OPENBARE YERROOPM
EXTÉRIEUR. France.
ANNONCES.
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sujets prussiens appartenant l'une des trois
grandes confessions chrétiennes. On ajoute que
les mêmes dispositions s'appliqueront aux ca
tholiques allemands ainsi qu'à toutes les sectes
dissidentes.
Il paraît décidé qu'une nouvelle confé
rence d'ecclésiastiques protestants aura lieu
Dresde dans trois ans, et qu'en général ces con
férences se renouvelleront des époques déter
minées et au plus tard de trois eu trois ans.
Après Dresde, la session se tiendra Stuttgardt.
On dit qu'à la prochaine conférence, les protes
tants de la Bavière seront représentés le gou
vernement bavarois a fait une réponse favorable
une ouverture de ce genre émanée de la Prusse;
le gouvernement autrichien au contraire a re
fusé d'accéder une pareille demande pour ses
sujets protestants. (Gaz. unie, ail.)
On écrit d Odessa (Russie) le 23 janvier:
nous n'avons pas encore eu d'hiveret la navi
gation n'a pas souffert la moindre interruption;
fa mer est entièrement libre de glace. Il n'y a
de neige ni dans la ville ni dans le rayon de
100 verstes. Le ciel nous garde de fortes gelées
dans de telles circonstances.
Paris, 16 février.
Mma la duchesse de Nemours est heureuse
ment accouchée hier lundi, onze heures et
cinquante minutes du malinau palais des
Tuileries, d'une princesse qui, d'à près les ordres
du roi, a reçu les noms de Âlarguérile-Adelaïde-
Marie, princesse d'Orléans.
Une ordonnance du Roi, datée du palais
des Tuileries, le lô février 1B46, motivée sur
le rapport de l'amiral commandant la station
du Brésil et de la l'Iata, qui signale les actions
d éclat accomplies par le capitaine de vaisseau
Tréhôuart.ën conduisant, le20novembre 1B45,
l'attaque du barrage et des batteries d'Obligado
dans le Parana, nomme le capitaine de vaisseau
Tréhouard (François-Thomas)au grade de
contre-amiral.
On lit dans le Commerce
Si nous sommes bien informésle duc
d'Aumale irait remplir en Afrique une mission
accidentelle. Il serait chargé de s'enquérir des
causes des mésintelligences qui se sont décla
rées, d'une part, entre le maréchal Bugeaud et
les autres chefs militaires; de l'autre entre le
maréchal et l'administration civile. En effet
une des choses les plus urgentes pour l'Algérie,
ce serait de rétablir la bonne harmonie entre
les pouvoirs qui la gouvernent.
Trois cent dix-sept individus ont été arrê
tés dans les bals parés et masqués de samedi et
dimanche dernierles uns pour vol et la ma
jeure partie pour s'être permis des danses indé
centes.
On lit dans la Revue de l'Empire
La presse, depuis quelques jours, s'occupe
beaucoup de la mise eu liberté du prince Na
poléon-Louis; les bruits les plus contradictoires
ont circulé ce sujet. Nous croyons exacts les
renseignements suivants
Le roi Louis, malade, isolé et senlantà chaque
jour ses forces s'affaiblir, a désiré revoir encore
son fils, le seul qui lui reste, et il a écrit plu
sieurs personnes influentes dans le gouverne
ment, pour que le prince pût venir auprès de
lui. Les ministres ont répondu qu'il fallait que
le prince lui-même en fit la demande. Napo-
poléon Louis, ne voulant rien négliger pour
remplir un devoir sacré, adressa au ministre de
l'intérieur la demande d'aller auprès de sou père,
en s'engageant, suri honneur, revenir se cons
tituer prisonnier aussitôt que le gouvernement
le jugerait nécessaire.
M. le comte Duchâtel répondit au prince
qu'il avait soumis sa demande au conseil des
ministres, qui n'avait pas cru pouvoir l'accueillir.
Il ajoutait que celte permission serait une
grâce par voie indirecte, et qu'une grâce ne
pouvait être obtenue que de la clémence royale.
Le prince écrivit alors au roi et chargea le
prince de la Moskowa de remettre lui-même sa
lettre. Les personnes qui en ont eu connaissance
l'on trouvée touchante, et en même temps digne
et convenable, et chacun fondait sur elle l'espé
rance d'une réussite certaine. Aussi a-t-on été
on ne peut plus étonné de la réponse que le mi
nistre fait adresser au prince. Pour que
la clémencedu roi, dit-il dans sa dépêche, puisse
être exercée, il faut qu'elle soit méritée et fran
chement avouée.
Nous nous sommes contentés de rapporter
les faits; ils parlent assez haut pour n'avoir pas
besoin de commentaires.
On lit dans le National
C'est une chose toujours très-curieuse,
admirer que l'impartialité avec laquelle le
pouvoir lient la balance de la justice et de l'é
galité devant la loi.
Pendant que l'on refuse au prince Louis Bo
naparte la triste consolation d'aller fermer les
yeux de son vieux père mourant; tandis que l'on
refuse de prendre aucune mesure d'amnistie ou
de soulagement en faveur des malheureux pri
sonniers politiques qui languissent dans les
cachots, le prince de Berghes, condamné, il y
a peine quelques jours, pour faux et escroque
rie une peine qui a été jugée bien douce et
bien indulgente, jusque dans les salons de ses
amis du Jockey-Cluble prince de Berghes se
promène aujourd'hui romanesquemenl enchaîné
au bras de sa jeune femme, sous les ombrages
de Neuilly. Consolez-vous pourtant, pauvres
proscrits des voûtes deS'-Michel et de Doulens,
il y a encore, malgré cela, des âmes qui croient
qu'il vaut mieux être homme de cœur et de con
victions sous les verroux
Nous ajouterons que sur l'invitation de M.
