EXTÉRIEUR. France.
koopdag
Nouvelles diverses.
On lit dans le Mercure Ségusien du 2 février:
Vendredi, six heures du matin, deux
époux se juraient fidélité au pied des autels,
dans l'église de Valbenoîte, et le prêtre qui
recevait leurs sermens avait peine béni leur
union, que la mariée poussait un cri de douleur
auquel répondait Un autre cri, celui d'un gros
garçon qu'elle venait de mettre au monde, et
qui, pour premier oreiller, rencontrait les dalles
d'un temple. Le vicaire a relevé et enveloppé
dans un tapis le nouveau-né, pendant que les
gens de la noce se pressaient autour de l'heu
reuse mère. Si le parrain et la marraine eussent
été prévenus, on eût pu procéder la céiémo-
nie du baptême aussitôt après celle du ma
riage.
Le Journal d'A vranche raconte celte anec
dote naïve et louchante
Un des jours de celte semaine, un petit
vielleur, Savoyard ou Auvergnat, jouait de son
instrument et dansait sur la place Sainl-Gervais
dans une désespérante solitude. Le pauvre
enfant perdait son temps, ses sons et sa danse,
et pensait péniblement au maître sévère qui,
le soir, devait demander les liards de sa jour
née. Des soldats vinrent passer, et l'un d'eux
quiltaul ses compagnons et entendant sans
doute l'air de ses montagnes, sa bourrée ou
son ranz des vaches, court devant le petit viel
leur, et le voilà qui danse comme lui. mais
bien mieux que lui, avec l'entrain du monta
gnard de retour au village.
Cependant les passants qui traversaient la
place avec indifférence, s'arrêtaient, les voisins
ouvraient leurs fenêtres, les gamins se grou
paient, le troupier dansait toujours, et avec
plus d'élan, mesure que la foule grossissait.
Quand il l'eût charmée et égayée, ôlant son
bonnet de police, il fit le tour de la société, et
déposa dans les mains du petit vielleur les
liards et les sous que la curiosité donne plus
aisément que la pitié.
Depuis quelque temps le nombre d em
poisonnements commis par des femmes, sur des
individus de leur famille figurent pour un chiffre
effrayant dans la statistique criminelle de I An
gleterre; ce qui donne lieu aux journaux de
blâmer énergiquement la légèreté avec laquelle
les pharmaciens et les droguistes débitent des
matières vénéneuses et notamment l'arsenic.
Le cas le plus eflrayant de ce genre, s est pré
senté récemment dans le comté de Somerset,
où la jeune femme d un journalier a été déclarée
coupable d'avoir empoisonné son mari, sa mère,
son frère et son enfant. Le coroner, eu pronon
çant le jugement, a exprimé la pensée que l'em
poisonneuse, nommée Sarah Fremau, avait eu
part aux cinq morts subites arrivées peu de
temps auparavant coup sur coup dans une
autre famille de la paroisse.
Il n est bruit Berlin que d un crime -
affreux tenté sur la personne d'un enfant. Il y
a six semaines environ qu'un enfant s'était perdu,
ce qui avait été annoncé par des placards affi
chés tous les coins des rues. On apprend
maintenant que cet être infortuné était tombé
entre les mains d'une affreuse vieille femme.
Ce démon incarné avait cherché défigurer
horriblement et aveugler cet enfant pour en
faire un objet de compassion et d'une spécu
lation lucrative sur la charité du public. Y a-l-il
une punition assez sévère pour un pareil for
fait?
avis aux dormeurs. L'autre soir, un
théâtre que nous ne nommerons pas, un spec
tateur s'était endormi; cela arriveassezsouveut;
mais notre dormeur ronflait plein gosier, et
un garde municipal l'ayant éveillé, il lui dit des
injures. Traduit pour ce fait en police correc
tionnelle, le prévenu a expliqué que ce ronfle
ment incommode était une infirmité de famille.
M. le président. On ne va pas au spec
tacle pour dormir.
