JOURNAL D'APRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
INTÉRIE08.
1
3e ANNEE. N° 273.
DIMANCHE, \7 DÉCEMBRE 1843.
YPRES; le 16 Décembre.
Una <iommission a été chargée d'«iabprer un
nouveau projet de loi sur les pension^. Toutes
les queslioristso'tit résdljues." IA.s'tfgit seulement
de les formuler.-.Parlât;fes nouveautés qui se
ront introduites dans ce projetse trouve la
proposition d'accorder tout ministre qui a
occupé, pendant deux ans,.ces énainentes fonc
tions, une pension de six mille francs.
Roi, Gouvernement, Chambres, populations
désirent plus d'économie dans Igs- dépense# de
l'état. Tous espèrent voir»diminuer les charges
du budget. Mais on en reste .foire des vœux.
La pension qu'on veut accorder aux ex-minis
tres en est une preuve. 1
La Belgique a le bonheur d'avoir six minis
tres portefeuille, et s'ils ne doivent rester en
place que pendant deux ans pour avoir droit
la pension, il ne serait point impossible de voir
le paytv-pensionner «necHaquantaine-d'es-nainis-
tres, qui grèveront le budget d'une somme ronde
de trois cent mille fr. Ce serait cependant une
économie que de ne pas admettre celte dépense,
dont la nécessité ne se fait point sentir.
Mais comme les représentants qui voteront
celte loi peuvent avoir plus ou moins l'espoir
de devenir un jour ministrecelte proposi
tion insolite passera une fbite majorité.
Elle sera même, si elle est adoptée,nouveau
stimulant pour les minisires en plaqe de se
cramponnera leurs portefeuilles, au moins pen
dant deux ans, quand ce ne serait que pour
jouir, pendant le reste de leurs joursd'une
pension de six mille francs.
L'homme d'étal qui n'accepte un ministère
que pour exécuter les plans qu'il peut avoir con
çus dans l'intérêt du pays, n'a pas besoin de
trouver la fin de sa carrièreune pension
pour le récompenser d'avoir été utile sa patrie.
Mais l'ambitieux vulgaire qui ne verra dans la
possession d'un portefeuille que la vanité d'ex
ercer du pouvoir etd'étre compté, celui-là trou
vera dans cette pension, une raison de plus d'in
triguer et de briguer ces fondions. En déposant
son portefeuille il se dira quand j'étais minis
tre, j'étais tracassé, harassé, et je n'avais que
vingt-el-un mille francs, tandis que maintenant
je n'ai plus aucun souci, elje jouis d'une pension
presque du tiers de cette somme.
11 faut en convenir, si ce sont là les écono-
mjes qu'on médite, elles sont d'un joli numéro,
elle déficit que présente le budget, a beaucoup
de chance de s'élever quelques millions déplus.
Ce soirl'occasion de la fêle du Roila
société fnilitaire donnera un concert. La musi
que dhaèrnonie du régiment, dirigée par M.
Istas, exécutera des morcea.qiJ^i n'ont -point
encore été joués ici. Cette soirée muSipale pré
sentera un vif intérêt; lesenfanlsdetroupechan
teront deujfrêhœûrs dont l'exécution, dit-on, ne
laisse rien désirer.
Le concert sera suivi d'une petite fêle dansante.
Quelques membres de la Société des frères
d'armes de l'Empiredans une des dernières
réunions ayant fait connaître o mi les
frères pensionnés par l'état, il s'ei. .«uve qui,
faute de ressources suffisantes pour se procu
rer les premiers- besoins çle l'existence, sont
forcés de recourir des .personnes toujours
disposées exploiter sans pudeur la détresse
même de ces pensionnaireset y trouver le
moyen de se faire allouer de gros intérêts, pour
les sommes qu'elles avancent sur le montant de
la pension qui revient aux dits frères, et qui
leur est payé trimestriellement par parts égales.
Le bureau d'administration, voulant, dans
un but de véritable philantropie, aviser aux
moyens propres prévenir par la suite les
funestes effets d'une spéculation coupable et
peu en harmonie avec les sentiments d'huma
nité qui doivent guider tout homme animé du
désir d'être utile son prochain, a décidé, sur
la proposition de son trésorier
La section centrale pour le budjet du minis
tère de l'intérieur a confiéàM. Maerténs le soin
de faire le rapport. Ce rapport sera déposé sur
le bureàt'de la chambre, dans lespremiers jours
cfè la semaine, prochaine. Les différentes sections
çnt, cette année demandé M. le ministre de
l'intérieur des explications plus nombreuses
encore que lors de l'examen des budjels p ;an'^
déni..
