1 1790< s manière accoutumée, et deviendra obligatoire du jour de sa publication. Il sera inséré dans le Recueil imprimé des Actes de l'administration locale. Fait en séance du 26 Février 1845. les bourgmestre et écheyins, tar ordonnance: ALPII. VANDEN PEEREBOOM. £t Sccrc'tairt, j. de codt. Le Conseil Communal de la ville d'Ypres Considérant que parsuitede l'établissement d'une Bascule, il importedereviserlesanciens Règlements et Tarifs d'après lesquels sont perçus les droits de pesage Considérant que la Ralance publique et la Bascule considérée comme telle, sont établies dans l'intérêt du commerce en général, et qu'il convient de fixer les droits de pesage un taux peu élevé j arrête Article 1. A partir du 1'Janvier 1845, les droits de pesage seront perçus d'après le Tarit annexé au présent Règlement. Art. 7. La Balance publique et la Bascule sont placées sous la surveillance et la direction du pré posé en chef des taxes communales. Art. 3. Sont exempts de droits, les objets sur lesquels les taxes communales ont été perçus au poids, pourvu 1° Que ces objets proviennent des magasins d'un négociant qui a un compte ouvert avec l'administration, et 2° Qu'ils soient exportés conformément aux dispositions sur la matière. Art. 4. Le préposé au pesage, décide si les objets présentés seront pèses au moyen de la Balance pu blique ou sur la Bascule. Art. 5. Les objets soumis au pesage sont, d'après les indications du préposé,déposés par les présentants sur le plateau de la balance ou pont de la Bascule. Art. 6. Le droit de pesage sera payé comptant. Art. 7. Il sera délivré un bulletin de pesage aux intéressés qui payeront de ce chef cinq centimes. Art. 8. Les articles 2, 3, 4,5, 6 et 7 du Règlement de la Bascule sont applicables quand la Bascule rem place la Balance publique. Art. 9. Le préposé lient un registre indiquanlles objets présentés au pesage, leur poids ainsi que le montant du droit perçu. Art. 10. Le présent Règlement ainsi que le Tarif y annexé sera affiché au local destiné la Balance publique. Art. 11. Le présent Règlement avec le Tarif y annexé, après qu'il aura été transmis ladépulalion permanente du Conseil provincial, sera inséré dans le Recueil des Actes de la commune. tarif du droit de pesage. De 1 50 kilogrammes fr. 20 50 - 100 25 100 - 200 30 200 - 300 35 300 - 400 40 400 - 500 m. 45 500 - 600 1 50 600 - 700 55 700 - 800 60 De 800 900 kilogrammes 65 900 - 1000 70 -1000 - 1500 85 1500 - 2000 1 00 Chaque mille en sus25 Chaque fraction de mille (celles en- dessous les deux premiers milliers exceptées) 15 Fait en séance du 20 Décembre 1844. le bourgmestre président, par ordonnance B. VAINDERST1CHELE. Ht ôrcrrtiûvc, j. de codt. On lit dans les Petites Affiches, de Courtrai: Vendredi dernier, vers six heures du soir, un violent incendie a éclaté Wielsbeke; la belle petite ferme occupée par le sieur Goe- maere, une maison trois demeures, les bètes cornes, les meubles et instruments aratoires sont devenus la proie des flammes, il ne reste plus que quelques pierres. Au milieu de la con fusion générale, on avait oublié un domestique malade qui. gisant sur le lit de mort, était dans l impossibilité de se sauver, alors la consterna tion fut son comble, le danger était imminent, le feu faisait des progrès rapides, le malheureux était condamné périr misérablement au milieu des flammes, mais aussitôt un jeune homme; dont nous regrettons de ne pouvoir citer le nom, méprisant le danger et ne consultant que son courage, futassez heureux de le sauver au péril de ses jours. Trois minutes après le plancher de la chambre où se trouvait le malade croula avec grand fracas, et le tout ne représentait plus qu'un gouffre de feu.. Les bâlimens sont assurés par la compagnie de Bruxelles pour 15,800 francs. Une crime horrible a été commis Rooborst, arrondissement d'Audenaerde, dans la nuit de jeudi vendredi. M. Van