pour travailler. Mais on pouvait ouvrir d fenêtres àa l'intérieur'de la cour. D ailleurs il' ont travaillé là pendant Trente ans et nous net voyons aucune raison tle donner l'atelier du Feuilleton du Progrès, 3B ANNEE. N° 270. TT" On s'abonne Ypres, rue du Temple, 6, et chez tons les per cepteurs des postes du royaume. PRIX DE L'ABONNEMENT, - par trimestre. Pour tfr esfr. 5-00 Pour les autres localités 6-00 Prix d'un numéro 0-25 JEjy)l/30 NOVEMBRE 1843. Tout ce qui concerne la ré daction doit être adressé,franco, l'éditeur du journal, ïpres. Le Progrès parait leDimanche et le Jeudi de chaque semaine. PRIX DES INSERTIONS. Quinze centimes par ligne. YPRES, le 29 Novembre. LE TRANSIT DES BESTIAUX P/R LE CHEMIN DE FER. quent plus d'apparence que celles achetées en Flandre et qui ont dû faire quelques journées de marche pour gagner leur destination. Cet arrêté est une de ces mesures commer ciales qu on dirait prises pour exercer les effets fc x «il urn |_r 1 lUVyil v»a*vi vsvam i v<o onvi A la chambre des représentants/pendant Ia^s les plus malheureux sur notre commerce agri discussion de l'adresse, des interpellations onC cole.Déjàon preuddesarrangemenlspour sepas- élé adressées au miàjplre des finafa'ce^ur l'ar-^ ser entièrement des bestiaux de notre pays. Un meesigu rêlé qui accorde la liberté du npnsiç&i hollandais vers la France. bétai Des représentants qui p.i'<®)ent tâche de défendre les intérêts flu peliCTÏombre <lvrodus- triesqui font vivre les habita ryts des'Flimdres, ont mis sous les yeux du ministfe, les êlre'ts désas treux de cet arrêté. Ils ont prouvé que le com- libre transit par le chemin de fer. Nous ne pou- A„ I- ci marchand de Lille vient de conclure un con trat avec un marchand hollandais par lequel .celui-ci s'engage lui envoyer chaque semaine Lille, par le chemin de fer belge, un convoi d'un nombre déterminé de têtes de bétail. •NNous ne pouvons comprendre l'utilité de ce merce de bétaifavec la France était perdu pour notre pays. M. le (ministre des finances s'est efforcé de faire voir, que jusqu'ici rien ne venait l'appui des craiffl«f^nanifestées-par quelques députés yoqs supposer que pour augmenter les recettes de notre railway, o» permette aux étrangers dé nous faire une ciRpcurrence ruineuse sur le marché français. D ailïîgp, il nous e$t impossi ble de'croire" qti'e nos ïnimslres, en accordant de ^epebefant, en même temps que le "tran- sitdiure fut accordé aux bestiaux hollandais, le des Flandres et par legouverneur de notre pro- telles faveurs un pays étranger ne s'aperçoi- vince, qui exprimait l émolion de seS adminis- vent pas, que c'est faire du chemin de fer, une très, particulièrement atteints par cette mesure. oeuvre de riline pour le pays. t Du reste, M. le ministre a donné l'assurance C que l'arrêté, serait rapporté, du moment que les intérêts du pays se trouveront lésés. ^ffunislre mit un Malgré ces belles paroles, nous ne pouvoidf" admettre les assertions émises par M. ^«minis tre des finances. Nous devons croirai que les renseignements officiels sont quelquefois incom plets, car il serait imparctobnable un ministre de ne pas être instruit que, dès que le bruit de celte mesure défavorable la Flandre et au Bainaul, a circulé, une baissé de 33 francs par tête de bétail s'est manifestée inopinément sur le marché de LiUe. - Le ministre a dit que jusqu'ici le transit s'était borné au transport de quelques moutons. Ici encore les renseignements ministériels pa raissent inexacts. Au dernier marché de Lille, l&à bêtes cornes de race hollandaise, arrivées parlechemioçle fer, ont été présentées en vente. Elles arrivent là peu fatiguées, ont par consé- droil sur celui des fontes-. On craignait que les fontes anglaises ne fissent côn- currence ceux du pays, sur le marché alle mand. Eh bien! le cas n'est-il pas idetfijque? Nous désirerions que le ministre des finances nous expliquât pourquoi il fait différemment quand il s'agit de notre commerce agricole nous, qui n'avong déjà guèrë plus.