Les budgets de dotation des affai
gères, de la marine, de la justice, de 1
seront, pat^ît-il, terminés avant les pr
ense
sai
feuilleton «lu Progrès.
LE SIRE DE PUYSANE.
-i
On s'abonne Tpres, rue dn
Temple, 6, et chez loua les per
cepteurs des postes du royaume.
PRIX Ht a'AÏONNESIENT
par trimestre.
E«»r Ypres. fr. 5-00
Pour les autres localités 6-00
Prix d'un numéro 0-25
Tout ce qui concerne la ré
daction doit^étre adressé,franco,
l'édilenx du journal, Ypres
Le Progrès paraît le Dimanche
et le Jeudi de chaque semaine.
PRIX DES INSERTIONS.
Quinze centimes par ligne.
SOCIETE DES FRERES D ARMES DE E EMPIRE.
i® Que tout frère jouissant d'une pension sur
l'état, et qui, pour faire face aux frais urgents de sou
existence, aura besoin de quelquesavances sur ladite
pension, pourra s'adresser cette fin au trésorier de
la société
i° Ledit trésorier est autorisé payer aux plus
dits frères, sans intérêt et titre d'avance, une
somme équivalente l'import d'un trimestre de leur
pension -
S" Utie personne sera chargée spécialerrï'ent de
soigner la rentrée des fonds qui reviennent tous les
trois mois aux pensionnaires ci-dessus nommés.
vi
«jQ^HRONlQUE PYRÉNÉENNE.
Suite et Fin.)
Lès portés 3u château venaient d'élre brisées. Pès confia les deux
prisonniers, solidemeiéipgar^les. la garde de quelques hommes et
de, otL
hs la forteresse
ie au i
il roulait réduire
Sf
X
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péuétra, ave» tout son monde,
eu cendres.
Le chevalier Lahet rejjil X pauvre Arrej
oliéc su?» pdîtrjpe, semblait m*i^-epti
Ai"je ét|f*réellenient léfaftjtp'jk^céL sc3ïSëdPâit-il n'est-ce pas
un ho'rrtÛtfîévV? AunaJ je j'ai vue,v cétait elle! Arreguy, je t'en
prie, répodfaa^n'" *commen. ùu^eelaç'est-il fait? Comment la sœur
du maire'Vesl-'ellg^fwfuve
Le mojS.tâgu .,TReleva X-la tête, et jeta sur Lahet un rc-
gard.de reproc^e^j' '"-H^le
C'eslvaéts'qnttêïfe'Sjgauscr t p0jn me chevalierlai dit-il.: la
noble et malheureuse demetf re vous a t«^éj#eriRé} vbu*
voyez commenteltè.ea^^^Mé^B^Wouta-t-ii,^. Iwuaut
des yeux la dii eçliou o
Tant de'dïyhneai
jpt je ne pourrai lui
-veis mourut 1 j
Voici ce qi'"
fine m'avait ordoaué
pfM
cell?
passait ici, et voir si par quelque négligence des gens, nous n'aurions
pu pénétrer dans le château, sans en enfoncer les portes j mais, mal
gré les désordres de cette féte, les précautions ordinaires avaient été
prises: j'allais reloûVtier sur mes pas, pour en rendre compte
Monseigneur Pès qui, accompagné du sire de Hourgave, était en
marche avec sa troupe, lorsque j'aperçus dans l'obscurité comme,
l'ombre d'un moine il me sembla qu'il était en prières cependant,
pour m'assurer de la vérité je m'en approchai, et je pus peine en
croire mes oreilles, lorsque dans ses réponses icPrecouniis la voix de
ma noble demoiselle, car c'était bien^elie qMeî|jl veuue^
refuser mou secours ceux i
qui out osé l'insulter, elle si nu
Liusnller i sire cbeyalier,^
en cherchât briser lesj
robustes v
Eh ce d'Hasparreu, cel
gnes^russij
ui, la léte pen- loppée d'une robe de moine, dans l'espoir de vous sSuv
ains le man
de son frère. Je la.suppliais vaiuemg^^e renoncer ce p^jet avant
l'arrivée du maire, en ^i jurant d J tous m^s elPôrtft pour vo'Jl
sauver, quand le ciel, non, je veu*
aussi favorable q[u'infc>péré. Le cbai^.
s'éloigner des bruyantqf clanÂ^pv^
sortir par la poterne auprès delTqmflj^îj
s'était agenouillée, dans l atente de d
diabolique me vint l'esprit, et c'esC
me jetai .sur le pauvre chapelain j le
pouiller de
ebai da
ur votl
envoya un aide
doute pour