ANNONCES.
EXTÉRIEUR. France.
prouve la convention du 19 du même mois,
réglant les conditions de celle concession.
Vu l'art. 52 de ces conditions, ainsi conçu
Les concessionnaires auront la faculté d exé
cuter, leurs frais, risques et périls, sous le
régime du présent cahier des charges et la
condition de faire connaître leurs intentions
cet égard dans l'année compter de la promul
gation de la loi autorisant la concession.
a. Un embranchement destiné relier la
station d'Ypres au bassin de cette ville.
b. Le prolongement de l'embranchement
de Dixmude jusqu'à Furnes.
Vu la déclaration en date du 11 novembre
1845, par laquelle le sieur Chanlrell (W.-D.),
ce dûment autorisé, déclaré, tant pour lui que
pour ses co-intéressés, vouloir profiter du bé
néfice de l'article 52 précité, en ce qui concerne
le prolongement de l embranchemeul de Dix
mude jusqu'à Furnes;
Sur le rapport de notre ministre des travaux
publics,
Nous avons arrêté et arrêtons
Article unique. Le sieurs Chanlrell (W.-D.),
ainsi que les sieurs Richards (W.-D.)Hayter
(W.-G.), Fearon (J.-P.) et Cubitt (L.), sont dé
clarés concessionnaires du prolongement de
1 embranchement des chemins de fer de la Flan
dre occidentale, de Dixmude jusqu'à Furnes.
Notre ministre des travaux publics est char
gé de l'exécution du présent arrêté.
Donné Laeken, le 26 novembre 1845.
Le 28du courant, vers les 9 heures du matin,
le cadavre du nommé Antoine Blomme âgé de
58 ans, marchand de bois domiciliéà Crombeke,
a été trouvé dans la Legde-beke.
Les sections ont terminé l'examen du budget
des affaires étrangères et de la marine, et ont
nommé leurs rapporteurs. La section centrale
se compose de MM. Verwilghen, Biebuyck,
Osy, De Smet, De Focre et Delfosse.
Voici un fait, arrivé dans l'arrondissement,
qui prouve que pour beaucoup de personnes le
bien vient quelquefois en dormant.
Un pauvre diable de locataire, chargé d'une
nombreuse famille et frappé, par-dessus le mar
ché, d'une femme paralytique, était depuis
quinze mois en arrière de payer son termeet
son propriétaire était la fin décidé exercer
ses droits. Assignation, jugement, signification
et commandement de payer et de déguerpir,
tout avait été régulièrement accompli, et. en
core quelques jours, notre individu allait se
voir, avec femme, enfants et tout son mobilier,
expulsé de sa demeure, et placé sous le toit pro
tecteur du maître de toutes choses. Mille fois,
comme le malheureux de la fable, il avait ap
pelé la mort son secours, et la cruelle était
restée sourde sa prière. Le jour il avait erré
de maison en maison, de commune en commu
ne, cherchant des amis et des parents qui vins
sent son secours avec un peu dàrgenl mais
parents et amis faisaient comme la mortils se
bouchaient les oreilles. L'huissier qu'on se plait
dépeindre si barbare et si cruel, si impitoya
ble et si intraitable, avait accordé un dernier
délai de 8 jours, condition de déguerpir volon
tairement et de faire place nette, il lui avait
même permis d emporter son modeste mobilier.