R. Dam, si je m'étais amusé, ça ne me
serait pas arrivé; on devrait empêcher de jouer
les pièces qui fout eet effet là...
Le garde municipal, avec un sourire pater
nel. Ah! jeune homme, le gouvernement
aurait trop de besogne.
Le prévenu est condamné 23 francs d'a
mende.
On lit dans l'Observer
Le public ne connaît qu'imparfaitement les
règles de la discipline militaire auxquelles sont
soumises les troupes casernées la Tour de
Londres. Une cérémonie assez risihle est celle
qui a lieu tous les soirs pour la fermeture des
portes.
Le gardien, les clefs en mains, se met en
marche accompagné de douze hommes com
mandés par un sergent et un caporal; chaque
sentinelle comme il est d'usage, crie «Qui
vive?le gardien répond: les clefs Quel
les clefs?Les clefs de la Heine Victoria.
Clefs de la Heine Viclona, passez, dit la senti
nelle, et l'escorte continue sa roule. A Spur-
Gate, le sergent et son escorte s'alignent et
saluent les clefs en présentant les armes. Le
gardien se découvre respectueusement et s'écrie:
«Dieu bénisse les clefs de la Heine Victoria
Amen répond le garde. La cérémonie se
termine là. 11 y a quelque temps un grenadier,
écossais schismatique fut jeté au cachot et y
resta trois jours parce qu'il avait refusé de ré
pondre la prière.
Le soldat disait pour se justifier qu'il voulait
bien bénir la Heine de tout son cœur, mais
que sa conscience ne lui permettait pas de bé
nir les clefs de la Tour.
Un s'entretenait beaucoup au Palais au-
jourdhui dune évasion fort audacieuse qui a
eu lieu hier la prison de Saint-Lazare. Les
journaux ont parlé plusieurs reprises d'une
dame de Caylus, célèbre par de nombreuses
escroqueries, airêlée comme complice d'un
sieur Haucelan d Annevillecomdamné récem
ment par la cour d assises, pour crime de faux.
Mine de Caylus s était adressée au zèled unjeune
avocat qui, après plusieurs visites Saint-Lazare,
lui avait promis, sur sa demande, de venir la
voir hier a S heures précises, ayant lui com
muniquer, disait-elle,quelquesdocuinens utiles
sa défense. Lavocat fut exact l'entrevue, et
fil appeler Mme de Caylus au parloir. Celle-ci
ne tarda pas arriver vêtue de noir des pieds
la tête; cauiad de salin, robe de soie, chapeau
de crêpe ombragé d un voile, (.elle toilette re
haussait singulièrement I éclat de sa beauté,
la fois sévère et gracieuse, qu'elle a conservée,
malgré ses quarante ans. Au bout de quelques
miuules d entretien, elle quitta sou avocat, sous
prétexte d'aller chercher les pièces en question.
Uu quart-d heure, une demi-heure s écoula.
Las de l'attendre, 1 avocat la fil demander. On
appella, nulle réponse; la surprise fut grande.
Une enquête munitieuse s'opéra dans toute la
prison: I infirmerie, la pistole, le quartier des
jeunes détenues, celui des filles soumises, tout
fut exploré. Les recherches furent inutiles. M1110
deCayius avait disparu. On conjecture qu'après
être rentrée dans la prison, elle a pris un esca
lier de service qui sert de communication entre
les diverses parties de la prison, et qu elle s'est
fait ouvrir un guichet en se présentant sous le
dehors et avec la tenue d uue des dames chari
tables qui fréquentent Saint-Lazare pour y
porter les consolations de bienfaisance.
Tentative de filouterie au jeu. L'an-
dieuce d'hier a été consacrée tout entière aux
plaidoiries de maitres Paillard de Villeneuve
pour Al. Lambert; Nogent Saint-Laurent pour
Al. O Gleby; Blauchet pour Mme Emma Gaye; et
Henry Gauvrain pour M. Adolphe Fraster. Le
tribunal, après des répliques animées du mi
nistère public et des défenseurs, a remis hui
taine pour prononcer son jugement. Uu audi
toire fort nombreux suit avec un vif intérêt les
péripéties de celle affaire.
