Il IMPRIMERIE CARTES I» ADRESSE,. A VENDRE. A VENDRE LA FERME m GEi\E,VER-BEZIEi\ 4 EXTÉRIEUR. fràivce. BILLARD et ses accessoires En vente chez LAMBIN, Fils,.imprimeur-libraire, GRAVÉES SUR PIERRE, pas été changée encore, lorsque tout-à-coup le Shefjield fut jeté sur le banc dit de l'est, tout près de Romer. La mer était très-grosse et les vagues couvrirent bientôt le navire qui craquait de toutes parts. Les cabines furent immédiatement inondées presquejusqu'au plafond, et les passa gers, au nombre de 15, durent se réfugier dans la chambre qui se trouve sur le pont. Il y avait en outre 90 passagers d entrepont, mais ils eurent moins souffrir de l'inondation. Ces nombreux naufragés demeurèrent dans cette position critique jusqu'au dimanche matin deux heures. Le steam-boat Wavearriva alors et reçut tout le monde l'exception du capi taine Popham, deux lieutenants et quatre mate lots qui demeurèrent sur le Shefjield pour travailler au sauvetage. Il fut impossible de sauver aucune des malles appartenant aux pas sagers de cabine, mais on retira environ les deux tiers des effets des passagers d'entrepont. La cargaison du Shefjield avait une grande valeur; on l'évalue 400,000 fr., dont moitié est assurée New-York et moitié en Angleterre. Le navire est lui-même assuré pour 125, 000 fr. Paris, 6 Décembre. Marie-Cliristine est allée hier matin, aux Tuileries où le roi s'était rendit pour présider un conseil des ministres. Après Té départ de I'çx- régente, tous les ministres se sont réunis àu châteauet après la levée du conseil ,^ièrd Cowley ambassadeur a eu une longue Confé rence avec le roi. Il n'est pas douteux <fùe les affaires d Espagne ont donné lieu ce mouve ment diplomatique. A propos du projet de dotation de M. le duc de Nemours un journal reproduit le ta bleau du budget relatif aux dépenses et recettes de la liste civiletel qu'il a été dressé par la commission de 1830. Dépenses personnelles. Personnel. 15,000 fr. habillement, 35,000 fr. Cassette.— Secours, bienfaits de la reine, 1,500,000 fr. oabi- net. 50,000 fr.; bibliothèque, 200,000 fr.; service de la reine, 50,000 fr. servioe militaire, aides de camp, 150,000 fr. Service de la chambre. Dépense de la chambre, 150,000 fr.; chapelle, 40,000 fr. musique et loges, 300,000 fr. Servioe de la maison. Gages, 650,000 fr. livrée, 200,000 fr. lingerie et blanchissage, 160,000 fr. oiiaufTage, 200,000 fr. éclai rage, 250,000 fr.; bouche et oflice, 500,000 fr. cave, 150,000 fr. Service des éouries. Écuries, 880,000 fr.; haras, 120,000 fr. Service de l'intendance. Intendance, 350,000 fr. trésor 150,000 fr.; archives; 23,000 fr. Service du garde-meuble.— Garde-meuble, 1,000,000 fr.; fête» et bals, 300 Q00 fr. Service des beaux-arts. Personnel, ipusée, 100,000 fr entre tien, ,00,000 fr.; extraordinaire, 400,000/r. Service des domaines et des bâtiments. Domaines, 1,000,000 francs; bâtiments, 2,200,000 fr.; faculté, 80,000 fr.; dépenses extra ordinaires, 1,000,000 fr. Total général, 12,753,000 fr. Recettes. Produit des domaines, 3,205,000 fr. apanage 2,523,000 fr.; biens d'Orléans, 1,795,000 fr. Total, 7,52-3,000 fr. Eu 1837, ces receltes ont été portées 9,271,046 fr. par M. de Meutalivet. En ajoutant ce dernier chiflre aux 12,000,000 fr. de la liste oivile, on trouve 21,271,046 