TABLEAUX, PORCELAINES DE CHINE BARMLANDEÏN. POUDRE GRAMMAIRE MUSICALE GRANDE VENTE GEREGTERLYKE VERKOOPINCL ÉL1XIR RENOMMÉS THEORIE DES PRINCIPES DE L& MUSIQUE NOUVEAU MANUEL DU CONTENTIEUX 4 VENTE PUBLIQUE 283 TABLEAUX, Légués par Madame WALWEIN-BOUCHELET, 5 STÀD APRE. DES DOUANES, INDICATEUR DES DÉPARTS DES CONVOIS CHEMi DE FER BELGE. FRANÇAIS ET RHÉNAN. PLAN DU CHEMIN DE FER de la collection de délaissés par M- DOBBELAERE, Yprcs. Les Mardi et Mercredi, i6et 17 Septembre 1845, commencer a heures de relevée, il sera procédé par le ministère du Notaire BOEDT, Y près, en la maison mortuaire de Mc DOBBELAERE, rue de la Bouche, Y'pres, la Vente publique de que les amateurs ponrront voir tous les jours de 2 5 heures de relevée. DES ET BELLES ad bureau de bienfaisance d'ïpres. Cette Vente aura lieu dans la Salle aux ventes de l'Hôtel-de-Ville Ypres, le Jeudi 18 Septembre 1845 et jour suivant, heures ordinaires. Les objets seront exposés dans ladite salle, le Mardi 16 et Mercredi 17 Septembre, de 9 heures du matin midi et de 2 5 heures de relevée. Op Maendag, 8° der loopende maend September, ten g ueren s'morgens, zal, door helambt van den Deurwaerder KEYHAERT^ tôt Passchen- daele residerendeter plaelse van Moorslede ver- koclit worden, een aental Mobiliaire Voorwerpen, beslaende in Kleederen en Linnen, Stoelen, Tafels, eaz. Ailes met gereeden gelde. DER Burgemeester en Schepenen der stad Ypre, maken bekeud dat zy op Zaterdag 20" September i845, om a uren namiddag, ter gewoone aenbesle- dings-zael in het Sladhuis te Ypre, by de tusschen- komst van den stedelyken ontvanger, openbaerlyk zullen overgaen tôt de Verpachting Van de Bartn- landen der Ypersche Vaert tôt het sluis van Boesin- ghe, verdeelt in perceelen van twee gemeten ieder, wat min of wat meer, t'elks gerieve; alsmede de perceelen A, B, C, D, E, F, G, H, L, M, N en O, en het vryboord van het Ypre-geleet van af de Boe- singh-straet tôt aen het weideken gebruikt door de weduwe Markeyen het zelve weideken met een perceel land in pachle gehouden door gezegde we duwe Markey. Deze Verpachting zal geheuren voor eenen ter- myn van negen naereen volgende jaeren, integaen met a11 January 1846, en voorls op de bespreken ten dage der Verpachting vooren te lezen. Gedacn ter regering te Ypre, den 1° September 1845. de burgemeester en schepenen, TER ORDONNANTIE den sec.retaris, j. de codt. B. VANDERSTICHELE. ET ou PAR DEMANDES ET PAR RÉPONSES, Adoptée par u Conservatoire rctal de Milan, rédigée en italien par B. ASIOLI, directeur de cette école. édition en français et en flamand, mut, corrigée et augmenter. traduite en flamand par e. de vrieze. Un vol. in-8», Gand, 1845. Paix 1 fr. Augmenté d'un vocabulaire des disposition* législa tives ministérielles et judiciaires en matière de douanesl'usage des employés du service actif, jpar De Boog, Brigabtcr bee bouance. Un vol. in-8°, Cou il rai, 1845. Prix fr. 2-50. de F. FAY (de londres). Chirurgien-Dentiste de feu S. A. R. le duc de Sussex. M. FAY a l'honneur d'informer le public, que sa POUDRE a une puissante renommée pour la vertu qu'elle possède de nettoyer, blanchir les dents et deT les raB'ermir dans les gencives, sans que l'émail en soit altéré. 