A. !)ÎM, d'huîtres anglaises MAISONS EXTÉRIEUR. France. ANNONCES. d'huîtres anglaises a 5 f. le cent On demande nouvelles diverses. A MENIN, ET WERVICQ (BELGIQUE), a vendre. ville de menin. AU CHEMIN DE FER. lés par de petites fêtes de famille. Avant-hier, fête de sainte Louise, plusieurs hauts person nages se sont réunis au palais du Roi et de la Reine des Belges. Hier c'était l'anniversaire de la naissance du prince Albert, aujourd'hui, en fin la Reine d'Angleterre est partie pour Mei- ningen, accompagnée de ses augustes parents. Le Roi Léopold ne partira que demain après demainla grande-duchesse Anne nous quit tera aussise rendant également Gotha. La ville est toujours fort animée on rencontre très-souvent des personnages d'un rang très- élevé soit dans les rues, soit dans les promena des. Le Roi Léopold aime parcourir pied les lieux où se sont écoulées son enfance et sa jeu nesse. On a eu aussi fréquemment l'occasion de voir la promenade la Reine Louise. L'Esperanzajournal espagnol, contient une lettre de son correspondant de Romeen date du 11 août, qui renferme ce qui suit La réponse faite par le Saint-Père a l'ultimatum du gouvernement espagnol a produit une impres sion si vive sur l'esprit de M. Castillo y Ayenza que l'on croyait que, non content davoir en voyé en Espagne M. Riqualarras, attaché l'ambassade, il avait lui-même quitté la capitale du monde chrétien. Le corps d'officiers de la marine anglaise a le plus graud besoin d'être renouvelé ou au moins d'être rajeuni. On annonce que de grandes réformes vont être faites dans ce but, et l'on porte 140 le nombre des officiers qui seraient mis la retraite. Le pape a rendule 4 aoûtun bref qui fait la plus grande sensation en YVeslphalie le saint-père se plaint de ce que la religion catho lique a rétrogradé en Westphalie et il adresse des reproches cet égard, non au peuple, mais aux prêtres, qui passent leur temps dans leurs maisons, au lieu de s'occuper de la prédication. En conséquence, le Saint-Père ordonne plu sieurs ecclésiastiques de la province de West phalie, de se rendre, le 6 septembre Munster, afin de recevoir des évêques les instructions re ligieuses pour dix jours et prêcher. Dans le même bref, on lit que six prêtres, qui ont appuyé le faux miracle d'une jeune fille de Lulgeneder sont frappés d anathême. Paris, 2 Septembre. On nous assure que les Révérends Pères de la rue des Postes n'ont voulu louer leur maison que pour un nombre d'années fort limité. Ils comptent sans doute pouvoir bientôt se réin staller dans cette maison comme par le passé aussitôt que l'effervescence du moment sera calmée. On sait d'ailleurs qu'une de leurs grandes maximes est de céder pour revenir en suite la charge. Hier, Maintenon, M. le baron de Jessaint, terre; mais il la retint en lui montrant du doigt le personnage mystérieux qui s'était attaché ses pas, et qui, dans ce moment, la voyant près de lui échapper, accourait vers elle avec une intention facile deviner. Vincenza se laissa retomber muette et glacée au fond de la barque, et ramena vivement sa mantille sur sa figure.... Elle venait de reconnailre dans l'homme attaché sa poursuite le comte de fiuggieri, son fiancé. A l'instant où il arrivait au bord de la mer, la barque s'éloignait sous l'impulsion puissante de deux rames mises en mouvement par une main exeroée. Le comte de Ruggieri, celte vue, fit entendre une horrible imprécation. Puis, se ravissant tout-à-coup, il se mit courir sur le rivage comme s'il eut voulu s'élancer dans le silon lu mineux et rapide tracé par la barque; mais bientôt l'éloignement et l'obscurité le dérobèrent aux yeux des fugitifs. L'inconnu, cependant, continuait ramer en