BOOMEN,
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85 KOOPEN
ANDRÉ CB1IER,
Groote Boomen,
11 allô u n ados
EXTÉRIEUR. FRANCE.
4
lia presse lion marché.
Tôt Pollinchove.
l'auteur d'ALFRED NICOLAS.
Ville (t'Vprcs.
IMPRESSIONS LE VOYAGE.
Paris, 7 Janvier.
Les princes ont donné hier aux chefs arabes
le spectacle d'une chasse courre dans la forêt
de Saint-Germain, Le kalifa de Conslanline
suivait la chasse de très-près; son cheval n'a pas
tardé s'emporter; le kalifa s'est efforcé de le
retenir, mais le mors s'est cassé, et le cheval a
couru trois quarts d heures sans s'arrêter.
Les princes, craignant qu'il ne lui fût arrivé
quelque accident, ont enveyé sa recherche,
et M. le duc d'Aumale est allé lui-même sa
rencontre; mais ils ont bientôt vu revenir le
kalifa, remenant son cheval qu'il tenait d'une
main par la bouche et de l'autre par la crinière.
Ils se sont informés s'il n'avait aucun mal, et
luionlensuile demandé comment il avait trouvé
la chasse: Fort belle, a-t-il répondu, c'est
une véritable chasse de Roi.
C'est hier soir que le duc de Nemours a
reçu pour la première foisdans ses appartements
nouvellement arrangés et décorés avec une
grande magnificence. Les salons étaient élince-
lants de lumières et de parures.
On écrit de Paris, le 6 janvier:
D'après le bulletin du médecin qui donne
des soins M. Villemain, la santé de M. le mi
nistre de l'instruction publique s'améliore de
jour en jour.
A l'occasion de la maladie de M.Villemain,
Y Ami de la Religion publie les lignes suivantes:
Aux nombreux regrets que la triste situa
tion de M. Villemain a excités dans tous les
rangs politiques, la religion a pu mêler sa voix
consolatrice. Le célèbre académicienle pro
fesseur illustre, le ministre de l'instruction pu
blique succombant une maladie terrible, n'a
pas attendu une prostration entière de ses
facultés si éminenles pour réclamer avec de
vives instances, les consolations religieuses. M.
Villemaindès les premiers intervalles de sa
cruelle maladie, a demandé aussitôt la présence
du curé de sa paroisse. C'est M. le premier
vicaire de St-Thomas d'Aquin qui a répondu
l'appel du malade,etqni a recueilli de sa bouche
des paroles et des sentiments pleins de foi.
lia été consommé Paris dans le mois de
décembre dernier 6,530 bœufs, 1,652 vaches,
6,068 veaux et 36,541 moutons. Le commerce
■a reçu 422,030 kil. de suifs fondus.
Il avait été consomfeié dans le mois de décem
bre 1843. 6,668 bœufs, 1,545 vaches, 5,841
veaux et 38,845 moutons. Le commerce avait
reçu 414,359 kil. de suifs fondus.
lia été consommé dans l'année 1844, 76,481
bœufs, 16,347 vaches, 17,881 veaux et 447,985
moulons. Le commerce a reçu 4,868,378 kil.
rie suifs fondus.
Il avait été consommé dans l'année 1843,
73,763 bœufs, 17,485 vaches, 71,918 veaux
et 446.789 moutons. Le commerce avait reçu
5,115.570 kil. de suifs fondus.
La consommation a donc augmenté en 1844,
de 2.718 bœufs et de 5,963 veaux elle a dimi
nué de l.lll vaches et de 8,804 moulons; les
suifs ont éprouvé une diminution de 246,892 kil.
Le prix des bestiaux, sur pied, se maintient
toujours dans une modération qui permettrait
la boucherie de livrer les viandes de bœuf et
de veau meilleur marché qu'elle ne le fait. Ce
commerce a souffert longtemps, nous le savons,
mais aujourd'hui il doit avoir réparé ses perles,
et doit faire jouir le public des avantages de la
baisse des prix des marchés de Sceaux et de
Poissy.
Une lettre de Paris adressée un journal
anglais donne ce qui suit comme la cause de
l'aliénation mentale de M. Villemain:
On sait que M. Villemain était depuis quel
que temps en guerre ouverte avec le parti ca
tholique et surtout avec les jésuites. Il y a
quelques joursil a reçu, dit-on, une lettre
anonyme pleine de menaces, dans laquelle se
trouvait un passage où l'on déclarait que s'il
persévérait faire passer la loi sur l'instruction
secondaire, qui est si hostile aux prêtres, Dieu
dans sa colère lui enverrait la même calamité
qu'à sa femme (Mine Villemain, qui est aliénée,
et qu'on a placée dans une maison particulière).
Celte lettre a produit un tel effet sur l'esprit de
M. Villemain, déjà affaibli par des travaux con
tinuels, qu'il n'a pas tardé donner des preuves
de folie et déclarer qu'il était poursuivi par les
jésuites qui voulaient l'assassiner.
