MOBILIER, HUIS, THÉÂTRE a, ia RENAISSANCE. IENAGIE-GOEDEREN •I m wirniNi, v.i 4 D'UN TRÈS-BEAU EEN SCHOON GROOT EN GERIEVELYK DIRECTEUR M. WOUTERS. Te jPnsscftendaele, Les travaux de réparations et d'entretien ordinaire annuel pour 1845-1846, des maçonneriescharpentes, etc., des fortifications et bâtiments militaires de la place d'Ypres. D. A vez-vous connaissance que M. Gerste trans crivit exactement sur un registre et jour par jour toutes les recettes préparées par lui? R. Oui, cela était ainsi. R. Aviez-vous accès auprès des caisses renfermant des matières arsenicales? R. Non, M. le président. 7* témoin. M. Jean-François Van Acker, chirur gien Ypres. Le témoin a assisté l'exhumation du cadavre. 11 donne la description scientifique des signes qu'il a remarqués en ce moment sur le cada vre de Catherine Leroy. Il déclare aussi qu'il est sa connaissance que Marie Van Oost a dit au procu reur du roi que Clémence Baelde a été chercher la médecine, et que la victime après en avoir pris avait dit que le goût en était détestalile, et qui, d'après lui, firouve, dans cette médecine, non pas la présence de 'arsenic, qui n'a aucun goût particulier, mais la présence du sel de soude, dont le goût est effective ment les plus désagréables. Le 8° témoin, M. Charles Becuwe, pharmacien- chimiste Ypres, a fait avec MM. Hammelralh et Gaimant, l'analyse chimique du contenu de la fiole. 11 entre dans les détails de ces opérations qui ont donné pour résultat la présence de l'arsenic dans le résidu de la fiole. 11 donne également le détail des expériences faites au moyen de l'appareil de Marsh et (jui ont abouti au même résultat, c'est-à-dire démontrer la présence d'une trè-sforte quantité d'arsenic. L'opinion de ce témoin est que la mort de Cathe rine Leroy a été causée par l'arsenic. Sur la demande de la défense s'il est la connais sance personnelle du témoin, ou s'il a entendu dire que le pharmacien Gerste est réputé Y près comme ayant l'habitude de falsifier ses médicaments. M. Becuwe répond qu'il ne sait rien de particulier cet égard. Il explique ensuite de concert avec M. le docteur Hammerath, que le remplacement du sulfate de magnésie par le sulfate de soude ne con stitue pas une falsification, mais seulement une sub stitution, qui ne pouvait entraîner aucun résultat fâcheux. y* témoin. M. Théophile Gaimant pharmacien- chimiste àYrprès.lia fait avec MM. Hammelrathet Becuwe l'analyse chimique de la poudre contenue dans le fond de la fiole. Nous avons constaté, dit-il, que le sulfate de soude avait été substitué au sulfate de magnésie. Nous avons également constaté la pré sence de l'arsenic dans le verre, dans la fiole et dans l'estomac. Mon opinion, ajoute le témoin, est qu'il n'y a pas le moindre doute que Catherine Leroy ne soit morte la suite de l'arsenic qu'elle a pris. Le témoin Becuwe est rappelé par M. le président qui lui demande s'il y a chez lui de l'arséniale de soude. Le témoin répond qu'il y en a, mais en très petite quantité, et qu'il est excessivement rare qu'on emploie celle matière. Le témoin Hammelralh rappelé déclare d'accord avec M. Becuwe que la baryte est insoluble dans l'eau. 11 s'engage une vive discussion entre les défen seurs de la première accusée et les témoins précités sur la nature de l'arséniale de soude et de la baryte. M. le président pense que les chimistes doivent probablement connaître ces sortes de choses beau coup mieux que lui-même et la défense. VIe De Witle ne veut pas q.'oti lui donne ainsi un brevet