HUIZEN ERVM, Nouvelles diverses. Zurich, le 11 mars. Les débats sur l'affaire des corps-francs ont été terminés dans la séance de la diète d'hier par le renvoi la commission qui est chargée d'examiner la ques tion des jésuites. C'est un nouvel échec pour le parti ullramonlain, qui a fait tous ses efforts pour obtenir la nomination d'une nouvelle commision où il pût être représenté. On a fait observer avec raison ce parti que s'étant tenu l'écart lors de la nomination de la première commission, il devait s'attendre ce qui est -ariivé, c'est-à-dire, ne pas être représenté, et qu'on ne pouvait maintenant,* par égard pour .ses bouderies, scinder les deux questions qui sont connexes. Dans celte question, le parti ullramonlain a été, comme de coutume, réduit sept voix et demietandis que la majorité libérale a élé de douze voix et demie. Affaires de Suisse. La diète helvétique, qui avait interrompu ses séances, les a reprises le 10 mars: le président a communiqué l'as semblée la dépêche de M. Guizot, et s'est borné dire qu'il avait fait l'ambassadeur de France une réponse verbale convenable. 3' SOIRÉE SOCIÉTÉ DES CHOEURS, Te hoopen binneât Ypre. EXTRAIT du registre aux a êtes de ilrpot, tenu au greffe du tri bunal de ("instance, séant Y lires 7 province de la Flandre Occidentale. a pris, vers neuf heures du soir, dans l'échoppe d'une femme de couleur, il s'est bientôt com muniqué aux bâtimens environnans, et malgré les prompts secours appelés sur les lieux du sinistre, il a dévoré une partie de la ville. Il existe dans la Plata deux partis: l'un, la tête duquel se trouve Rosas, est composé des pasteurs, hommes farouches, sanguinaires, en nemis de la civilisation; l'autre est composé des habitansdes villes, des négocians,des mai chands, de tous les hommes qui aspirent se rapprocher des institutions et des mœurs de l'Europe. C'est ce parti qui défend Monlévideoavec un courage digne d'admiration. Nous ne sommes point partisans de l'intervention étrangère dans les affaires intérieures des peuples; mais ici l'inter vention est complètement justifiée. Non-seule ment Rosas et son parti ont maltraité, spolié les étrangers résidant Buénos-Ayres, non-seule ment il n'y a aucune foi faire sui les promesses de ces hommes farouches, mais ils ont violé les traités de la manière la plus flagrante en inter venant Montevideo entre Onbe et Ribera. Ces deux généraux se disputent la présidence de la république de l'Uruguay. Oribe est évincé, il en appelle Rosas, qui depuis cinq ans fait uneguei reacharnéeà Montevideo pour replacer Oribe la tête du gouvernement. Il y a une dixaine de jours, le nommé Rondeau, gendarme la résidence de Versailles, se prit de querelle avec l'un de ses chefs et se livra envers lui des injures suivies de gestes menaçants. Huit jours de salle de police furent infligés Rondeau qui, au moment d'entrer la salle de police pour y subir sa peine, y poussa le brigadier qui l'y conduisait, l'y enferma et lui cria, travers la porte: Vous ne me reverrez plus. Rondeau disparut en effet de son quartier, ■et, pendant huit jours, toutes les recherches que I on fit pour le retrouver furent vaines. Ce n'est qu'avant-hier que son cadavre a élé décou vert dans le bois de Boulogne. Rondeau s'était brûlé la cervelle. On s'entretient beaucoup en Suisse de ce pamplel jésuitique dont nous avons parlé il est intitulé: le Radicalisme en 1844 el en 115-15. L'auteur en est enfin connu c'est un nommé Morel, jésuite français, connu par ses prédica tions fanatiques. Voici un échantillon de celte ceuvre grotesque Je vous parlerai avant tout