-que cela perdre. M. le ministre des finances, a laissé échapper probablement dans la chaleur de «improvisa tion, que nous sommes redevablesfie cette me sure au comnMfe anversois^ quir a dit naïve ment M. le ministre,désirait profiteïvdëee transît. Nous reconnaissons bien là-l'égoïsme ex trême des habitants d'Anvers. Déjà le pays paie de for 1$ droits la Hollande, pouf, ne pas rui-" ner lé commerce de cette cité richket opulente et peine voit-elle jour réclamer un avanlage pour elle, qu'au risque même de compromettre les intérêts de toute une province, elle ne cesse d'assiéger les ministres pour l'obtenir. C'est au commerce de celle cité, le ministre l'a dit, que nous pouvons imputer le coup qui vient d être porté l'engraissage des bestiaux. Nous engageons-M. le ministre des finances prendre des renseignements plus exacts et il apprendra que, malgré son optimisme^ l'arrêté qui déclare le transit libre par le chemin de fer, a eu une influence fataj^ pour la Belgique, sur le commerce des bestiaux. Il est prouvé que si cet arrêté n'éprouve quelques modifications nôtre débouché #ur les marchés français, un des derniers que nous ayons conservé nous sera ravi au grand avanlage dé la Hollande. L'administration communale vient de faire une restauration-nu bâtiment des halles oui, nous en sommes surs, n'obtiendra pasl'approba- tion de la commission des beaux-arts. Il s'agit des fenêtres qu'on vient d'ouvrir l'atelier des ouvriers de la ville. Au lieu de placer des châssis qui soient en harmonie avec l'archilecture du beau monument des halles, on en a placé qui sont tellement en désaccord avec lé style du bâtiment, que l'administration, nous én sommes certains ne les eut jamais laissé placer par un particulier. V C'est urfe bévue impardon'rflabfe. Il fpul avoir bien peu de goût, pour orner les fenêtres .{l'un bâtiment gothique, de châssis français fra/tsche racint/es.) U CANT0RA. ."ti :,i CHRONIQUE FLORENTINE. (Suite,) Cependant, Maria qui ignorait ce qui venait de se passer, ne tarda pas remarquable désordre d'Eléna; elle se disposait la question ner, mais celle-ci la prévint j^ous n'irons pas ce soir au palais Vigliano, je ne veux pas que: Fon^y sache que je suis arrivée aujourd'hui, Nous pass' -nus là nuit aux portes de la ville, et demain, la journée se t -, nqus fe-1 rons notre entrée dans Florence. En même lemp^elle ordonna au cocher regagner le faubourg "'que le^arrosse teuàj&dc tra> irser, il y avait une heure peine. 2-« En me soumettant u,\\ détermination aussi singulière qu'im- pt£vue, ne^puis-je du moins en connaître la cause? demanda Maria, de plus en plus étonnée; ïii. été surprise par quelque vision? Avez-vous oublié que voutFn^^L* absolument arriverfie soir, au lieu de demain, pour surpre ;e^^L'rtha qui n'en aurait été que plus heureuse tJn noir pressentiment m'obsède, et si je l'osais, je rentrerais Pise}" cette nuit même; répondit la sénora Amidè'i, dont l'orgueil se révoltais la seule idée de se trouver en présence de celui qui l'avait humiliée, aussi cruellement, sans le savoir. Y peusez-veus? s'écria Maria, retourner longue déjà nous sommes entrées dans Florence, et cela sans voir votre enfant? Oui, je vfeque c'est impossible, mais je ne veux la voir que demain. Ne m'Interrogez pas davantage, ajouta Eléna d'une v&îx suppliante, en voyant que sa jcuiflttmie allait-insister cncore;Âjtext dçs choses que l'amitié la plus sainte ne doit jamais pénétrer. Maria obéit, car tel éjAitteur elle le pouvoir de sa compagne, que tout en murmurant de ses volontés fantasques elle nq manquait jamais de s'y soumettre docilement. Amendant inexplicable des êtres privilégiés sur ceux d'un ordi^ inférteur! 4» Les voyageuses passèrent donc la nuit au faubourg. Le lendemain vers midi elles firent leur seconde entrée dans la capitale de la Toscan'^» L'entrevue-de la mère et la fille fut t(fachai£g^ du moins on dut la' croire telle; si l'u% d'elles sincî^lf ce 11. fut ^sû rement pa#la dernière. Eléna, encore sous Fimpt es! dues la veille*à Sainte-Croix*, regard» peine son gendre qui tébait froid efc réservé jtupic ga sa femme. La journée se pas'Sa ainsi-en douççs caresse^, çn baisers, en fol paroles, todtéâ' cés charmantes extravagances que ton fait, r Fon dit eu revoyant ceux dont on a longtenv Maria partagea doublement le bonheur géuét ayant appris son arrivée, s'était empresse de "Vigli4novoù il avait été reçu avec bonheurj ès-£ioicVinici] er absol^meL expression, de tant d affection maternelle. La jeune sénora était une fouja toute noble elle possé<j^| la figure de sa mère, sanjj- boulonnait s.uj ces deux acln 'mais très~froiAenaent par la sénora Aiïàidèi s'occuper abso^^heut que de: sa fille, .heuri

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