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NOUVELLES DIVERSES.
ce genre tic son collègue, M. le ministre des
travaux publics. 11 a oublié et son fidèle et in
fatigable collège électoral et sa ville natale. Et
cependant a entendre ces braves gens d élec
teursil fallait voler pour I"i totir de bras,
rien ne pouvait nous échapper, un député mi
nistre est tout-puissant et 1 arrondissement sous
peu de temps devait être un Eldoradogrâce
M. Malou. Pour commencer le bonheur de
notre arrondissement, M. Malou laisse échap
per une occasion de nous donner le chemin de
fer lin an plutôt et de neutraliser l'influence
délétère pour notre district de M. le gouver
neur de la Flandre occidentale. Mais que vou
lez-vousquand on est trop rassuré sur les
dispositions de ses amis, on ne se donne plus
la peine de leur donner des marques de sa bien
veillance
Le Politique disait, il y a deux jours, qu'un
des nouveaux ministres, informé d'une démar
che que devaient faire auprès de lui les évèques
belges, en corps, aurait décliné l'honneur de les
recevoir autrement que comme individus.
a Nous pouvons assurer que celle nouvelle est
entièrement fausse, a répondu aussitôt le
Journal de Bruxelles. Nous croyons, nous
aussi, que la nouvelle donnée par le Politique
est inexacte, mais cependant pas au point que
le ton tranchant de la feuille cléricale semble
rait indiquer. S'il est faux que M. le ministre
de l'intérieur, car c'est de lui dont il s'agit, ait
refusé de recevoir les évèques en corps d'un
autre côté nous avons entendu affirmer que
certains changements ont été apportés aux rela
tions établies entre les évèques et le déparle
ment de l'intérieur pendant les quatre dernières
années, et que ces changements tendent surtout
bien faire comprendre que le gouvernement
ne peut reconnaître un corps épiscopal traitant
en quelque sorte de puissance puissance avec
1 Etat. Indépendance
Un arrêté royal du août autorise les con
seils communaux de invevezeeleHooglede,
Emelghem et Ledeghem (province de la Flandre
Occidentale) majorer temporairement le chif
fre des répartitions personnelles établies dans
ces communes.
Par arrêté royal du 27 du même mois, le sieur
Vautier (Jean-Baptiste), professeur l'athénée
de Bruxelles, chevalier de l'ordre de Léopold, est
nommé inspecteur des athénées et des collèges.
Le même arrêté autorise le ministre de l'inté
rieur adjoindre, en cas de besoin, l'inspec
teur un ou plusieurs examinateurs spéciaux
temporaires, afin de l'aider dans ses inspections.
Les attributions de l'inspecteur des athénées et
des collèges seront déterminées par disposition
ministérielle.
L Émancipation a démenti la nouvelle
donnée par plusieurs journaux qu'un candidat
aux dernières élections de la Flandre Occidentale
avait été chargé par le gouvernement, d'une
misdon dans le midi de la France afin d'y étu
dier la question linière. Le Politique affirme
que le personnage dont il est parlé est parti, il
y a dix jours pour Bordeaux. Nous ne
i i
Vieux requin, riposta Jacopo dégainant son tour, je prendrai
ta peau par dessus le marché, pour en faire une escarcelle.
Chiens maudits! s'écria le haron, et se soulevant d un air me
naçant Comment osez-vous parler ainsi devant moi? Celui de vous
deux qui touchera cette pièce d'or, je lui ferai couper le poing
après lui avoir fait arracher la langue... Allez-vous-en pour que je
ne cède pas la tentation... Un instant, Rocco; Biago est-il ici?
Oui, maitre.
Dis-lui de venir me parler.
Quelques minutes après Biago entra.
C'était un grand garçon la tournure dégagée, l'air déoidé et
narquois.
Eh bien! dit le baron en l'apostrophant, le duc?...
A rendu l'âme avec ces mille sequins.
En disant cela, lejeune homme posa surla tablcun sacremplid'or
Bien, dit le baron, ma dette de jeu est payée, puisque le
créancier est mort.
Ce n'est pas tout, poursuivit Biago, la maîtresse du vieux ladre
m'a fait cadeau de ceci
savons, dit ce journal, ce que sa mission avait
de sérieux, mais il n'en a pas moins touché
1,500 francs pour indemnité d'un voyage qui
doit durer autant que les vacances du tribunal
auquel il est attaché.
