HOUT.
EXTÉRIEUR. frakce.
ANNONCES.
VEHDITIE
Trara, l'insurrection gagne toute la subdivision
de Tlemcen. Un nouveau kalifa d Abd-el-Kader
nommé Bou-Guerrara amène du Maroc une
seconde invasion. Il a forcé toutes les tribus
jùsqu'à deux lieues de Tlemcen dans le Maroc.
Il a assassiné le commandant Billot et son es
corte, il assiège ou menace les forts l'aide des
quels nous avons action sur le Sahara. Il ne
faut pas considérer ces forts comme inutiles et
entraînant une fâcheuse dissémination de nos
forces. Leur action s'exerce sur l'intérieur et
l'extérieur du Telle; ils servent de magasins
pour ravitailler les colonnes rayonnant loin des
centres et donnent un point d'appui aux tribus
qui voudraient rester paisibles.
Les renforts envoyés de France doivent être
■en ce moment sur les côtes de l Algérie. Ainsi,
l'armée d'Afrique va se trouver en mesure de
repousser partout l'émir, et d'apprendre aux
Marocains respecter nos droits. Déjà la faible
division du général Lamorcière marche droit
l'ennemi, confiante dans sa force d organisation
et dans la rare habileté de son jeune chef. La
France partage la confiance de nos soldats et
les accompagne de ses vœux.
On lit dans YHelvéliedu 21
Le tribunal criminel de Lucerne a encore
condamné le 16 courant cinquante bourgeois
compromis dans les derniers événements poli
tiques. Le nombre de ces condamnés s'élève
maintenant 1,1500 sur une population de
100,000 âmes! Ajoutons que la plupart des
victimes immolées aux jésuites sont des hommes
considérés et que leur fortune passe en bonne
partie dans les mains de leurs juges.
On écrit de La Haye, 21 octobre:
A louverlure de la séance de ce jour, le pré
sident donne connaissance la chambre de
1 arrêté royal qui nomme M. Bruce la prési
dence de la chambre pour la session 1645-1856.
Les informations sur les affaires du Cau
case qui arrivent de Constantinople, acquièrent
beaucoup d'intérêt.
Shamil a établi dans tout le Daghestan et
dans la Circassie indépendante des cadis (juges)
et des tribunaux qui relèvent de lui. Des hommes
intelligents sont la tête d'une fonderie de ca
nons en fonte, pareille celle quiservail couler
des canons en ltî30 en Pologne. On frappe trois
espèces de monnaies d'argent, l'une équivalant
cinq roublesla seconde deux roubles et
demi, et la troisième un rouble et vingt-cinq
copecks.
Le général Woronzoff est attendu dans la
petite Russie, on assure que l'empereur a pro
posé Paskevileh de lui donner le commande
ment de l'armée et qu il a refusé. Les troupes
demandent le général Mouravieff la place de
YYoronzoff, mais 1 empereur ne le veut pas parce
que c'est un élève de Yermoloff.
Une lettre d'Odessa du 2 octobreporte
même que le comte YVoronzoff est reparti pour
le Caucaseoù il continuera de commander
l'armée dexpédition.
Buenos-Ayres, le 18 août. 200 marins ont
été débarqués Montevideo. Plusieurs bâti
ments anglais et français ont remonté le fleuve
jusqu I Uruguay, poui faire une reconnais-
sauce, et I on croit que toutes les négociations
ont cessé. La chambre des représentants s'est
occupé hier de I examen de toute la correspon
dance diplomatique entre le gouvernement et
les ministres étrangers.
Du 20. On dit que les forces anglaises et
françaises vont s'emparer de Colonia point
central qui servirait de rendez-vous tous les
mécoulents de I armée d Oribe.