silence comme jaloux de mettre entre la terre et lui un espace infranchissable. Déjà la ville elle-même avait disparu dans les vapeurs du soir, et les flèches des plus hauts édiGces s'effaçaient leur tour en s'enfonçant dans les dernières profondeurs du ciel... L'inconnu alors s'arrêta et at tacha sur la jeune fille un de ces regards dont elle avait gardé le souvenir; dans la situation ou elle se trouvait, oe regard lui fit peur. Je oonçois vos craintes, signora, lui dit-il; mais je suis moins coupable que je ne le parais. Le hasard seul donne ce rendez-vous préfet d'Eure-et-Loirea posé, au nom du roi et par délégation du ministre des travaux pu blics, la première pierre du viaduc du chemin de fer de Paris Rennes. Les fondations de ce grand travail sont déjà jetées et doivent con sister en trente-deux arcades. Elles seront voi sines de celles que Louis XIV avait fait élever pour conduire les eaux de la rivière de l'Eure Versailles. Ou lit dans l'Algérie M. le maréchal Bu- geaud quittera Alger le 4 septembre et débar quera Celte, où il est attendu le 7. De là il se rendra Montpellier et Soull-Berg, où sans aucun doute M. le maréchal ministre de la guerre ne fera pas compliment son subordonné sur la manière dont il entend et comprend la dis cipline militaire. Plusieurs généraux, dit-on, doivent assister celte entrevue. M. le lieutenaut-général de Lamoricière était attendu Alger dans les derniers jours d août. FERMES et SITUÉES Le notaire forresty Wervicq (Bel gique), vendra publiquement: MENliN, HORS la PORTE d'ïPRES. Sous les six premiers lois: Une bonne ferme, de la contenance de 7 hectares t3 ares 32 centiares, en manoir, jardin, verger, prairies et terres labour, ne formant qu'un seul bloc, très-avantageusement située Menin, hors la porte d'Ypres, un kilomè tre de la ville, occupée par le sieur Pierre Casier, au fermage annuel de 65o francs, outre les contri butions, sans bail. WERVICQ (Belgique.) Sous les 7e et 8e lots Une Petite ferme avec 2 hectares g ares en manoir, jardin potager, verger et terres labour, en deux parties, occupée par Pierre Vanden Ameele, au fermage annuel de 261 francs 22 centimes outre les contributions, avec droit de bail jusqu'au 1" octobre 184;- Sous le 9e lot: Une maison avec 32 ares 76 centia res d'héritage, occupée par Bernard Fandammeau loyer annuel de 120 francs, outre les contributions, avec droit de bail jusqu'au premier octobre i853. Et sous le iu' et dernier lot: Une maison avec 3 ares 3i centiares d'héritage, occupée par le sieur Augustin Casierau loyer annuel de 110 francs, outre les contributions, sans bail. SÉANCES MISE-A-PRIX, le Jeudi, 11 Septembre 1845, 5 heures du soir, l'hôtel LE lion blanc, Wervicq (Belgique). l'apparence d'un enlèvement, et sans l'apparition de cet homme qui semblait vous poursuivre, croyez que je me serais empressé de Vous remettre terre, si, après m'avoir entendu, vous aviez persisté ne pas vous fier mon honneur... Quant la disparition de Marga- rita, j'avoue qu'elle est le résulat d'uue mesure que j'avais cru devoir prendre daus notre intérêt commun.... Cette fille ne pouvait pas en tendre ce que j ai vous dire, et votre condescendance au vœu té méraire que j'ai osé vous exprimer, siguora, m'est un témoignage jamais précieux que vous me pardonnerez d'avoir songé votre dignité encore plus qu'à la mienne. Margarita est en sûreté et se trouvera son poste pour vous recevoir et vous ramener chez vous... Maintenant, signora, si une injuste défiance ne vous rend pas insen sible, si vous avez quelque pitié pour la plus ardente passion, restez encore, je vous en conjure, et prolongez, s'il se peut, cette lueur de félicité qui éclairera toute ma