version peut bien être la véritable c'est que
dans tous les pays, les journaux qui appartien
nent de loin ou de près au parti ullramonuNii,
exploitent cette mort, dans le but de rendre feurs
ennemis politiques odieux. Nets adversaires se
conduisent comme les jésuites de Lucerneet
attendent le moment fatal pour appliquer là,
où ils seront les maîtres, le doux régime sous
lequel cette ville qui les répudiedojl Courber
le front, et qui s'appelle, là aussi probablement,
le règne de la modération et de la justice.
YILLE D'YPRES. conseil communal.
Hein? plaît-il?
Pardon, Sire, excepté
C'est bon, continuez.
Je n'ai plus qu'un mot dire, c'est que la taille, les bras, la
xnain, le pied, tout répond la tête et forme un cbef-d œuvre qu'il
est difficile d'admirer impunément.
Voilà un portrait bien séduisant, n'est-il pas un peu flatté, en
oOtiscience
En conscience, Sire, l'original vaut mieux encore.
Ventre-saint-gris vous me donnez une furieuse envie de le
yoir. A-t-ellc un joli nom?
Depuis son enfance on l'appelle Ondine.
Charmant! c'est un surnom, n'est-ce pas?
Oui, Sire. Ou l'appelle ainsi parce que de tout temps, elle a
en un goût très-prononcé pour les bateaux et les promenades sur
l'eau. Elle rame parfaitement j je crois même qu elle sait diriger
une petite barque a la voile.
Gracieux type de femme Il faudra, Bellegarde, que vous me
présentiez elle.
Quand Voire Majesté voudra venir au château de Cœuvres*
tilion adressée M. le ministre des travaux
publics, pour le prier d'employer son interven
tion bienveillante, afin d'engager la compagnie
concessionnaire du chemin de fer de la Flandre
centrale, commencer les travaux du rail-way
d'Ypres Cou rirai, en même temps que ceux
de .Courtrai Bruges II paraît, d'après des
renseignements dignes de foi. que telles ne se
raient pas les intentions de-la compagnie, qui
sacrifierait nos intérêts ceux de Bruges et de
Courtrai.
elle y sera parfaitement reçue.
Ah j'irai de grand cœur. Voyons, quel jour? il faut que ce
soit avant la reprise des hostilités.
C'est vous de décider.
Au fait! pourquoi pas tout de suite? Puisque vous y allez,
nous irons ensemble. Cela vous convient-il?
Votre volonté est la mienne, Sire.
Henri IV Miuna. Un huissier parut.
Qu'on selle mon cheval, dit-il, et que vingt gentilshommes se
préparent me suivre.
Puis s adressant Bellegarde:
J'aime les résolutions promptement exécutées, dit-il. Dans un
quart d heure nous partons soyez prêt.
Bellegarde s'inclina et sortit.
A peine avait-il quitté la chambre du roi qu'il se repentit un
peu d avoir étôurdiment vanté les charmes de ceffe qu'il aimait.
Il connaissait bien Henri IV pour le plus robuste amoureux du sei
zième siècle, et aussi pour le plus inconstant. Une vague inquiétude
s'empara de son cœur, mais elle se dissipa bientôt, quand il songea
toute la sympathie dont il était l'objet, la vertu de celle qu'il
Il est donné lecture d'une lettre de M. le
maire de'Baillent, concernant une communi
cation pavée entre la ville d'Ypres et la fron
tière française. Il s'agirait de continuer le pavé
qui, d'Ypres se dirige sur le cabaret de YHalle-
bastsitué sur le chemin d'Ypres Bailleul et
de construire une route pavée jusqu'à la Douve*
Cetle proposition est mise l'ordre du jour
d'une prochaine séance.
Par urgence, le conseil est appelé se déci
der sur le plan qu'il convient d'exécuter au
cimetière, pour incorporer les terrains qu'on
veut y joindre Deux projets sont présentés
et celui qui offre le tracé d uu jardin anglais est
préféré par le conseil.
On aborde l'ordre du jour. Communication
est donnée de la comptabilité de l'Académie
loyale de dessin et d'architecture pendant les
exercices 1842-1844. Les receltes se montent
fr. 7,704-17 et les dépenses fr. 6,794-41. Il
reste donc un excédant des recettes sur les dé
penses de fr. 910-76.
