HUIS, egasasaassvs \MTE HEBDOMADAIRE EXTÉRIEUR. FRANCE. 3 ZEER GROOTE YENDITIE BRAJ5D- IN HET BOSCH VAN HOUTHIIIST, Te JLangemarcq% AVIS IMPORTANT. Les cantons sont invités introduire dans leur législation des dispositions pour interdire la formation de ces bandes. Art. 2. Si nonobstant cette défense, des bandes armées ou des individus isolés pénètrent sur le territoire d'un canton, le canton d'où ils sont sortis est tenu de les faire punir leur retour. La détermination des peines est laissée la législation des cantons. Art. 3. Dans le même cas, les cantons sont tenus envers le canton lésé la réparation du dommage causé par ces bandes. Le chiffre de l'indemnité sera fixé par un arbitrage fédéral, s'il ne peut l êlre amiablement. On dit que les difficultés relatives la voirie de Monlfaucont sont enfin résolues, et que la ville de Paris va bientôt être délivrée de Cet incommode voisinage. On ne verra plus se mêler aux eaux de la Seine les liquides infects de la voirie de Mont faucon. On sait que M. le ministre de l'agriculture et de commerce .s'était saisi de celle affaire, et que le conseil des arts et manufactures avait donné un avis contraire celui émis par le conseil municipal de la Seine. Cependant M. le préfet de la Seine avait fait examiner celte importante question par une commission où se trouvaient MM. Arago et Gay-Lussac, qui, tous deux, avaient appuyé de l'autorité de la science la délibération du conseil municipal de l'a lis. M. le ministre du commerce et de l'agricul ture ne s'oppose plus au projet indiqué par la commission, et cette affaire, qui est entre les mains du conseil-d'etat, va suivre, nous l espé- rons, son cours naturel. Fkibourg. La présence de 800 hommes dans nos murs donne un air animé notre ville d'ailleurs fort tranquille. L'altitude du peuple est calme. Les communes de la Haute- Gruyère viennent de remercier le gouverne ment des mesures prises par lui pour assurer i indépendance cantonale. Valais. Des bruits alarmants ont fait prendre les armes toute la population du Haut-Valais, qui s'est portée sur Sioli. Quelques bataillons se sont avancés jusqu'à Marligny. Des explications ayant été démandées par le gouvernement vaudois, le Conseil d Liai a ré pondu que les troupes ne s'avanceraient pas au-delà de Marligny et seraient licenciées aus sitôt que les circonstances le permettraient. Confédération Suisse. On nous écrit A la Diète le parti radical modéré, la députation de Berne sa léle, veut qu'une commission prépare, sur toutes les questions, les délibérations ulté rieures il cherche pousser le temps l'épaule. Le parti radical fougueux, auquel appartient Yaud, est pressé d'arriver une conclusion et une guerre tant bien que mal légalisée. [Courrier Suisse). Dans le département du Puy-de-Dôme les jeunes filles ont habitude de se faire enlever par leurs amants, lorsque les parents gênent leur inclination. Huit enlèvements significatifs venaient d'avoir heu, quand une charmante vil lageoise, âgée de moins de 16 ans, Michelle Ducrochet, supplia le bien aimé de son cœur, Claude Laroche, de la ravir son père qui s'op posait au mariage des deux amoureux, parce que le prétendant n'était pas assez riche. Claude Laroche obéit sa Michelle mais le père de celle-ci fit arrêter Claude, qui a comparu ces jours derniers devant la cour d'assises Ue Riom. L accusé ne pouvait avoir de meilleur avocat que son amante. Voici comment une corres pondance particulière de Riom résume la tou chante déclaration faite devant la cour par la pauvre enfant La pauvre fille, vivement émue, répond voix basse aux questions de M. le président, et lorsqu'elle s'asseoitsur le fauteuil destiné aux témoins, son émotion la tait tomber en défail lance. L un des huissiers s'empresse auprès d'elle, sa mère accourt, un de messieurs les jurés, qui est médecin lui frotte le front et les tempes avec de l'eau froide. On la mène res pirer vers une fenêtre. Peu d'instants suffisent pour lui faire reprendre ses sens. Elle vient de nouveau s'asseoir pour déposer. Pendant cet incident, Michelle Ducrochet excite l'intérêt de tout l auditoire. Son amant la regarde parfois avec un œil d'inquiétude, puis il baisse la tête et paraît pleurer. Michelle Ducrochet raconte, avec une naï veté charmante, comment s'est formée la liaison avec l'accusé. Son affection pour lui est née de ses assiduités, que son père et sa mère approu vaient. Sa voix se rassure peu; elle dit que Laroche a toujours eu beaucoup d'égards pour elle, et ne l'a jamais insultée. C est elle qui, ap prenant le refus de son père de la marier, a voulu quitter sa famille, pour arriver vaincre sa résistance. Elle raconte les différents épisodes de son enlèvement, et elle ajoute, avec une fermeté enfantine: J'aime Laroche, je n'aime rai jamais que lui, et n'en épouserai jamais d'autre. M. le président fait venir la