JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT 3e ANNÉE. - N° 274. JEUDI, 14 DÉCEMBRE 1843. LE SIRE DE TOSANE V Oïl s'abopne àf Ypres rue du Temple, 6, efrchez loua les per cepteurs des postes du royaume. PRIX DE LABONNEMENT, paT'triuiestre. pour Ypresfr. 5-00 Pour les autres localités 6-00 Prix d'un numéro 0-25 Tout ce qui concerne la ré daction doit être adressé,franco, l'éditeur du journal, Ypres. L» Progrès parait le Dimanche et le Jeudi de chaque semaine. PRIX DES INSERTIONS. Quinze centimes par ligne. que des bestiaux étrangers parcourent rapide ment le pays, l'aide d une voie qui a englouti nos millions, et dont les avantages se trouvent mis la disposition des étrangers, pour nous faire une concurrence redoutable sur le marché de Lille. D'un autre côté, c'est une industrie que l'on frappe mort, car sans exportation l'engraissage des bestiaux diminuera considéra blement et les prix peu élevés ne permettront plus de soutenir la concurrence avec les bestiaux hollandais. Les marchands français commencent par enlever la Flandre le jeune bétailet font monter ainsi un prix très-élevé les bêtes cornes destinées être mises en pâture. Quand les flamands et les habitants du Hai- naut présenteront le produit de leurs pâturages sur les marchés français nous avons des bes tiaux hollandais, répondront les marchands, qui, grâce votre chemin de fer, nous arrivent frais et dispos et meilleur marché, que ce que vous pouvez nous fournir. Nous avons beau fairenos réclamations ne seront point écoulées. Nous n'avons point de représentants qui savent défendre les intérêts de notre arrondissement avec cette ténacité et cette ardeur, que d'autres mettent solliciter des faveurs pour leurs commettants. Nous ne demandons que justice, et il y a fort parier qu'elle ne nous sera pas rendue. Il n'est point douteux que la chute du mi nistère Olozaga ne soit le résultat d'une intrigue de palais. Le ministre Olozagaquoiqu'il eut entrepris la mission de concilier les de jx gran des fractions du congrès, les modérésvet les progressistes, penchait néanmoins vers ce der nier parti. La nomination du président du congrès a été le signal d'une réaction de la part des modérés, qui désormais prétendent seul di riger les affaires de l Espagne. Dan» un conseil des ministres, il a ?it été, t n t décidé qu'on demanderait Sa Majesté, un dé cret de dissolution des cortès. Les progressistes Le hautekpiftpant maire, aurait Bleu dû faire de Saint f éon devint le frcje °a troupeBBÉk des gtandes t lamitj^ubhv1 "a7.ue le» désarmer la colère (|HLl ir com u en lui qui a commentai JÊÊÈ/Êt dç Parciieul il aJ fais^ tant premiç&\VH avec

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 1