Huit jours étaient passés, et notre locataire
n'avait pas encore de nouvelle demeure. Le
malheureux était étendu sur son lit, abîmé de
douleur. II était 9 heures du matin du huitième
jour, et encore quelques heures il allait se trou
ver dans la rue. Toul-à-coup il voit une souris
sortir la tête d'un trou, puis tout le corps, faire
tranquillement une inspection autour d'elle et
traverser l'appartement; il voit qu'elle va, trot
tant, se cacher dans un autre trou du mur op
posé. Notre homme trouve là un instant de
distraction son profond chagrin, et comme
naturellement porté venger sa colère sur
quelqu'un ou quelque chose, il se jette bas
du lit, s'arme d'uu morceau de fer et l'enfonce
dans la cachette de la souris pour la faire dé
guerpir son tour Qu'on juge de son étonne-
ment en retirant son fer. il emmena quelques
pièces d'or. En moins d'une minute, cette par
tie du mur fut mise découvert, la souris s'en
échappa et courut se réfugier dans le premier
trou. Le pauvre diable relira de la cachette une
somme de 15,000 francs en or, et quand l'huis
sier arriva avec ses recors il lui paya capital
frais et le chargea d'acheter la chétive bicoque
au propriétaire. Le contrat de vente fut passé
le même jour, et au moment où nous écrivons,
le nouveau propriétaire s'occupe déjà du soin
de réparer convenablement la maison, et a or
donné ses enfants et tout le monde de res
pecter toutes les souris qu ils apercevraient.
Dans la crainte de donner lieu un procès
qui pourrait forcer l'ex-locataire de partager son
trésor, nous croyons devoir taire son nom et
celui de la commune où le fait est arrivé.
Chronique de Courtrai.)
NOUVELLES DIVERSES.
Gretna-green et son histoire Gretna-
Green, le théâtre du mariage clandestin, dit le
Patricia»est situé dans le pays de Dumfries,
près de l'embouchure de la rivière de l Ësk,
neuf milles au nord-ouest de Carlisle. C'est là
qu'un couple amoureux peut être uni pre
mière vue par un pêcheur ou un forgeron. Le
prix de ce service varie de deux guinées une
rasade de liqueur forte. Le prix est générale
ment convenu avec les postillons de Carlisle,
qui sont la solde de ces marieurs., et encore
quelquefois, en cas d'urgence, les postillons
eux-mêmes revêtent le caractère sacerdotal pour
bénir ces unions. Vainement I Eglise d Ecosse
fait tout ce qu elle peut pour empêcher les ma
riages clandestins, les pontifes de Grelna-Green
se soucient fort peu de l'excommunication
seule peine qui puisse leur être appliquée. Le
premier mariage qui ait été célébré Gretna-
Green le fut par le ucr^nmé Scottqui demeu
rait Rigg, quelques milles du village. Ce fut
en 1750. Il eut pour successeurs George Gordon,
vieux soldat, et le fameux Joseph Paisley, qui
prit le nom de forgeron par allusion aux tra
vaux de Vulcain. Souvent il reçut pour sa bé
nédiction jusqu'à 100 guinées. Lord Westmo-
reland, lord Deeihustet d autres payèrent celle
somme. Malheureusement ces pontifesqui
pourraient devenir riches, aimaient trop la
bouteille. Depuis la mort de Joseph Paisley, ils
s'est établi des concurences Gretna-Green, et
maintenant on y compte deux pontifes ou plus.
Ou assure toujours que M. Caslillo y
Ayensa a reçu I ordre de tâcher d'obtenir une
concession quelque minime quelle fût de la
cour de Borne avant l'ouverture des cortès. On
pense que le pape se prêtera ce vœu, quitte
revenir plus tard sur ce qui aura été promis.
Une lettre de Buenos-Ayres du 21 sep
tembre. porte ce qui suit Une note vient d être
adressée au gouvernement pour lui enjoindre
de révoquer son décret du 8 courant, qui inter
dit toutes communications avec les bâtiments
de guerre anglais et français, faute de quoi un
blocus îigoureux sera établi partir du 22. Il
n'est pas douteux que le gouvernement ne
maintienne son décret. La menace du blocus
sera donc mise exécution.
On écrit de Borne, 18 novembre
Un consistoire est convoqué pour le 24 de
ce mois, pour la nomination de plusieurs évê-
ques et deux cardinaux. On assure que dans ce
consistoire le souverain pontife adressera aux
cardinaux une allocution sur la question du
scbisme allemand. Celte allocution doit rem
placer, dit-on, la lettre encyclique aux évêques
allemands attendue depuis si longtemps.
Le passe-temps de l'oisiveté. Dernière
ment, Bennes, un très-mauvais plaisant, un
désœuvré voulut se donner l'agrément daller
compter fleurette une quinzaine de lavandiè
res occupées dans un lavoir des rues basses.
