vaincu pleinement de la réussite complète de ce nouveau système, et il pense que le gouverne ment s'empressera d'en faire l'application en France. On dit qu'il est de nouveau question au mi nistère des travaux publics d'acheter la ligne de Versailles (rive gauche) pour y faire l'essai du système atmosphérique. Le Galignani's Messenger annonçait ces jours-ci que dans une récente souscription au profit des Polonais réfugiés Londresle mi nistre russe, M. le baron de Brunow, avait souscrit pour la plus forte somme. Depuis Hugues-Capet (en 987) jusqu'à Louis-Philippe exclusivement, 36 princes ont régné sur la France pendant 843 ans. Durée moyenne de chaque règne, 23 ans 5 mois. Nombre d'années qu'il ont vécu,l,834ans. Moy enne, 51 ans 9 mois 10 jours, la vie moyenne des hommes n'est que de 33 ans. Depuis 500 ans le milieu de chaque siè cle a été, pour l'Europe, l'époque de quelque grande crise sociale. 1450, l'imprimerie révo lutionne le vieux mçnde. 1550, Luther ébranle le catholicisme. 1650 Bacon et Descartes dé molissent - I infaillibilité d Arislole 1750, la philosophie triomphe; elle prépare 89. Que verrons-nous en 1850? On écrit de Roqae^ 10 novembre Les rap ports entre la Iégaû^9'ah ça i se et le saint-siége sont très-actifs en ce moment, au^ujet des prétentions du clergé français relativement l'enseignement. Le collège des cardinaux a donné son entière approbation ajux démarches des prélats français."Cependant., sans renoncer aux principes qui l'ont guidée de tout temps la courNde Borne va tacher de faire prendre celle affaire la tournure la plus modérée possi ble, afin de ne pas susciter d'embarras au gou vernement français, qui a donné tant de preu ves de bienveillance envers le saint-siége. Gazelle de .Cologne.) Campenon poêle célèbre sous l'empire aujourd'hui presque inconnu vient de mourir a£vNwLy', ons de Paris. 11 avait succédé Delilie, cotri|si membre de l'Académie française, et un de ses collègues avait fait propos de sa candi dature 1 epigramme qu'on va lire Au fauteuil de Delille aspire Campenon Son talent suffit-il pour qu il s'y oanipe? Non. Ce distique est du même auteur que le sui vant, adressé S'-Marc Soui iguières auteur aujourd'hui aussi obscur que Campenon lui- même - A tes doctes écrits tu souris, Souriguières, Mais si tu leilr souris, ou ne leur sourit guères. Et il rappelle une troisièmd* épigramme du même versificateur, adressée au professeur Le- maire, et toujours dans le même goût: Pour être professeur dans l'université, Ou n'est pas £our cela de l'univers cité. Après la dernière représentation de Car- lotta Grisi, M. Brunn. diresteur du théâtre royal de Drury-Lane, a donné un grand souper, soixante-dix personnes, en l'honneur de Carlotta Grisi. Après avoir porté un toast la charmante danseuse, M. Brunn l'a priée de vouloir bien acceptée un superbe bracelet d'émail noir, en richi de diamants, litre de léger souvenir de ses succès Drury-Lane. L'inscription suivante était attachée ce bra celet: Présenté Mme Carlotta Grisi, la dan seuse la plus poétique de l'univers, avec les hom mages respectueux de son directeur A. Brunn. Théâtre-Royal, Drury-Lane, 18 novembre 1843. (Morning-Post.) Les froids paraissent être d'une rigueur ex trême dans les Pyrénées, en juger par le fait suivant Un lieutenant du 37® de ligne, en garnison Saiut-Jean-Pied-de-Port jeune officier plein d'avenir et qui était chargé de l'école régimen- taire, partit, il y a une dizaine de jours, en compagnie d'un jeune Basque, pour lever des plans dans les montagnes. On fut plus de huit jours sans avoir de ses nouvelles. Saisi par le froid, égaré pendant la nuit, il fut obligé d'a bandonner son guide, auquel il laissa sou man teau pour le garantir des frimas. Ce guide a été retrouvé mort dans un ravin quant au jeune officier, on a appris le 17 de ce mois, que, porté par des pâtres espagnolsil était dans une au berge de Valcarlos (Espagne)ayant les pieds et les mains gelés. Par le bâtiment voiles Y Agile, arrivé hier Dealnous avons des nouvelles du cap de Bonne-Espérance jusqu'au 19 septembre. Elles nous apprennent l arrangement définitif de l'af faire de Port-Natal autant qu'on peut compter sur quelque chose de définitif en traitant avec des homme» comme les boers. La plupart des chefs deirebelles et parmi eux Mockele plus ardent de tous, se sont soumis l'autorité Arojvde et aux conditions de la dernière procla- m'ation. M. Cloetecommissaire du gouverne ment s'est rendu auprès du grand chef cafre Panda pour lui annoncer cet arrangement amiable et le préveniu que les Cafres devaient s'abstenir de tout acte d'hostilité contre les boers. On lit dans le Morning Chronicle: Les journaux allemands se sont occupés récçmment d un sujet qui, dans ses résultats éloignés, peut élre'd un grand intérêt en ce qu'il affecfe l equi- libre des pouvoirs européens. La Russie est sur le point d exercer son influence dans les con seils de Danemark d une façon beaucoup plus directe qu'il n'est permis l'Allemagne de le prévoir sans en être considérablement alarmée. Le seul fils du roi régnant de Danemark est le prince roj^aî, qui est sans enfant mâlé il en est de même du prince Ferdinand, frère du roi, auquel revient ensuite la succession. Après ces defix princes, l'héritier