3 (t. 179,937-97. Par conséquent le compte s'est clôturé avec un excédant de fr. 3-93. M. le receveur de la ville donne communica tion au conseil du comptepour le même ex ercise. des fonds destinésà l'encouragement des reconstructions de maisons en bois. Il présente en recettes fr. 13.124-63, et en dépenses fr. 11.000-00. A la fin de l'exercice 1844, il y avait un fond de caisse de fr 2,124-63. Il est donné lecture du compte de la caisse des 2 pour sur les revenus communaux. Il offre en receltes, comme en dépenses, une somme de fr. 904-50. Le compte, pour le même exercice de la caisse de retraite pour les employés de la ville, fait par le receveur com munal, est soumise au conseil 11 ofFre en re cettes une somme de fr. 1.973-63 et en dépenses fr. 1,941-37 et partant un excédant defr. 32-26. Rien n'étant plus l'ordre du jour la séance est levée, cinq heures et demie du soir. Par arrêté royal du 18 juillet courant, n® 5475, sont fixées de la manière suivante les indemnités allouées annuellement aux officiers généraux et supérieurs qui se rendent au camp de Beverloo et au polygone de Brasschaet et qui y sont astreints des dépenses extraordi naires de représentation dont il est juste de les dédommager, savoir Au général commandant le camp, fr. 2,000 Au chef d'Etat-m.ijor attaché au commandant du camp, 500 Aux commandants des brigades campées, chacun, 1,000 Au commandant de l'artillerie cam pée Beverloo, 500 Aux commandants des régiments d'infanterie et de cavalerie campés chacun, 500 Au commandant du camp de Bever loo comme place. 1,000 Au sous-intendant militaire chargé du service administratif au camp de Beverloo, 500 Au commandant du polygone de Bi asschaet, 1,000 Un nommé Martintailleur, demeurant Bruxelles, rue du Coq-d inde. assis hier malin sur le banc des prévenus, a été frappé d'appo- plexie foudroyante pendant que les témoins dé posaient dans sa cause. Transporté immédiate ment dans la chambre des témoins, ce malheureux n'a plus donnéaucun signe de vie, malgré les soins qui lui ont été prodigués par M le docteur Ver- slraelen. attaché I étal-civil pour constatation de décès. Celte scène se passait sous les yeux de la famille de la victime. Le conseil communal de Thourout vient d'en voyer une députation de Bruxelles pour de mander .M. le ministre des travaux publics que le point «le raccordement des deux lignes du chemin de fer de la Flandre occidentale, se dirigeant, l'une du nord au sud, laulre de l'ouest l'est, se fasse Thourout. simple question. Serail-il vrai que l'un des soumissionnaires pour l'éclairage de la ville de Bruges par le gaz, ait été informé seul parmi ses concurrents, que l'intention de la régence était de dépenser toute la somme allouée au budget pour I éclairage de la ville; en d autres termes, que le nombre des lanternes porté au cahier des charges serait augmenté? Il paraît qu'une commission d'enquête, prise dans le sein du conseil de régence, sera appelée porter ses investigations sur les étranges cir constances qui ont précédé l'adjudication nous pensons qu elle prendra en considération la question ci-dessus. {Impart, de Bruges.) cour d'assises de la flandre occidentale. Audience du 30 juillet. Le nommé Louis Vermaut, fils de Jean, âgé de 24 ans, domesti que, né et domicilié Lendelede, accusé d'avoir commis volontairement, dans la nuit du 18 au 19 mai 1845. un meurtre sur le nommé Vital Warlop, au dit Lendelede, a été acquitté. L'affaire Van Temscheest fixée au lundi 18 août, M. Faider. premier substitut du procureur général près la cour d appel Gand. soutiendra l'accusation MM. Meldepenningen et Bolin pré senteront la défense de 1 accusé. Le 27 du courant, vers Ies4 heures de relevée, le nommé François Deleu, ouvrier Saint- Jacques-Cappelle, a tiré bout portant un coup de pistolet sur la nommée Rose-Claire De Haese. jeune fille, demeurant Nieuwcappelle, avec ses parents. Quelques plombs lui sont entrés dans la tête, dans le côté droit et dans le bras droit, avec lequel elle paraît avoir paré le coup. L'auteur du crime a été arrêté par le garde champêtre d'Alveringhem. On écrit de Grammonl. en date d'hier: Les pommes de terre, particulièrement les précoces, présentent ici et dans les environs, le même phénomène extraordinaire que dans plu sieurs autres contrées Aos paysans prétendent que ces tubercules sont atteints de la maladie vulgairement appelée S^Antonius- Vner, et se rendent en masse en pèlerinage Sarlardinge, pour y visiter l'église dédiée ce saint et où reposent ses réliques. On écrit de Gand. 30 juillet: La cour d'assises de la Flandre orientale s'est occupée hier, pendant deux audiences, de la poursuite intentée du chef de tentative de viol et d attentat la pudeur commis avec violence sur des enfans âgés de moins de quinze ans, charge de Jean Goethals, âge de 46 ans et son frère Joseph Goethals. âgé de 44 ans, cultiva teurs, nés et domiciliés Thielt. Déclaré coupable par le jury. Joseph Goet hals a été condamné sept années de travaux forcés et une heure d'exposition sur une des places publiques de celle ville. Jean Goethals a été acquitté. On se rappellera qu'aux assises de Bruges, ce dernier avait été condamné cinq années de réclusion sans exposition et que sur le pour voi des accusés, I affaire avait été cassée, parce que le sieur Marchand, porté sur la liste des