d'incapacité en fait de chimie, et il pense que la nature a ses secrets, et que les chimistes ne sont pas plus que lui en état de pénétrer. Le témoin Gerste est rappelé et soumet la cour le registre sur lequel il inscrit ses recettes et où se trouve exactement écrite la recette du docteur l.an- noy. La dernière fois qu'il a eu l'occasion d'employer de l'arsenic, ça été le 8 mai précédent, il le prouve par le même registre. io° témoin. Rosalie Poot, servante Ypres. Je demeure côté de la maison de Baelde, qui n'est séparée de la nôtre que par une petite rue. Le 18 juillet, entre 7 et 8 heures du malin, il faisait un temps brumeux et je me suis aperçu qu'une grande fuméedescendait dans cette petite rue. Ma maîtresse m'a dit que cette fumée provenait de la maison Baelde. Celte fumée sentait fort mauvais, et jamais je n'ai senti pareille odeur. M. le président. Quand avez-vouseu connaissance de la mort de Catherine Leroy Je demeure côté de la maison Baelde, et pourtant ------ - - V ce n'est que le soir que j'ai appris la mort de Cathé- rine Leroy. D. Est-ce l'usage Ypres d'annoncer aux voisins la mort de quelqu'un? R. Oui, monsieur le pré sident. D. Savez-vous quelque chose de ce qui se passait dans liulérieur de la maison Baelde? R- Quelques jours avant l'événement, il y a eu une vive discus sion entre les époux Baelde, et je n'ai compris que ces paroles :je ceux que cette fille se taise. La première accusée déclare qu'elle ne sait rien au sujet de celte fumée, qu'elle ignore même si on a fait ou non du feu. 11" témoin. Amélie Van Neste,épousede François Bouckaert, couturière Y pres. Le jeudi 18 juillet, entre 7 et d heures, j'ai senti une odeur très-forte, provenant de la fumée descendant de la cheminée de Baelde. Mou mari tn'a dit: fermez vite la porte quelle fumée quelle fumée! J'ai une petite cour derrière la maison de Baelde, et par là j'ai pu voir que la fuinéea continué de sortir decette cheminée pendant plus d'un quart d'heure, il y a eu deux ou trois in tervalles. Cette fumée répandait une odeur extraor dinaire, et qui m'était inconnue. La fumée était blanchâtre, le temps était brumeux, et la fumée descendait jusqu'à terre. 11 y a deux ans que les époux Baelde demeurent côté de chez moi, et jamais pareille fumée, répendant une odeur semblable n'est sortie de la cheminée de Baelde. La première accusée persiste nier tout ce qui a rapport cette fumée extraordinaire. 1/ témoin. Anne Van Eecke, épouse de Bernard De Deyster, cabaretière Ypres. Le 18 juillet,j'ai vu sortir de la cheminéede Baelde uuefuméetrès-épaisse et qui répendait une très-mauvaise odeur. Cela a duré pendant une demi heure, c'était entre 7 et 8 heures du matin. M. le président. Avez-vous remarqué la couleur de la fumée? R. Je ue l'ai pas examinée, parce que l'odeur était trop mauvaise. La femme Bouckaert, rappelée, dit que la fumée était bleuâtre (bleekagtig), qu'elle l'a fort bien re marqué. La séance continue. ÉTUDE DU NOTAIRE YAN EECKE, A YPRES. Lundi 3 Mars i8t5 et jours suivants, 10 heures du matin et 2 heures de relevée, Vente publique «n la maison mortuaire de Dame veuve M. Henri Verstraete, rue au beurre, n° 78, Ypres, De plusieurs Objets en or et en argent, et enfin d'une grande quantité de bons et excellents VINS. Qu'on se le dise. GELEGEN BY DE MARKT TOT DIXMUDE, En dienstig tôt aile slach van koophandel, Uit' er hand te koopen. Zich te adresseren by den uitgever dezer, onder de letters A..Y. fiéfcfs de la QtAQUE, GRAND'PLACE, A YPRES. 