EN VENTE
AU BUREAU DE CETTE FEUILLE:
(acteur de Dona Yiolèta.)
1 beau volume in-18j prix 2 francs.
VAN
te MFui'iiiff/ic.
Op Dinsdag, i4n January i845, ten 12 uren des
middags, zal er door de tusschenkomsl van den
Notaris IIEIjEFOKTKIE, aldaer resrde-
rende, overgegaen worden lot de Verkooping van
112 koopenIEPEN, ABEELEN, W1LGEN en
ESSCHEN-BOOMEN, dienstig voor aile werken
staende op de hofsteden gebruikt door Pieter Snick
en Martinus Cottreelte Haringlie, niet verre van
den Kevweg van Watou.
Deze Verkooping zal plaets hebben met een jaer
tyd van betaeling en op de verdere voorwaerden
alsdan voortelezen.
Composition du Conseil de Prud'hommes de
la ville d Ypres et de son arrondissement
judiciairepour l'exercice de l'année 1845.
MM. Vanalleynes, Louis-Joseph, Président.
Verleure%Louis, Vice-Président.
De Poorler, Joseph, membre effectif.
Vandecasteele, Pierre Joseph, idem.
Cardinael, César-Louis, idem.
Navez, Victor, idem.
- Duhayon, Félix, idem.
MM. l>cc »ene,JLéon, membre suppléant.
Lapierre, Louis, idem.
î.ogaé^'de, Auguste, secrétaire.
L«P joursd'audiericesorit fixés aux Lundi et Jeudi
de dtaqtfe semaine, 10 heures du matin, au nou
veau fV^is.de Ju&tice, rez-de-chaussée (entrée
particulière par ta porte latérale rue S'-Martin).
Igiolitiipie et littéraire,
^tbimestre, et 8 FRANCS
frooft- lx p«>viNce, port compris.
LE RELSE tous ^es j°urs deux éditions,
s mat^m^u'^if heures et l'après-midi vers 2 ip
té dernière édition se trouvent toutes
les nouvelles arrivées jusqu'à une heure, d'Allema
gne, d'Angleterre, de France, et toutes celles par
voie de France.
On s'abonne Bruxell.es au bureau rue Rempart-
des-Moines, n° 56, et cfiez tous les directeurs des
postes et libraires du royaume.
VAN
Maendag, ion Februarius i845, met de middag-
uer te beginnen, op de hofstede bewoond door sieur
Pieter Luysten, toi Pollinchove, by de herberg den
Groenen Boomgaerd, langst de straet ieidende
iiaer Alveringhem,
Waer onder groote Eiken, veel Olmen, dikte van 8
tôt 10 voeten, die door liunne lengde dienstig zyn
voor schip, molen, limmerwerken en wagenmae-
kers; Abeelen dienstig totzaegen van bard, Esschen
en veel Brandhout van de beste kwalileit.
Op tyd van betaeling tôt in Julius i845, mits te
stellen begoede en bekende borg, en de gewooue be-
spreken dadelyk te voldoen.
EN VENTE AU BUREAU DE CETTE FEUILLE
LES
i® M
par
Un volume graudjin-80, de 160 pages; prix fr. 1-50.
ETAT-CIVIL. Du 5 Janvier au 11 inclus.
{Sexe masculin. 5
r9.
teminin 4 J
2 Mort-nés du sexe masculin.
MARIAGES.
FlorentynJacques-Albert, âgé de 28 ans, journalier, et Thieuw
Jeanne-Thérèse, âgée de 59 ans, dentellière.
DÉCÈS.
Baes, Pétronnille-Josépbine, âgée de 70 ans, dentellière, veuve
d Antoine Roflîaen et de Louis Dewaux, rue de Lille.
LefeverPierre-Jean, âgé de 10 ans 5 mois, rue de Tourhout.
Baey, Barbe-Colette, âgée de 75 ans, dentellière, célibataire.
DuriezSéraphine, âgée de 4$ ans, cabaretière, épouse de Charles
Vereecke, rue de Lille.
DefporleJoseph, âgé de 20 ans, journalier, célibataire, rue de
Menin.
KestcmanBarbe-Françoise, âgée'de 80 ans, couturière, veuve de
Jacques Vandenbussche, place de la prison militaire.
DugaucquieJacques-Adrien, âgé de 71 aus, tapissier, veuf d'Au-
geline-Constance Hollcbeke, époux d'Angeiine Parent, rue
d Elverdiughe.
OmmeslaghIsabelle-Constance, âgée de 70 ans, dentellière, veuve
de Guillaume-Jacques Belettre, rue de Menin.
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Du 11 Janvier 1845.
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3 S
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Mouton
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0,00
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n
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90
id.
0,00
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Ypres, imprimerie de LAMBIN, Fils, éditeur, Marché au Beurre, 91.
