expropria™ forcée.
3
EXTÉRIEUR. FRANCE.
ANNONCES.
DEPiRLE ROIETU JUSTICE.
PAR
nouveaux protégés, lorsque se ravisant, il leur
propose de lui tenir compagnie jusqu'au der
nier convoi. Il les invite prendre avec lui un
verre de vin qu'ils boiront la réussite de l'ex
amen. Comme on le pense bien, la proposition
test acceptée. Le temps se passe causer dans
un café de Malines, Fheure du dernier convoi
approche, il est temps de causer de se séparer.
Le professeur appelle le garçon pour payer
Técot; mais, déception! il s'aperçoit que sa
bourse lui a été volée; et ce malheur ne pouvait
arriver plus mal proposcar il s'était chargé
de faire un achat de livres pour un de ses col
lègues; il avoue qu'il se trouve dans un terrible
embarras. Ses compagnons lui offrent naturel
lement leur bourse et on conçoit qu'elle est
acceptée avec reconnaissance; les .250 fr. prêtés
seront restitués le lendemain matin Bruxelles,
l'hôtel dés examens.
Malheureusement, le lendemain on ne revoit
plus l'emprunteur, et cependant on apprend
que M... qui était adressée la lettre de recom
mandation, se trouvait Bruxelles. En le voyant
arriver l'hôtel des examensles jeunes gens
s'aperçurent qu un habile escroc les avait pris
pour dupes.
L'auteur de cet emprunt forcé a cependant
montré qu il n'était pas entièrement dépourvu
de délicatesse, car le jour même de 1 examen
des deux Verviétois, M. le professeur... reçut
par la poste et timbrée de Londres, la lettre de
recommandation en question. Dans le pli qui
l'enveloppait, Ihabile industriel eut l'impru
dence de demander mille pardons ses victimes
de la mauvaise plaisanterie qu il leur avait
faite; il les informait également de son heureuse
arrivée dans la capitale du royaume-uni, où,
porte la lettre, il avait dû se réfugier cause
de ses opinions politiques trop avancées, et
surtout cause des nombreux ennemis qu'il
avait parmi les huissiers, les juges des inbu-
naux de commerce et les membres de l'ordre
judiciaire en général. Tous ces motifs, dit-il,
lavaient décidé quitter la Belgique pour
w prendre sa retraite Londres et y passer le
restant de ses jours.
L'autorité judiciaire a constaté tous les détails
qui précèdentet a découvert que l'auteur du
vol l'examen avait fait Liège, et dans dau
tres villes, des dupes du même genre.
NOUVELLES DIVERSES.
La malle de Bombay arrivée hier apporte
l'importante nouvelle d'un traité conclu entre
le gouvernement de Lahore et la compagnie des
Indes. Le premier s engage recevoir dans le
pays une force britannique, licencier les trou
pes sikhes et en incorporer une partie dans
l'armée nouvelle. Si le fait est exact, ce traité
changera d'un seul coup un royaume indépen
dant en état vassal et protégé, I héritage de
Runjet-Singh partage le sort des autres terri
toires hindous. Pour ceux qui ont suivi d'un
œil attentif la conduite du ministre Djowahir-
Singh a l'égard du radja Goulab et du prince
Peshora-Singh, ce résultat n'a l ien que de très-
naturel. Ce ministre était évidemment un in
strument de la compagnie.
La Gazette officielle publie aujourd'hui
une ordonnance royale pour que les recteurs
actuels des universités, cessant l'exercice de
leurs fonctions, aient faire remise de leurs
établissements aux chefs politiques respectifs,
qui titre d'inspecteurs et commissaires royaux
procéderont la réorganisation des universités
suivant le nouveau plan. Ce nouveau plan
comprend les universités de BarcelonneMa
drid Séville, Valence, Santiago, Grenade,
Oviedo, Salamanque, Valadolid, Sarragosse, et
la faculté de médecine de Cadix.
L'ouverture du chemin de fer de Dussel-
dorf a Cologne aura lieu le 1er novembre pro
chain.
La commission scientifique nommée pour
aller vérifier l'existence d'une ville ancienne in
connue jusqu'ici et retrouvée au milieu des
forêts vierges du Mexique, va probablement
partir pour ce pays. Elle n'attendait que la
confirmation des derniers événements qui par
suite de la nomination la présidence du géné
ral Herrera fait sortir cette partie de l'Améri
que du Sud de l'anarchie momentanée dans
laquelle elle était plongée.
On écrit des frontières d'Italie
Le 23 septembre dernier, la jeunesse de
Rimini s'arma pour déposer les autorités du
gouvernement Papal, la troupe de ligne se mit
ducôtédu peuple. La gendarmerie (carabiniers)
se retrancha dans la caserne, mais elle fut bien
tôt forcée de se rendreles insurgés firent pri
sonnier l'évêquele préfet (delegato)et le fils
du colonel Freddi, président de la cour prévô-
tale, immédiatement après, un gouvernement
provisoire fut établi.
Pesaro, la Catholica, Sinigaglia, Celena, se
sont aussi soulevés avec le concours de la force
armée, les insurgés ontarboréledrapeau blanc;
ils demandent les réformes promises depuis
longtemps par le gouvernement Papalet qui
n'ont pas encore été données, en arborant le
drapeau blanc la population Romagnole prouve
que ses intentions sont pacifiques. Mais elle
restera d'ailleurs armée pour prouver qu'elle
peut exiger par là force ce qu'on serait tenté de
refuser ses demandes pacifiques. Le gouver
nement romain craignant un mouvement géné
ral a réuni toutes ses forces dans les légations
(Bologne, Ravenne, Forli)ven laissant décou
vert la province de l'Umbrie (Peruse, Spolelta,
Foliguo, etc.)
