EXTÉRIEUR. FRANCE. ANNONCES. La troisième est celle de M. Van Brienen MAENDAG, 16" FEBRUARIUS 1846. TRIBUNAUX MILITAIRES, S 11 n'y avait aucun raisonnement faire celte pauvre femme, et le commissaire l'a fait admettre dans un hospice. Le tribunal correctionnel de Lille vient de rendre son jugement dans une affaire en contrefaçon de machines brevetées pour faire des étoffes rayées et ombrées, intentée par MM. Jourdan et C% teinturiers Cambrai, contre MM. Descat, teinturiers Roubaix. L'organe du ministère public a parlé pendant plusieurs heures. Il est entré avec un soin mi nutieux dans les moindres détails de la cause. 11 a conclu la condamnation des défendeurs. Dans les conclusions, les demandeurs recla maient 100,000 fr. de dommages-intérêts, l'in sertion, dans les journaux de Lille, de Cambrai et de Paris, le jugement intervenir, et autres peines requérir par le ministère public. Le tribunal a condamné MM. Descat une amende de 1,000 fr., 100,000 fr. de domma ges-intérêts, la remise des douze machines sai sies chez Descatentre les mains des demandeurs; l'insertion du jugement dans plusieurs jour naux, au choix des demandeurs, et aux frais des poursuites. On annonce qu'il va être immédiatement in terjeté appel lacourroyale de la sentence ren due, et on ajoute qu'il résulte d'un jugement de la 7e chambre du tribunal de police correction nelle de la Seine que Jourdan et Ce, manufac turiers Cambrai, ont, le 215 août dernier,for mé une action en contrefaçon de leurs machi nes destinées teindre mécaniquement, par un système de pression partielleet continue, en tou tes couleurs, rayées et ombrées toute espèce d'étoffes; qu'ils ont été déboutés de leurs fins et conclusions, et condamnés des dommages-in térêts pour le préjudice causé aux défendeurs par suite de la saisie des machines faussement réputées contrefaites. Le tribunal a ordonné la mainlevée de la sai sie opérée le 4 août dernier, et a condamné en outre Jourdan tous les dépens. La correspondance suivante de la Haye donne de nouveaux détails sur la disgrâce du contre-amiral Arriens et de deux chambellans de la Reine 11 y a eu depuis quelque temps de gran des mutations dans le haut personnel de la cour: un aide-de-camp du Roi et deux chambellans de la Reine ont été congédiés. L'aide-de-camp du Roi[qui a été congédié, est le contre-amiral Arriens, ancien précepteur du prince Henri des Pays-Bas, 3e fils du Roi et actuellement capi taine de vaisseau. La cour paraît avoir de grands griefs contre cet officier général. D'abord, com me précepteur Mu jeune prince,'dit-on, il n'a pas répondu la confiance du Roiet les ma nières cavalières du prince Henri sembleraient accuser une trop grande négligence ou une trop grande indulgence de la part du précepteur. On ajoute encore que M. le contre-amiral Ar riens ayant brigué la place de ministre de la ma rine place qui malgré ses réclamations a été donnée au brave vice-amiral Ryk il a exhalé son mécontentement dans des termes fort peu révérencieux l égard de la personne du Roi lui-même. La disgrâce de M. le baron de Mackay chambellan de la reine, a été amenée de la ma nière suivante: Lois de l'inauguration de lasta- tue de Guillaume-le-Tacilurne, la Reine avec les princesses se trouvait sur le balcon du pa lais d où 1 on pouvait voir la solennité. Il survint un peu de pluie et la reine pria M. le baron Mackay, qui se trouva derrière elle, de lui pro curer un parapluie. D'après l'étiquette de la cour, il paraît que M. Mackayaurait dû aller lui-mê me chercher le parapluie, l ouvrir et en couvrir la Reine. Le chambellan au contraire, douna un laquais ordre de chercher le parapluie et celui-ci fit ce qui eûlélé du devoir du cham bellan de faire. La reine ne dit rien, laissa faire le laquais mais elle n'oublia pas cette contra vention l'étiquette et après la cérémonie, M. le baron Mackay reçut sa démission. fils, également chambellan. Il paraît que le tort de M. Van Brienen cpnsiste en ce qu'à Luxem bourg. où il avait suivi la cour, lors de son der nier voyage dans le grand-duché, il ne selait pas même muni de son costume officiel, et jus qu'à toutes les fêtes de la cour, il paraissait Vêtu simplement en frac. C'est cela qu'il doit d'être congédié. Il parait du reste (pie M. le baron Mackay s'est rendu coupable Luxembourg de la même négligence. CONSTITUTION DÉFINITIVE DU MINISTÊUE ANGLAIS. Nous apprenons ce soir la conclusion des der niers arrangemens qui complètent définitive ment le cabinet anglais. Le duc de Buccleugh est nommé président du conseil, eu remplacement de lord Wharn- cliffe, décédé. Lord Haddington est nommé lord du sceau privé, en remplacement du duc de Buccleugh. Et lord Ellenborough est nommé premier lord de (amirauté, en remplacement de lord Had- diglon. Paris, 30 Décembre. Le ministère français vient d'obtinir une gran de majorité dans la nomiualion du président de la Chambre des Députés. Sur 364 votans son candidat, M. Sauzet, a réuni 213 suffrages; M. Dufaure, porté par 1 opposition eu a eu 147. La différence en faveur de M. Sauzet est donc de 66 voix. Dans la séance d'hier la chambre des Députés a nommé les quatre vice-présidens soutenus par le ministère; ce sont MM. Bigiion, Lepelletier d'Aulnay, De Belleyme, Duprat. Au départ du courrier, la Chambre procédait la nomination des sécréluii es. On fait en ce moment d immenses prépara- tifsà Versaillespour y recevoir la reine d Angle terre, qu on attend pourle mois de juin oujuil- lel prochain. On agrandit la grande pièce d eau, on répare tous les conduits afin de pouvoir don ner la reine Victoria le spectacle complet des eaux de Versailles, et l'on va même renouveler une partie de l'ameublement. Parmi les personnes qui assistaient la sé ance royale, dans 1 une des tribunes de premier rang, on remarquait un étranger que signalait l'attention la singularité de son costume ori ental. 