MDMAKM,
LES LECTURES POPULAIRES DU DIMANCHE,
ANNONCES.
AVIS.
PRECIS DE L'IIISIOIUE MODERNE,
DICTIONNAIRE DES COMMIMES,
4
Variétés.
4:1
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I
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US LETTRES ANONYMES. JALOrSIE.
QUATRE CADAVRES.
Un affreux drame est ainsi raconté par le Journal
ttEpernaydu 17 juin:
Il vient de se passer dans une petite ville du
département du Tarn, un événement qui a plongé
•es habitants dans la plus indicible stupeur, et toute
une famille dans le deuil et la désolation. M.***
était marié depuis 5 ans une jeune personne
charmante, dont il avait déjà deux enfants, il avait
conçu de la jalousie contre un de ses amis; cepen
dant leur intimité s'était augmentée depuis quelque
temps, cet ami l'ayant complètement rassuré, et lui
ayant prouvé que, par principes d'abord, et ensuite
cause de l'attachement profond qui le liait une
jeune créole, il n'avait jamais eu et ne pouvait même
avoir eu la pensée de violer aussi bassement les lois
de l'amitié: les nuages qu'avait amassés un com
mencement de jalousie semblaient donc dissipés, et
rien ne paraissait annoncer l'orage qui devait, hélas!
bientôt éclater, et répandre dans toute lacoutrée la
plus horrible terreur.
M. devenait soucieux et morose son teint,
plus pâle que de coutume, annonçait la souffrance,
et par inomeuts ses yeux lançaient des éclairs. Ses
amis (et il en comptait beaucoup cause de ses rares
qualités) s'aperçurent de ce changement, et tous
s'en inquiétèrent quelques-uns les prièrent d'épan
cher son âme dans la leur: mais ses réponses,
d'abord évasives, devinrent bientôt menaçantes et
bizarres, tel point qu'ils le crurent atteint de folie.
Us firent part de leur crainte la famille. D'un au
tre côté, sa douce compagne, justement effrayée de
ses excentricités, plusieurs fois déjà lui avait pro
posé de faire venir un médecin mais il rejetait ses
offres, et lui si bon,si aimant, si caressant, il repous
sait si durement sa femme.
Un jour enfin qu'elle avait été accueillie avec plus
de rudesse, et qu'effrayée de son incroyable irrita
tion, elle était allée confier son désespoir son père,
il fut décidé que l'on ferait venir un célèbre médecin
de Paris, et l'ami intime du mari lut chargé de
partir en poste et de le ramener. Pendant ce temps,
la pauvre jeune femme, enceinte de cinq mois, sup
portait avec une douce résignation ces mille riens
qui sont le supplice d'une feiume aimante et jus
qu'alors aimée, et elle attendait avec une impatience
mal déguisée l'arrivée du docteur. Lorsqu'elle pré
suma que les voyageurs allaient bientôt arriver la
hutte d'un bûcheron, située dans nu petit bois, un
kilomètre de la ville, qui était le lieu du rendez-
vous convenu, elle y alla deux et trois fois par jour,
espérant chaque fois les rencontrer, et ne se doutant
pas que, par ces démarches innocentes, elle accrédi
tait dans l'esprit de son mari la plusatroce calomnie.
En effet, Mdevenait de plus en plus trisieet
rêveur, et de sa poitrine s'exhalaient des mots fan
tasques et sinistres. Tou(-à-cuup un longci i retentit
dans toute la ville les flots de peuple se pressent, se
précipitent du côté du bois; toutes les bouches par
lent d'un affreux malheur, et l'on apprend que
M.*** dans un accès de folie, vient de tuer le fiancé
de la jolie créole et d'assassiner sa femme, el que
lui-même, couvert de blessures profondes qu'il s'est
faites, a été trouvé noyé dans sou sang et dans celui
de ses victimes; telle est la sinist re nouvelle qui cir
cule dans la ville, ely jette l'alarme et la conster
nation.
Le lendemain on apprend que M.*** avait été dé-
Deze Verpacliling zal gebeuren onder gewoone
coiidilieu eu met gereed geld.
VERPACHTIAG
VAN ALLERBESTE
Te Elscmlamme.
Donderdag, 3BJuly i8A5, len 3 uren des uamid-
dags,iu de herberg bevv< ond door J. Van Kkcke, te
ELseudamme, zulleii pubtiek verpaclit worden voor
den onlblool van iiet loopende jaer, de volgende
Maeigarzeti coin peterende uen M. Grue! Adolphe
13e Belliune.
i° Len hectare 16 aren 73 cenliaren (2-2-0
loeden), gelegen in Oostvlelereiivan zuideu aen
Mevrouwes-gemet, verdeeld in drie koopeu.
1" Acht eu v^llig aren 63 cenliaren (1-1-0 R.),
zuid by de voorgaeude en uooid aeu den D'Yser-
vaerl.