Hollewinkel, curé de celte paroisse depuis 1829, a été trouvé assas siné dans son lit, le 21 7 heures du malin. Les meurtriers, jusqu'ici inconnus, paraissent avoir assassiné leur victime coups de marteau, car on lui a trouvé le crâne brisé. Le presbytère, dans lequel le malheureux curé logeait seul, est dévalisé. Inutile de dire que ce crime af freux a frappé de stupeur et d'effroi tous les habitants de la contrée. M. Van Hollewinkel était né Exaerde, en Un affreux malheur est arrivé hier en notre ville. Les époux Aspeslagh, tous deux d'un âge avancé, occupaient une chambre de l'hospice dit du comte Lafontaine. Le mari, avant d'aller la grande messe, donnait sa femme, qui gardait le lit, une chaufferette, que celle-ci a eu le malheur de renverser. Aspeslagh, revenant de l'église, a trouvé sa femme horriblement brûlée elle vivait encore et a pu être transpor tée 1 hôpital civil, mais elle est morte quelques heures après dans les plus horribles douleurs. [Impartial de lirujes.) M. Lebeau, membre des représentans, qui a été très-gravement malade depuis quelques semaines, se trouve mieux depuis deux jours. La cour d'appel de Bruxelles a rendu le 19 mars, dans la cause de la famille de Béthune contre la ville de Bruxellesun arrêt remar quable sur l'application de la loi du 10 vendé miaire an IV, en matière de pillages. Confirmant sa jurisprudence antérieure déjà consacrée par plusieurs arrêts, la cour a décidé qu'indépen damment de la réparation principale du préju dice souffert, des dommages-intérêts étaient dus, dans tous les cas par la ville responsable, et que, d'après le texte bien précis de la loi, ils ne pou vaient jamais être moindresque la valeur entière des objets pillés. La cour a décidé aussi, que la restitution en nature des choses enlevées ne pouvait plus après un long intervalle, être offerte ni admise: qu'après dix ans d'attente une offre pareille serait dérisoire, que la restitution en nature deviendrait alors une cause nouvelle de dommage, loin d être un élément de réparation. L'arrêt, après avoir ensuite fixé définitivement l'indemnité due pour les dégâts causés l'im meuble, a de plus alloué pour le mobilier détruit une provision de cent mille francs, en refor mant le jugement qui n'en avait accordé que 70,000. La cause a été renvoyée au tribunal de Louvain pour les preuves fournir, et la suite ultérieure du procès. La ville de Bruxelles est condamnée tous les dépens et aux intérêts judiciaires depuis la mise en demeure datant de l'année 1884. On lit dans YÉcho de la Sambre et Meuse: Le tribunal de Charleroi est en ce moment saisi d'une affaire de la plus haute importance et qui sort du cercle des affaires ordinaires, tant par les immenses intérêts qui y sont en jeu que par la position toute spéciale des parties. 11 s'agit de la fortune de M. le curé Neule, ancien religieux de l'abbaye de Floreffe, inter dit depuis deux ans, pour cause d imbécilité et de démence. Cette fortune qui s'élève, dil-on, plus de deux millions, du nécessairement at tirer les regards de ceux qui se sont constitués les monopoliseurs des grandes successions eu Belgique. Les évêchés de Namur et de Tournay sont parvenus, s'en emparer, l'aide de deux actes de donations, faits leur profit, par le clerc laïc et le vicaire de la paroisse, agissant comme mandataires de M. fi.eu te. On se rappelle que les journaux, et entr'au- tres la Belgique Judiciaire, ont déjà entretenu le public de celle affaire lorsqu il s est agi de la demande en interdiction, provoquée par un des neveux de M. Neute. 11 fut constaté lévi- Elle se releva, toute frémissante d'une sauvage énergie, en s'écriant Oui! dussé-je déchirer mes pieds aux ronces du chemin! Celte exaltation violente frappa monsieur Belmont, et c'est ici, mon cher Léonard, que ma tâche d'historien devient difficile. Ton père est cet âge de transitiou, le déclin de l'âge viril, où les dernières passions de l'homme expirent ordinairement dans une crise violente. La beauté de Clara,le feu de ses regards, la chaleur de son geste et de sa parole, firent sur lui une impression profonde. Il s'efforça de la calmer en lui parlant beaucoup de toi et en promettant ton prochain retour. 