de la couronne est le prince Frédéric-Guillaume de Hetfse-Cïsselne veu du roi de Danemark. Le prince Frédéric- Guillaume a épousé une fille de l'empereur Nicolas qui a déjà montré son zèle pour les io- térêts de son gendre en négociant qiour lui faire obtenir la succession du duêhé de Holslein qui, dans le cours ordinaire des choses, devrait revenir la famille ducale de Holslein-Augus- tenbourg et non au prince de Hesse. On écrit d'Aix-la-Chapelle, 18 novembre: Peu de temps avant l'arrivée, Munster (West- phalie) de la diligence de poste, partie de notre ville le 12 courant, des agents de police se pré sentèrent dans les bureaux de cette entreprise, et annoncèrent qu'ils étaient chargés d'examiner tous les objets que la voilure apporterait. Dès que celle-ci fui entrée dans la cour de I hôtel des diligènces les agents se dirigèrent eux- mêmes le déchargement, qu'ils firent opérer avec la plus grande circonspection, et cela au point qu'ils ne permirent aux employés de toucher aucun colisqu'après qu'ils eurent exa miné ceux qui se trouvaient dans le voisinage immédiat. Enfin, ils découvrirent une petite caisse de bois, dont ils s'emparèrent aussitôt, et qu'ils portèrent dans une des salles de 1 administra tion ils envoyèrent chercher la personne qui cet objet était adressé c'était une jeune dame'' anglaise, qui depuis trois mois habite Munster; en sa présence, et en celle de deux commis des bureaux, ils firent ouvrir la caisse, où l'on trouva un pistolet deux coups tout armé, et dont chaque canon était chargé de deux balles, et quatre livres de poudre de guerre fortement comprimée. Un fil soufré communiquait du bassinet de l'arme la poudre, et un cordon fixé par un bout au couvercle de la caisse, et par l'autre la délente de l'arme était disposé de manière qu'aussitôt qu'on lèverait le couvercle les coups devaient partir et le feu prendrait au paquet de poudre. La dame par la pensée du terrible danger auquel elle se serait trouvée exposée si la caisse lui eût été remisese trôuva mal, et, avec son consentement, les ageuls de police saisirent les objets en question pour rechercher l'auteur de uctttrmachine infernale. Des recherches actives ont été faites dans notre ville, et l'on a appris que la caisse avait été portée au bureau des messageries d'ici par un domestique de louage, qui prétend avoir été chargé de l'y mettre par un Écossais q i aussitôt après est parti pour la Belgique. On soupçonne fortement que cet individu est le mari divorcé de la jeune dame anglaise résidant^ Munster. La police continue ses investigations ce sujet. On lit dans le Journal de La Haye On sait que, depuis quelque temps, il a été.établi passé le pont de Loosduinen en cette résid.ence, une institution normale pour la confection dt dentelles dites de Brabant. Cet établissement. •d'une utile portée industrielle, est en pleine ycfie de progrès et vient d'ouvrir le débit, prix fixe mais très-modérédes dentellçs dites Va- lenciennesconfectionnées par de jeunes ouvt i res de La Haye. Toutes espèces de dentelles se raccommodent dans cet établissement où l'on en confectionne, sur tous les dessins désirables Il fallait du sang, et sur l heure, car, cette époque 011 ne remet tait pas, comme de nos jours, la réparatiou d'une ofiense au len demain. Par un hasard heureux les trois dames, comme cela leur arrivait quelquefois, venaient de reutrqr au palais Vigliano situé non loin de la strada Balbij après y avoir déposé sa fillela sénora Àmidéi accompagna Maria chez elle; c'était là que les deux amies, libres de toute contrainte, se livraient leurs impressions injimes d ^chaque jour. Eléna, plus malheureuse que jamais, part, et exprimait les plus vifs regret de ses amis, et d'être venue El presque comme une étraugèrl Maria la pressa si vivement cœur jMait enfin W déborX désormais la présence de sef bltemcnt interrompue par] Maria. Que voulez-vous? demi cet incident qui dérangeait se^ •"Je viens annoncer une vil Une visite celte heure? mais vous savez bien que je n'y sui'3 pour personnel Le seigneur Foscarini m'a chargé de vous dire, sénora, qp'il avait vous communiquer une chose de la plus haj^^mporlance, et qu'il vous priait de le recevoir l'instant. Que faire? demanda Maria en regardant Eléna. La sénora Anfidëi demeura sil<*i"use; elle songeait au hasard qui avait amené là ce valet, pour refouler au fond de son coeur les honteuses paroles qui étaien Aur l^foinl de s?en échapper. Maria, ayant vainement attendu une réponse, se décida îM^cvoir càrini, et ordonna afi*/joirfcstique de le faire entrer. ornent après Alberto parut sur ie seuil du bointofr, mais il de surprise en apercevant Eléna assise auprès de son mant ce monument, dit Foscarini ëi ne saurait être de trop ici; vous pouvez me te visite en sa présdB| wa vive-^ept Alberto, non jtf Mais, je vous répète que de queiqu'imporjance q'ie ce soit, Ci que vous avez me communiquer, la sénora peut en être iustr je n'ai rien de secret pour elle. En prononçant ces derniers mots Maria avait jefi doux reproche sur Eléna. Je suis désolé, sénora, de ne pou^ (et, s'inclinant respectueusenj siré vousenlretf lez me dièp peut-être. Moi, mon dites-vous? eh, pour moi sans]

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 3