M. le président fait une lecture sommaire du
compte de la société des beaux-arts pendant
l'exercice 1844. Il présente en recettes une
somme de fr 2,019-78 et en dépenses de
fr 1.687-10 11 restait donc en caisse la fin de
cet exercice, une somme de fr. 332-68.
Le receveur de la ville, appelé au sein du con
seil, présente le compte de la ville pour l'exer
cice 1844 et est invité en donner lecture.
Aucune observation n'est faite concernant la
première partie, qui comprend les recettes. Le
conseil décide midi, de ne pas aller plus loin,
mais avant de se séparer, il manifeste l intenlion
de vider son ordre du jour.
Après la lecture des pièces, la donation faite
par MmBladouairière\Valweindeqtte!ques effets
mobiliers et tableaux au Bureau de Bienfaisance,
est approuvée et le conseil émet un avis favo
rable l acceptation.
Une vente d'arbres tenue sur les biens du
Bureau de Bienfaisance, ainsi que le procès-
verbal d une location partielle des propriétés de
celle administration sont approuvés.
Le conseil, après avoir pris communication
du procès-yerbal de la location des herbages
situés près des étangs de Dickebusch et de Zd-
lebeke, émet un avis favorable, se sépare et
remet la séance 1 après-midi.
A trois heures, le conseil rentre en séance.
Les mêmes membres sont présents, l exoeption
de M. Vande Broukeel de M. Vanden Bogaerde
qui, absent le matin, prend part aux travaux de
1 assemblée.
i\l. le receveur continue la lecture du compte
de la ville. Aucune observation n'est présentée
l'égard de la deuxième partie du compte, com
prenant les dépenses. La comptabilité de la
ville est tenue avec une telle régularité et avec
tant de lucidité, qu aucune erreur n'est possible,
et tous les ans, les comptes sont appurés, de
manière ce qu'aucun transfert n'est nécessaire.
Pour l'exercice 1844. les recettes de la ville
se montaient fr. 179,946-90 et les dépenses
cousidérail comme sa 11 m. et surtout a la barbe grisouuaute de
son lies-gracieux monarque, laquelle ne pouvait guère se comparer
la noire chevelure qui couronnait sou propre chef. La jeunesse est
toujours un peu infatuée d elle-même. Roger de Saint-Larry, célè
bre sous le nom de Bellegarde, était un des hommes les mieux faits
et les plus aimables de son temps, avec un esprit vif et agréable qui
secondait sa figure. Toutefois son caractère passionné jusqu'à
l'étourderie, confiant jusqu'à I imprudence, avait été déjà pour lui
une cause de mésaventures et d'ennuis.
Que diable allais-je me mettre en tête! se dit-il avec un sou
rire de satisfaction; tout roi qu'il est, Henri IV n'est plus assea
jeune pour être craindre.
A peu près rassuré il alla rejoindre les jeunes seigneurs qui de
vaient accoinpaguer le roi. Henri IV ne tarda pas paraître. Dans
son empressement partir il avait oublié de terminer la lettre qu'il
écrivait Marie de Beauvilliers résidant alors Senlis.
A cheval, messeigneurs dit-il en arrivant dans la cour de son
palais. Quelques minute! après, la royale cayaloade quittait Mantes
et se dirigeait sur Cœuvres.
{La suite au prochain n'.) Etienne Ekailt.
Hier vendredi, un individu de Voormezeéle,
a été conduit en ville par le garde-champêtre
de cette commune et écrouéen la maison d'arrêt.
Il était accusé d'avoir commis un meurtre sur
la personne d'un ouvrier avec qui il travaillait.
Voici comment le fait s'est passé. Après avoir
badiné avec son compagnon ce dernier fâché
d'atoir eu le dessous, s'est mis lui jeter des
pierres. Indigné son tour, il est revenu sur lui
et lui n lancé un coup de pied. Instantanément
son compagnon est tombé raide mort.
L'autopsie du cadavre a été faite et elle a
donné la preuve que 1 individu qu on disait as
sassiné, a.succombé une congestion cérébrale,
conséquence probable de la violente exaspéra
tion laquelle il s'était livré, pendant sa lutte
avec l'ouvrier, qn on accusait d'être son assassin.
