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Nouvelles diverses
jusque-là, avait vécu tour tour en Angleterre
et en Allemagneprit les rênes du gouverne
ment des Pays-Bas.
Le 30 mars 1814il reçut le serment de
fidélité comme prince souverain.
Le^ 16 mars 1815, il prit le titre de roi des
Pays-Bas et reçut en cette qualité le serment de
fidélité de ses sujets, le 21 septembre 1815."
On sait comment, en 1830, jl perdit la moi
tié de son royaume.
Le 12 octobre 1837, il devint veuf de la reine
Frédérique-Louise-Guilhelmine, fille de Frédé
ric-Guillaume IIroi de Prussenée le 18
novembre 1774.
Le 7 octobre 1840, il abdiqua et prit le litre
de roi Guillaume-Frédéric, comte de Nassau.
Le 7 février 1841, il se maria Berlin, la
comtesse Louise-Flore d'Oultremont (comtesse
de Nassau), née Maestricht, le 28 février 1792.
Au moment de sa mort il venait d'écrire
son fils la lettre qui devait lui rendre auprès de
ses anciens sujets, un peu de la popularité que
ses actes, le malheureux état des finances du
royaumeet son mariagelui avaient fait
perdre.
Des données peu près certaines, permettent
d'évaluer sa fortune personnelle trois cent
millions de francs au moins.
Le Journal de la Haye d'hier nous arrive
encadré de deuilmais il se borne annoncer
la mort du roi, sans aucun détail, et il ajoute
La Néerlande entière partagera la profonde
douleur où cet événement inattendu a plongé
toute la famille royale.
On assure que la fortune du comt^de Nassau
(Guillaume 1er) peut être évaluée cent cin
quante-sept millions de florins, quelques per
sonnes la portent plus haut. Des dispositions
testamentaires existent, qui attribuent, 'dit-on
cent cinquante-trois millions de francs iàu roi
régnant, et seulement cinq ou six millions sa
veuve.
La dépouille mortelle du roi Guillaume 1er
sera ramenée en Hollande. M. le général d'Om-
phal a dû partir avant-hier de La Haye pour
accomplir celte mission dont le Roi l'a chargé.
Le corps sera transporté par terre de Berlin a
Hambourgoù il sera embarqué bord d'un
vaisseau de la marine néerlandaise.
Le Moniteur de ce matin confirme la nomi-
na';on des généraux de Liem et Anoul, en qua
lité d'aides de camp du roi, que nous avons
annoncée dans notre numéro d'hier. On lit au-
jôurd'lïbj dans la feuille officielle:
Par arrêté du 14 de ce mois, le roi a nommé
aides decamp près de sa personne, les généraux-
maîors
ll.-J.-P de Liem, inspecteu'r-général^de l'ar
tillerie,
Et V.-P.-E. Anoulgouverneur militaire de
'la résidence royale. Politique
Par son arrêté du 15 de ce mois, S. M. veil
lant donner au lieutenant^
baron J.-L. Duvivier, un non
de sa haute satisfaction pour
Honorables services rendus
jjj Jicral, pendant sa lonflUj
AÉsrniL
ainsi que l'élégant pavillon qu'y a fait construire
récemment M. le notaire Collignon; l'intention
de S. M. seraitparaît-il, de faire reconstruire
le château dans les formes qu*avait celui qui a
été détruit.
On nous assure également que le roi se pro
pose de faire construire de vastes bâtiments
sur le territoire d Eprave canton de Rochefort
où il a déjà acheté beaucoup de propriétés.
{Observateur du Luxembourg
CHARITÉ BIEN ORDONNÉE COMMENCE PAR SOI-MEME.
Nous partageons sans restriction et quoi
qu'en dise la Gazetted' Ath, l'opinion de VÉclai-
reur, touchant ces moines mendiants qui vont
de porte en porte implorer la pitié des bonnes
âmes pour amasser plusieurs dixaines de
mille francs, destinés être livrés aux habitants
des montagnes rocheuses de F Amérique sous
prétexte de conversion. Quand un pays comme
le nôtredont l'industrie et les ressources
s'anéantissent tous les jours, compte des mil
liers de malheureuxnous pensons que la
charité serait mieux faite des chrétiens et
des concitoyens, qu'à des sauvages, qui se
moquent de nous. Les nombreux vêtements
que le révérend père Desmet et compagnie ont
fait confectionner pour les Rocheusiens de
l'autre hémisphère, seraient beaucoup mieux sur
les corps presque nus des malheureux ouvriers
flamands, que la détresse de l industrie linière
chasse en troupes vagabondes de village en
village. {Écho de la Dendre.)
