tralive qui concernait le régime postal, il fallait compulser un grand nombre de volumes se livrera des recherches ardues et souvent le succès ne couronnait point le travail qu'on avait fait. A l'aide de l'ouvrage de M. A. Hochsteyn, qui paraît avoir travaillé de longues années re cueillir et classer les lois et les décisions ré gissant l'administration compliquée delà poste aux lettres, on ne sera plus exposé ces mé comptes. D'après le specimen, chaque article.sera très-élendu et comprendra les plus petits détails. M. Hochsteyn entredans lesexplications les plus lucides qui non-seulement doivent être connues de l'employé, mais sont encore très-utiles tous les négociants, banquiers, industriels, enfin tous ceux qui ont souvent besoin de l'intermé diaire delà poste, pour le service de leur corres pondance. Grâce M. Hochsteynl'administration des postes aura aussi sa place dans cette immense encyclopédie législative, dontles bases sont déjà jetées. Dans unççrtaiu nombre d'années, il n'exis tera pas une grande administration qui n ailson Répertoire, quelques-vins existent, d'autres vont en être livrés l'impression. Par arrêté royal du 31 décembre 1845, l'ad ministration des Hospices civils d'Ypres, est au torisée faire reconstruire l'Hospice des aliénés en cette ville. Par arrêté royal en date du 1" févrierle Sr Plantefeue, Pierre., candidat notaire, Pope- ringheest nommé notaire dans le canton de Furnes, en remplacement du Sr Ghewy, décédé. Sa résidence est fixée Alveringhem. C'est samedi 7 février, que sont fixées, de- vantle tribunal de première instance deCourtrai, les plaidoiries dans l'affaire de Dadizeele, rela- tivementà l'action en dommages-intérêts intentée par suite de la destructionde scandaleuse mémoire, d'une tente destinée un bal. Tout le monde est curieux de voir comment se terminera celte intéressante affaire, qui a déjà fourni matière un premier dénoûment en chambre correctionnelle, et quelle sera la suite des débats qui vont s'ouvrir. Hier matin, la police entourait la maison de M. l'ingénieur De Ridderau Bassin du Com merce M. de Ridder était absent. Vers une heure, l'arrivée du convoi, il était de retour Bruxelles où la police opéra son arrestation. Conduit devant M. le procureur du roi, ce ma gistrat lui fit subir un long interrogatoire, après lequel il a été incarcéré vers les 5 1^2 heures aux Petits-Carmes. minnn Hier ont eu lieu Bruxelles, les opérations électorales pour la nomination d'un conseiller du Maine en considération de la noblesse de mon caractère et du mérite de mon mari.— Et du mariage de Jeanne avec le duc de Bracciano quoique vous ne fussiez pas instruite de cette circon stance, ajouta mentalement Raoul. Eh bien ma tanle pourquoi vous étonner de ce que Raoul ait été ensorcelé comme vous?— Mais qu'est-ce que cela prouve? Que j'ai eu une surprise de sensibilité, voilà tout et j'en suis d'autant plus désolée, que maintenant je ne puis dire tout le mal que je pense de son empereur et elle montrait Raoul il m'a comblée, je dois me taire malgré moi.,,. Et puis il faut bien me résigner admirer les victoires qui étonnent l'Europe entière....— Quand je vous disais, ma tante, que vous étiez bonapar tiste. —Je ne suis pas bonapartiste du tout madame la duchesse je suis reconnaissante, et il n'y a malheureusement pas beaucoup de gens de cette opinion-là. Mais"dites-moi Raoul avant de nous quitter, sermonez donc bien Jeanne. Ah! ah! elle qui parle, je pour rais la traiter de républicaine, et Dieu sait qu'elle n'a pas d'excuses invoquer en faveur de cette abominable opinion.... Peut-être, dit tout bas le colonelen pensant Hermau.—Moi ma tante quelle folie....—Triste folie, mon enfant, d'ailleurs j'ai toujours jugé des avocats par les causes qu'ils défendaient et des partis parles hommes qui les embrassaient.... Aussi, tenez, sans aller plus loin.... Comment pouvez-vous être d'une opinion qui est celle de ce petit Allemand qui est domestique de votre mari.... —Ma tante M. Ilerman Forster n'est pas un domestique....— Ne reçoit-il pas des gages de M. de Bracciano Ma tante,.quelles expressions des gages,... des gages!...