Depuis quelque temps nous n'avons plus fait
mention de la nouvelle église S'-Nicolas. Cepen-
dantelleen méritait bien la peine.car l'ornemen
tation intérieure est bien entendue et fera le plus
bel effet. Mais ce qui paraît réellementremarqua-
ble, au dire desgens qui se connaissent en pein
ture, c'est letabhau. imitation de fresque, qui
orne la cou pôle. Celteœuvrede M. Bôhm, artiste
dé celte ville, est d'un effet saisissant. Tout le
monde se dit en la voyant, c'est beau, c'est ma
gnifique. Ce qui se trouve peint en grisaille
derrière le maître-autel, est moins frappant,
peut-être, y a-t-il autant d'art dans l exécution,
mais le genre prête moins l'effet.
INous engageons les étrangers qui, Yocca ion
de la fête communale, viendront passer quelques
jours en notre villealler voir cette nouvelle
construction. Pour une église moderne, elle n est
pas sans mérite architectural. Il est cependant
un fait que nous devons ajouter, c'est que la
ville a contribué l'érection de ce monument,
pour une somme de 17,000 francs, petitesse
que le Journal des Baziles a daigné passer sous
silence dans son dernier n°.
M. Metzdorff, professeur de rhétorique au
collège communal, donnera sa démission après
la distribution des prix et quittera la ville pour
aller habiter Gand. La direction de I Athénée
de celle dernière ville, vient de lui confier la
chaire de professeur d histoire et de français de
cette institution.
Hier soirau Parnasseune assemblée de
quelques commerçants industriels et proprié
taires notables de la ville, a été convoquée pour
décider, s'il n'y avait pas lieu signer une pé-
On nous écrit de Messines31 juillet
Vendredi dernier. 23. a été un bien beau jour
pour Messines A peine la promotion au choix,
au grade de capitaine, de notre conciioyen
M. le lieutenant Théophile Tibaux, du 2" cui
rassiers. (on nous assure qu'il rentre au 2e chas
seurs cheval, régiment auquel il était attaché,
en qualité de lieutenant adjudant-major, lors-
qu il passa au 2e cuirassiers), fut-elle connue,
que l'on s'arrachait presque les journaux, pour
y lire l'heureuse nouvelle.
L'élan sympathique, l'enthousiasme était gé
néral sauf peut-être chez une impuissante et
imperceptible minorité. Inutile dajouter que
notre société philharmonique ne fut pas la der
nière y prendre part. PrécisémentM. le ca
pitaine Tibaux se trouvait chez son frère, M.
Florimond Tibaux marchand tanneur. Il fut
spontanément résolu que la musique messinoise,
irait en corps, donner une sérénade au nouveau
capitaine C'est ce qui eut lieu dans la soirée.
Plusieurs morceaux, vraiment d a-propos, furent
exécutés, avec un ensemble. un entrain dignes
d éloges, au milieu des applaudissements et des
bravos de la foule, assemblée devant la maison
de M. F. Tibaux. Alors, monsieur le capitaine
est venu remercier les Messinois, ses concitoyens,
ses camarades, de ce bienveillant et fraternel
accueil. 11 a exprimé ses sentiments de gratitude
en paroles cordiales et chaleureuses. Si le plaisir
étail grand, l'émotion n'était pas moins grande.
La foule s'est écoulée, et notre philharmonie
s'en est retournée aux cris répétés de vive le
capitaine Tibaux! Vive noire digne concitoyen!..
Séance publique du Vendredi, i" Août 1845
Présents MM. Vanderstichele de Maubus,
bourgmestre président Alphonse Vanden Pee-
reboom et Iweius-Hyuderick, échevins, Gérard
Vandermeersch, Boedt. avocat. Martin Smaelen,
Charles Vande Brouke, Ernest Merghelyuck et
Pierre Beke, conseillers.
La séance s'ouvre par la lecture du procès-
verbal de la dernière réunion du conseil La
rédaction en est approuvée.
M. le président communique l'assemblée
que le terrain, qu'un propriétaire de la ville a
offert en vente, pour agrandir celui destiné au
dépôt des marchandises le long du côté ouest
du bassiu, a été mesuré et présente une surface
de 280 mètres carrés. Le propriétaire a déclaré
être prêt signer l acle de vente, aux condi
tions convenues.