On lit dans le Journal de la Haye
Par arrêté du 5 de cc mois, le roi a nommé
aux fouclions de gouverneur-général des Indes
néerlandaises, Son Excellence le ministre d Etat
M. i.-i. Hochussen. M. Kochussen continuera
remplir les fonctions de ministre plénipoten
tiaire Bruxelles jusqu'à ce qu'on lui ait donné
un successeur.
Il paraît que le roi de Hollande n'a rien négligé
pour décider M. de Hochussen accepter le
poste de gouverneur des Indes orientales. M. de
Hochussen est veuf et père de sept enfants, qu'il
doit laisser en Europe en allant occuper son
gouvernement. Le roi des Pays-Basa bien voulu
donner M. de Hochussen l'assurance formelle
que dans le cas d'un malheur, sa jeune famille
serait adoptée par le monarque lui-même et que
le sort de chacun de ses en ants serait assuré.
Le traitement, ou pour mieux dire, la liste
civiledu nouveau gouverneur des Indes néerlan
daises est fixé, assure-t-on, 230,000 florins.
Paris, 8 Févri'.r.
M.Guizot paraît avoir décidé enfin la cour
renoncer pour cette session demander des
dotations. On attendra le résultat des élections
générales, qui ne peuvent tarder bien longtemps;
car si M. Guizot parvient traverser sans en
combre la session actuelle, il est bien décidé
dissoudre la chambre pour le mois de septembre
prochain.
Le ministère n'a pas osé s'opposer ouver
tement l'adoption de la proposition de MM.
d Haussonville. deSahune, Saint-MarcGirardin,
<le Gasparin, de Saint-Aulaire et Heboul. sur
les conditions d admission et d'avancement dans
les fonctions publiques, mais il a fait secrète
ment de grands efforts pour enterrer cette pro
position, et le résultat qui a donné une voix de
majorité contre la proposition, prouve que la
majorité ministérielle n'est pas parvenue se
rallier. Il était en effet d'un grand intérêt pour
les partisans d'un système de corruption d'em
pêcher les chambres de régler les titres d'avan
cement de manière laisser prise le moins
possible la faveur. Nous regrettons de voir
qu'il se soit encore trouvé une majorité d'une
voix contre une mesure qui sera adoptée tôt ou
tard.
Un journal raconte ce qui suit Dans
Babiole et ./oô/oJ.joué récemment aux Tuileries,
Achard, qui remplit un rôle de tapissier, dit
On me proposerait de me nommer ministre
des finances, qui est une belle place, bien su
périeure celle de garçon tapissier, eh bien je
refuserais, n A ces mots, le roi s'est retourné
en riant, vers M. Lacave-Laplagne, et aussitôt
la salle a éclaté d'un rire homérique. Plusieurs
autres passages des deux pièces ont obtenu une
pareille fortune.
van
ALLEHSCKOONSTE EZKEN-
OP ELVERDINGHE, BOESINUHE EN LANGHEMARCK.
Er zal op de dageu hierna aengeduid, gehouden
worden Vendilie van 70 Koopen schoone EikeNj
onder welke verscheide door hunne dikte en lengte
gebruikbaer zyu voor schip-, molen-, brug-, sas en
andere zwaere werken, staende op de bosschen coni-
peterende M\I. Graven Du Parc en De Theux.
GEMEENTE ELVERD1NGHE.
Maendag, 17° February i84j, (en een en liaif
uren des namiddags, op eene partie Rose h, groot een
hectare, gelegen te Elverdinghe, oost by de plaets,
achter de hofstede gebruikt door Pieter Brevne en
houdende aen het Weveland-boscb Si koopen, al
genumeroteert, en beslaende in 4a Eiken en 1 Escli.
GEMEENTEN LANGEMARCfc en BOESINGHE.
En den volgenden dag, i«n February, 00k ten een
en lialf ureu des namiddags, op eenen Bosch groot