Voici quelques détails sur les chevaux du roi
des Belges qui ont péri bien malheureusement
dans la Saxe-Meiningen
Dix-huit chevaux de carrosse et de selle ont
été envoyés en Allemagne pour le service de
LL. MM. ainsi que de la reine d'Angleterre et
du prince Albert, etc.
Onze chevaux, savoir six de carrosse et cinq
de selle ont été brûlés tout vifs: les chevaux de
selle que le roi affectionnait le plus sont du
nombre. Il paraît que le feu s'est communiqué
la veste d un des palefreniers laquelle était
suspendue dans l'écurie, et que le foin et la paille
ont bientôt été embrasés sur tous les points.
Une grande partie des écuries a été la proie des
flammes.
On écrit de Weymoulh, 3 septembre:
Le steamer le Zéphircapitaine James Beer,
allant de Topsham Londres, a recueilli ce
malin, dans sa traversée de retour, environ
trois lieuesà louest, de Portland, une chaloupe
dans laquelle se trouvaient le capitaine Scholtey
et 5 matelots du brick belge te P/irasittrparti
d'Anvers pour Alger iî y a quelques jours. Le
capitaine a rapporté que son navire a coulé bas
hier, 9 heures du soir par suite d'une voie
d'eau. Pendant la nuit, l'autre embarcation du
navire, dans laquelle se trouvaient le second et
3 autres matelots, a été séparée de la chaloupe
et le capitaine ne sait ce qu'elle est devenue.
Nous recevons des nouvelles, la fois, de
Suède et de Moscou. Dans le Nord, les pommes
de terre sont de belle venue, le mal y est in
connu et le froid a été plus utile que le chaud
ces tubercules. A Moscou tout l'été a été plu
vieux et froidet ce n'est que depuis douze
jours tout au plus que le temps est devenu un
peu sec. Les céréales y sont dans un assez mau
vais état et encore verts, et de grands champs
de blés sont attaqués par des insectes que notre
correspondant compare des punaises. Tou
jours est-il que la pomme de terre y est bonne.
Une circulaire du gouverneur-général aux
généraux et officiers supérieurs, en date du 30
août, leur recommande de réviser, pour toute
l'Algérie, les documents statistiques jusqu'à
présent recueillis dans des conditions peu favo
rables. Les chefs des bureaux arabes ont acquis
une connaissance beaucoup plus exacte du ter
ritoire, et les indigènes commencent com
prendre que les motifs qui nous font opérer
leur dénombrement n'ont rien pour eux d'op
pressif ni de vexaloire, mais sont, au contraire,
une mesure d'ordre qui doit leur être profitable.
Une statue colossale va être élevée dans
la ville de Preyssac (Lot) la mémoire du ma
réchal Bessières, duc distrie, le commandant
de la garde impérialeet l'une des gloires du
règne de Napoléon.
Et il montra au baron un écrin magnifiquement garni.
Gomment, misérable, tu as tué cette femme sans mon ordre!
Le diable me préserve de vous désobéir, signor.... Je ne tue
personne sans votre permission.
Le baron sourit,
Qu'as-tu fait de cette femme?
Rien encore, signor, mais elle m'a prié d'accepter ces bijoux
pour l'amour d'elle; et vous supplie humblement de vouloir bien lui
permettre de suivre son fidèle serviteur Biago.
Qu'est-ce dire, drôle?
Rena est bien vieille, signor, et nous avons besoin d'une hôtesse
plus alerte.
Al»! et tu prétends?...
Rien, maître, répondit Biago joignant les mains sur sa poitrine
et courbant la téte avec un air d'humilité hypocrite; rien, jusqu'à ce
que votre sainteté ait daigné bénir l'union de son indigne lieutenant.
Soit, dit le baron riant malgré lui de l'air cafard du jeune
vaurien... Je vous accorde tous deux le droit... d'être pendus de
compagnie.
On assure que le général de Sonnenberg,
qui, après avoir repoussé, la tête des troupes
de Lucerne et des petits cantons la dernière
attaque des corps-francs, était retourné Naples,
quitte définitivement leservicedes Deux-Siciles,
sa présence étant jugée nécessaire dans sa patrie.