mère pour lui démander si sa fille lui a quelque fois parlé aussi formellement, la mère répond Elle m'a bien parlé comme ça, mais c'était en riant. Aussitôt la jeune fille s'écrie vivement: Ce n'était pas pour rire, ma mère, c'était bien pour tout de bon. En se retirant, Michelle Ducrochet aperçoit Claude Laroche, et, par un mouvement, se di rige vers le banc sur lequel il est assis; mais la vue des gendarmes qui l'entourent semble l'ef frayer, elle s'enfuit. On entend murmurer dans l'auditoire que la jeune fille se proposait d'aller se jeter dans les bras de sou amant, auquel elle est si dévouée. Le défenseur a donné lecture de la corres pondance des deux amants qui prouve combien leur passion est vive et sincère .11 prouve aussi que Laroche n a point abusé de l'influence qu'il exerçait sur Michelle, qu'il l'a toujours respec tée quoique la possédant; qu'il ignorait iâge de la jeune fille laquelle on donnerait plutôt vingt ans que quinze... Il rappelle enfin que les huit enlèvements précédents, restés impunis; ont donné lieu d honorables mariages... Le jury a été inexorable 11 a prononcé un verdict de culpabilité et Laroche a été condamné àdeux ans de prison. En entendant prononcer cette condamnation, la malheureuse jeune fille a poussé des sanglots déchirants. Ce dénouement a tristement impressionné le public Paris, II Mars. Il y a eu hier soir un grand conseil des minis tres aux Tuileries, et après le départ de minis tres, le roi a fait appeler M. le comte Molé qui s'est rendu au château vers dix heures et demi. Il était encore en conférence avec S. M. vers minuit moins un quart. M. Lacave-Laplagne a déclaré tous ses collègues et tous ses amis en dehors du mi nistère, qu'il était irrévocablement décidé se retirer si la Chambre des Députés insistait pour la conversion des rentes. Nous apprenons une nouvelle déplorable. M. Dujarier, gérant du journal la Presse a été tué ce matin en duel par M. Osmond de Beau- valon, rédacteur du Globe. La statue de M. le maréchal duc d'Ysly, et son portrait en pied viennent d'être commandés par la liste civile, l'un pour le musée de Ver sailles, 1 autre pour le salon des maréchaux aux Tuileries. EEN SCHOON GROOT EN GER1EVELYK GELEGEN BY DE MARIAT TOT DIXMUDE, En dienstig lot aile slach van koophandel, uit' eu hand te koopen. Zicb te adresscien liy Jeu uitgever ileier, ouder de luttera A.Y. VAN w Op Maendag, 24" Maert i845, (wezende den tweeden Paeschdag), ooijn uren 's middags, zal men Verkoopen, ten verzoeke van M. Jacobus De- ridder, eigenaer te Oostende, in het bosch van Houthulst, in de partien Oost-Mullebrouken,Kruis- Eiken, Meynaert en Lantjemarck-Veld. i" 15^000 hardo en zachte groene Ame- loozen zeer dienstig voor bakkers; 2° 6)000 Sparre -busschen J 3* 30 koopen Sparren dienstig voor hoppe perssen, diltperssen, stallingen, gespannen, enz. 4° SO koopen Roding-blokken. Aile de gezeide Houtten zyn uitgevoerd tôt op de dreven, (dus zeer gemakkelyk voor den transport), en zyn verdeeld in koopen 't elks gerieve. De vergadering ter herberg den Nederlandtchen Leeuw, gelegen langst de calcliiede leidende van Poelcappelle naer dito bosch Houthulst. Deze Venditie zal gehouden worden met negen Maenden tyd van betaeling, behoudens door de koopers bekende solvabel medekoopers te stellen. PAR LES HUISSIERS DU TRIBINAL D'YPRES. Mardi, 18 Mars i845, deux heures de relevée, se fera la Vente d'une belle Collection de Livres, la plupart de Sciences médicales, consistant entr'- autres dans les ouvrages suivants: 1. Dictionnaire de médecine, 21 vol. 2. Encyclopédie des sciences médicales, 51 vol. 3. Traité pratique des maladies syphilitiques. 4. Médecine opératoire, par Vilpcau, 1 vol., et atlas de 20 planches. 5. Histoire des phlegmasies, par Broussais, 2 vol. 6. Trailédesaccouchements,parCapuron, 1 vol., et trois autres ouvrages du même genre. 7. Traité des opérations [de chirurgie, 1 vol., et un catalogue des instruments de chirurgie. 8. Anatomie de l'homme. 9. Traité des maladies scorpuleuses, 1 vol. Observations sur la cure radicale de plusieurs po lypes de la matrice, etc. 1 vol. 10. Cours complet de chirurgie théorique et pra tique, 5 vol. 11. Nosographie philosophique par Pinel, 3 vol. t Élemens de médecine, par Brown, 1 vol. j Chirurgie de Bertrandi, 1 vol. 13. Recherches et expériences sur le système nerveux, par Flourens, 1 vol. 14. Précis élémentaire de Physiologie, 2 vol. 15. Matière médicale pratique par Kluyskena, 2 vol. 16. Botanique, par Richard, 2 vol. Et plusieurs autres ouvrages de médecine et de littérature que les amateurs pourront examiner, dans la matinée du jour de la Vente. Cette Vente, par extraordinaire, aura lieu en la demeure de L'Huissier DUIOHD) près de l'église S'-Marlin, Ypres.

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Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 3