A Rome le gouvernement qui se sent
affaibli est plein de défiance et la ville est
plongée dans le plus grand chaos.
On attend des nouvelles de l'Umbrie qu'on
a lieu de croire déjà soulevée.
Le gouvernement Toscan a envoyé un se
cond bataillon de troupes de ligne Rocea
San Lascanio. Une partie de la garnison de
Livoume a reçu l'ordre de marcher sur la
frontière des Etats Romains.
Il y a 20,000 autrichiens sur les bords du
Pô, il n'est pas encore question d intervention.
Le chargé d'affaires d Autriche Florence M.
Schitzer, a fait partir immédiatement un cour
rier pour Milan, un pour Venise, et un 3e pour
Vienne, il part lui-même pour Rome.
La malle poste entre Bologne et Rome est
interceptée de manière que le courrier de Bo
logne passe par Florence et Sienne Bologne.
Le cardinal-iégat craint un soulèvement. II pa
raît certain qu'il ne lardera pas éclater.
A Florence on craignait la mort de don
Neri-Corsini, président du conseil des ministres,
et ministre des affaires étrangères. M. Corsini
est un des hommes politiques les plus éclairés
d Italie, si les jésuites ne sont pas entrés en
Toscane, c'est lui qu'on le doit, c'est lui
aussi qu'on est redevable de la modération
montrée envers les réfugiés politiques des au
tres états.
M. Thiers est arrivé Cadix; on assure
qu'il partira pour Londres par le prochain pa
quebot.
Leipzig le 1er octobre. Aujourd'hui
une députation d'hommes de lettres de notre
ville est partie pour Dresde, afin de faire au
ministre de l'intérieur, M. Falkerestein des re
présentations contre l'expulsion arbitraire de
plus de 14 écrivains étrangers. On n'attend
aucun succès de cette démarche, mais dans
l'ordre hiérarchique, elle a été jugée nécessaire
avant de s adresser aux chambres. [Gaz. yen. ail.)
Berlin, le 2 octobre. Le conseil muni
cipal de Berlin a récemment voté une adresse
au roidans laquelle il énonce sur le mouve
ment religieux des vues diamétralement oppo
sées aux idées religieuses réactionnaires dont a
fait preuvele cabinet prussien en défendaut
les réunions des amis de la lumière et autres
du même genre, cette démarche hardie a reçu
aujourd'hui l'entier assentiment du conseil des
délégués de la villec'est dire des citoyens
élus par voie directe et qui sont les électeurs et
(es éligibles pour le conseil municipal, car nous
trouvons dans les deux journaux de Berlin la
note suivante communiquée. Le conseil délégué
a non-seulement déclaré que la commune devait
de la reconnaissance au conseil municipal pour
avoir pris énergiquement en main les intérêts
de la liberté religieuse, mais encore il s'est dé
claré prêt prendre solidairement la responsa
bilité des vues émises dans l'adresse en question.
On sait que l'armée des Etats-Unis ne se
compose pas de plus de 700 hommes de trou
pes régulières, qui suffisent peine aux besoins
des services publics, mais que la principale
force de l'union sur terre consiste dans ses mi
lices provinciales, qui se montent environ
1,600,000 hommes. Ces forces ne peuvent être
appelées sous les armes qu'en vertu d'une loi
spéciale rendue par le congrès. Nous apprenons
par une lettre particulière de Washington du
9 septembre dernier que le président ayant tenu
un conseil de cabinet l'effet d'examiner la
question de savoir s'il y avait lieu de convoquer
extraordinairement le congrès pour lui deman
der l'autorisation de rassembler les milices en
vue des événements du Mexique.
M. Polk et ses ministres après une discussion
approfondie ont été d'avis unanime que les
circonstances n'étaient pas assez graves pour
nécessiter une mesure aussi importante.
Le gouvernement Pontifical vient de pu
blier trois édits qui soulèvent des réclamations
générales dans les légations romaines. Le 1er de
ces édits interdit aux médecins de donner pen
dant plus de trois jours leurs soins aux malades,
si ces malades n'ont pas fait appeler un prêtre.
Par le second édit tout congrès scientifique
est prohibé dans les États romains.
Par le troisième, il proscrit toute entreprise
de chemins de fer sur le territoire de l'église.
Paris, 5 Octobre.
Les échecs que le ministère a subi dans les
dernières élections partielles font croire quel
ques journaux que la dissolution de la chambre
des députés est inévitable, attendu que la ma
jorité ministérielle qui n'était que de quelques
voix la session dernière, pourrait bien deve
nir minorité la session prochaine.
D'autres journaux pensent au contraire que
ces échecs électoraux doivent faire reculer le
ministère devant des élections générales attendu
qu elles sont un indice que les candidats con
servateurs seront repoussés dans bien des col
lèges.
Le gouvernement s'occupe activement de
pourvoir aux suites fâcheuses de l'incendie du
Mourillon. L'administration de la marine a fait
de nombreuses acquisitions dans les bois du
département de la Meurthe. Les pièces sont
immédiatement dirigées sur l'humble port de
Malzéville, aux portes de Nancy, d'où, rassem
blées en trains de flottage, elles gagnent le
Havre. Celte traversée exige peu près trois
mois, et tels sont les frais, que, dit-on, la solive
achetée sur pied environ 5 6 fr. reviendrait
200 au lieu définitif de sa destination.
Primo. A. D'une Maison, composée de rez-de-
chaussée et grenier, deux bâtiments usage de
fabrique et d'une remise, le tout érigé sur un tonds
emphytéotique d'euviron trente-cinq ares soixante-
six centiares, parmi fonds des dits édifices, pâture
pluutée d'arbres et jardin entouré de baies, de l'est,
du nord et eu partie de l'ouest, situés l'est du pavé