DENTS INCORRUPTIBLES. m EXTÉRIEUR. France. ANNONCES. Nous avons sous les yeux le manifeste que les insurgés des états romains viennent d'adres ser aux princes et aux peuples de 1 Europe. Dans" ce manifeste sout exposées avec modéra tion les réformes que les populations des états romains demandent au souverain pontife. Un mot du koi de Prusse. Le roi de Prusse vient de prononcer un mot qui aura du retentissement dans toute l'Europe, dit un jour nal français. Une dépulalion du chapitre ca tholique de Posen s'étant présentée auprès du roi pour le prier de prendre des mesures contre le mouvement religieux de Rongele roi a ré pondu Mes chers amis, le progrès est plus fort que moipersonne n'y pourrait rien. S'adressant alors M. Sipskiqui a les plus belles bergeries de la Pologne prussienne, il lui dit Laissons-là ces incriminations religieuses, parlons de vos moulons. un secours de la providence. On adresse la note suivante au Courrier de Lyon Samedi soir, les habitants de la Mulalière ontfailli être témoins d'un immense désastre. A quatre heures un quart, au moment où le con voi de voyageurs parlant pour Saint-Etienne arrivait la hauteur du pont de la Mulatière, l'aiguille de l'embranchement du pontde service s'est trouvée ouverte et la locomotive s'y est précipitée, entraînant après elle douze voilures pleines de voyageurs, avec une vitesse de six lieues l heure. Aussitôt que le conducteur s'est aperçu du danger que couraient les voyageurs, le signal de serrer les freins a été donné, mais la distance parcourir entre la voie principale et le pont de service, qui, de ce côté, traverse seulement la première marche du pont et s'arrête la se conde est peine de 25 30 mètres et la lo comotive se dirigeait sur cet abime! Le convoi et les voyageurs étaient donc sur le point d'être précipités dans la Saône, quand, par un bon heur providentiel, la machine et son tender ont déraillé et se sont arrêté l'entrée du pont de service! Sans cette circonstance, quil faut at tribuer la faiblesse des rails, qui ont fléchi sous le poids de la locomotive qui s'est renversé et a arrêté le convoi tout court, deux cents personnes étaient précipitées dans la Saône avec les voiluresd'une hauteur de 20 mètres On frémit en pensant quel hasard tant de voya geurs doivent la vie récoltes. Haquenau. Notre récolle de houblon est terminée partout, et le résultat en est très-satisfaisant sous le rapport de la qualité. Il l'est moins pour ce qui concerne la quantité, qu'on peut évaluer aux trois quarts de celle de 1044. Les prix se sont fixés de 230 300 fr. les 100 kilogrammes. A part de petites parties de houblon précoce que des amateurs ont dû payer de 340 400 fr.sans la partaile réussite des houblons de Bohème, le cours des nôtres se serait d'emblée établi 400 fr. Du reste, le prix de 200 300 fr. que payent les acheteurs, est de nature satisfaire le cultivateur, et il n'y a pas douter que celte belle culture ne prenne encore de l'extension dans notre contrée dont le sol lui est si éminemment favorable. La récolte des garances sera des plus médiocres en qualité et en quantité, pour ue pas dire plus. Malheu reusement la mévente des poudres a été com plète en 1044 45, et il n'y a pas espérer qu'un bon prix vienne compenser au cultivateur le mauvais rendement des racines. On parle de 5 fr. pour les 50 kilog. de racines vertes, et de 35 fr. pour les racines sèches, mais ce n'est en core qu'à l'état de rumeur. extradition. Les journaux annonçaient, il y a peu de temps, la fuite du maire de Ma- mers, qui exerçait les fonctions de notaire de la même ville; ce fonctionnaire laissait des affaires fort dérangées sa faillite s'élève, dit-on, plus de 3 millions. Le fugitif s'était réfugié en Alle magne. Sur la demande du gouvernement fran çais l'extradition a été ordonnée par les autorités d'outre-Rhin, l'Impartial du Rhin annonce qu'en conséquence de ces ordres, la remise a été effectuée samedi soir, entre les mains des autorités de Strasbourg, qui ont fait déposer le prévenu dans la maison d'arrêt de cette ville pour le tenir la disposition de la justice. Paris, 11 Octobre. Le roi des Deux-Siciles vient de partir pour cette ville afin de préparer la réception de S. M. I. qui arrivera, assure-t-on, dans le courant d'oc tobre. L'impératrice sera rejointe Palerme par son gendre et sa fille, le duc et la duchesse de Leuchtenberg, par le prince Albert de Prusse, son frère, la grande-duchesse Hélène de Russie et ses filles. Le prince Auguste de Wurtemberg et le duc de Nassau viendront également retrouver S. M. dans sa nouvelle ré sidence. La présence de la grande-duchesse Hélène, semble modifier le caractère de ce voyage de santé. Cette princesse d'un esprit fort distingué est la négociatrice intime de toutes les affaires délicates. Elle joue dans la famille impériale le rôle pris, depuis son mariage, par la princesse Clémentine dans la famille d Orléans. On lit dans la Réforme Un grand nombre d'habitants du huitième arrondissement devaient se réunir aujourd'hui, ainsi que nous l'avons annoncé dans notre jour nal davant-hier, pour s'entendre sur les récla mations présenter l'autorité au sujet du lieu choisi pour l embarcadère du chemin de fer de Lyon, qui entraîne la suppression de deux rues importantes du faubourg Saint-Antoine. Ce projet a pour but d'établir les communications de ce vaste quartier avec celles de la rive gauche par le pont d'Austerlilz. Cette réunion a été défendue par M. le préfet de police, dont l'ordre a été signifié ce malin