BIENS ANNONCES. 3 NOUVELLES DIVERSES. EXTÉRIEUR. France. Étude du notaire RE1NTY, a Ypres. TRÈS-BEAUX PATRIMONIAUX, JA ¥1N1ËI. i° Une très-belle et bonne Ferme contenant 34 h. 53 a. 64 c., située dans les communes de Loo, Pollinckhove et Alveringhem, (arrondissement de Fumes), occupée par François Amelootjusqu'au ir Octobre 1846, an prix de 2,000 fr. par an. On écrit de Rome, le 2 juin, la Gazelle di Augsbourg Je puis vous donner aujourd'hui des nou velles positives sur la mission de M. Rossi. Après avoir vainement essayé d'être admis au près du saint père, l'envoyé français a eu, le 30une longue conférence avec le secrétaire d'État cardinal Lambruschini pour lui exposer la situation des jésuites en France. Rien n'a été arrêté dans cette première entrevue. M. Rossi a offert de donner, dans quelques jours, au cardinalun mémoire pour lui soumettre les vues du gouvernement français dans cette grave question et pour prier le saint père d'engager les évêques français ne pas contrarier lexé- cution des lois. Quelque amicales que soient les relations entre les deux gouvernements, et quelque bienveillance qu'y mette le saint père, on prévoit quelle sera sa réponse. Sa Sainteté peut-elle condamner un ordre qui ses yeux n'a rien fait pour cela? Pour que la mission de M. Rossi n'ait pas été aussi malheureuse que l'ont dit quelques journauxil faut que l'on trouve quelque moyen déluder les difficultés que présente la question. Il parait que l'acte d'abdication de Bour ges a jeté l'inquiétude parmi les nombreux cré anciers de don Carlos qui ne savent pas qui payera les dettes et les obligations de toute nature contractées ou autorisées par le préten dant. Les dernières nouvelles d'Afrique ne manquent pas de gravité. Un passager du ba teau vapeur le Tartarearrivé sur rade de Toulon dans la soirée du 7 nous a annoncé que le 5 on parlait Alger du départ pour l'Est, de la brigade aux ordres de M. le général Gen til qui était campée depuis quelque temps au Foundouck. On ajoutait que plusieurs tribus des environs de Dellys étaient en pleine insur rection. Du côté d'Orléansville, ainsi qu'on a pu s'en convaincre en lisant les dernières correspon dances, l'insurrection n'était pas encore étouffée la date du 2 juin, et nul doute que la nou velle de la prochaine arrivée d'Abd-el-Kader, qui s'est propagée avec la rapidité de l'éclair, ne contribue entretenir l'agitation de ce côté. On écrit de Cordoue, le 3 juin, que MM. Corradi et Perez Caloo sont arrivés dans cette ville dans le meilleur état de santé. Les per sonnes les plus distinguées de la villeont fait ces messieurs leurs offres de service, mais les exilés n'ont pu en profiterparceque l'officier commandant leur escorte, a défendu que qui que ce fut communiquât avec eux. - Les nouvelles des États-Unis du 21 mai annoncent que rien ne saurait désormais s'op poser l'annexion du Texas. Le cabinet du 29 octobre en sera donc pour la honte d'avoir pris parti en faveur de l'Angleterre contre notre plus ferme allié maritime. A partir du 1er Janvier dernier, le calen drier de Manille a été changé. Il y avait dans ce calendrier une particularité fort étrange il était toujours en arrière d'un jour, relativement aux calendriers des colonies voisinestelles que Macao et Batavia. Voici l'explication de ce fait singulier Magellan, qui, le premier, a décou vert l'archipel des Philippines, y était arrivé par l'Océan Pacifique après avoir franchi l'extré mité de l'Amériquedu Sudle détroit auquel il a