fr.; d'où il suit que l'excédant des revenus, toutes dépenses acquittées, serait de 8,518,646 fr. En résumé, d'après la dépense de 12,753,000 fr. établie parla commission ministérielle de 1830,et d'après les recettes avouées en 1837 par M. de Montaliret, Louis-Philippe a pu faire un; économie annuelle de 8,518,046 fr., c'est-à-dire, eu treize années, fr 110,742,398. La commission nommée pour régulariser la souscription ouverte afin d'ériger une statue au duc d'Orléans, a terminé ses travaux. Elle a, dit-on décidé que deux statues équestres du prince seront érigées l'une Paris et l'autre Alger. Toutes les deux seront en bronze et un grand concours seraKfû'fert pour leur exécution. On nous assure qffe tes jerurnaux légiti mistes n'ont reç.u hier aucune de leurs lettres de Londres, qui auraient été Arrêtées la poste. BREVETÉ PAR SA MAJESTÉ LE ROI DES FRANÇAIS. J'ai l'honneur de vous prévenir que je viens d'éta blir en celte ville un appareil dont je me sers pour mettre neuf les plumes les plus vieilles et les plus avariées. - Elles font le même usage que les neuves. Ce moyen détruit tous les insectes nuisibles la plume, ainsi que la poussière et lesmauvaisesodeurs qui proviennent dedifférentes maladiesetqui souvent en occasionnent de graves dont on ignore la cause. Je rends la plume blanche et nerveuse devenue jaune par de mauvaises transpirations, et je lui pro cure par-là une conservation pour un grand nombre d'années. Je me charge d'épanouir les ramifications de la plume, de tnanièreà rendrecinq lits sur quatre,plus souples, plus bouffis, plus duvetés que si la plume élait neuve. Les litteries qui seront données le matin seront rendues le soir. Je me charge aussi, sur trois lits, d'extraire un édredon superbe, sansendommagerces lits; et pour assurer la tranquillité des personnes qui voudront bien m'honorer de leur confiance, j'irai travailler chez elles lorsqu'elles le désireront. J'ai l'honneur de vous saluer •j.,.,* RENVERSÉ. PRlit par lit rendu fr. 6-00 par&dredon. 5-00 par traversin2-OQ par oreiller1>25 N.B. Ma demeure et mes ateliers sont établis fchez la veuve Leenknccht, au Cimetière de Saint-Jacques Ypres. - S'adresser au bureau de cette feuille-&ous la lettre Z. dans un des départements les plus riches et les "plus rapprochés de taris, TRÈS-BIEN MONTÉE ET POURVUE D UNE NOMBREUSE CLIENTELE. A cette imprimerie sont joints un joufttal en possession des annonces judiciaires, et un atelier de reliure très-bien achalandé. Le produit justifiable de cet établissement est de 25 30,000 francs. S'adresser pour les renseignements MM. LEJOLIVET et Comp'c, directeur de l'Office-Cor- respondance, rue des Filles-S'-Thomas, n° 5, Place de là Bourse, 'à1P«i;is>./",,t- RUE DU TEKP1E, 6, A YPRES. 4 BERIGT. 'este italiaeische EN ANYS-ZÀED, EERSTE KWALITEIT, Te bekomen by M'.ÉDQJJARD DE LESCLUZE, Koopman, Yerbrand-Nieuwland-straet, n° i4> te Brugge. Tille d'ïprcs. naissances. ÉTAT-CIVIL. Du 3 Décembre au 9 inclus. ÎSexe masculin. 5 féminin 7 }12' Un mort-né du sexe masculin, un idem du^exe féminin. DECES. Vande Casteele, Charles-Louis, âgé de 29 ans. journalier, veuf de Jeanne-Thérèse De Wancker, rue de Meniu. PynteJoseph-Jacques, âgé de 58 ans, orfèvre, veuf de Caroline Le Secq, époux de Catherine Seudt, rue de Menin. Senzier, Marie-Joséphine, âgée de 77 «us, dentellière, veuve de Philippe Peraerd, rue de Menin. Par Elle Bevtjict. Deux volumes in-12, contenant chacun 140 pages. PRIX: FR. 1-00. ©©LLH©?!!