9 fr. la boîte. Son ÉLIX1R, si renommé Londres, jouit d'une réputation universelle, il est justement apprécié non-seulement Londres,maissur tout lecontinent et même en Amérique; son emploi est infaillible dans les maladies les plus invétérées auxquelles les gencives sont sujettes. Par un usage continuel en combinaison avec la POUDRE, on empêche le tartre de s'accumuler, l'haleine de devenir infect, et les personnes atteintes du scurbut se guérissent de cette maladie. 3 fr. SO c. le flacon. M. FAY traite toutes les maladies de la bouche, et place aussi (sans douleur) des Dents, que le temps n'altère jamais. Par suite des grandes demandes faites pour sa POUDRE et son ELIXIR, M. Fay s'est trouvé dans la nécessité d'établir des dépôts dans les différents endroits sous-mentionnés A BRUGES, chez M. Fay, rue Flamande, 71, et chez tous les bons pharmaciens de la ville. A GAND, Dillen sœurs, rue des Foulons, a3. A OSTENDE, DeClerck sœurs, ruede la Bride, 4- A YPRES, Frison-Van Outryve, pharmacien. en vente chez LAMBIN, FILS, imprimeur- libraire, marché au beurre, a ypres BO bts Bdttaur raptur ft bcs ûtcesagcrici» sur Çarts. Prix 10 centimes. Ne pas confondre cet indicateur avec les contrefaçons. prix des places des chemins de fer belge, française! rbénau, avec le tracé des chemins de fer belges. Paix 10 cent. DE PARIS EN BELGIQUE. Prix 75 centimes. Ville d'Ypres. état-civil. du 31 Août au 6 Septembre inclus. (Sexe masculin. 5 h féminin 3 NAISSANCES. 8. MARIAGES. 'Gheysen, Émanuel-Antoine-Désiré, âgée des 54 ans, confiseur, el Beun, Rosalie-Françoise, âgée de 39 ans, cuisinière. KieserAmand-Désiré-François, âgé de 20 ans, journalier, et Chevreu.il, Isabelle, âgée de 35 ans, dentellière. DÉCÈS. Boone, Jeanne, particulière, âgée de 8! ans, veuve de Jean-Baptiste "Warlop, rue de Kauwekind. ReynyondtMarie-Caroline-Rosalie, âgée de 75 ans, dentellière, veuve de Pierre Bonté, rue de Meniu. Baert, Pierre-Jean, âgé de 71 ans, tonnelier, veuf de Marie Wan- court et de Dorothée Delmaere, Béguinage. De VroedeBarbe-Amélie, âgée de 39 ans, journalier, époux de Jacques Veldeus, rue de Meuin. DenierReine-Thérèse, âgée de 82 ans rentière, célibataire, Mar ohé au Bêles. Enfants au-dessous de 7 ans. f ^CX6 ™ascu^n* j 4. féminin 1 j MARCHE.- Du 0 Septembre 1845. nature -S 3 Prix moyen. Par 1 i.re. DES GRAINS, LÉGUMES, VIANDES ET PAIN. 3 5» c FB. c. F. C. par rasière. 216 22,50 Seigle id. 32 13,00 i Blé noir id. n V Fèves id. 29 15,20 Avoine id. 18 7,86 H Pommes de terre id. 10 4,00 Idem blanches id. 13 5,00 u Foin (par 100 livres.) par cent liv. 0,00 Paille id. id. M 0,00 Beurre frais par kilo, id. M 0,00 1,87 Idem saler. 0,00 n n id. 0,00 1 id. 0,00 98 Veau id. 0,00 1,05 id. 0,00 96 id. 0,00 0,00 90 id. M 25 pâle et belle figure de l'inconnu agenouillé devant elle, il lui semblait qu'une puissance inconnue devait l'attacher lui. Cependant Pair avait fraîchi; la mer commençait s'agiter comme un homme demi réveillé qui essaie de se soulever et retombe ohaque effort. Abandonné elle-même, la barque s'était insensible ment rapprochée du rivage. En oe moment, une lumière s'alluma dans le lointain et glissa sur la mer comme une étoile qui file. A cette vue, Vincenza poussa un cri. L'inconnu saisit les rames et im- t mouvement la barque. Mais la lumière s'avançait ecf une c/ÏTrayante rapidité dans la direction que lui indiquait le 1 de la^>a*que.,Qn eût dit de ces lueurs incertaines qui flottent T l'air embrasé d'une nuit d'été et semblent se poursuivre en traînées dans le même courant. Y/:- v Y Trahiscm! s écria l'inconnu; nous sommes découverts. Et cette ga^d^nNCuiitç.nous gagne. Un! mon Dieu! nous sommes perdus! murmura Vincenza avec désespoir. F1 lfl l'inconnu, qui se leva et éteiguitle fanal. 