Nouvelles diverses. système postal, promis et si impatiemment attendu. Un projet paraît être élaboré depuis quelques temps, et proposerait la réduction de la taxe des lettres simples cinq cen times de et pour la même commune, dix cen times pour un parcours inférieur en lignedirecle 50 kilomètres, vingt centimes pour une distance de 50 150 kilomètres et trente centimes pour les distances les plus éloignées. Nous pensons qu'en attendant le vote qui doit approuver celte réforme encore très- incertaine, il serait facile d'apporter des amé liorations la marche vicieuse, qui a été si gnalée paruujournal (le Précurseur), relative ment aux expéditions et aux distributions des correspondances par exemple qu'y aurait-il de plus facile que de mettre le public même de connaître au moment du dépôt de ses cor respondances pour 1 intérieur, les heures de leur remise destination. Un simple ordre ministériel en ferait immédiatement apparaître le tableau indicatif devant chaque bureau, tan dis qu'à défaut de renseignementsbien des percepteurs des postes se trouvent parfois dans l'impossibilité de dire l'heure vers laquelle une lettre sera remise trois ou quatre lieues de dislance de leur bureau. Il serait également facile de fixer pour tous les bureaux des postes une marche régulière pour les distributions faire par les facteurs, car dans tel bureau la distribution suit immé diatement chaque arrivéededépêches, quelqu'en soit le nombre, tandis que dans tel autre on attend parfois une deuxième arrivée qui apporte un retard de plusieurs heures la remise des lettres arrivées par la première. Quant au transport de petits paquets, soit des articles de diligence, ou d'un poids inférieur 4 ou 5 kilogrammes et d'une dimension de 50 60 centimètres carrés, c'est là, pensons- nous, un service dont administration des postes pourrait également se charger immédiatement, vu qu'il ne demanderait aucune augmentation de son personnel et lui en permet 1 essai sans frais. Car au moyen de ses facteurs, elle pour- rail faire parvenir ces paquets aussi régulière ment dans la dernière que dans la première commune du pays et les en faire apporter pour l'expéJilion de la même manière quelle laisse apporter les lettres affranchir. Celle exten sion procurerait un avantage très-agréable au public, tout en augmentant sensiblement les revenus de cette administration. Car quel est actuellement le public qui profite le che min de fer pour ces sortes d'envois et qui en fait usage? Uniquement celui des villes et com- munesqui le longent; celui des autres localités n y trouve en général ni économie ni accélé ration, parce que hors des lignes du chemin de feril n'y a pas plus d occasion de transport qu'antérieurement et pour ne citer qu'un exem ple, un paquet de deux kilogrammes expédié de Gand Reningbe, paye au chemin de fer, 60 centimes et exige de Courlrai sa destina tion, où il arrive le 3r ou le 4e jour, le triple de la même somme, tandis que par l'intermédiaire de l'administration des postes, on aurait la certitude de sa remise, dans la matinée du len demain du dépôt sans augmentation des pre miers frais payés; ainsi qu elle serait la personne qui se servirait d'autres moyens de transport? (Communiqué.) Opinion du gouvernement français sur les Compagnies Mutuelles d Assurances contre TIncendie. On lit dans un journal de Paris M. le comte de Corbière et M. le comte de Montalivet ont successivement adressé, en leur qualiléde ministres de l'intérieur, une circulaire, sous les dates des 21 octobre 1825 et 10 août 1836, MM. les préfets pour les prévenir que le gouvernement considère les Sociétés d'assu rances mutuelles contre l'incendie, comme des Sociétés préjudiciables, soumises aux chances les plus inégalesel comme n'offrant point la con sistance et les conditions désirables. Ils déclarent MM. les préfets que les com pagnies primes fixes d'assurances contre l in— cendie dont les particuliers et lesadministrations puissent retirer quelques fruits. Les primes fixes, disent ils, connues d'avance, présentent plus que les cotisations éventuel les des sociétés mutuelles, le caractère que doivent avoir les opérations des établissements publics. La société des coqueleurs de notre ville vient de subir Mardi un notable échec Mouscron, dans la première partie d'un combat, où un seul de ses cinq combattants a obtenu le tri omphe sur son adversaire. On assure que deux des cinq champions deCourtrai ont fui honteuse ment et sans coup férir du champ de bataille,* et comme c'était là une infraction capitale la devise de la société, Vaincre ou Mourir on leur a immédiatement coupé le cou, comme indigues de figurer parmi les nourrissons bel liqueux de la société. Les vaillants coqs de Mouscron, auront venir Courlrai pour vider la seconde partie de ce combat, et il faut espé rer que nos amateurs prendront une éclatante revanche. C'est le seul moyen de faire taire les mauvais plaisants, qui prétendent que pour mieux rester dans le vrai, il faudra, dans la devise, remplacer I'm par un c. [Lu Chronique de Courlrai.) Il est question d'une proposition-monstre qui aurait été soumise au gouvernement belge par une société anglaise, la voici La compagnie anglaise laquelle nous faisons allusion, rem bourserait la Belgique tous les millions dé pensés pour le chemin de fer, la condition que le rail-way continuerait d'être exploité par le gouvernement et que celui-ci recevrait 30 p. c. du revenu net du chemin de fer. C'est peu près le coût actuel de l'exploitation. C'est encore le candidat libéral que les élec teurs viennent de désigner pour faire partie du conseil communal de Bruxelles sur 183 