JOURNAL D'YPRES ET DE L ARRONDISSEMENT. 4e ANNEE. N° 391. INTERIEUR. JEUDI, 30 JANVIER 1843. Feuilleton. Ons'abonneà Ypres, Marché au Beurre, el chez tous les per cepteurs des postes du royaume. PRIX DE LABONNEMENT, par trimestre. Pour Ypres. fr. 5-00 Pour les autres localités 6-00 Prix d'un numéro 0-25 Tout ce qui concerne la ré daction doit être adressé, franoo, l'éditeur du journal, Ypres. Le Progrès paraît le Dimanche et le Jeudi de chaque semaine. PRIX DES INSERTIONS. Quinze centimes par ligne. YPRES, le 29 Janvier. Enfin la question de cabinet est posée. M. Osy a déposé un projet d'adresse au roi, pour demander le renvoi du ministère Nolhomb. Ap l ès la discussion générale du budget de l'in térieur, on s'occupera de l'existence du minis tère et de la question de savoir, si un cabinet contre lequel les reproches les plus graves ont été articulés, peut utilement continuer gérer lesjaffaires du pays. Les débats de la chambre sont des plus curieux. D'un côté, l'opposition qui, au nom de l'antique loyauté du caractère belge, attaque une administration qui ne paraît posséder d'au tres moyens de gouvernement que la ruse, le mensonge el la corruption. Le côté droit de la chambre d'autre part, qui soutient M. INolhomb jusqu'au vote inclusivement, assiste passivement celle lutte dans laquelle les ministres sont ré duits louer eux-mêmes leurs actes et s'exal ter mutuellement. Deux membres du parti ca tholique ont jusqu'ici défendu le ministère qui paraît accablé sous le poids des fautes commises dans des négociations récentes. Il est quelque chose de merveilleux qui se passe dans ces luttes oratoires. C'est l'aplomb avec lequel les minisires, pour leurdéfense,avan cent les impostures les plus palpables et la béatitude parfaite avec laquelle le parti rétro grade paraît les accepter comme des vérités incontestables. M. Dechamps, dans le discours qu'il a pro noncé en faveur de l'administration dont il fait partie, a fait une histoire de l'opposition laquelle il ne manquait que la qualité d'être véridique. Quand on en est réduit pour sa dé fense, devoir tronquer les faits et dénaturer les intentions de ses adversaires, on est atteint et convaincu d'être l'homme d'affaires de ce parti, qui se dit orgueilleusement et exclusivement composé d'honnêtes gens. AMÉLIORATION DE LA RACE DES CIIEVAEX. Expertise et concours pour 1845. L'expertise des étalons aura lieu Ypres, sur la Grand'Plaee, Lundi 24 Février, onze aa sdà&ssîï? V. (jSuite.) Il y eut un moment de silence, puis James, voyant l'air surpris et soucieux de Murrayajouta aussitôt en riant Je pourrais me faire honneur de cette vaste combinaison et justifier ainsi la haute opi nion que le comte Maitland vous a donnée de mes talents politiques, mais j'aime mieux avouer que je ne fais que répéter les idées de Maitland lui-même. Maitland! Oui, uu jour qu'il voulait me sonder sans doute, il dit devant moi, je ne sais plus quel person nage, que pour un homme jeune et ambitieux, telle était la marche suivre pour arriver la régeuce. Murray garda le silence, et pendant quelques instants il parut plongé dans les plus pénibles réflexions. Ainsi, dit-il enfin, Au 11'as pu recueillir aucune iudicalion sur le heures du matin, pour les étalons des proprié taires domiciliés dans les communes de l'ar rondissement judiciaire d'Ypres. C'est tort que quelques personnes s'imagi nent que la commission de la tombola ne serait plus disposée recevoir les objets que la géné rosité des habitants de la ville voudraient lui faire parvenir. Elle recevra au contraire jusqu'à la fin du mois, avec le même empressement et la même reconnaissance, les dons des personnes qui n'auraient pas encore eu le temps ou le loisir de s'en occuper. Tout présage un beau résultat l'entreprise philanthropique. Toutes les dames s'empressent de répondre l'appel qui leur a été faitet il est peut-être utile que le public le sache, pour qu'un oubli ne soit une cause de regret. Lundi dernier, la cloche d'alarme a jeté su bitement l'inquiétude parmi les habitants de cette ville. En un instant les rues et les places étaient couvertes de monde on ne tarda pas con naître qu'un particulier, pour faire des cendres, avait allumé dans sa cour un grand feu, et y ayant jeté une quantité assez considérable de paille, la flamme s'éleva assez haut pour que le guet la tour put l'apercevoir et crut devoir sonner le tocsin. Nous avons remarqué avec plaisir le zèle et la promptitude avec laquelle les sapeurs-pom piers se sont rendus leur posteainsi que l'ordre qui régnait parmi eux. EXPOSITION D'OBJETS D ART ET D AGRÉMENT, AU PROFIT DES PAUVRES. L'exposition s'ouvrira le 2 Février 1845, dans une des salles de l'Hôte!