Le Commercio de Cadix annonce en ces
termes la mort du célèbre bandit Capa-Rota
qui depuis plusieurs années était la terreur de
la province de l'Andalousie
Capa-Rota, avec quelques-uns de ses misé
rables compagnons, avait formé le projet de
dévaliser tous les malades qui se trouvaient la
station thermale del Duque. Il partit le 16 août
pour son expédition accompagné de quatre
hommes cheval et de deux fantassins. Arrivée
au sommet de la Sierra-Bermejadans un lieu
situé entre Estepona et la ville de Casafes la
bande se divisa Capa-Rota resta avec deux des
siens pour prendre quelque repos. L'un de ces
derniers fut placé en sentinelle en cas de sur
prise mais lorsqu'il s'aperçut que ses deux ca
marades dormaient, il se dirigea vers Capa-Rota
et le tua d'un coup de pistolet tiré brûle-
pourpoint. Au bruit causé par la détonation, le
second bandit s'éveilla et fit mine de vouloir se
défendre; mais voyant que toule résistance était
inutile, il prit la fuite vers un ravin où un nou
veau coup vint l'étendre raide mort. Le meur
trier, après avoir fouillé Capa-Rota sur qui il
trouva une ceinture contenant 50 onces d'or,
ainsi qu'un paquet de bijoux fut allé raconter
son exploit au maire de Casafes et se constitua
prisonnier entre ses mains. On croit, non sans
motifs, que son projet avait été concerté avec
l'autoritéet qu'il ne s'était évadé des prisons
de Cordoue, où il était détenu, qu'avec la ferme
résolution de débarrasser l Andalousie du scé
lérat redoutable qui la rançonnait si impitoya
blement.
Trois des billets de banque volés au mois
de novembre dernier chez MM. Rogers et corap.
banquiers Londres, ont été donnés en paye
ment un maître d'hôtel de Naples. Ce maître
d'hôtel est Londres depuis quelques jours il
connaît les personnes de qui il a reçu ces billets.
On espère donc pouvoir arriver de main en
main jusqu'à l'auteur ou les auteurs du vol.
Il nous paraît maintenant hors de doute
queNarvaezest au plus mal avec la Reine Marie-
Christine, et qu'il est la veille de tomber en
disgrâce auprès de la Reine Isabelle II. La
Presse qui depuis quelque temps s'est déclarée
hostile Narvaez raconte aujourd'hui une scène
dans laquelle le ministre s'est permis de se met
tre en colère en présence des deux Reines et
contre les députés du Guipuzcoa qui s'étaient
permis de faire des représentations dans un
mémoire imprimé en faveur des Fueros.
Le ministre de l'intérieur du royaume de
Saxe vient d'adresser tous les directeurs de
districts une circulaire pour leur recommander
de veiller l'exécution des lois qui défendent
les réunions dans lesquelles on s'occuperait de
politique. Celte circulaire est motivée par des
réunions de ce genre qui ont eu lieu dans quel
ques localités de la Saxe. Le ministre termine
sa circulaire en disant qu'il a assez de confiance
Merci, maître.
Un autre jour je ne l'eusse pas voulu, mais tu es bien tombé.
Aujourd hui, j'aime les femmes... Biago, soulève ces courtines, que
je voie ce beau clair de lune et que j'entende le bruit du vent dans
les arbres... Bien... Cette soiiée est ravissante...
Que sais-tu encore, Biago? dit le baron en se tournant lente
ment vers lejeune homme.
Presque rien, signor; que le gosier me brûle et que mon escar
celle est vide.
En disant cela, Biago regardait alternativement une bouteille
placée sur un guéridon, et le sac qu'il venait d'apporter.
Prends cette bouteille de vin de l'Arcbipel et dix des pièces
renfermées dans ce sao. Il est deux heures; que chacun s'éloigne
avec précaution.
Biago sortit. Le palais devint silencieux, et le baron de Goetzen
ne tarda pas s'endormir, l'esprit troublé par de charmantes visions
auxquelles se mêlaient sans cesse le nom et la figure delà fille du
marquis de Castano.
[La suite au prochain n°.)