des radicaux. Si vous ne savez pas ce que veut dire ce mot, ce n'est pas faute de l'avoir entendu. Nous vous le répétons assez souvent. Ce ne sont pas des Philistins ni des Amaliciles, comme vous l'avez cru: cest bien pis. Et vous, bonnes gens de l'Auge, du Griblet, de Césopelloz et de Morlan, vous vous imaginez que cétaient des fagots, parce qu'on se tuait de vous dire qu'il fallait les brûler. Vous avez même cru, Dieu me par donne, que radicaux voulait dire petits radits ou ravonneis.Yous n'y êtes pas. Païen, idolâtre, anthropophage, hérétique, sorcier, philosophe, sans-culotte, jacobin, carbonaro, libéral, pa triote, tout cela n'est rien auprès d'un radical. C'est un Cartouche multiplié par un franc- maçon c'est un diable sous la figure d'homme, voire même costumé en bon et honnête bour geois. Les débats sur la question des corps-francs ont été empreints d'un tel esprit d'amertume et d'irritation, que le président s'est vu obligé de rappeler aux orateurs l'article du règlement qui défend les personnalités. La note de M. Guizot a également servi de texte aux récriminations les plus véhémentes. En somme, douze voix et demie se sont pro noncées pour le renvoi de la question des corps- francs l'examen de la commission déjà chargée de I affaire des jésuites solution qui est eu effet, la plus rationnelle que I on pût espérer. Dans la séance du 11, la diète aura eu dé libérer sur 1 amnistie et sur le séquestre des biens des personnes compromises Lucerne. Les nouvelles des cantons sont, en général, assez rassurantes; l'Etat de Lucerne lui-même vient de congédier une partie de ses troupes. M. d'Andréa, nonce du pape, Lucerne, passe Naples en la même qualité. Dans une revue de la landslurm faite Dom Didier, district de Dompierre (Suisse), le bailli supérieur a prononcé ce discours en présence de plus de cinquante Vaudois Celui qui n'est pas pour les jésuites est contre eux, ainsi que contre la sainte religion; les fidèles qui le ren contrent doivent rèventrer et l'achever. Les pères jésuites leur accordent d'avance l'absolution. Berne a voulu renverser les églises el prolestan- liser la Suisse. PIRO® IRA DOT Dillllg de la donnée par la en la salle de s1 sébastien, lundi, 24 mars 1845. A 6 HEURES DU SOIR. 1' PARTIE. 1. Masaniello,ou verture grand orchestre, (Carafa). 2. O mon Fernand air de la Favorite, Donizetti 3. Fantaisie pour Flûte, [Tu/ou). 4. Je l'attendrai, grand duo des Huguenots, Meyer- beer). 5. Va riations brillantes pour le violon,exécutées par M. lion km, de Lille, [D. Allant). 6. Chœur des Voleurs, de la Frison d'Édimbourg, [Carafa). 2. PARTIE 1. La mort de F. De Mérode, ouverture remémora- liveà grand orchestre, [F. Duhayon). 2. Le pauvre Marin, musique de M. Bohem, et la Veuve éplorée, romances chantées par M. Le- clerc. 3. Fantaisie pour le violon, exécutée'par M. Bohem, de Lille, DAllard). 4. Duo de Bélisaire, pour soprano el bariton, [Do nizetti). 5. Chœur des soldats, du Brasseur de Preston en Vrydag, 28" Maerle i45uin 3 uren namiddag, in de ziltiug-kamer van de heeren Bestuerders der Burgerlyke Godshuizen der stad Ypre, in de Rys- selslraet, binnen de zelfde stad, zal er met het liou- den van eene Zitling, voortsgegaen worden lot de openbaere verkooping van de nagenaemde Huizekeus en erven. STAD YPRE. drie -bolle-straf.tje. Eersten Koop. Len Huizeken, met 57 cen tiare» Groud en Erve, geleekend n°25, paelende van noorden aen het Drie-bolle-straetje, van ooslen aen een huis behoorende aen d'heer Hennionvan zui- deu aen de erve van de kinders Buseyne en van weslen aen het volgende, thans bewoond