®^ de r t PROPRES A FAIRE DES ALBUMS. Il paraît mensuellement un cahiier contenant 8 12 cartes de difTérenles dimensions, lilhographiéeg en or et en couleurs, qui se vend séparément au prix de fr. 1-10. MARCHE. Du 9 Décembre 1843. -S Pat NATURE m moyen. litre. DES &A1NS, LÉGUMESVIANDES ET PAIN,. n S c- ta. c. Froment Seigle par rasière. id. 415 42 id. I) 1) D tl Fèves id. 49 11,20 Avoine id. 30 6,87 Pommes de terre id. 49* 3,34 14 cm blanches Foin (par 100 livres.) id. 18 2.67 11 11 par cent liv. n 0,00 11 11 Paille id. id. 0,00 11 11 Beurre frais par kilo. -.r" •F° i ,45 Idem saler. id. 0,00- id. H 0,00 1,00 I Veau id. 0,00 0,98 id. M 0,00 1,05 id. >J 0,00 0,98 id. .0,00 0,96 1 Paîh. id. v" 0,00 0,19 rie dans tout ceci qni puiss'e déranger nos projets l'égafd. des i de dire est s ,\s ni sorcier, ni deyin: répond^, timidement le zélé sang! a laisse Mons^AÉT soin d-interprêt ce fait il 11 tira son épéeson V de ces choses, surtout Label su précipita sur d intention si bien sur le point de le tomber. (|^e ssant le by' V(kAr- <e^ J ens, comme seij»it de u:s mo de dorent Et c'est toi, murmurait-il," que je regardais, non comme un vassal, mais bien comme un ami dévoué, fidèle, c'est toi qui as protégé, encouragé ces relations coupables, criminelles*! Lç^anvre vassal se redressa de toute sa hauteur C^Ug&liescriminelles avez-vous dit, Monseigneur?, mon 0Ïmi, s'il y a des amou^ parmi les anges du ciel, ils ne sauraient pRs t<uidéfis I^s .'irai* Quoi, leurs entretien iertaient-ils pas secrets? as-tu donc tou- iimrs été admis dans ces entrevues demanda le maire d'une voix iou%e. 9 -<. ^Toujours, Monseigneur moi, ou ma bonne femme nous étions j làjèuXTmémes 1 avaient exigç.ainsi. sire de Puysane respira fortement, comme soulagé du poids de fer qui écrasait sa poitrine. •*Le montagnard continua Jamais ils ne prononcèrent votre nom qu'avec un respect arlait souvent des re^|^aue lui causait es disait-il» "a te.» Et.jpependant s'ils étaient coupables, Monseigneur, vous y son gerie!, çjpirda Arreguy. I* Oui! dit messire Pès d'un ai ^triomphant, j'y songerais! Mais ne m'-as-tu pas juré que l'honneur de ma sœur est demeuré pur? que me fait maintenant la vie do cet lionipie? 11 suecombera avec ses amis dont il a si bien pris la défense, et elle l'oubliera, comme font les femmes, pour s unit au seigneur de Hourgave.ln je fesais grâce La h et r je l cans mifcon a*s s*™ cesse sur mon PassaSe» lorsqu'il s'agirait de cette union laquelle les services de mon eompagnogi d'armes, lui ont donné des droits que je ne puis méconnaître. Vous êtes le maître, Monseigneur; reprit Arreguy entièrement découragé, et désespérant de .^iincre 1 inflexible maire; vos ordres seront exécutés,^^«^Mdflfret. Malgré sa^^^^^^^^^^Bfegnard, le sire de Puysane se con- c et i\comprit remplacé nt prise, loi dit-il je n£ eban- agiras activement et en ^Jence- jLiL Nous marchcroiW ^^s^inze heures et iniaÇLr Je ^ets, serotat tous plqfffes dans Jent encore .aux flammes de défendre, et demain, mon la marfee remonte, }.:i" au prochain n®.) [îple, 6.

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 4