J.-B. M GEiVD et COUP. MESSAGERIES NOUVELLES DIVERSES. EXTÉRIEUR. France. ANNONCES. 5* RÉGIMENT D'INFANTERIE DE LIGNE. ADJUDICATION PUBLIQUE ET DU COMBUSTIBLE, COUSSEÎIENT. du tribunal de première instance Bruges; M. J.-B. Brabant, membre de la chambre des représentants. Sont nommés chevaliers: M. C, d'Hoffsehmidl, vice président de la chambre des représentants; M. J. Maertens, membre de la chambre des représentants, procureurdu roi près le tribunal de première instance de Bruges, M. de Garcia de la Vega, membre de la chambre des repré sentants; M. C. de Roo-Wambeke, membre de la chambre des représentants; M. J.-B. Van Culsem, membre de la chambre des représentants et pro cureur du roi près le tribunal de première instance Courtrai; M. D. de Haerne, membre de la chambre des représentants; M. le baron deMau d'Atlenrode, membre de la chambre des représentants; M. P.-E. Morel-Danheel, membre de la chambre des repré sentants; M. E- Cogels, membre de la chambre des représentants; M. le comte de Baillet Latonr, mem bre de la chambre des représentants; et M. Th. de Cock, armateur Anvers. LES HABILES FINANCIERS. SIMPLE RAPPROCHEMENT. Cotes officielles de Mai 1838. Mai 1845. Actions de la: fr. 1505 650 670 940 Civile. 1G00 510 Canal Sambre-et-Oise 650 Cliatelineau. 1400 000 1200 Hornu et Wasmes 1500 1000 S dessin 1350 570 1100 700 760 400 Total fr. 21,520 10,723 De sorte qu'un petit capitaliste qui aurait acheté i4 actions en iS38, perdrait aujourd'hui 11,000 fr. Nécrologie. M. Claes-de Cock, né Lem- beek, le 4 septembre 1791, membre du Sénat, conseiller communal, président de la société de la Lys et de celle de S'-Georges, est mort le 4 juin, huit heures du malin, Gand, des suites d'une goutte anomaledont il a ressenti les premières atteintes il y a plus de huit mois. Possesseur d'une grande fortune doué de capacités industrielles supérieures, d'un carac tère aussi bon qu'énergique et tout dévoué son pays, la vie entière de cet homme éminent fut un grand acte d'utilité publique. Depuis sa récente entrée au Sénatson élo quence pratique, toujours préparée la défense des intérêts matériels, avait déjà beaucoup aidé une réaction politique en faveur des fabriques du pays. C'est une espérance que sa mort fait avorter, ou ajourne tout au moins. Son immense fortune était fécondée au pro fit de tous, par son application sur une large échelle, de vastes entreprises dont son intel ligence autant que ses capitaux était l'âme et la cause. C'était là le côté ouvert de Sa bienfaisante existence, le côté caché en était digne. Un seul trait le peindra. Un des desservants de la ville disait de lui: Quand je trouve des malheurs que je ne puis secourir, je ne suis pas embar rassé je m'adresse MClaes-de Cocket les se cours ne se font pas attendre. Messagde Gand.) Turin, 30 mai. Cette nuit, la duchesse de Savoie estaccouchée heureusement d un prince, qui a reçu le titre de duc d'Aoste; la duchesse et le prince-duc se portent bien. Une lettre que nous recevons nous an nonce que M. le duc de Bordeaux est sur le point d épouser une des filles du duc de Modène. Le steamer Jlibernia est arrivé samedi avec des nouvelles de New-York jusqu'au 13 mai. Tout dans les journaux et les correspon dances des Etats-Unis semble confirmer que l'affaire de lOrégon sera réglée l'amiable et par la voie diplomatique. On parle loujours de l'envoi d'un ministre plénipotentiaire en An gleterre pour ouvrir des négociations décisives sur celte question. M. Calhoun qui serait chargé de cette mission aurait aussi pleins pouvoirs de conclure un traité pour une modification réci proque de tarifs. Quelques journaux disent que M. Calhoun ne veut pas accepter cette mission et qu'elle sera confiée M. Yan Buren dont il a déjà été question. Les nouvelles du Mexique vont jusqu'à la fin du mois d'avril. Une proposition a été pré sentée la chambre des députés tendant ren voyer Santa-Anna et ses ministres sans les juger, la condilion qu'ils s'expatrieraient pour dix ans; une autre proposition accordant une am nistie générale aux officiers de Santa-Anna a été également présentée la chambre. Il est probable que l une et l'autre seront adoptées. Le Heraldo laisse entendre que l'arresta- tation des rédacteurs d e/ Clamorpublico, objet de tant de plaintes, se rattachait une conspi ration nouvelle ourdie par l'émigration ayacucha et payée par l or de l'Angleterre. Nous apprenons que le gouvernement a pro cédé contre un Italien nommé Prato, comme il l'avait fait contre les rédacteurs du Clamer pu bliée. Cet Italien passait généralement pour être Madrid l'agent des Ayacuchos. Le vote de la chambre des pairs contre la loi sur la conversion acquiert une gravité par l énorme majorité qu'il présente contre la me sure. Une majorité de 28 voix seulement s'est prononcée pour la mesure et il y a, dit-on, 12 pairs qui ont par erreur déposé dans l'une des boules blanches et qui avaient l'intention de voler contre le projet. On doit donc en conclure qu'il n'y a dans la chambre des pairs que 16 membres partisans d'une réduction de l'intérêt de la dette publique. Cependant depuis qu'il est question de cette grande mesure financière, on calcule que plus de 60 nouveaux membres sont venus s'asseoir au Luxembourg et qu'il y avait parmi eux 30 ou 3ô députés dont les opinions conversiomslesétaient bien con