-de-Ville onze heures du matin, et sera ouverte tous les jours depuis 10 heures du malin jusqu'à midi el de 2 heu res jusqu'à quatre. Le partage par la voie du sort de tous les objets exposés aura lieu immédiatement après la clôture de l'exposition, fixée au 23 Février, 5 1/2 heures. lieu où peut s'êtie retiré Bothwellang? Aucune. Allons, j'au rais voulu sauver Maitland, je vois qu'il faut y renoncer, la trahison est trop palpable; je ne puis même retarder sans danger l'exécution du jugement qui l'a déjà condamné, ce serait encourager l'audace de ceux qui peuvent être tenté» de l'imiter. Mais passons au second objet de ta mission que dois-je penser au juste des dispositions de Liutithgovv Les partisans de Marie y sont peu nombreux et ne paraissent pas très-déterminés mais leur nombre et leur audace pourraient s'accroître rapidement si 1 on ne se hâtait de leur en im poser par quelque démarche hardie. Les gens les plus dévoués votre cause pensent que le moyeu le plus sûr de confondre leurs projets, serait de vous rendre en personne Linlithgow, et d'en parcourir les principales rues la tête de la noblesse d'Écosse? C est là l'opinion générale C'est celle de tous les bourgeois. Je crois qu'ils ont raison. Mais, disent-ils, cette résolution ne produirait d'effet qu'autant qu'elle serait exécutée sans aucun retard. Eh bien! nous partirons dans trois jours et le lendemaiu nous ferons notre entrée solennelle dans Linlithgow. James, tu marche- Les objets ne seront délivrés que le lende main et en échangedu billetgagnant. On pourra se procurer des actions eu la salle de l'expo sition. Défense est faite de toucher aucun des objets exposés. Le prix d'entrée est de 20 centimes. Les objets non réclamés un mois après le tirage au sort, seront censés abandonnés, et vendus au profit des pauvres. Ainsi arrêté en assemblée de la commission. Vpres, ce 25 Janvier 1845. POUR LA COMMISSION I Ce ^résilient, par ordonnance: IWEINS-FONTEYJŒ. jffe Secrétaire, AUG. DE BEAUCOURT. »ij>^Q rs~rm La Revue de Liègecet intéressant recueil qui dès son apparition a pris un rang si distingué dans notre presse périodique, vient de com mencer sa deuxième année par une livraison qui ne le cède en rien celles qui l'ont précédée. Nous citerons tout particulièrement une no tice sur le père Hennepin d'Al/i, par M. Félix Van Hulsl, l'inépuisable et savant écrivain qui dirige celte Revue. L'abondance et la clarté des détails, la concision et la rapidité du style font de celte notice l'une des plus intéressantes qu'ait écrites l'auteur des Vies de quelques Belges illustres. Ce que nous admirons encore dans M. Yan Hulst, c'est la persévérance infatigable avec laquelle il se livre l'accomplissement de la lâche qu il semble s'être imposée, d'arracher l'oubli les noms de quelques-uns de ces hommes dont notre pays se serait enorgueilli, si la négli gence, le défaut de connaissances et peut-être la partialité de certains biographes n'en avaient laissé pendant longtemps l'existence inconnue. Les Croix de Vervierspar M. Ferd. Hénaux, l'Europe au xn® siècle, par M Théodore Juste, quelques pages consacrées aux beaux-arts et la revue des Revuescomplètent celle livraison, l'unedes pluscurieuses et des plus volumineuses de la Revue de Lièqe. Cette fois cependant, la poésie nous semble avoir empiété quelque peu sur le terrain de la ras mes côlés avec Morton. Certes, dit vivement James, c'est là un honneur dont je serais bien fier; mais, avant de l'accepter, je dois vous faire observer que, selon moi du moins, cette faveur peut nuire votre considération; je crois que pour conserver aux yeux du peuple le prestige qui lui est nécessaire, le régent d'Écosse tioit marcher seul en tête de tous. Quanta Morlon, lui accorder en pu blic uue telle distinction, ce serait presque l'élever jusqu'à vous; je veux croire qu'il vous est tout dévoué, mais enfin c'est un Douglas, et l'histoire est là pour vous apprendre que vos ancêtres ont toujours eu se repentir d'avoir laissé cette famille empiéter sur leurs privi lèges. D'un autre côté, n'admettre votre droite et reléguer le chancelier James Douglas de Morton votre suite, ce serait blesser non-seulement tous les membres de cette puissante famille, raaiji encore toute la noblesse je dois donc, daus l'intérêt de votre gran deur, vous supplier de me laisser confondu dans la foule des lords qui vous suivront distance. En vérité, s écria Murray, je crois que tu as plus de bon sens que moi. Non, Monseigneur, mais un dévoilaient sincère tient souyeut lieu d'habileté*

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 1