3 Nouvelles diverses EXTÉRIEUR. france. veinent blessé. On doit des éloges la conduite qu'on tenue ces jeunes gens, qui ont fait preuve de présence d'esprit et d intrépidité. L'imprudence paraîlêtre cause decet incendie. La veille du sinistre on avait célébré les noces du fils de la maison et-c'est dans la chambre nuptiale même que le feu s'est déclaré. Nous interrompons la publication du feuille ton Le Régent Murray pour donner nos lecteurs une charmante nouvelle de l'auteur de Laure et de Dona Yiolèta intitulée: Le Bal des fantômes. Nous recevons une note sur un refus de sé pulture qui a eu lieu Wytschaete et dont nous avons donné connaissance nos lecteurs, en insérant un article publié dans Y Impartial de Bruyes. L'abondance des matières nous force en remettre l'insertion au prochain n°. La Société de l'Alliance s'est réunie lundi soir pour faire choix d'un candidat pour l'élection d'un conseiller communal qui doit avoir lieu le huit février. Après quelques débats sur les ti tres des différents candidats, les suffrages de la Société se sont arrêtés sur M. Ranvvet, conseil ler la Cour d'appel. CHRONIQUE JUDICIAIRE. Hier, le tribunal correctionnel s'est occupé de la prévention d'outrages et menaces envers des magistrats de l'ordre administratif, et de bruits et tapages injurieux, charge de: 1° Philippe Lambrechtsâgé de 44 ans, né Lubbeck, curé Boilsfort; 2° Isidore Mesens33 ans, né Herselt, curé Auderghem 3° J.-B. Van Welde, 33 ans, né Monlaigu, vicaire Auderghem et de dix autres habi tants de cette localité. Me Vanderton et deux de ces confrères, dé fenseurs des trois premiers prévenus, ont sou levé une question d incompétence en faveur de leurs clients. Le tribunal a rejeté l'exception et a ordonné qu'il sera passé outre aux débals. Les deux curés et le vicaire se sont retirés immédiatement pour interjeter appel. Le tribunal a prononcé la remise indéfinie. Mardi, au moment où l'un de MM. les juges d'instruction et son greffier entraient dans l'une des salles de l'hôpital S'-Jean l'effet de recevoir la déposition du malheureux ouvrier blessé par la chute de l'une des statues du théâtre des Nouveautés, celui-ci expirait la suite d'atroces douleurs; la justice recherche très-activement les causes de ce malheur déjà M. Meeus, pro priétaire du théâtre des Nouveautés a été en tendu par le juge d'instruction. On dit que les deux statues qui décoraient la balustrade du périslile du théâtre, ne s'y trouvaient qu'à titre d'essai, et nullement scel lées ou adhérentes la balustrade dès lors un vent violent devait les abattre ou les renverser. Je ne suis pas ici parmi les vivants; dit Sosthène, retrouvant enfin l'usage de sa voix. Eh qu'importe? reprit le speotre,~si tu es parmi des amis. Des amis! s ecria-t-il, en reoulant de quelques pas, et se déga geant des mains décharnées qui pressaient les siennes 3 qui donc es-tu? La mort nous change donc bien, reprit le fantôme d'une voix amère, puisque tu ne reeonnais pas même des accents qui te furent si chers Comment t'appelle-t-ou J'avais nom Ernestine parmi les vivants, l'on me nomme la pauvre âme parmi les morts. Ernestine! s écria Sosthène dont les traits devinrent livides, ah c'est l'enfer qui te jette sur mes pas. Jamais tu n'as dit plus vrai. Voyons, puisque maintenant tu sais qui je suis tu n auras pas la cruauté de refuser une valse celle que tu as tant aimée. Et le spectre entraîna Sosthène au milieu de la cohue, et comme si un pouvoir surnaturel eut soutenu ses jambes tremblantes, il ne s'arrêta que lorsque les instruments eurent envoyé leur dernier son Mais il n'avait pas encore eu le temps de se remettre de cette ^motion violente lorsqu'un autre dominos'ayauçant vers lui, l'ar- Les dernières nouvelles de l'Ouest, annon cent qu'Abd-el-Kader est toujours Sebra (Maroc), son camp et sa Deira, sans être dans l'aisancene manquent de rien, parce que les dons religieux viennent leur secours. Un convoi de 50 mulets venant