laissé son nom. Ayant ainsi fait, depuis son départ d'Espagne, plus de la moitié du tour du monde il n'a pas tenu compte de la différence de près de dix-sept heures dans le temps astro nomique produit par la différence des longitu des. Il résulte que les voyageurs venant de Manille par le cap de Bonne-Espérance croyaient d'après le journal du bord, arriver par exemple un Jeudi, le 23 Septembre, et qu'eu descendant terre ils apprenaient que c'était un Mercredi, le 22 du même mois. L'étonnement que ce fait produisait sur les matelots était parfois risible. Pour faire cesser cette différence des datesle gouverneur général des Philippines, de concert avec l'archevêque, a décidé de faire supprimer pour celte fois le jour du 31 Décembre. Le jour qui a suivi le Lundi 30 Décembre est devenu le Mercredi 1er Janvier 1843. Le dernier numéro de 1 Observateur fran çais contient une curieuse chronique nous la copions Une héritière enlevée par un groom. Mardi dernierCharles Tiddimenl Wellsgroom dernièrement au service de l'honorable et Rév. R. Wilson d'Ashwelthorpefut amené devant les magistrats de GuildhallNorwichaccusé d'avoir obtenu une licence sous de faux prétex tes, l'aide de laquelle il avait enlevé et épousé M,le Sheppard, jeune fille de 13 anshéritière d'une immeuse fortune, et fille de Mmu Wilson d'Ashwelthorpe. Il paraît que le vendredi d'avant, l'accusé obtint la licence Norwich, et qu'il loua une chaise de poste l'auberge de l'Étoile. Dimanche, de grand matin, M"e Shep pard quitta sa famille, n'emportant avec elle qu'un léger paquet de vêlements, et fut trouver, un rendez-vous convaincu, l'accusé, jeune et beau garçon de 23 ans, qui de suite la fit mon ter en voilure, et la conduisit 1 hôtel des Deux-Quarts, Norwich, où ils arrivèrent six heures. Là, ils trouvèrent le révérend M. Good- win de l'église de Sainl-Benedictet neuf heures ils étaient mariés. Pendant cet intervalle, la gouvernante de la jeune personne s'aperçut de son absence et donnant de suite l'alarme, M. Harvey, un des fermiers de l honorable M. Wilson, se mit la recherche de la fugitive, et bientôt la découvrit dans l'hôtel où elle s'était réfugiée. La jeune femme refusa positivement de quitter son mariqui fut l'instant même appréhendé au corps. Mardi, l'honorable M. Wilson a déposé une plainte en chancellerie et l'accusé a reçu une citation comparaître jeudi prochain. tement leurs églisesleurs ouailles et le pres bytère. Avec ceux-ci les jésuites font de bonnes affaires; chaque sermon qu'ils débitent leur vaut une bonne aubainesoit en cadeaux, soit en argent; aussi de prêcher ne se font-ils pas faute. Ils travaillent ainsi pour la plus grande gloire de Dieu et le plus grand profit de la congréga tion. (National.) Voici ce que la tragédie de Lucrèce a rapporté déjà M. Ponsard tant en droit d'auteur qu'en primes, 43,000 fr. Vente du manuscrit, 7,000 Prix décennal de l'académie, 10,000*» Total. 60,000 fr. Paris, 15 Juin. De nombreuses voitures de mobilier parlent incessamment des Tuileries et des Menus-plai sirs pour Versailles et Trianonoù se font de grands préparatifs, qui se rattachent, dit-on, l espoir d'y posséder la reine d'Angleterre. On croit que la chambre des députés finira la discussion du budget des dépenses samedi prochain 21 juin et que le 28 ou au plus tard le 3 juillet elle pourra voter le budget des re cettes. Le gouvernement est enfin décidé em ployer en Algérie pour les condamnés mort, le mode de décapitation usité en France et supprimer l'usage du yatagan. 