O'1 semble convaincu que Rosas résistera
jusqu la fin, tant il a de confiance dans ses
forces. On dit qu'il va placer la ville sous la loi
martiale, il veut y tenir une garnison de 15.000
hommes. Du 21. La chambre a, dit-on, l'inten
tion de déclarer nul le traité avec l'Angleterre,
sous prétexte qu il a été violé souvent par les
Anglais. On ignore quel est le plan des amiraux
fiançais et anglais, mais il paraît qu'Oribe n'é
vacuera le territoire de Montevideo que con
traint par la force des armes. On croit généra
lement que Rosas va faire un appel aux cabinets
européens Les levées d hommes continuent dans
le sud et les environs de Buenos-Ayres se gar
nissent de troupes. On s'attend ce que 1 en
trée du port soit refusée aux bâtiments anglais
et françaisce sera le signal d'un blocus im
médiat.
Un conflit assez grave s'est élevé contre
le lord maire de la cité de Londres et les gou
verneurs de l'hôpital du Christ, l'un des éta
blissements placés sous la juridiction du pre
mier magistrat.
Hier, le lord maire s'est rendu cet hôpital
avec les aldermen et les membres du common-
council pour procéder en séance solenne le la
révision des listes des directeurs des hôpitaux
de la capitale, mais les portes de cet établisse
ment étaient fermées devant le cortège munici
pal qui a dû se retirer sans être introduit. Le
motif allégué pour ce refus d'admission est que
le lord maire n'a pas le droit d'assister aux
réunions des gouverneurs qui ne sont pas con
voquées par le président. Celte affaire qui
préoccupe vivement les esprits de la Cité, sera
portée devant les tribunaux.
Paiis, 25 Octobre.
II est question de donner au général Schramm
le litre et les fonctions de sous-secrétaire d'Etat
de la guerre. Il suppléerait le maréchal Souit
dans tous les détails importants et lui rendrait
moins lourd le fardeau des affaires.
Il parait qu'un agent a déjà été expédié
FEmpereur Abderrhaman pour le sommer de
joindre ses efforts ceux de la Franceafin de
saisir Abd-el-Kader.
Un projet de loi doit être présenté aux
chambres dans la session prochaine pour de
mander le crédit nécessaire l'effet de fortifier
Gorée d'une manière convenable le ministre
de la marine a déclaré M. Olivier, le nouveau
gouverneur du Sénégal, qu'il voulait en faire
le Gibraltar de la côte d'Afrique.
Des renseignements dont nous croyons
pouvoir garantir l'exactitude, nous apprennent
que les arrangements ministériels sont peu
près terminés. Le maréchal Souit quitte déci
dément le ministère de la guerre et conserve la
présidence du conseil, mais sans appoinlemens,
afin d'éviter les difficultés parlemenlaires que la
question d'argent aurait pu surgir, ce sera un
président sans portefeuille et sans traitement.
On lit dans le Droit
On s'entretenait encore hier la bourse et
au palais de la descente de justice opérée dans
les bureaux de M. Bourgoin et de la saisie de
ses livres et papiers. Le mandai signé par M.
Legonidec juge d instruction portait deux
chefs d'inculpation distincts le premier consis
terait dans la négociation illicite des actions et
promesses d'actions des chemins de fer, le
second serait d'avoir publié un bulletin du cours
de ces actions.
A cela M. Bourgoin a répondu, sur le pre
mier chef, que le fait de négocier des actions
ou promesses d'actions des chemins de fer
n'était défendu parla loi qu'aux agens de change
et non tout autre particulier; sur le second,
qu il n'avait jamais publié un bulletin du cours
des actions, mais qu'il remettait tous ceux qui
s'adressaient lui, soit pour vendre, soit pour
acheter des actions, une note contenant les prix
courans. ce qui était pour tous une garantie de
la moralité de ses opérations; que, du reste,
celte note n'avait jamais reçu aucune publicité.