mes. Que doit-on conclure de ce rap Hochement? La dignité de pairs modifie-t-elle les opinions ou bien les membres conversionisles se sont-ils abstenus de paraître pour le vole de la noble chambre. Quoiqu'il en soitle vote d'hier soulève une question fort grave. Le rapport de M. le comte Boy, se déclarait ouvertement non-seulement contre l'opportunité, mais encore contre le prin cipe lui-même de la conversion. II est vrai que pendant la discussion plusieurs orateurs ont déclaré que la chambre des pairs devrait se con tenter du vote pour ou contre la loi présentée sans se déclarer contre le principe de la mesure, ce qui pourrait soulever une grave scission par lementaire. M l'asquier a cru devoir rappeler qu'une assemblée délibéralive ne pourrait en aucun cas voter sur un principe afin de ne pas se mettre dans le cas de se montrer inconsé quent par un vote contraire sur la même ques tion. Cependant la majorité de la chambre n'en a pas moins adopté toutes les conclusions du rapport et I on doit en conclure que la chambre des pairs a entendu se prononcer contre le principe de la conversion. lNous avons été témoins hier d'un des plus brillants débuts oratoires d'un des plus beaux discours Vierges (Maideu speeches), comme disent les anglais, auxquels nous ayons assisté. M de Castellaue a prononcé un discours la tribune sur la question relative l'émancipation des noirs dans nos colonies avec un aplomb bien rare dans un député aussi jeune qui aborde la tribune pour la l,e fois, sa manière rappelle tout fait le début oratoire et les manières de gentilhomme de M. Molé, et lorsqu après être descendu de la tribune, les députes les plus in- fluens, MM. Berryer. Billault, Carné, de Lasteyrie et beaucoup d'autres sont venus le féliciter de son brillant succès, il a reçu les hommages avec une modestie de bon goût. Il est évident pour nous que M. de Castellaue dont nous sommes loin du reste de partager les opinions politiques est destiné de hautes destinées parlementaires. Paris, 4 Juiu. L'intérim du département des affaires étran gères, confié M. le comte Duchâtel, ministre secrétaire d'état au département de l'intérieur par ordonnance du 27 avril dernier, cessera partir d'aujourd'hui, et M. Guizol reprendra la signature de son département. Mgr. l'archevêque de Paris vient de pu blier un mandement portant condamnation du journal intitulé le Bien socialqui paraît s'être donné pour mission Vémancipation du clergé secondaire. Ce mandement est d'une longueur démesurée et se termine de la manière suivante Nous déclarons le rédacteur en chef (M. Clavel) dudit journal, privé de tous les pouvoirs spirituels dans le diocèse de Paris. Nous déclarons en suspens par le seul fait loul ecclésiastique dans les ordres sacrés, qui, après avoir pris part la rédaction dudit journal, n'en aurait pas rétracté publiquement les doc trines censurées, les injures coupables et les faits calomnieux dans les quinze jours qui suivront la promulgation de notre présent mandement. Nous déclarons en suspens par le seul fait tout ecclésiastique dans les ordres sacrés qui, partir de la promulgation de notre mandement, participeraient ostensiblement ou secrètement la rédaction dudit journal ou en favoriserait d'une manière quelconque la publication ou la prorogation. La chambre des mises en accusation de l'Ardèche vient de renvoyer devant la cour d'assises trois ecclésiastiques, accusés de séques tration envers une jeune fille protestante dans l'intention de la convertir la religion catho lique. des nécessaires aux portions de ce régiment. Le Lundi, 23 Juin i£45, 11 heures précises du matin, il sera procédé au bureau du Capitaine Quartier-Maître du susdit régiment, rue d'Elver- dinglie, n° 4, Ypres, pardevanl le Conseil d'admi nistration du même corps, l'ADJUDICATION PUBLIQUE des comestibles et du combustible nécessaires aux portions de cet Régiment, en garni son en cette ville. On comprendra dans un seul marché les articles qui se rattachent ordinairement au même com merce, tels que, le Beurre, le Riz, le Sel, Je Poivre, le Vinaigre, etc.; il en sera de même pour les Pom mes de terre. La Viande, le Lard et la Houille, feront respecti vement l'objet de contrats séparés. L'adjudication aura lieu par soumissions cache tées, rédigées conformément la formule indiquée au cahier des charges, qui se trouve déposé l'in spection d'un chacun, au bureau du Capitaine Quartier-Maître ci-dessus mentionné. Ypres, le 5 Juia 1845. Le Conseil d1 Aministralion du susdit Régiment, LE l'-colonel président, L'administration a l'honneur de porter la con naissance de MM. les commerçants, que par motif de con venance et pour accélérer davantage encore l'expédition des articles, son Directeur Courtrai, M. Caron-Bersou, joindra sa qualité actuelle, celle d'Agent la douane de sa résidence, emploi auquel était précédemment nommé M. Jules Van- dewynckele, fils. L'adjonction de ces deux fonctions permettra l'expédition des articles aussitôt leur arrivée eu douane et accélérera d'autant leur acheminement destination. En recommandant son nouvel agent au com merce", l'administration réitère ses offres de servie^ et assure la plus grande régularité dans le transport sous le prix le plus minime.

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Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 3