jurés, n'avait pas la qualité de Belge. Les évêques belges se mettent n ce moment en route pour Malines. où vont avoir lieu sous peu de jours les réunions annuelles des chefs des diocèses belges. NOUVELLES DIVERSES. Nous lisons dans YAkhbar: Des arabes venus au marché du 1er juillet ont fait connaître que Beu-àalem, la tète de 150 cavaliers, était tombé l'improviste sur un douar ami qui était allé camper trop loin sur la rive droite de l isser, dans la direction de Bordj-ei-Boi ni. Dans celle razzia, un de nos anciens caïds et ses trois fils ont été tués/ tous les troupeaux du douar ont été enlevés. L'en nemi n'a perdu, dans cette affaire, qu un seul cavalier, dont la tète a été apportée ici par les victimes de celle entreprise et comme preuve matérielle du fait de la razzia. On a reçu des nouvelles de Lisbonne jus- qu au 21 juillet. Les éjections semblent le seul objet dont on s'occupe en ce moment en Por tugal il paraît, d'après les correspondances des journaux anglais, que l'iulrige et les man œuvres de tout genre sont mises en jeu par le gouvernement comme par les partis avec une audace qui défie toute comparaison. Mais le gouvernement ne s'est pas toujours contenté de ces moyens; il a. dans plusieurs localités, et entre autres Almeida, recouru l'emploi de la force pour venir bout des résistances qu'il avait rencontrées, Sesageuts ont fait usage des' bâtons ferrés, qui jouaient un si grand rôle dans la politique du bon temps de don Miguel. Tbiste réponse a un journaliste. On li sait un jour dit le Courrier du Gardles ligne suivantes dans la feuille publique d'une ville assez rapprochée de Nîmes Nous sora- mes depuis quelque temps dans une pénurie complète de nouvelles locales; pas le moin- dre événement digne de fixer I attention de nos lecteurs; pas le plus léger accident, pas le moindre suicide enregistrer. Décidément nous sommes tombés dans un calme plat désespérant pour un journaliste. Quelques instants après la distribution de cette feuille, un voyageur se faisait sauter la cervelle après avoir légué ses pistolets au rédacteur de ces malencontreuses doléances. L'empereur de Chine et sa mère. La Ga zette d'Augshmirg publie, datée de Macao, 26 mars, une lettre dans laquelle on lit celte sin gulière anecdote Les fonctionnaires publics chinois racontent qu après la conclusion de la paix avec l'Angleterre, l'empereur voulut faire une visite sa mère, qui est entrée récemment dans sa soixante-dixième année; elle refusa de le recevoir; 1 empereur renouvelle sa visite, mais en vain. Enfin, il se jeta genoux devant la porte et la supplia de le recevoir elle l accabla de reproches, en lui disant que son père lui avait donné 1 empire en bon état et que, par sa faiblesse et par ses conseils pernicieux de cour tisans accessibles la corruption, il l'avait mis eu danger et perdu en partie. La vieille impé ratrice avait toujours été du parti de la paix, mais jamais elle navait pu se faire écouter. L'empereur jura de punir tous ceux qui l'au raient trompé par de faux rapports et cette réaction continue. On écrit de Naples9 juillet Depuis quelques jours, la capitale est plongée dans la stupeur par la découverte de quelques crimes qui sortent de la ligne ordinaire des attentats commis dans ce pays, tels que coups de sty lets etc. On cite entre autres un crime épou vantable dont le quartier San Giovani a été le théâtre. Les habitants de ce quartier avaient remarqué qu une foi te odeur de cadavre sortait d un magasin fermé depuis quelques jours et qui avait été occupé par un individu inconnu. La police ayant forcé l'entrée du magasin, on y trouva cinq caisses recouvertes de toiles cirées et conlcnaul 1 une un cadavre de femme en dé composition, et les autres, des débris humains mutilés et aussi en putréfaction. Toutes les recherches auxquelles on s'est livré, n'ont pu mettre sur la trace du coupablequi estpa raît-il un marchand parfumeur de la rue de 1 olède. Le propriétaire de la maison et le me nuisier qui a fait les caisses trouvées par la police, ont été arrêtés. On ignore quelles sont les victimes de ce crime mystérieux. Un autre attentat a été commis, il y a quel ques jours, sur une jeune femme qui a été attirée par deux jeunes gens dans une maison écaitée, où ces misérables, après l'avoir tuée, lui ont enlevé les bijoux quelle portait. Son cadavre a été retrouvé dans un fossé près de la porte Nolma. La société anglaise qui réclame la conces sion d'un chemin de fer dans le Luxembourg belge, s est aussi adressée au roi de Hollande pour lui demander l'autorisation de construire une voie ferrée dans le Grand-Duché et d'achever le canal de la Meuse et île la Moselle, commencé il y a dix-sept ans La section des États-Pro vinciaux du Grand-Duché, qui est spécialement Chargée de l'examen des questions relatives aux travaux publics, est déjà convoquée pour con férer ce sujet avec le gouvernement. D après le projet formulé par la société anglaisele canal eu question serait conduit jusque dans le voisinage de la frontière et serait ensuite pro longé jusqu'à la Moselle, ou bien il s'y ratta cherait au moyen d un chemin de ferselon le vœu du gouvernement. Il est en outre, question de rallier fiarbruck cette nouvelle voie de

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Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 3