vie. En prononçant ces derniers mots d'une voix émue, l'inconnu tomba aux genoux de Vincenza. J'ai foi eu vous, dit-elle, restons encore et relevez-vous... —h Non, non, ici et toujours, s'écria le jeune homme en couvrant de baisers la main de la jeune fille. A vos pieds, sous l'œil de Dieu, en faoe de l'immensité... Mon amour n'est-il pas pur comme le ciel et profond comme ces flots? O Vincenza! je vous aime! Ce n'est pas le hasard qui m'a amené la première fois près de vous; o'est ma ADJUDICATION DÉFINITIVE, le Jeudi, 25 du même mois, même heure, I'Hôtel-de-ville audit Wervicq. pour sortir d'indivision, PAR LE MINISTÈRE DE Mre CASTELEIN, Notaire a Menin, SOUS LE PREMIER LOT I Le MOULIN A EAU, situé près la porte de Cour- trai, Menin, mû par l'eau de deux ruisseaux qui se jettent dans la rivière la Lys. Ce Moulin comprend deux parties dont l'une, servant tordre huile et la fabrication des tour teaux, contient deux couples de meules, sept pres soirs et huit pilons j L'autre, moudre les grains et la fabrication de la fleur, contient cinq couples de meules. Il y a de vastes magasins, greniers et citernes, et deux écuries. Le Moulin, dont l'acquéreur pourra entrer im médiatement en jouissance, se vend avec tous les ouvrages dormants, tournants et mouvants. Mis prix 43,500 francs. ET SOUS LES NEUF LOTS SUIVANTS Une PRAIRIE de 23 ares 37 centiares, un Maga sin, un Jardin potager de 26 ares, et un bloc de six Maisons solidement construites, le tout situé Menin, tout proximité du prédit Moulin. Mis prix 9,750 francs. Les biens ci-dessus rapportaient, il y a deux ans, un revenu annuel de 7,619 fr. o5 centimes. Les lois seront réunis au gré des amateurs. L'ADJUDICATION DÉFINITIVE aura lieu, le Mercredi 24 Septembre 1845, au Café de VÉtoile, sur la Grand'Place, Menin, deux heures très- précises de relevée. Il sera accordé des gains d'enchères. S'adresser pour connaître les conditions de la vente audit notaire CASTELEIN, Menin. MARCHAND DE POISSON ItUE DU LOMBARDA YPRES. TIENT UN DÉPÔT DÉPÔT a 5 francs le cent. CHEZ J. TERRIER-DERAlEDT, Marché aux Poulets, Ypres. Pour une maison de commerce, un premier commis pour la correspondance et la tenue des livres, S'adresser en personne, Place de la Grue, N" 43. Bruges. volonté. Je vous cherchais; je vous avais aperçue errant dans les montagnes; j'ai voulu vous revoir; j'avais soif de votre vue. J'ai suivi de loin la voiture qui vous ramenait Venise.... Le ciel a fait le reste... Je vous aurais disputée l'amour de l'univers, et je u'osais m'approoher de vous... Et depuis... Mais vous même Vincenza, ce souvenir.... J'ai bien souvent pensé cette rencontre, cette nuit d'émo tion, et mon cœur a gardé des paroles qu'il tremblait d'avoir mat comprises. Oh! merci, cher ange! merci pour ce souvenir. A nous l'avenir et le bonheur, une vie d'amour et d'ivresse! Oh! maintenant je me sens fort; je puis tout braver. J irai vous demander votre.... Mais, Vincenza, que dois-je espérer? Vous êtes promise, je lésais.... Espérez tout de moi, rien de mon père. Je saurais vaincre sa volonté, comme j ai déjà vaincu mon rival... Depuis quelque temps, absorbé tout entier dans le ravissement de cette heure d'amour, el par la oontemplalion de la suavë beauté de Vincenza, le jeune homme avait cesse de ramer. Le calme profond de l'air, n était interrompu que par le voluptueux murmure du Ilot. Vincenza croyait vivre de la vie des anges; un air plus pur soulevait sa chevelure Huilante et gonflait sa poitrine. Son cœur battait dou cement, et quand ses yeux rencontraient le regard euilammé et J.

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Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 3