— Comment voulez-vous donc que je dise N ous appelions toujours domestiques, et cela sans aucune intention blessante,je vous l'assure, nos gens d'intérieur, comme secrétaires, communal en remplacement de M. Stevens, décédé. Deux candidats étaient en présence M. Vas Doorsick, candidat libéral M. Van Hujibeek, candidat de Y Émancipation. M. Van Doornick a remporté sur son com pétiteur une victoire éclatante. Nous en étions sûrs d'avance, car l'esprit des électeurs de la capitale est-désormais invaria blement fixé. Par arrêté royal du 18 janvier, sont nommés membres militaires des conseils de milice et suppléants de ces membres, les officiers ci-après désignés. Bruges. De Renette, lieutenant-colonel au 1er régiment d infanterie de ligne, Bruges Dupont, major au 1er régiment d'infanterie de ligne, Bruges. Ypres. Forgeur, major au 5e régiment de d'infanterie de ligne, Ypres; De Coenens, lieutenant-colonel au 5e régiment"d'infanterie de ligne, Ypres. Courtrai. Decalonne Beaufaict, major au 5e régiment d'infanterie de ligne, Courtrai; Brincour, major au 5e régiment d'infanterie de ligne, Menin. Roulers.Aleslienne, major au 1er régiment d'infanterie de ligne, Bruges; D'Oldeuneel major au 1er régiment de lanciers, Ypres. Thielt. Leboulte, major de la gendarme rie, Bruges; Callewart, major au 12e régiment d'infanterie de ligne, Gand. Furnes. Fioet, major au 5e régiment d'in fanterie de ligne Ypres, Somers, major au 1er régiment de cuirassiers, Bruges. Ostende.De Ladrière, lieutenant-colonel, commandant de place, Ostende; Aulard, major au 1er régiment d infanterie de ligne, Ostende. Dixmude. Hye, major au 1er régiment de cuirassiersBruges Peltzer major au 1er régiment d'infanterie de ligne, Bruges. En cas de maladie ou d'empêchement d'un suppléant faire partie d'un conseil de milice, l'officier désigné par le commandant de la pro vince le remplacera dans ses fonctions. Les auteurs de deux caricatures ornées de mauvais vers, ont été traduits devant le tribu nal de simple police de Liège par leurs victimes. Le ministère public a soutenu que le fait de publier et de mettre en vente la charge ou la caricature d'une personne, sans le consente ment de celle-ci, constituait une offense qui ne devrait pas rester impunie. Mais existe-t-il une loi qui punisse ce genre de délit La défense a répondu par ce dilemne Ou l'on nous poursuit du chef d'avoir mis en cir culation une caricature injurieuse dans ce cas, la législation existante en Belgique est impuis- intendants, écuyers.... Mon frère a eu pour domestique un intendant 1,500 livres par an, l'avocat Duresnel, qui est aujourd hui quelque chose, comme sénateur ou fournisseur, et comte, je crois, par dessus le marché. Je ne vois donc pas en quoi cet Allemand serait humilié de recevoir des gages de M. de Bracciano. Mais il ne s'agit pas de ses gages, mais de lui.... Eh bien mou enfant, rien qu'en voyant un tel représentant de l'opinion que vous vous amusez défendre, ne devriez-vous pas renoncer un jeu d esprit qui peut vous com mettre avec de pareilles gens Le colonel ne disait pas un mot pendant cette scène; il se oonten- tait de jeter un regard expressif sur Mm® de Bracciano. Celle-ci, impatientée des observations de la maréchalelui répondit avec assez de vivacité En vérité, madame, vous êtes aujourd'hui bien cruelle.... Que vous a donc fait ce pauvre M. IIerman? Il est déjà si malheureux Pourquoi l'accabler encore —Je ne vous comprends pas, Jeanne, dit Mme de Montlaur avec une expression d'étonnement et de sévérité. Il ne peut y avoir rien de commun entre cet homme et moi. Je u ai jamais manqué de pitié pour les malheureux, mais je trouverai toujours souverainement déplacé qu'un étranger oublie assez ce qu'il doit ceux qui l'accueillent avec bonté, pour exalter devant eux une révolution qui leur a coûté un père, un aïeul et tant de pareuts et d'amis...,—Ma tante,... vos reproches m'atteignent aussi —Non, mon enfant, pourquoi vous atteindraient-ils Bonne et généreuse 1 excès vous vous intéressez aveuglément au mal heur.... Rien de mieux.... Votre imagination romanesque et rêveuse se berce d idées qui ontsi vous le voulez quelque semblant de grandeur; il n'y a pas tiès-grand mal cela.... Vos défauts ne sont que l'exagération naturelle de vos belles qualités;... Ne parlons plus santé nous atteindre, car il est évident que les articles 376 et 471 