door Fran- ciscus-Donatiuen Candeel. Tweeuen Koop. Een Huizeken, met 5i cen tiare» Groud eu Erve, geleekend n® 26, paelende van noorden aen gemelde straetje, van ooslen aen koop 1 hier vooren, van zuiden de erve Buseyne. en van weslen aen koop 3, bewoond door Antonius- Ludooicus Maniez. Derden Koop. Een idem Huizeken, met 24 centiare» Groud en Erve, geleekend n° 27, paelende van noorden aen dito Drie bolle-straetje, van ooslen aen koop 2, van zuiden aen de erve van de kinders Buseyne. en van weslen aen d'heer Édouard Cardi- nael-Rabau, brouwer, bewoond door Theresia Fal- laeys, weduwe van Pieter Deweert. Deze drie koopen zullen 00k in masse aengeboden worden. Geinelde Huizekens zullen ydel en ledig gemaekt wordeu met den dag der geldlelling. De voorwaerden der Verkooping, berusten in het Secretariaet vangemeldeGodshuizen,en ten Kantoore van den Notaris yahdemneekkcii, biuueii Ypre, die met gemelde Verkooping belast is. Elk zegye het voorl. L'an mil huit cent quarante cinqle premier du mois de Mars, au greffe du Tribunal de première instance, séant Ypres, province de la Flandre Occi dentale, est comparu Maître Pierre-I./dopold- Fkançcis Boedt, avoué licencié près le même tri bunal, lequel, conformément l'article deux mille cent quatre vingt quatorze du Code civil, a déposé l'expédition d'un contrat de vente passé devant Maître Pierre-Jean Rominens, notaire royal, rési dante» la ville de Warnêton, en présencede témoins, ledix huit Février mil huit cent quarante un,dûment enregistré et transcrit littéralement au bureau de la conservation des hypothèques Ypres, le neuf Mars mil huit cent quarante un, volume cent soix ante douze, numéro quatre vingt huit; contenant Vente par Pierre-Joseph Gesquiere, brasseur et fermier, demeurant Warnêton, au profit du sieur Jean-Baptiste Gesquiere, rentier, demeurant Warnêton, de la moitié, commune et indivise avec Pierre-Joseph Laumosnier, de Comiiies-ten-Brielen, propriétaire de l'autre moitié, d'une partie de Terre labour, contenant d'après le titre deux hectares vingt deux ares onze centiares, et d'après le cadastre section c, numéro quatre vingt quinze, deux hec tares quatorze ares soixante dix centiares, ci-devant en deux parties, située Warnêton, tenant en tota lité du levant la Pâture du sieur Laumosnier, de Wervicq, après Bernard-François Van Raes et la Pâture de Marie-Jeanne Van Zandycke.de midi la terre du bureau de bienfaisance de Warnêton, du couchant la terre du même et du noid au-delà d'une becque, les propriétés de madame D'Hespel De Fliucques, et le sieur Van Nieuwenhuize, occu pée par Louis Gesquiere; la dite Vente et achat fuit moyennant le prix principal de quatre mille fruncs, outre les Irais, charges el conditions exprimés audit acte de vente. Dont acte, que le comparant a signé avec le greffier après lecture faite, (signé) Boedt et Th. Vanden Bogaerde, greffier. Enrégislré sans renvois, Ypres, le premier Mars mil huit cent quarante cinq, volume soixante cinq, folio soixante deux verso, case sept soixante trois verso, case première, reçu pour dépol trois francs quarante centimes, pour droit de rédaction un lranc trente trois centimes, faisant avec les trente pour cent additionnels ensemble six francs quinze cen times. Le Receveur, (signé) H. Nagels. Pour extrait conforme, délivré a Maître Boeot avoué, Ypres, le greffier du Tribunal de première instance, séant Ypres, province de lu Flandre Occidentale, (signé) Tu. Vanden BoGAERDE, gref fier et scellé.

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Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 3