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Nouvelles diverses. j
jour sur la rue. En outre le magasin de la ville
sera ouvert ceux qui, pour voler, voudront
se donner la peine de casser quelques carreaux
de vitre.
Nous croyons être ici l'organe de tout ce que
la ville contient d'hommes de goût et qui ont
souvent lieu de déplorer le peu de respect qu'on
porte au caractère des monuments. Il est pi
toyable qu'un pareil acte soit commis par une
administration qui compte parmi ses membres,
des bommes éclairés et possédant trop de tact
pour ne pas sentir combien cette restauration
quand même elle ne serait que provisoire, offre
de prise au ridicule.
Le Concert donné par la Société des Chœurs
a répondu et outre-passé même l'attente géné
rale. Les membres de cette réunion font des
progrès incessants et sont déjàpensons-nous,
en position de lutter avec les sociétés des autres
villes de la Belgique.
Nous regrettons de ne pouvoir citer ici des
noms propres... Mais est-il permis de divulguer
les secrets d'un société particulière Et les ap
plaudissements obtenus ne valent-ils pas tous
les éloges que nous pourrions donner"?
La salle était littéralement comble et chacun
en se retirantdisait C'est charmantpour
quoi le plaisir ne dure-t-il pas plus longtemps?»
L'administration locale a fait publier samedi
dernier, que les sols de France n'avaient plus
cours en ce pays. Bientôt celte monnaie n'aura
plus cours en France. Depuis longtemps notre
ville serait délivrée de cette mitraille, si la spé
culation particulière lie venait contribuer sans
cesse entretenir ce flçau.
On avait fait courir le bruit que la commune
de Langemarcq n'éfail pas disposée favoriser
l'établissement du chemin de fer des Flandres.
I! paraît que cette nouvelle est de toute fausseté
et que I administration et les habitants de cette
belle commune protestent conire cette assertion
erronée.
Nous avons donc tout lieu d'espérer que celle
commune la plus riche et la plus étendue.de ia
province, contribuera pour sa part, dans lacon-
st« action d une voie de,communication qui peut
seule maintenir la prospérité de notre province,
au niveau de celle des autres provinces du pays.
O P> -
NÉCROLOGIE.
Lundi dernier estdécédé en celle ville l'âge
de vingt-six ans, Monsieur Delmotte, officier de
santé au 5e régiment de ligne.
Une'maladie grave qui, dit-on, s'est compli
quée d'une fièvre cérébrale, laquelle ne fut
pas étranger l'espoir légitimement conçu par ce
jeune homme, d'obtenir de l'avancement, espoir,.,
qui ne s'est pas réalisé temps paraît avoir
bâté le moment lie sa fin précoce.
M. Delmolle(, né«à Tournai, était un médecin
Consciencieux, un officier dévoué; une époque
'où le typhus régnait violemment Gand, il
donna des preuves nombreuses de dévoûinent
et de courage et fut proposé pour obtenir la
croix de Léopold.
Une croix de bois et les regrets sincères et
vivement sentis de ses camarades, seront sa
seule récompense.
M. Delmotte n'avait pas d'ennemis il était
aimé de tous.
On écrit de Courtrai25 novembre Une
question intéressanterelative au privilège de
cbassevient d'être soulevée par un acte de
brutalité révoltante, commis par le garde-chasse
Barelte, au service de M. le baron Dhengrin
Bossuyt. Mercredi dans une partie de chasse
au chién courant, qui eut lieu entre quelques
amateurs au bois de Moen, un lièvre lancé et
poursuivi outrance, gagna, une très-forte
distance de son point de départ, les terres ré
servées de M. Dhengrin et entraîna les chiens
sa piste. Le garde-chassesans tenir aucun
compte de la circonstance, tua coups de fusil
un des chiens et en blessa mortellement un
autre. De pareils procédés peuvent exciter des
représailles déplorables. On assure que le pro
priétaire des chiens a intenté une action en
répression et en dommages et intérêtscontre
le garde-chasse.