1rs l844, a la demande générale <ille d'Ypres, grande Représenta is, cofctposée de Physique amusante, magie et blanche par M. MoreaU. i5 Tours noCftttAayX. Les Piramides arabes par 8 personnes. ïase moderne par M. Moreau. La Cnfi LiiUt"fi|ji i'r~r de home. ar les Poses de la Passion. Premières, 5o centimes. Se- roisièmes, i5 c. On commen- s précises. KOOPDAG YJÔS Op Donderdag, zesden Maert achlienlionderd vyf en veertig, 's morgens tentien ueren en volgenden dcg,zal'er door bel iniiiisterie van wien hel belloort, ter plaetse van Passchendaele, ten slerfhuize van wylen den lieer Louis-Bernard Comyn, in zyn leven pastoor vandezegemeente, opeubaerly k voort- gevaeren worden tôt de Verkooping van roerende voorwerpen en Menagie-Goederen, bestaende in Tafels, Stoelen, Cominoden, Bedstederi, Matrassen, pluimen BeddenKoper, Tin en Yzerwerk, Galeis en PorceleirijGordynen, Tufel-ly nwaed, Brandit oui, Hoveniers-gereedschap en Wyn, mitsgaders een Voiluerken en rneer andere voorwerpen le lang om te melden ailes met tyd van belaelitig mils slel- lende goede en bekende borgen. Dut men bel ooortzeage. ~PLACE D'A'PllES. PUBLIQUE. En vertu de l'autorisation de Monsieur le Minis tre de la guerre, le Colonel P. P. Bosch, directeur des fortifications,dans la i" division territoriale, on, en son absence le Capitaine commandant du Génie Ypres, adjugera publiquement: Cette adjudication aura lieu, Jeudi i3 Mars i845, onze heures du malin, I'Hôtel de la Chatel- LENIE, où le cahier des charges est déposé en lecture. S'adresser pour plus amples informationsau bureau du Commandant du Génie., Ville «l'Ypres. ÉTAT—CIVIL. Du 17 Février, au lr Mars inclus. NAISSANCES Sexe masculin. féminin 22. Uu mort-né du sexe féminin. MARIAGES, néant* DECES. Demoescr, Marie-Louise, âgée de 67 ans, couturière, célibataire, rue de Men in. Van Calus, Henriette-Joséphine, âgée de 75 ans, dentellière, épouse de Pierre-Jacques Lebrun, rue île Meiijn. Buseyne, Marie Frangoise-Séraphine, âgée de 47 ans, domestique, épuuse de Charles-Louis Van Helverdinghe, rue de Lille. Claeys, Silvestre Amand, âgé de 10 ans, Caserne St-Pierre. barattaEulalie-Rosalie, âgée de 15 ans, dentellière, rue d'Haut* pou! t. Taccoen, Jeanne-Thérèse, âgée de 80 ans, dentellière, célibataire, rue de I Hôpital St Jean. B a ad enIsabelle-Claire, âgée de 77 ans, sans profession, célibataire, rue de Lille. Gaston, Marie-Colette-Françoiae-Claire, âgée de 24 ans, répas- seust-, célibataire, rue de Lion rouge. Vuy/steket Jeaime-Tliérese, âgée de 70 aus, jardinière,"veuve de Jeau-Baplisle Vlaemyuck, Brielen lez Ypres. VuylstekeHosalie-K.italie, âgée de 11 ans, brielen lez Ypres. LemeireMarie-Anue-Thérése, âgée de 81 ans, (lieuse, veuve de Guillaume Carreyn, St Jacques lez Ypres, MichielCaroline-Joséphine,âgée de 76 aus, deutellière, célibataire, rue de Kauwekiud. Enfants au-dessous de 7 ans. !Sexe masculin. 7 A féminin 9 16. MARCHÉ. - Du 1r Mars 1845. N ATURE DES GRAINS, LÉGUMES, VIANDES ET PAIN. t 'Z 3 c -a ra C ■3 o - Prix moyen PB. C. Par rre. ri. c. par rasière. 215 16 70 1» Seigle id. 12 11,00 1} id. II 10,20 id. 122 Il II id. 18 0,75 M 11 Pommes de terre id. 20 4 00 11 j blem blanches id. 1) 0,00 Foin ^par 100 livres.) par cent liv. 0,00 Il 11 Paille id. id. 11 0,00 Il 1» Beurre frais par kilo. W 0.00 1,68 Idem saler. id. 0.00 id. 0,00 1, id. 0,00 98 Veau id. 1) 0,00 1,05 id. 1) 0,00 96 id. 0,00 n 90 id. 0,00 n 18 Ypres, imprimerie de LAMBINj Fils, éditeur, Marche au Beurre, 21

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 4