EXTÉRIEUR. FRANCE.
ANNONCES.
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TE PACHTEN DIT DE HAND,
terrains bas des environs se trouvent envahis
par les eaux. Attendu que personne n'a été pris
l'improviste, il n'en résultera de perles que
pour le cultivateur qui, dans notre district, a
particulièrement souffert par la non réussite de
deux récoltes successivescelles des colzas et
des pommes de terre.
On écrit de Liège, le 28 janvier
Les eaux de la Meuse ont continué hier de
grossir d'une manière effrayante l'après-diner
elles atteignaient l'éliage du Pont-des-Arches
4,50 mètres et inondaient le quai d'Avroy jus
que près de la rue qui débouche sur la place
derrière Saint Paul. Pendant la nuit, elles ont
envahi celte place et se sont répandues autour
de la Cathédrale. Aujourd'hui 11 heures du
matin l'étiage du Pont-des-Arches marquait
4,65 mètres.
On a pu observer hier que pendant que les
eaux augmentaient de quelques centimètres au
Pont-des-Arches elles haussaient au-delà du
Nouveau-Pont de la Boverie, de plusieurs déci
mètres.
NOUVELLES DIVERSES.
Le 6 janvier, un nouveau désastre a frappé
l'armée française. A Djidjelli la foudre est tombée
sur le blockaus-Valée ,et a mis le feu aux muni
tions. Tous les hommes de gardeau nombre
de dix, ont été grièvement blessés ou mutilés
par l'explosion.
L'Universal du 21 janvier, annonce com
me certaine la nouvelle du mariage de la reine
d'Espagne avec le comte de Trapani, nouvelle
qui met aujourd'hui toute la Péninsule en ru
meur. Ce journal regarde ce qui se passe aujour-
d'huicomme devant indubitablement amener
une crise ministérielle, et peut-être un chan
gement total dans le cabinet-
Le Morning-Post annonce de nouveau la
(démission du marquis d'Exeler, premier gentil
homme de la maison du prince Albert, démis
sion qui serait la conséquence du discours pro
noncé la chambre des lords contre le minis
tère par le comte de Hardwick, père du mar
quis.
Le MorningrPost parle aussi de quelques
démissions'dans la maison royalepuis il ajoute
que les germes de dissolution sont tels qu'il
n'est presque pas un des hauts fonctionnaires
du gouvernement qui ne soit sur le point de
grossir le nombre des défeclionnaires. Ces bruits
peuvent être plus ou moins fondés, mais ce qui
ne saurait être douteux pourquicouque connaît
l'état des partis, c'est que le ministère de sir
Robert Peel ne peut durer.
On a reçu des nouvelles de New-York
jusqu'au 3 janvier; aucune décision n'a encore
été prise par le sénat ni par le congrès au sujet
des diverses résolutions qui leur ont été soumi
ses concernant la question de l'Orégon.
Les nouvelles de Madrid du 21 janvier,
ont de la gravité
Un manifeste a été publié contre le mariage
de la reine avec le comte de Trapani, et a pro
duit une grande sensation.
Qn parlait aussi de provocations en duel entre
le général Narvaez et M. Salamanco et un aide-
camp du général.
11 régnait une grande agitation Madrid au
départ du courrier.
On compte en ce moment sur tout le
globe, 3,454 lieues (de 5,000 mètres) de che
mins de fer en exploitation ainsi répartis
Grande-Bretagne 680. Belgique 115.
Hollande 30. Allemagne 650. États-Unis
1,700. France 197. Danemarck 20.
Italie 45. Cuba 7. Russie 10.
On lit dans la Gazette de Mans du 24
Encore une horrible catastrophe I On vendait
ayant-mer, Gh|in,les meubles de M. le curé,
récemment décédé la feipme du clerc laissa
seul, dans sa maison, un enfant de quatre
cinq ans, et se rendit la vente. A son retour,
elle aperçut, sur le plancher de sa chambre,
comme une fange gélatineuse, et quelques
ossements calcinés... Celaient les restes de son
malheureux enfant On dit que celte femme a
presque perdu la raison. Mères imprudentes,
est-ceassez d'épouvantables exemples combien
faudra-t-il vous en citer encore pour toucher
votre cœur et vous ramener au sentiment du
devoir?
L'une des plus antiques cités de la Belgi
que, la ville de Chièvres, qui fut bâtie par
Servius Tullius, sixième roi de Rome; qui
donna le jour Ida de Chièvres, la belle épouse
de Gilles de Chin.Ie vainqueur du fameux Dra
gon, épouvantait des Monlois;qui eut pour
seigneur le célèbre Guillaume de Croy, précep
teur de l'empereur Charles-Quint; Chièvres
où l'on battit monnaie autrefois. possède
aussi son centenaire dans la personne de M.
Louis Druenne, né en cette ville le premier dé
cembre 1745- Ce vieillard est très-bien por
tant et jouit, pour nous servir des expressions
consacrées, de toutes ses facultés intellectuelles.
Par une coïncidence assez remarquable, ce
centenaire habite, prétend-on, la plus ancienne
maison de Chièvres; elle en est du moins la
plus pittoresque. Et, pour le dire en passant,
celte habitation, qu'on laisse dans un délabre
ment presque complet, dépare la Grand'place
de la ville, qui mérite aussi d'être citée, cause
de son étendue.
Un affreux désastre a eu lieu, le 18 dé
cembre, sur le fleuve Mississipi: ,Un bateau
vapeur a fait naufrage sur un banc; 50 passa
gers ont péri.
Le Correspondant de Nuremberg publie
des nouvelles de Tiflis du 20 décembre; elles
annoncent que, sur l'aile gauche de la ligne
russe, les montagnards auraient, dans une atta
que nocturne, pris et détruit deux forts. La
garnison russe, forte de 800 1,200 hommes,
aurait été en partie passée au fil de lepée et en
partie faite prisonnière. La perte essuyée par les
montagnards dans cette attaque n'aurait pas été
non plus sans importance.