4 exécuteurs des hautes œuvres vont être institués en Afrique deux seront Français et deux Arabes. La Revue de Paris se met en liquidation, son dernier numéro a paru hier samedi. On dit qu'en juillet prochain elle doit se faire quotidienne. L'archevêque d'Auchles évêques de Vi viers, de Bayeux, du Mans, d'Agen et de Blois, ont donné leur adhésion au mandement de M. l'archevêque de Parisportant condamnation du Bien Social. Chacun veut prendre part la ruine du journal qui avait entrepris d'ébranler le despotisme de l'épiscopat. On assure, mais nous ne garantissons pas l'exactitude de la nouvelle que les navires de là flotille disponible en ce moment au port de Cherbourg, doivent être mis en armement dans le plus bref délai possible. Ils seraient destinés compléter l'escadre qui doit être envoyée sur la côte d'Afrique pour la répression de la traite des noirs, d'après la fameuse convention Lus- hinglon-Broglie. Parmi ces navires on cite V A- beillele Rossignol, la Cigogne et la Chevrette. Pour beaucoup dé prêtres, les jésuites sont de fâcheux auxiliaires, qu'ils n'acceptent que contraints et forcés; mais, pour un grand nom bre de desservans fanatisés et abêti;? par édu cation des séminaires les jésuites sont d utiles missionnaires qu'ils appellent auprès d'eux avec respectet auxquels ils abandonnent complè Le Samedi, 21 Juin 1845, une heure de relevée, en l'Hôtel du Petit Ypres, en la ville d'Ypres, il sera procédé par le Notaire IKENT'jrY^ L'ADJU DICATION DÉFINITIVE des Biens suivants Mise prix 83,000 francs. 20 Six h. 52 a. 90 c. dé Gras Pâturage et Prairie, situés Loo, occupés par ledit Ameloot jusqu'au ir Octobre 1848, au prix de 600 fr. par an. Mise prix 18,000 francs. Masse des deux articles précédentsmise prix 104,000 francs. 3° Une très-belle Ferme bien bâtie, contenant 17 h. 67 a. 71 c.. située Loo, Nieuw-Cappelle et Lampernisse, même arrondissement, affermée Jean Faccon, jusqu'au 1' Octobre i85i, au prix de 1,200 fr. par an. Mise prix <i 44,100 francs. 4° Sept h. 36 a. 70 c. de Fonds Bati, Jardin, Paturage et Terres Labourables, situés Loo, occupés par ledit Fâccon, jusqu'au l'Octobre i85i, 45o fr. par an. Mis prix 16,000 francs. Masse des articles 3 et 4, mise prix <i 60,100 francs. 1 5° Un il. 38 a. 20 c. de Terres Labourables, Pollinckhove, occupées parla veuve Mazereel, jusqu'à la S1 Rémi 1845. Mises prix 4,250 francs. 6° Un h. 54 a. 3o c. de bon et gras Pâtu rage, situé Pollinckhove, occupé jusqu'au ir Octobre i85i, par Jean-Baptiste De Croos, 200 fr. par an. Mis prix 5,350 francs. 70 Un h. 78 a. 36 c. de bon Paturage et i h. 53 a. 63 c. de Terres Labourables, le tout situé Pollinckhove, occupé par J.-L. Bebruynejus qu'au ir Octobre 1848, au prix de 33o fr. par an. Mis prix 11,150 francs. g» Quatre h. 94 a. 5o c. de Terres Laboura bles, Pollinckhove, occupées par Pierre Piel jusqu'au ir Octobre i85o, au prix de 43o fr. par an. Mises prix 11,050 francs. 90 Une partie de Prairie de 2 11. 47 a. 20 située a Pollinckhove, non affermée. Mise prix 10,000 francs. ,0» Un Fonds Bati avec Terre a Labour, contenant ensemble 1 h. 12 a. 10 c., situes Alve ringhem, occupés sans bail par les héritiers Gee raert. Mis prix 3,575 francs. Deux pièces de Terres Labourables, contenant ensemble 2 H. 74 A. 5o C., situées Loo, occupées par J. Ameloot, jusqu'au ir Octobre 1845. Mises prix 7,000 francs.

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Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 3