1» Je suis veuf depuis bien des années, lui dit-il en terminant je cherche une personne intelligente laquelle je pourrais sans crainte confier les soins du ménage, vous me paraissez réunir les qualités désirables et, si vous le voulez, dès aujourd'hui vous occu perez celte place dans ma maison. Puis, voyant l'hésitation de la jeune fille, il ajouta l'effet aux paroles Voici vos appointements d'un mois, dit-il, en lui remettant deux cents francs eu or, je suppose que cette somme vous paraîtra suffisante. Clara accepta, et entra le même jour dans la maison de M. Belmont, mais un mois après elle en sortit, pauvre comme lorsqu'elle y était entrée,.... elle avait refusé de se rendre aux désirs de ton père!... Depuis ce moment je t'avoue que je u'ai plus songé la pauvre fille; ta lettre est venue la rappeler mon souvenir. Je me suis em pressé de faire des recherches. Après bien des démarches infruc tueuses sais-tu où je l'ai trouvée?... Sur un grabat dans uu bouge infect de la rue de la Mortellerieen voyant les traits décharnés, les yeux éleiuts, le tremblement fébrile qui agitait tous les membres de cette jeune fille que j'avais conuue belle et vive, je fus saisi d'une émotion si violente que je m'appuyai contre le grabat pour ne pas tomber, car je cherchai vainement une chaise, il n'y en avait pas! Je veux t'éparguer les effrayants détails qu'elle me donna sur sa misère, tu serais puni trop cruellement. Elle t'aime encore mainte nant comme le premier jour qu'elle te vit. Tant de passion dans une si frêle enveloppe! C'est confondre l'esprit du plus savant obser vateur. Elle tî croyait mort, j'eus peine la convaincre du contraire, car elle ne pouvait comprendre pourquoi lu étais resté pendant six mois sans lui donner de tes uouvelles. Je lui montrai ta lettre, elle la lut avec avidité. Sa figure reprit un instant tout l'éclat qu'elle avait naguère, ses yeux rayonnèrent comme si quelque chose de divin les eut ranimés, et d'un mouve ment énergique elle saisit ma main qu'elle plaça contre son cœur: la précipitation de ses battements m'eflraya Calmez-yous, lui dis-je, soyez désormais sans inquiétude; je vais écrire Léonard, il revieudra, et vous serez heureuse encore. Elle sourit tristement: Le mal a fait trop de progrès, dit-elle, il n'y a plus de gué- risou pour moi, mais Léonard, que je le revoie... je lui ai dû ma première joie, je lui devrai ma deruière aussi. Ces paroles, le bonheur, l'émotion l'avaient affaiblie, et je dûs la quitter sans pouvoir l'instruire des changements que nos soins al laient apporter dans sa position je m'en occupai activement, je fis pour elle tout ce que tu aurais fait toi-même, mais je dois te l'avouer en terminaut, peu d'espoir nous reste les médecins ont déclaré que c'est un corps usé par les privations, comme l'est son cœur par le* souffrances. Hâte-toi donc si tu veux la revoir. Clara m'a prié de te faire parveuir la lettre que tu trouveras sous le couvert de celle-ci. CLARA A LÉONARD. Ami, je te pardonne tout le mal que tu m'as fait, car tu ne savais pas quel cœur tu froissais. Lorsque ma lettre te parviendra, ce cœur que Dieu a rempli de tant d'adoraliou pour toi aura cessé de l'aimer, c'est te dire qu'il aura cessé de battre. Oh! que ne suis je uée dans ce rang où tu effaces les premiers et daus lequel tu choisiras une épouse, bientôt peut-être! que j'aurais porté ton nom avec orgueil que de nobles efforts j'aurais tentés pour en faire un nom grand et respecté 1

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Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 2