M. Richard, rue Charonnechez qui devait se tenir l'assemblée. Il s'est transporté immédiate ment la préfecture de police, accompagné de M, Belhmont, député de l'arrondissement, pour demander la révocation de cet ordre véritable-- ment étrange. M. le préfet était absent, et il a été répondu ces messieurs qu'on ne pouvait pas faire droit leur demande. Les citoyens électeurs et autres habitants in téressés, se sont présentés en grand nombre 1 heure indiquée et sont restés stupéfaits en ap prenant la défense de la police, qu'aucun motif raisonnable ne saurait justifier. On suppose que celte mesure aura été provoquée par quelque influence locale. Une pétition a été néanmoins rédigée; elle se signe dans le quartieret un exemplaire a été déposé la mairie de cetarrondissement, où on pourra la signer jusqu'à lundi, 6, au soir. On vient d'afficher le programme des cé rémonies qui vont avoir lieu pendant neuf jours, dans la belle église de la Madelaine, l'occa sion de la consécration et de la dédicace de celte église et du transport des saintes reliques, ainsi que de leur placement dans le reliquaire ménagé dans l'intérieur du maître-auteltout en marbre et décoré des groupes et statues dus au ciseau de M. Marochetti. La principale cérémonie aura lieu jeudi pro chain, 9 octobre. Elle commencera sept heu res précises du matin et durera jusqu'à onze heures. Monseigneur l'archevêque de Paris of ficiera ponclificalement entouré de ses grands vicaires et du clergé de la Madelaine. Les saintes reliques seront apportées avec la solennité d'usage, 9 heures précises. Ce n'est qu'à cette heure que le public pourra entrer dans le temple. Les artistes et les amateurs vont visiter en ce moment, dans celte église, la statue de marbre blanc représentant la Sainte-Vierge tenant en tre ses bras l'enfant Jésus. Celte statue, récem ment placée, est de M. Guersant, élève de Car- tellier. Nous lisons dans le Moniteur français du 10 octobre: Le roi, dans sa sollicitude, a été profondé ment ému la nouvelle des derniers événe ments de la province d'Oran, s'est empressé de prescrire au ministre de la guerre de lui rendre compte de la situation des familles laissées par les braves qui ont si glorieusement succombé victimes de ces déplorables événements. On assurait le 9 octobre qu'une ordonnance du roi des Français allait être publiée ouvrant un crédit supplémentaire M. le ministre de la guerrepour poursuivre vigoureusement la guerre en Afrique. On écrit de Paris, 10 octobre Le roi Louis-Philippe avait autour de lui, le 6 octobre, anniversaire de sa naissance, sa fem me, quatre fils, quatre brus, ses deux filles, trois gendres, sa sœur et neuf petits-enfants. La manière malheureuse dont a péri le colonel Berthier rend cette mort plus doulou reuse encore. Couché en joue par un Arabe, il le transperça de son épée; mais le coup de fusil partit pendant la chute de l'Arabe et vint frap per, comme au hasard, le cœur du colonel. Le fils d'un député conservateur, très-brave officier de l'armée d'Algers'était trouvé dans une rencontre presque côté d'Abd-el-Kader et ne l'avait pasattaqué. Quelque temps après, on lui reprochait d'avoir manqué cette belle cap ture. A six pas, lui disait-on vous pouviez au moins l'atteindre d'un coup de pistolet. Je m'en serais bien gardé, répondit-il, j'étais alors sous-lieutenant; si je l'avais tué. la guerre était finie et je ne serais pas aujourd hui capitaine. Le jeune comte de Paris assistait avant-hier la revue royale, placé au balcon du pavillon de l'Horloge, côté de la reine. Il portait l'uni forme de hussard, qu'ont porté aussi son père et son grand-pèrealors qu'ils n'étaient que ducs de Chartres. Le ministre de la marine vient d'expédier aux préfets maritimes l'ordre de presser, autant que possible l'armement des navires destinés faire partie de la station des côtes occidenta les de l'Afrique. Ces bâtiments devront se trou ver réunis le 1er décembre prochain devant Cadix. Hier, trois heures trois quarts, il est tombé sur Paris une averse de grêlons qui étaient gros comme des cérises; de nombreux carreaux de croisées ont été brisés. La Pate pectorale Dégenétais est la seule prescrite par les médecins des hôpitaux aussi n'hé- sitoiis-nous pas la recommander spécialement nos lecteurs. Une notice scientifique accompagne chaque boîte et relate les .certificats des médecins les plus renomme's qui l'emploieut dans leur pratique. Chirurgien-dentiste de feu S. A. R. le Duc de Sussex, demeurant actuellement Bruges, rue Flamande71, A l'honneur d'annoncer an public d'Ypres,qu'on pourra le consulter sur la dentition des enfants, les maladies, les douleurs et les défectuosités de la bou che, des dents et des gencives dont il entreprend le traitement médical. Les dents incorruptibles de M. Fay, sont sup- rieures tout ce quia été produit jusqu'à ce joui- sur le continent; il les place sans la moindre douleur; l'extraction des racines n'étant pas nécessaire la pose des dents; elles imitent parfaitement la nature et possèdent trois qualités essentielles aisance, beauté et solidité; elles remplissent parfaitement les fonctions de la mastication, etsonld'uue grande uti lité la prononciation. La Poudre et I'Élixir de M. Fay, jouit d'une si grande réputation qu'il serait inutile ici d'énumërer leurs qualités. 11 se trouve chez lui tous les jours depuis io jus qu'à 3 heures de relevée, les mercredis exceptés.

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Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 3