On lit dans la correspondance de Berlin
de la Gazette de Brème
Des nouvelles de la plus haute importance
sont arrivées hier, 21, de la Prusse occidentale.
On sait que la plupart des personnes compro
mises et arrêtées dans la conspirationpolonaise,
ont été conduites Grandenz, afin de les éloi
gner du théâtre des événements. On espérait en
même temps avoir étouffé toute l'entreprise
sa naissance, mais on s'est trompé, car dans la
nuit du 18 au 19, une tenLative a été faite pour
surprendre le poste de la porte d'eau de Gran
denz et pour entrer en ville et délivrer les pri
sonniers.
Mais la tentative a échoué, tous les environs
ont été battus par des patrouilles de cavalerie
et une foule de nouvelles arrestations ont eu
lieu. A la réception de ces nouvelles, le ministre
de l'intérieur ad intérim, M. de Rodelschwing
est parti pour se rendre sur le théâtre de l'évé
nement afin de chercher sur les lieux toutes les
ramifications de cette conspiration. On dit qu'un
comte polonais a fait quelques révélations, qui
doivent servir saisir les fils principaux ducom-
plot. M. de Rodelschwing a plein pouvoir de
faire tout ce qu il croira nécessaire pour la sû
reté de l'État.
On croit que le gouvernement usera de beau
coup de clénience envers les coupables obscurs
afin de pouvoir arriver jusqu'aux chefs de la
conspiration; une preuve d'ailleurs qu'elle ades
ramifications étendues, c'est qu'on a arrêté
Berlin un Polonais d'un certain rang, qui a été
conduit Grandenz.
Paris, 26 janvier.
Dans la séance d'hierla chambre des dé
putés de France a adopté un amendement pro
posé par le commission et qyi modifie en ces
termes une rédaction proposée par M. Darblay,
contre l'engouement stérile et démoralisant de
la spéculation en matière de chemin de fer. La
rédaction proposée par la commission et volée
par la chambre était ainsi conçue
La chambre espère qu'un grand ensemble
de travaux sera conduit son terme avec une
prudente sollicitude et sans que de regrettables
entraînements viennent compromettre le succès
de grandes entreprises.
Un pâtissier dont le souvenir est resté
présent la mémoire de tous les élèves du col
lège Louis-le-Grandle sieur Roger dont la
boutique est située rue Saint-Jacques, 127 en
face de la petite rue de Reims, a été victime
d'un incendie qui, bien que comprimé promp-
tement, a occasionné ,1a mort de deux person
nes. C'est vers deux heures du matin que le feu,
qui, dit-on. s'était communiqué une poutre
adossée au fonra éclaté. Presque aussitôt les
pompiers sont accourus ainsi qu'un détache
ment de la garde municipale du quartier Mouf-
fetard; en même temps on faisait la chaîne avec
les seaux incendie dont il y a un dépôt aucol-
lège.
Le feu d'abord concentréjdans la boutique
et au rez-de-chaussée fut rapidement éteint
mais en ce moment on entendit des cris de dé
tresse venant de l'étage supérieur de la maison.
Deux gardes municipaux et un marchand vi
naigrier, dont le magasin est situé tout proche,
se précipitèrent dans l'escalier rempli d'une fu
mée tellement épaisse qu'une chandelle n'y pou
vait rester allumée.
Arrivés au palier du troisième étage ils y
trouvèrent étendues sans mouverùent sur le
carreau, couvertesseulemenlde leurs chemises,
(car dans leur frayeur, elles s'étaient précipitées
hors du lit, sans prendre le temps de se vêtir),
une vieille dame, et sa jeune fille, âgée^d'envi-
ron quinze ou seize ans.
Sans prendre le temps de chercher les rap
peler la vie; car ils se sentaient eux-mêmes
suffoqués dans une épaisse atmosphère de fu
mée et de vapeur; ils prirent ces deux malheu
reuses femmes'sur leurs épaules, et descendi
rent en toute hâte. Une fois dans la rue elles
rouvrirent les yeux sous l'impression de l'air et
du froid, mais leur étal parut si grave qu'on dût
les porter la clinique de l école de médecine
pour y recevoir des secours.
Elles ont succombé toutes deux des suites de
l'asphyxie et aussi de la terreur qu'elles avaient
éprouvées.
Des renseignements certains font connaî
tre que le lieutenant général de Lamoricière, se
trouvait le 11 janvier sur la Maadjenau pied
du Diebel-Maïz.
Cet officier général observait les mouve-
vemenls de l'émirqui s'était porté au sud
Ain Sekrouna, chez les Harrars. Celle position
n indiquait pas encore un mouvement prononcé
vers l'ouest, de la part d'Abd-el-Kader; mais ce
séjour, dans.pne contrée où il ne peut subsister
qu'avec les ressources apportées de Tell est
l'indice certain de l'embarrasoù le place la per
sistance de nos colonnes lui fermer les portes
du pays qui pourrait le nourrir.
Le Courrier Français annonce que le
bruit courait, dans les cercles diplomatiques,
que le roi de Prusse aurait été forcé de s'éloi
gner de Berlin par suite de troubles sérieux
survenus dans cette capitale. Nous ne trouvons,
ni dans les feuilles', ni dans les correspondances
particulières d'Allemagne, rien qui confirme ce
bruit.
Dienstig tôt bergen van hout, koleq, kalk en
andere waeren, paelende aen de woonst van de W°
Fâche, in den Recolletlen-Hof.
Zioh ie wenden ten kantore van M* Carton, in de
Dixrande-sLraet, n° 5.