9 njfcée genoux enjoignant les mains. Çutfjâ'ge^t ^l^èpyWeuM, il y va de votre honueur. Je connais ce^^rage»...J!t^ei)A>Éiis ne nous tiennent pasVoyezl fit fyuii^re, t^e têft l'heure du rivage, s'était arrêtée iramo- bile^fjojgj^ jftc^guj'r de la route qu'elle devait suivre. Puis, elle cbangeS<4|^Xr^|i4^^tourna droite, revint gauche, oscillant et traçant dans l'air mille figures changeantes et bizarres comme les évolutions d'un aérostat battu, la nuit, par des vents contraires. L'inconnu considéra quelque temps en souriant ce singnlier spec tacle; puis il reprit les rames avec une nouvelle ardeur et continua gaguer le large. Où allons-nous? dit Vincenza un peu rassurée. Je ne sais pas encore...,. Vous priez, priez donc la lune de ne pas nous regarder si indiscrètement; car l'ombre nous est salutaire.... Ah! il est déjà trop tard. Vincenza se retourna. La gondole ennemie avait changé de direc tion et s'avançait, dardant sa lueur ardente sur la timide embarca tion. Cependant, soit par l'effet des prières de Vincenza, soit par une miséricorde toute spontanée, le ciel qui, depuis quelques instants, s'était obscurci, se couvrit de gros nuages flottants. De temps en temps, la lune se voilait, comme pour dérober les fugitifs l'œil de leur ennemi acharné. Celui-ci néanmoins avançait toujours; déjà même il n'était plus qu'à quelque distance, lorsque le compagnon de Vincenza entendit tout près de lui le murmure sourd du vent fré missant dans les hautes herbes qui couvraient l exlrémilé d une des lagunes. Cette partie de la mer lui était depuis longtemps familière. En deux bouds, sa barque loucha le bord, puis s'élançant hardiment par un étroit passage où le flot se pressait resserré entre deux langues de terre, elle disparut. Elle n'avait pas encore atteint le bord opposé que l'autre gondole passa jetant sur la lagune une lueur rapide e** brillante; au même instant, un léger sifflement de l'air se fit entendre, et l'inconnu laissa échapper l'une des rames. Vous êles blessé! s'écria Vincenza. Nous sommes sauvés, signora... Ah! signor comte, ajouta-t-i| en ramassant le stylet qui venait de tomber ses pieds, c'est bien visé; mais vous n'avez pas le poignet assez solide.... Nous yous mon trerons cela quelque jour. Pour l'amour de moi, signor, n'en faites rien. Silence.... signora. La gondole, comme un cavalier qui, dans une passe d'armes» a manqué une bague, revenait sur ses pas et tourna rapidement l'extrémité de la lagune. Mais 1 inconnu, circulant travers ces méandres impénétrables, comme un serpent qui glisse sans bruit parmi les herbes, revolait déjà vers Venise, tandis que la gondole rôdait encore autour de la lagune. Vincenza aperçut bientôt Margarita et le gondolier debout sur le rivage. Adieu, mon âme, dit 1 inconnu en l'embrassant; adieu, chère Vincenza. N oubliez pas dans vos rêves... le baron de Goetzen. Puis, ayant remis la jeune fille entre les mains de Margarita, il les suivit quelque distance jusqu'à ce qu'il eût vu se refermer sur elhl la petite porte du jardin. Après quoi, il regagna lui-même son palais par des rues détournées.... [La suite au prochain n°.) Ypres, imp. de LAMBIN, Fils, éditeur, Marché au Beurre, 21.

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Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 4