n° 11 du code pénal qu'on invoque, n'ont pas la portée qu'on leur prête, ni dans leur esprit, ni dans leurs termes. Ou bien l'on nous poursuit du chef d'avoir imprimé et publié des vers injurieux, si tant est qu'on puisse prouver ce caractère dans les mauvaises rimes écrites au bas de la lithogra phie incriminée; dans ce cas, la prévention change de nature, et le tribunal de simple po lice est incompétent, puisque le fait, rentrant alors dans les délits commis par la voie de la presse, doit être jugé par la Cour d'assises. Le prononcé du jugement est remis au 14 février. Hier matin, un enfant nouveau-né, enveloppé dans une vieille serpillière, a été trouvé dans la cave d'une maison, rue Fossés-aux-Loups, ses vagissements ayant fort heureusement été entendus par les gens de la maison. La police s'étant mise la recherche, ne tarda pas dé couvrir, dans une maison du voisinage, une servante malade qui avoua tout d'abord s'être accouchée subitement: mais elle nia que ce fut elle qui ait emporté l'enfant, ne pouvant, dit- elle se rappeler ce qui s était passé dans ce moment. L'état de faiblesse où se trouve cette femme a mis obstacle son arrestation. Ce ma lin, M. le procureur du roi doit se rendre sur les lieux. Nous avons dit que l'Académie royale de médecine a commencé, dans sa dernière séance, la discussion des modifications proposées la loi de 1818 sur l'exercice de l'art de guérir. Ce grave débat est peu près terminé. L'académie a décidé qu'aucun changement ne serait fait la loi: seulement elle a émis le vœu qu'au lieu de conserver la distinction établie entre les vil les et le plat-pays, pour la vente des médica ments faits par les médecins, le gouvernement fixât désormais les localités où l'exercice simul tané de la pharmacie et de la médecine doit être interdit. On écrit de Liège L'inondation continue toujours décroître et l'on espère que dans quelques jours nos ri vières seront rentrées dans leur lit. Dans les autres provinces, les eaux baissent aussi insen siblement. On assure que le maire de Lille a reçu avis que l'administration de la guerre autorise le percement des fortifications pour les travaux qui doivent conduire le chemin de fer au débar cadère intérieur.Toutes les mesures avaientété prises dans la prévision de cette autorisation, et irès-proebainement les travaux de construction du débarcadère seront en pleine activité. 1 -B d'ailleurs de ces misères; je trouve cet Allemand le plus ridicule du monde, avec ses airs d apôtre et sa chevelure l'enfant; malgré sou air doucereux et sa jolie figure, il m'a tout l'air d'un drôle fort madré.... Et puis, avez-vous remarqué ses mains?.., des ongles pâles et livides.... C'est une sottise, si vous voulez, mais je me défie tou jours des gens qui ont des mains pareilles....— Ma tante quelle fo lie Folie, tant que vous voudrez, mais cela est. D'ailleurs qu'il ne soit plus question de cet étranger.... Seulement ma chère ne laissez pas vos clés votre secrétaire quand ce mélancolique petit monsieur vient travailler avec votre mari. Oh madame quels odieux sonpçons! s'éciia la duchesse indiguée. La maréchale sans s'apercevoir de l'émotion de sa nièce, se tourna du côté du colonel et lui dit Voilà comme elle est tou jours l'entendre le mal est impossible.. J'ai pourtant de bonnes raisons pour dire ce que je dis.. L'autre jour elle était aux Tuileries avec son mari...} je vais, par hasard dans la bibliothèque pour prendre un livre; en passant près de l'escalier, qui est-ce que je vois? Cet Allemand, qui rôdait près de la porte de Jeanne,... au lieu de s'occuper du travail que M. de Bracciano lui avait donné faire pendant son absence.,.. Je vous dis, moi, ajouta Mm« de Montlaur en se retournant vers sa nièoe, que vous avez chez vous pour plus de deux cent mille écus de diamants et un jour ou l'autre vous serez dévalisée, si vous n'y faites pas attention M,ne de Bracciano, pâle, agitée, allait éclater, lorsque le colonel lui dit voix basse Silence vous vous perdriez. A ce moment, M. de Bracciano cuira chez sa femme, qui contint peine son émotion pendant que la maréchale aspirait longuement une prise de tabac d'Espagne. [La suite au prochain n®.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1846 | | pagina 2