voix M. Banwet en a obtenu 143. On célébrera aujourd'hui onze heures, dans l'église de Sainte-Marie, au faubourg de Schaer- beekle service funèbre de M. le général de Grégoire, décédé le 10 de ce mois, I âge de 84 ans. C était un des plus anciens généraux de l'armée française, il était déjà officier supérieur lors de la bataille de Nerwinde ou Lauden, sous le commandement du général en chef Dumou- riez. A celle bataille, le poste de Leau lui fut confié, sous les ordres du général Valence, com mandant l'aile gauche de l'armée. A celle même bataille, Louis-Philippe commandait les hus sards de Chartres, dont il était le colonel. En 1836, le conseil général des hospices de Bruxelles avait transmis au collège échevinal, un plan-projet sur louverture île deux rues nouvelles, travers les maisons situées en face du grand portail de I église S'-Jean-Baptiste au ci-devant Béguinage: I une de ces rues dé boucherait Quai-au-Bois et l'autre, place de la Grue au bassin de Ste Cathérine. L'exécution de ce plan permettrait aux hos pices de faire une vente de 44 lots de terrains très-avantageusement situés, mais l'intervention de la ville ayant été réclamée pour les acquisi tions ou emprises, alors que la situation finan cière n'était rien moins que prospère on ne s'est plus occupé de celte affaire, qui pourtant ne peut être laissée sans suite, doutant plus qu'elle intéresse l'embellissement de la 4hpilalc par le dégagement de la façade de 1 église du Béguinage. Le sieur De Broeyerfermier Ruysbroek après avoir subi un emprisonnement préventif de trois semaines, comparaissait devant le tri bunal correctionnel, l'audience d'hier, sous la prévention de menaces par paroles contre l'é- chevin chargé de la police dans l'exercice de ses fonctions. M® De Gronckel, avocat du pré venu a soutenu que le plaignant avait excédé ses pouvoirs en s'inlroduisant dans une maison où il n'avait que faire qu'en conséquence le sieur De Broeyer s'était conduit avec modéra- lion en se contentant de reprocher l'éehevin sa conduite et le menaçant de le dénoncer. Le tribunal a acquitté le prévenu. - Le nommé Chrétien Waegens, incarcéré sous la prévention d'être auteur ou complice du vol, perpétré dernièrement dans l'église de Ste-Wal- bu rge 1 urnes, vient de se pendre dans la prison de Furnes, l'aide d'un drap de lit. Plusieurs journaux de New-York, et entre autres le Sun, disent que la France a pris une attitude tout fait hostile la république des Etats-Unis dans la question de l'annexion du Texas. La France, dit ce journal, a des inten tions sur le Mexique c'est l'or et aux intrigues de ses émissaires qu'il faut attribuer la chute de Sanla-Anna. Enfin, le mariage du prince de Joinville avec une princesse brésilienne serait, aux yeux du Sun, la première partie d'un projet gigantesque pour établir la suprématie de la France dans l'Amérique méridionale. On a beaucoup trop abusé des statistiques figuratives, propos des opérations de budgets, en France; en voici une cependant qui paraîtra aussi ingénieuse que saisissante, nous n'en pre nons pas les chiffres sous notre responsabilité, quoiqu ils soient produits par un journal savant: Il est difficile de se rendre un compte exact de! importance du produildes impôtseu France, c'est-à-dire de la somme que chacun vient ap porter annuellement pour former un budget de plus d'un milliard trois cent soixante mil lions de francs (1.360 000 000 fr.) Un savant calculateur a supputé que cette somme repré sente, en argent massif, plus de quatre fois la colonne de la place Vendôme, dont le diamètre est de 4 mètres (12 pieds), et la hauteur de 32 (96 pieds). En effet, la colonne offre un cube de 198 mètres; un mètre cube de pièces de 5 francs donne une somme de 1,600,000 fr.. soit pour 198 mètres 316,800.000 fr.. ou pour les quatre colonnes 1,267.200,000 fr. ce qui laisse encore disponible un chiffre de 93,<,00,000 pour la statue, qui n'est pas comptée dans la hauteur de 96 pieds. Un journal d'aujourd'hui dit que M. Quin- lanil a y Monloya a été destitué de son emploi d'assesseur des postes, qui lui valait 30,000 fé aux par an. Il est question Florence d'opérer la jonc tion de la mer adrialiqueet de la méditerranée au moyen d'un canal qui aurait huit palmes de profondeur, cinquante de largeur, deux milles italiens de long. Il pourrait être construit en cinq mois. 11 relierait l'Esino, le Chiasino et le Tibre travers les montagnes de Giblio. Cèst le célèbre ingénieur comte Marchelli Tomasi dit Pristi qui est 1 auteur de ce objet. Vienne, 4 février. J apprends de Saint- Pétersbourg que S. M. l'impératrice dont la santé est depuis quelques années continuelle ment souffrante, se propose, si ses forces le lui permettent, d'aller prendre cet été les eaux d Ems Les médecins du czar avaient également, l'an dernier, recommandé Nicolas les eaux de Kissingen, eaux minérales qui conviennent sur tout au tempérament de ce prince. Mais l'an dernier des raisons intérieures et de haute con venance de famille empêchèrent ce voyage. Celte année, on dit le projet repris, et Ion assure que l'empereur Nicolas poussera jusqu'à Vienne pour entamer de nouveau les négocia tions relatives au mariage delà grande duchesse Olga avec l'archiduc Élienne d'Autriche. On sait qu'il y a un an les négociations durent être abandonnées, attendu, disait-on, la religion de la princesse. Mais ce motif ne dut être considéré par les esprits justes que comme un obligeaut prétexte. Le fait positif c'est que M. de Meller- nich, quelque soit celte heure l'état plus ou moins affaibli de son jugement, a encore trop

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 2