de Fez et destiné l'ex-émir avait été pillé par le cheikh Hamdoun de la tribu des Halaf. Le bruit courait, dit le Moniteur Algérien, que le cherif El Sid el Hadj Larbi. appartenant la grande famille des Mouley Tayeb, et qui habile la petite villed'Ouazan non loin d'Alkassar (Maroc), avait envoyé des émissaires dans le Garb et dans le Cherg pour engager les popu lations ne pas écouler les intriguants el jouir des bienfaits de la paix. Le Moniteur Algérien donne dés nouvelles du Sahara égyptien, qui permettraient d'espé rer que le commerce avec ces contrées repren dra bientôt la voie d'Alger, au lieu de celle de Tunis. D'après les habilausdudéserleux-mêmes, dit le Moniteur, le Tell est le grenier du Sahara. Nous ne pouvons, ajoutent-ils, être ni musul mans, ni juifs, ni chrétiens. Nous sommes for cement les serviteurs de notre ventre. Une chose cependaul contribue leur donner un peu de prédilection pour Tunis. C'est qu ils peuvent y vendre leurs esclaves, et acheter des armes dont la forme est appropriée au goût et aux habitudes des musulmans. Le district d'Ourgla vient d être ravagé com plètement par une nuée de sauterelles (djerad) qui s'est abattue pendant trois ou quatre jours sur ses jardins et ses dattiers. Selon leur cou tume, les habitants du pays se sont vengés des dégâts causés par ces insectes et les mangeant. Qu on n'en soit pas surpris; car la sauterelle est un mol que les Arabes du désert estiment beaucoup, surtout au printemps, époque où elle est très-grasse. Ils la fout cuire dans de. l'eau el du sel, pour tout assaisonnement. A part quelques querelles de tribus qui sont sans grande importance, la situation politique générale du Sahara algérien est très-bonne, et la situation commerciale tend s'améliorer tous les jours notre profil. Encore quelque temps et nous aurons renoué toutes les l elalious, rallié tout le commerce que la guerre avait suspendu ou laissé s'éparpiller en prenant leur écoule ment vers la régence de Tunis l'est ou l'em pire de Maroc l ouest. Les habitants des sept villes de Beni-Mezab qui, naguère encore,se rendaient tous Tunis, paraissent disposés en perdre I habilude, et commencent s'approvisionner Alger de tout ce qui leur est nécessaire pour conserver leurs marchés la haute réputation dont ils jouissent dans le désert. Nous apprenons que depuis le voyage de Windsor, une correspondance très-aclive n'a pas cessé d'avoir lieu entre le roi des Français el la reine d Angleterre. Correspond A son retour d Alger, la frégate vapeur I Orénoqueentrée le 22 Toulon, avait bord 9.26 passagers militaires. Rendant toute la tra versée d Alger Toulon IOrénoque a essuyé racha vivement îles mains du premier spectre, et s'écria Beau Sosthèuu, accorde une valse ta bieu-aimée Rose. Et elle eutraîna le malheureux, tremblaut, éperdu, dans le tour billon. Cette horrible scène se renouvela cinq fois. Les danses cessèrent. IJue musique lugubre succéda aux sons joyeux de la valse et du galop, et alors les cinq spectres, entourant Sosthène, se cramponnèrent lui comme pour se l'arracher l'un l'autre. Je suis morte pour lui, il m'appartient dans la mort! t> Ce cri terrible ciuq fois repété retentit comme la voi?£ de Dieu dans la salle sombre, et bientôt la cohue de fantômes, se dirigeant en masse vers le lieu où se déroulait ce drame sinistre, formèrent des cercles bizarres autour du groupe, el le bruit de la plus épou vantable bacchauale couviit aussitôt les voix rauques'des spectres et les gémissements de Soslbèue dont J les traits, défigurés par la ter reur, étaient méconnaissables. Tout-à-coupce vacarme affreux cessa comme par enchantement les fantômes s'écartèrent avec respect, et ces mots le juge! voici le juge! paivinrent jusqu'au malheureux. Le nouveau persouuage, désigué sous le nom du juge, s'avança gravement el pas égaux vers Sosthène sou costume ne diflfé- un temps très-mauvais mer excessivement grosse et vent impétueux. Le 20, la houle était