11 était vêtu d une tunique de cachemire noir d'un pantalon de la même étoffe et ses épaules étaient drapées d un superbe cacbemire fond blanc et palmes rouges; un cachemire d'un dessin tout semblable garnissait sa coiffure aplatie, telle que la portent les Indous: il avait le teint cuivré, les cheveux grisonnants et de petites moustaches noires. Cest un indien de Calcutta, arrivé depuis quelque temps Paris; il parlait très-bon anglais avec les personnes placées près de lui. Le sieur Bétait entré chez un mar chand de vins du quartier Bonne-Nouvelle, où plusieurs deses amis devaient aller le rejoindre; en les attendant, il but quelques verres de vin, et au moment où il se disposait sortir pour s'informer du relard qu ls mettaient se rendre au lieu indiqué, on le vil chanceler et tomber au même instant sur le carreau, où il resta sans mouvement. Un médecin vint immédiatement pour lui donner des secours; mais tout fut inu tile, le sieur B... avait été frappé d'apoplexie foudroyante, et la mort avait été instanlauée. Tous les ambassadeurs ont expédié avant- hier des couriers extraordinaires leurs gou- vernemens respectifs pour leur transmettre le discours d'ouverture des Chambres. Toute la soirée, les télégraphes ont fonctionné sur toutes les lignes. A trois heures et demie on mellaiten liberté, place de la Bourse, 150 pigeons qui ont dû por ter, dans la soirée en Belgique, en Angleterre et aux principales villes de t rauce le discours de la couronne. Le moniteur algérien du 20 décembre ré pèle le bruit de la mort de Bou-Maza, assassiné par les Flittas, iriités, ajoute ce journal, des malheurs que ce chef a attirés sur leur tribu. Cependantdit encore le Moniteur algérien celte nouvelle mérite confirmation. Les autres nouvelles d'Alger confondent avec celles que nous avons publiées ces jours derniers. L'ambassadeur marocain est arrivé hier Paris. Le gouvernement a loué, pour cet am bassadeur et sa suite, une grande et belle mai son située aux Champs Elysées, a peu de dis tance de la barrière de l'Etoile; cette maison est louée toute meublée elle était récemment oc cupée par des familles anglaises. M. Guizot, est allé visiter lui-même hier les appartemens, et s'assurer que tout était prêt pour recevoir le nou vel bôle de la France. M. Victor Foucher, maître des requêtesau conseil d'Etat, conseiller civil rapporteur, mem bre du conseil supérieur d'administration de l'Algérie, remplit les fonctions de directeur gé néral des affaires civiles pendant l'absence du titulaire. Dans toutes les villes où a passé l'ambassadeur du Maroc, on a remarqué, parmi les personnes qui accompagnaient, un Arabe d'un âge assez avancé dont l'emploi est de noter tout ce qui se dit dans les entrevues de S. E. avecles auto rités françaises. Il écrit avec une grande rapidité sur ses genoux au moyeu d'un roseau taillé eu forme de plume. Le nommé Hilaire, commissionnaire, se trouvait sa place habituelle. rueSairil-Honoré, lorsqu'un individu s'approcha de lui pour lui chercher querelle et le provoquer une rixe Hilaire méprisa les injures, et déclara cet indi vidu qu'il ne voulaitpas se battre avec lui; celui- ci qui paraissait dans un état d'irritation extrê me mécontent de ce refus, lança au même instant un coup de pied si violent au commis sionnaire qu'il l'étendil sur le pavéet lui fractura la jambe en deux endroits. L'auteur de cet acte dé brutalité a pris la fuite aussitôt après, mais il a pu être arrêté un peu plus tard par les agents qui s'étaient mis sur ses traces, et il a été envoyé au dépôt de la préfecture pour être remisa la disposition de la justice. Un officier d etat-major, venant d'Algérie, est arrivé en poste ce malin au ministère de la guerre, porteur de dépêches, qu'on dit de la 1 lus haute importance. La chambre des pairs a tenu séance au jourd'hui. Les pouvoirs des nouveaux pairs y oui été vérifiés. La Chambre a laissé l'état de rapports quatorze projets de loi et huit propositions, tant de la session dernière que des sessions précé dentes. s De openbaere Verkooping van de a HOFSTEDE, gele- gen in Westvleteren, bewooud door de echtelingeu Kestelyn, die by het blad van den Zondag, 28° De- eeinber i845 aeogekondigd is geweest, om plaets te liebben, op Maexdag, 2" Februarius i846, een ure nainiildag, in de herberg bewoond door Augustin Brigou, is verschoven tôt op den Iutusscben lyd, inlichliugen te bekomen ten kan- tore van den Notaris FIjOOR, te Loo. en vente au bureau ue cette feuille 5 PROàET DE LOI ORGANIQUE des avec an..otat-ons et commentaires, H Suivi d'un Projet de Code pénal militaire, par H. Coppé, I Auditeur militaire de la Flandre occidentale. Prix fr. 1-50.

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Le Progrès (1841-1914) | 1846 | | pagina 3