On lit dans XAnnonce de Bruges: Nous ap
prenons qu'un infanticide vient d'être commis
dans la commune d'Aellre. La fille prévenue de
ce crime avait d'abord emmaillotlé son enfant
dans une botte de paille qu'elle avait cachée
dans une grange. Mais son enfant ayant été
découvert par un domestique, elle'l'a enterré
ensuite dans la partie du cimetière destinée
la sépulture de ceux qui meurent sans avoir
reçu les sacréments. Au bout de troi#>jours, on
a trouvé le nouveau-né dans ce lieuMl parait
que cette fille qui avait continuellement caçhijf
et désavoué sa grossesse, a fait l'aveu de son
crime au juge d'instruction de Gand.
On écrit de Gand. le.26 novembre: Le
nommé Lampaert, condamné mort par la
cour d'assises de cette province, du chef d'assa-
sinat commis sur sa sœur, vient de voir sa peine
commuée en celle des travaux forcés perpé
tuité, sans exposition.
L'arrestation d'une bande de voleurs qui a
exploité nos environs vient d'être opérée.
Un vol avait été commis Westerm-St-Denis,
au préjudice du sieur Mortier. Une patrouille
arrêta lë nommé Pierre Van Laethem, et le
remit entre les mains de la gendarmerie. Le
brigadier remarquant que cet individu avait
aux pieds des bottes qu'il soupçonnait provenir
de vol, lui ordonna de se déchdtisser. A l'un
des tirants se trouvait attachée une bourse con
tenant 11 frv 26 c.
Le prjsonciier fit l'aveu des vols qu'il avait
commis et désigna comme ses complices les
nommés Joseph d'Hont, Jean de Poortere,
Lipvin-Pierre dè Waegenaere, Ch. et Ed. Jans-
sèns, tous ji AVestrem-Sl-Denis, et Ed. Verhels,
de Laethem. I La gendarmerie a mis tous ces
individus sous la main de la justice.
Lorsque Pierre Van Laethem est arrivé la
maison de dépôt de celte ville, il a tenté de se
suicider en se précipitant dans la fosse d'aisance.
On s'en est aperçu assez temps pour le sous
traire au danger qui le menaçait et le sauver
d'une mort certaine.
Le gouvernement vient de faire saisir les
biens du sieur Martin Verhoeven, en payement
des frais de justice et de l'amende de 40,000 fr.
laquelle cet individu a été condamné en der
nier ressort, du chef d'usure.
Deux erreurs typographiques se sont glissées dans la chanson qui
a paru dans notre dernier Nu. Au le«* couplet, 6e vers, au lieu de avec
moi lisez a ma votx. Au 3e couplet, se vers au lieu de a/nos accès
lisez a nos accents.
Les bruits recommencent sur les prétendants
la main de la reine d'Espagne. Aujourd'hui
une lettre de Vienne du 14 novembre met de
nouveau en avant le prince Léopoldfils cadet
du duc de Saxe-Cobourg-Cohary et frère de
Mme la duchesse de NemoursT Des personnes haut
placées ajoutent foi celte nouvelle, dit la let
tre que nous trouvons dans la Gazette univer
selle allemande.
Les réunions des députés de la gauche vont
commencer dès la semaine prochaine afin de
fixer le candidat qui sera adopté pour la prési
dence. M. Odilon Barrai?-paraît disposé en
gager t$gp ses amis politiques donner leurs
voix M. de Lamartine. Or, comme l'illustre
député de Mâcon compte encore beaucoup de
partisans parmi les conservateurs, il a beaucoup
de chances être nommé. Le ministre est dé
cidé maintenir Ta candidature de M. Sauzet.
Nous recevons YObservdteur grec du 9
novembre. Sur la proposition du conseil des
ministres, S. M. le roi Olhon a rendu une or
donnance portant que M. A. Mavrocordalo,
ambassadeur près de la Porte Ottomane et con
seiller d'État en service ordinaire, et M. J. Col-
letli, prendront part avec voix délibéralive aux
décisions du conseil des ministresconcernant
les intérêts généraux de 1 État.
Nous lisons dans le même journal que Fou
compte environ 150 députés arrivés Athènes.