énormeet les passagers si nombreux que la frégate transportait, au lieu de se tenir dans la batterie, où ils n'auraient couru aucun danger, se trouvaient sur les ponts, et plusieurs s'étaient réfugiés dans les tambours pour être l'abri des lames; ordre fut donné par le commandant de les faire retirer de ce refuge peu sûr, mais malheureusement quelques-uns ne tinrent au cun compte de cet ordre, et, cinq minutes après, une forte lame ayant enlevé violemment le plancher d'un tambour, quatre soldats congé diés qui y étaient enfermés, furent emportés en même temps et disparurent dans les flotsoù ils ont trouvé la mort qu'ils avaient été assez heureux de ne pas rencontrer sur la terre afri caine. L Orénoque filait alors dix nœuds. On ne pouvait songer leur porter secours. Le Sud de Marseille a raconté une arres tation de deux jeunes Français aux environs de Palerme. Des lettres écrites par M. Mandaroux- Vertamy fils, lune des prétendues victimes, nous apprennent que ce récit dramatique se réduit une filouterie sans importance commise sur l'une des places publiques de Palerme. Une lettre de Buenos-Ayres en date du 16 novembre, porte qu une révolution a éclatée Monlévidéo. On parle d'un bien triste événement arrivé en Piémont, près d Alexandrie. Un pont aurait été entraîné par les eaux au moment même où passait une troupe de recrues rejoignant leurs corps quinze de ces jeunes gens auraient péri. Une lettre de Bologuè du 17. dit que le bruit venait de s'y répandre qu'à Bavenne on avait tiré sur le cardinal légat de la province. On ajoute que le brigadier des carabiniers qui l escortait a seul été blessé. Paris, 28 Janvier. S'il pouvait rester quelque doute d«ns l'esprit du public sur la portée du vole de lundiil nous suffirait, pour la faire apprécier, de pren dre pour juge des ministériels eux-mêmes. Au moment où le résultat du scrutin fut connu dans la salle d'alletile, un haut fonctionnaire s'écria aussitôt C'est trop peu! On écrit de Tulle au Persévérant-. Quand le gouvernement prend une mesure contre le clergé, c'est toujours eonlre-cœur: aussi ne l'exécule-l-il pas ou ne lexécute-t-il qu'à demi. Qui ne croirait, après les annonces officielles et les discours de MM. Monlalembert et Martin (les cultes), qu'il n'y a plus de car mélites Tulle, plus d aumônier Pompadour, el que les inspecteurs des écoles entrent chez les sœurs de Nievers comme chez eux Eh bien! les carmélites sont ce qu'elles étaient et où elles étaient; il y a un aumônier Pompadour,et les inspecteurs des écoles n'inspectent celles des daines de Nevers qu'en la compagnie d'abbés-au môniers nommés co-inspecleurs par l'évêque. Samedi dernier, l'ambassadeur d'Angle terre a encore fait les frais d'un convoi spécial c i t 'en de celui des autres spectres, seulement sou masque au lieu d'envelopper ses traits était suspeudu sa ceinture, et laissait aiusi voir découvert sou visage sévère et majestueux. Il s'arrêta devaut les cinq fantômes, qui n'avaient pas lâché Sos thène, et, s'adressaut chacun d'eux lour-à-lour, leur fit cette sim- ple question Que voulez-vous de cet homme? Le premier specli e J'étais une fille du peuple, obscure et honnête; je vivais de mon travail, j'étais heureuse parce que j'étais pure, j'ai rencontre cet homme, il m'a corrompue et flétrie, je suis morte seize ans; je de maude veugeanoe! Le deuxième spectre J'étais épouse et mère, et pour cet homme ai fui mon mari, abandonné inou enfant. Lorsque mes caressés l'ont fatigué il m'a délaissée. Je suismo.le vingt-cinq au:je demande vengeance! Le troisième spectre Je ne connaissais d'autre botili e ur que celui de la paix, au sein de nia famille. Cet liomme se fit aimer, et quand il jugea que m* passion était assez profonde et assez jo urable, il partit et je meu.a' de douleur et de boule, je demande vcuR aucU Le quatrième «pectre;

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Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 3