Rendant quelque temps celles-ci s'amusèrent de
ses histoires mais la finennuyées elles le
prièrent d'aller conter d'autres ses sornettes.
Il n'en fit rien. Quoique d'un naturel fort peu
patient, ces dames le prévinrent une seconde
fois s'il continuait, elles allaient lui baiyner ses
puces. Parbleu! je vous en défie! Ah!
lui dit une des laveuses, c'est comme ça. attends!
on va f apprendre le tarif7 En un instant,
malgré sa résistance, notre homme est entraîné
au bord de l'eau, et là, cinq ou six robustes
lavandières, le saisissant par les épaules, lui
font prendre gratis un bain complet, aux grands
éclats de rire des spectateurs qu'avait attirés
cette scène; puis, le retirant de l'eau, le cou
chent tout de son long sur une de leurs tablettes,
et lui appliquent quelques bons coups de bat
toir. L Auxiliaire Breton ajoute que le farceur
s'en alla jurant, quoiqu'un peu tard, qu'on ne
l'y prendrait plus.
L'immense fortune laissée par sir John
Léman, qui fut lord-maire de Londres, va être
bientôt possédée par son propriétaire légitime,
les formalités légales ayant été remplies pour
cet objet. Cette fortune est évaluée 4 millions
sterlings(100 millionsdefrancs). dont2,700,000
liv. en immeubles et 1,300,000 liv. en effets
publics. Parmi les immeubles dont se compose
cet héritage, se trouve le domaine de Barnes,
plus connu sous le nom de Goodmansfield, dans
Whitechapel (faubourg de Londres). Mais ce
domaine n'est pas la partie la plus brillante de
l'héritage, car il paraît que le plus grand nom
bre des tenanciers qui l'occupent ne pay *nt pas
de rente pour leurs maisons, et il est d'usage
que lorsqu'un d'eux quitte, il en vend la clé
un nouvel occupant; cette clé rapporte ordi
nairement 20 30 livres. Il est arrivé une fois
qu'un de ces tenanciers, ne trouvant pas tirer
de sa clé le prix qu'il en demandait, se mit
abattre la maison et en vendit les décombres.
On comprend que le domaine d'un propriétaire
si peu exigeant ait reçu le nom de Goodmaus-
field (le champ du bon homme).
Paiis. 28 Novembre,
Les porteurs des promesses d'action de cha
cune des compagnies fusionnaires de Paris
Strasbourg et de Tours Nantes, sont dans la
consternation, parce qu'il est maintenant im
possible de vendre leurs promesses aucun
prix, ainsi que les aclionsdéfinilives presque au
pair. Il paraît que les administrateurs de ces
deux compagnies ne sont pas moins effrayés;
presque tout porte croire qu ils n'obtiendront
pas leur capital de souscripteurs et qu ils seront
forcés de parfaire eux-mêmes le premier ver
sement. On sait, en effet, que les souscripteurs
de certaines compagnies n'obtiennent qu'une
action pour cinq promesses, d'autres, une ac
tion pour quinze ou pour vingt promesses.
Celui qui a sept ou huit promesses et qui il
en faudra dix pour deux actions, préférera se
faire rembourser le versement de deux ou trois
promesses plutôt que d en racheter pour com
pléter les dix. Celui qui aura dix promesses et
qui il en faudra vingt, ne voudra pas en ra
cheter huit, et il se fera rembourser le verse
ment de ces douze. Nous pouvous affirmer que
les trois quarts des porteurs des promesses sont
dans ces dispositions, en sorte qu il va se trou
ver un énorme déficit dans la caisse des deux
compagnies de Strasbourg et de Nantes,
VERKOOPING
van
SCII00NE ABEELEN, P0PELIEREN EN IEPEN
Dingsdag, i6d December iSâSjOmî uren namid-
dag, ôp eene weide, behoorende aen het bureel van
Weldadigheid te Ypre, gelegen op S' Jacobs, nevens
Ypre, by de herberg de Brie Zotten.