A l époque du 9 novembre l'assemblée natio
nale devait se réunir dans la quinzaine. Une
douzaiue de doubles élections qui ont eiî lieu
dans le Péloponèse et sur lesquelles il fallait
statuer préalablementparaissaient devoir re
tarder le commencement des travaux législatifs
de l'assemblée. A la même date', le conseil des
ministres tenait chaque soir une séance qui se
prolongeait bion avant dans la nuit. Lesaffaires
turques avaient été aussi le.sujet de longues
délibérations durant la décade. Les ministres
portefeuille travaillaientrégulièrement avec S. M
-t^M. Maliet, ingénieur des ponts et chaussées,
n'est pas resté longtemps Dublin pour étudier
le système de propulsion atmosphérique, car
il était déjà de retour jeudi drParis. Après
avoir vu et examiné «vec soin la ligné alffitjy— -
phérique de Kingstown Dalkey il s'est con-
Pendant quelques jours la tranquillité ordinaire© la demeure
de Bertha'iie parut pas devoir se iiouBler,^rien n'y semblait changé,
i y comptait seulement un hôte de plus,
a belle-mère et le gendre toujours d'une froideur excessive, se
foi l rarenbunt, car, hormis les heures de repas et des pro-
d ud®TtStéfano, par suite des conseils de son ami Fosca-
urs quelque prétexte pour fuir Lléna. Celle-ci
jée, plus silencieuse chaque joui^et commen- -
art sans qu'une décision si prompte retacon-:*
que celle de Bertha; lorsqu&nè circonstance
1er, tout-à-coup, cette situation paisible en
féger choc devait imprimer une
dépoj ement.
Érablante, et que4'air
qûi s'élèvent dé terre
^chemin auttùine,
oint
heur que du sien propre; car il faut le dire, Erizzo venait de deman
der 'sa main, et la jeune sénora, maîtresse d'elle-même et de sa for
tune, n'était pas éloignée d'en disposer en faveur de celui qu'elle
afchait. Vigliauo, Foscarini et Erizzo suivaient les dames quelques
pas' fidèle (J^fègle de conduite qu'il s'était tracée, Stéfano ne
laissait échapper ancune occasion de" s'éloigner de sa belle-mère.
Or, voici ce qui arriva, Erizzo, apercevffnt un groupe de jeunes
ffetis de ses amis, se dirigea de ce côté en devançant sa société, de
.qu'il Se trouva dans le g4%ipe lorsque les dames Amidëi pas-
Quelle est donc cette femme si bello-çt si distinguée, qui mar
che e«tj*e la sénora Yigliano et votre Si'ncée demanda l'un des
jeunes ggiisen s'adressant Léonc.
Oh^l Son nom est 'foute une histoire, répondit Erizzo légè
rement.
Racontez-nous donc cela! secrièrent les cavaliers, tout d'une voix.
Trèa-volQntiejsj et aussitôt, Erizzo se mit faire le récit de
W vie de la sénoi^imidëi dont il avait eonnu le mari Pise. IL
raconU, commentfpile d'unpèMYçe. artisan^blle avait, par sa voijf
lieuselapera de Madrid o^l'on ne la
ra; comment le comte Amidéi,
parcourant l'Espagne, cette époque, tenta de la séduire, mais que
n'ayant pu parvenir vaincre sa résistanoe, il avait fini par faire la
folie de l'épouser, et l'avait ensuite amenée Pise, où, malgré les
plus grands soins, le secret d Eléna ne tarda pas être connu dans le
monde qu'elle voulut fréquenter: <v Le comte était vieux et laid,
ajouta Leone en terminant, vous comprenez que la Cantora lui avait
résisté sans faire pour cela de grands efforts, mais entre nous, il en
est qui l'ont connue moins farouche et dont la discréliou seule, fait
sa réputation de rigidité, aux yeux de quelques personnes séduites
par ses graves dehors.
Ainsi Erizzo n'omettait rien, pas même ce qu'il ignorait.
Il en était arrivé au dénouement et ses amis, très-préoccupes de
sa narration, rivaient pas remarqué la présence des deux personna
ges qui étaient venus grossir leur groupe; or, au moment où l'im-
prudent conteur, terminant son .récit pnouça/tqjfëtle épithèle inju-x
rieuse que le monde avait attachée;^, d&léna, une main 'Se
fer s'appesantit sur sa joue, et y iros, n'ïa, un qulrage plus humiliant
encore, que celui qu'il venait d'iAÉMkner sur le nom d'une noble
famille. L'agresseur était Stéfacbj^Hf, accompagné de Foscarini,
avait rejoint le groupe de jeune^^Hneurs, attiré par leur conver
sation qui semblait animée.