Malgré ces raisons, M. le commissaire de
police Fresne, assisté d un de ses collègues et
d agens de police a opéré la saisie des livres
et papiers de M. Bourgoin, qui ont été mis
sous cachet et portés dans le cabinet de M. le
juge d'iuslruction.
M. Bourgoin et M. Lejolivet, chef de la
Société de l'office-correspondance au bureau de
laquelle s'opérait la saisie, ont reçu la bourse,
de la part de tous leurs amis, les marques de
la sympathie la plus bienveillante et la mieux
méritée.
Un journal disait aujourd'hui que c'était
sur la plainte des agens de change que cette
poursuite avait été intentée, et nous croyons
savoir que depuis plusieurs jours le parquet
délibérait et était encore incertain sur la nature
des poursuites qu'il entamerait et sur leur lé
galité.
Paris, 25 octobre.
DÉPÊCHE TÉLÉGRAPHIQUE DE PERPIGNAN.
23 octobre 1845.
Le général commandant la 21® division mili
taire, Mle maréchal ministre delà guerre.
Le Labradoraprès avoir débarqué les trou
pes qu'il portait, est parti d'Oran le 21, et est
arrivé Port-Vendres ce soir.
Les 12, 13, 14 et 15, le général De Lamori-
cière a eu des combats très-vifs. Abd-el-Kader
en est resté spectateur avec 2,000 cavaliers. Le
13, voyant un défilé forcé, il a pris la fuite. Les
insurgés acculés la mer, se rendaient dis
crétion. Le colonel Gérydans les environs de
Mascara, avait des succès contre les Kabyles. Le
général De Bourjolly et le colonel Saint-Arnaud
avaient fait leur jonction et attendaient des ren
forts pour agir
Interrompue par la nuit.
On lit dans le Moniteur -parisien
Une assez vive agitation a eu lieu aujourd'hui
la bourse et a en quelque sorte paralysé les
opérations de la coulisse.
En vertu d'un mandai de l'autorité judiciaire,
une visite a été faise au domicile de deux des
principaux agents de la coulisse ou courtiers
des promesses d actions, MM. B... et L...
Leurs livres ont été saisis et les scellés apposés
sur leurs cartons.
On attribuait deux motifs spéciaux la me
sure qui a été prise vis-à-vis de ces messieurs
et qui paraîtrait ne pas devoir se borner eux
seuls.
Le premier serait une infraction la loi votée
dernièrement, relativement aux cours des pro
messes d'actions que tous les courtiers en
voyaient domicile, après la fermeture de la
bourse. Une presse aurait été saisie.
Le second serait de mettre un terme ces
ventes achats et] promesses d'actions de com
pagnies, dont le principal objet paraît être d'en
caisser des primes en échappant toute respon
sabilité.
Les journaux ont annoncé] l'arrivée du
trop fameux Conlrafalto il paraît que l'ex-
prêtre avait fait les économies"pendant sa pré
sence au Bagne et après sa libération il est venu
Paris pour les placer sur les fonds publics.
Mais on a refusé au trésor de recevoir son nom
attendu qu'il a perdu ses droits civiques et l'on
a ajouté qu'il devait s'adresser la chancellerie
pour en obtenir l'autorisation non-seulement
îa chancellerie lui a refusé celle autorisation
mais il lui a été intimé l ordre de quitter Paris
dans un très-court délai.
Conlrafalto. accompagné d'une dame qui pa
raît s'être attachée lui pendant son séjour au
Bagne, est parti pour l'Italie.
VAN
VRYDAG, 3i" October 1845, ten a uren namid-
dag, ter herberge Catotjens, buiten de Meeueu-
poorl, te Ypre, openbaere Verkooping van vierkant
gezaegd Iepen- en Ei'.ken-Hout, dienstig voor
liminer- euàndere werklieden 3,ooo voet Abeelf.n-
bard, veel zagte eii barde Scholfen, en aile slach
van Brandhout,al verdeeld in koopen t'elks gerieve.
Elk zegge het voort.