3" En 4 hectare» 4* a,en genaemd de Tien-
Gemelen, gelegeu in Reninge, verdeeld in vyf
koopeu.
lmmediatelyk naer dien, zal 00k verpaclit wor
den Iiet uchlergars der gezeide Tien-Geiufclen.
La Commission administrative du droit de
péage établi sur la route vicinale d'Ypres a Rening-
lielstinforme le public que le Vendredi, >7 Juin
1846, trois heures de relevée, elle procédera
Dickehuacii, dans la Maison communale, l'ad.IU-
I31CA1 ION» pour le terme de trois années consécu
tives, des travaux d'entretien de la route
vicinale précitée.
Le devis des travaux exécuter, se trouve déposé
l'inspection des amateurs, au Coiimiiosariul d'ar
rondissement.
Apres, le 11 Juiu 1845.
Le Commissaire d'arrondissement, président
de la commission
J. DEXEI HEKE,
b,M' GRANDJEAN-YANNÎSTE, o„lle n„„i-
M.nkt, il" 26, te Ypre, zyn er geld-somnien te
hekomeii aen eeneit geriugeu iutresl, utils ver—
leende goed bezet.
trompé, et qu'avant d'expirer, il avait déclaré que
depuis nu mois il avait reçu plusieurs lettres ano
nymes qui lui apprenaient que sa femme le tra
hissait que d'abord il avait déchiré les premières,
regardant comme vil et niéprisableil'homme assez
lâche pour se servir de celte arme dangereuse, mais
que bientôt le poison de la jalousie s'élant infiltré
dans son cœur, loin de déchirer les uou velles lettres,
il s'était coin pl u dans leur lecture; ques'étan ta perçu
des promenades fréquentes de sa femme depuis 1»
départ de son mari, qu'il avaii cru simulé, il l'avait
lui-même espionnée, et que sa rage n'avait plus
connu de bornes, lorsqu'enfiu voyant arriver celui
qu'il avait toujours regardé comme sou ami, il le vit
accourir et se précipiter au-devant de sa femme r
lui-mêiue alors et d'an seul bond se trouva entre
elle et lui, et dans sa fureur il les frappa du poignard,
qu'il tourna contre lui la vue du médecin étranger,
dont les cris sauvèrent de sa rage l'aîné de ses en
fants et sa bonne.
A peine avait-il fait celte déclaration d'une voix
éteinie, qu'un jeune homme pâle, ëchevelé.se pré
cipite dans la chambre, il 11e dit que ces mots
J'étais fou d'amour pour la jeune créole, j'espérais
exciter sa jalousie et parvenir lui partager ma
malheureuse passion et j'ai été assez misérable pour
descendre au rôle abject de dénonciateur anonyme.
(Jli pardonnez-moi, vous tous qui in'écoutez, et
vous tous surtout que j'ai lâchement assassinés, et
que ma mort serve jamais d'exemple aux traîtres
et aux lâches qui se lotit un jeu de lettres anonymes.
Il tomba, et bientôt ou n'entendit plus que le râle
desdeux mourants; au même instant la justice venait
pour s'emparer des coupables, mais elle n'avait plus
devant elle que leurs deux cadavres et ceux de leurs
victimes! I
Op 7e" February jougsileden, is te Brussel zonder
afslaintnelingen.overleden, zekeren
.10*13*111* CAKTOXj geboren le Ypre,
zooii van Pkirus-Francis Carton en Petronilla-
Thrrfsia Knockaert.
Petkus-Francis Carton, geboren te Lange-
marck.vvas zoon van Joannes Carton en JoANNA
Verbudgghk.
Phironilla-Theresia Knockaert, geboren ta
Boesinghe, was docliter van Jan-Hapitste Knoc
kaert, zoo hlykt uil liaere liuwelyksche akt dra—
gende de daele van 26e" April 176.L
Aile de geue welke geregligd zouden konnen zyn
in de suicessie van wylen Pet'RUS-JosepHUS CaR-
ton, gelieven zieb in personne met noodige bewys-
slukkeu of by gefrauqueerde brieveii, voor de»
eersten Augusty irt4-% ,e adressereu by Camille
V an Damme,exécuteur leslamenlaireen liquidateur
der successie, vvooiiende le Genl, in bel Priucenhof
n° 11
Wordende een ieder verwilligd dat naer den eer
sten //iiffiisti aenslaende, de successie vuu Petrus
Josi phls Carton, tusscheu de hukende hoirs zal
verdeeld worden.
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indique la population les m ujumeiils, les rivières, les industries de chaque commune; les sections
on hameaux qui eu dépendent, de l'arrondisse meut administratif, de l agence du irésor. de la province,
du canton de juslice-de-paix, de l'arrondissement judiciaire, de la cour d'appel, de 1 evéché; il doua*
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