On lit dans le Nationalpropos d Isabelle
Et, qu'est-elle enfin cette jeune reine dont il
faut respecter la parole? Les modérés eux-mê
mes nous l'ont dit elle a reçu la plus mauvaise
éducation. Un ami du précepteur qui est resté
le plus longtemps auprès d elle a publié, "dans
une correspondance allemande celle phrase
Il ri y a peut-être pas ft enfant en Espagne plus
portée au mensonge et la dissimulation. Elle
avait eu longtemps pour gouvernante cette
marquise de ftaula-Cruz que les événements ont
ramenée auprès d'elle. Elle paraissait l'aimer
"beaucoup mais elle ne reçoit pas moins de ten
dresse et d'affectipn de Mme Minaconduile<par
Arguelles, et jamais il ne lui arrive de dire un
mot de son ex-gouvernante, pas même pour
s'informer" où elle était passée. Voilà pour la
reconnaissance; voici pour la sincérité
Pendânt la régence d Espartero, la petite
fille lui témoignait autant de respect que d'at
tachement. Elle voulut-à toute force avoir le
portrait de son amiet elle insista au point qu'il
fallut le lui donner. Elle^ l'avait placé daus sa
chambre, le gardait soigneusement et le mon
trait avec orgueil. Cependant, quand la jjorlune
du régent s'éclipsa, Mme Mina alla prendre congé
de sa pupille, qui parut très-émue, comme elle
l'avait été avec la marquise de SanJ^a-Cruz.
Puisque tu me quittes, lui dit-elle avec effort,
il faut que je te fasse un ea': u. Etse levant
aussitôt, elle alla eherchBTlfi portrait précieux
de son qmi V.f^ÊÊÊÊtmcVe remit i\lme Mina
|en luidisant^^^^^^^HBtâ et gàrde ct^por-
ktraitflHfe^l chez moi.
Lignait, 11 décembre.
Jiières avec plus
fAmeltler était au
lion proposée* lors-
^ii sont parvenues
n'en a£as fallu
Ispérances des in-v.
Madrid, 11 décembre.
La séance du congrès a été encore très-
remarquable. Elle a été occupée par deux dis
cours, d'une nature fort différente de MM. Mar-
tinez de la Rosa et Olozaga. Le premier de ces
orateurs, revenant sur la proposition qu'il avait
commencée développer la veille, tendant
faire ecarter toute discussion incidente pour
s'occuper exclusivement de la question du mes
sage, a fait valoir de nouvelles considérations
l'appui de sa proposition. Il a surtout démontré
la nécessité de mettre le trône constitutionnel
dans une sphère assez élevée pour qu'il put
être l'abri de toute atteinte.
La parole si éloquente de M. Martinez de la
Rosa a été suivie d'applaudissements. M. Olo
zaga, dans une réplique acerbe et passionnée,
a été moins parlementaire; il a posé des théories
très-hardies et a fait usage d'un langage très-
énergique. L'égalité, poussée jusqu'aux extrêmes
limites, a été le thème favori de cet orateur,
qui a soutenu que, sous un gouvernement con
stitutionnella responsabilité du souverain ne
devait pas être moindre que celle du sujet, et
que tous pouvaient être également appelés la
barre e(. devaient un compte égal l'opinion
publiquÊ.
La discussion sur la question du message ne
s'est pas encore terminée.$ans cette séance.
Il parait que les astrologues anglais
s'occupent de ce qui se passe en Belgique. Voici
ce qu'on lit dans 1 e Parliamenlary Prédictions
pour 1844, by Gof-Smith, sous le titre: Des
tinée du ministère belge
Du commencement de janvier 1844 au 28
du rrtême mois, pourvu que les chambres soient
en session celle époque, il arrivera une crise
affligeante pour le ministère du roi Léopold, la
quelle crise amènera un changement dans ce
ministère, ou même sa démission en masse. En
outreces miuistres éprouveront que grave
•défaite propos d une mesure de la plus grande
importance.
Cette prédiction dit l'astrologue anglais, est
fondée sur le même principe, qui a permis
l'auteur de prédire la démission des trois cabi
nets anglais qui se sont succédés depuis 1830.
On écrit de Diest
«..Un incendie a eu lieu dans la nuit du 12
au 13 dans la commune de Cagevinne-Assent,
une demi-lieue de celte ville, dans une étable
dépendant de la ferme du sieur Jansens.
Cet incendie est attribué un malheureux
idiot, âgé d'une vingtaine d'années, que le
fermier avait logé, la veille dans l etable où il y
avait du regain. Ce malheureux, qui était muni
d'allumettes phosphoriques, l'aide desquelles
il aura voulu allumer sa pipeest devenu
victime de son imprudence. Lorsque la lueur des
flammes eut attiré les cultivateurs des environs,
l etable ne présentait plus qu'un amas de ruines
et le pauvre idiot avait été litléralement grillé.
Un pied s'est détaché du cadavre lorsqu'on a
voulu relever ce charbon humain.
On lit dans une correspondance de La
Haye, du 14 décembre Plus de 80 habitants
de cette ville viennent d être empoisonnés après
avoirtfait usage, pour l'assaisonnement de leurs
mets, de sel provenant d'une nouvelle fabrique*
de nos environs, qui livrait a un très-bas prix
cet article de première nécessité. D'après ^des
expériences chimiques, on s'est convaincu que
ce sel cdhtenail de l'arsenic dans la proportion
d'un cinquième du poids. On ignore la cause
de ce mélauge qui aurait pu causer la mort de
tant de personnes. Jusqu'ici une seule des vic
times a succombé^on espère sauver les autres.
e calcul des intérêts
valeursdo-
élé donnés la
iont échus depuis
^814. Llfs intérêts
s'élèvent fr.
revenu annuel.de
ce que Louis XIV