Sopey, ancien député, ami particulier de sa fa
mille, et d'accord avec toutes les notabilités de
la gauche, le priuce dont le sort fait obstacle
la rentrée de sa famille en France a écrit une
nouvelle lettre Louis-Philippe en acceptant
l'exil perpétuel pourvu que sa famille soit ad-
miseen France. Nous saurons tout par le résultat
de celle démarche.
Nous recevons des détails nouveaux sur
ce qui s'est passé l'école royale vétérinaire
d'Alfort. Une partie des élèves seulement a pris
part celle rébellion, qui, ainsi que nous l'an
noncions a été promptement apaisée, et dont
voici les motifs
Un élève de première année s'étant présenté
dans la salle d'étude en état d'ivresse reçut
l'ordre du surveillant de se rendre la salle de
police.
L'élève ayant refusé de se soumettre cette
punition le surveillant fit venir deux hommes
de peine pour l'y contraindre mais lorsqu ils
voulurent s'emparer du récalcitrant, ses cama
rades s'y opposèrent, et ils finirent par se porter
des voies de fait envers le surveillant; puis,
après lavoir expulsé de la salle d'étude, ainsi
que les hommes de peine, ils se sont barricadés
et ont commencé briser toutes les vitres en
chantant la Marseillaise et la Parisienne.
Le motif qu'on avait d'abord attribué cette
mutinerie n'était pas le véritable; car le direc
teur, avec l'intervention du maire d'Alfort, est
seul parvenu les faire rentrer dans leur devoir.
Ces élèves sont ceux de la première et de la
seconde année. Ceux qui appartiennent la
catégorie des troisième et quatrième année n'ont
pris aucune part au désordre.
Les maîtres de poste dont les établisse
ments sont placés dans un rayon plus ou mois
rapproché du chemin de fer du Nord, s'occu
pent de former une association qui aurait pour
buldedesservir toutes les stations entre St-Denis
et Creil. Celle société, en possession d'un maté
riel considérable, se fait fort de conduire aux
chemins de fer du Nord, dès le commencement
de l'exploitation, une moyenne de cent mille
voyageurs par mois, dont la moitié au mois
serait due son intervention.
On lit dans le Progressif cauchois
Fécamp, notre bonne ville, possède un
sorcier. Ce sorcier, connu la ronde depuis près
de trente ans pour son habileté, lire la petite et
la grande réussite, au choix des chalands, et se
fait payer le plus qu'il peut; il a des recettes
uniques, infaillibles, pour guérir toutes les ma
ladies, si invétérées qu'elles soient. Jamais il
ne s'est trompé dans ses prédictions jamais il
n'a tué un malade. C'est au moins ce que pré
tendent ses sectaires; car il a aussi ses sectaires,
notre sorcier
Pourtant, il faut qu'un beau jour sa luci
dité lui ait manqué car une brave femme d'un
village voisin, qui était venue le consulter pour
avoir des nouvelles de son fils aîné, caporal en
Afrique, fit vainement des visites aux saints les
plus renommés du diocèse elle ne vit pas en
rêve son enfant bien-aimé, comme cela lui avait
été formellement promis. l)e clocher en clocher,
elle finit par dépenser en quinze jours ce qu'à
tisser elle avait gagné en trois mois et rien, ne
lui apparaissait. Trois nouveaux mois se pas
sèrent, au bout desquels elle revint trouver
notre sorcier. Elle en fut encore pour quelques
messes, mais ne vit rien venir.
Enfin, la bonne femme dépérissait vue
d'œil, force de travailler, et peut-être serait-
elle morte la peine, si un beau soir, (il y a de
cela peu près quinze jours) son fils en per
sonne n'était venu, pourvu de son congé, la
rappeler la vie et au bonheur.
Dans les épanchements de sa joie, elle ra
conta son cher enfant tout cc qu'elle avait
souffert pour lui; les privations qu'elle s'était
imposées, la fatigue quelle avait endurée. Le
fils, devenu beaucoup moins crédule depuis qu'il
avait eu des relations avec les v rais-croyans, lui
expliqua comme quoi elle avait été dupe d'un
escroc et lui fournil les moyens de s'en con
vaincre.
Le lendemain, elle revint la ville, accom
pagnée de son zéphir, et se mit en mesure pour
obtenir une nouvelle consultation. -Les car
tes ne lui furent pas favorables; la personne
dont elle s'inquiétait était malade l'hôpital,
parce que les neuvaines précédemment ordon
nées avaient été mal faites, parce que les pèle
rinages n'avaient pas été accomplis avec une foi
assez fervente. La guérison de son fils serait fort
longue, et elle ne le verrait pas avant un an.
Vieux menteur! s'écria-t-elle en ouvrant la
porte liens, le voilà ton malade, regarde bien
s'il n'a pas la tournure assez revêche pour me
faire rendre tout ce que tu m'as volé
A cet argument irrésistible notre sorcier
ne fut pas médiocrement déconcerté et rendit
gorge mais le soldat ne voulut point lui pro
mettre le secretet, si nous sommes bien ren
seignés, il tient se faire rembourser, par voie
de justice, le prix des messes qui ont été ordon
nées son intention.
Il est probable que les débats de cette
affaire nous révéleront de curieux détails mal
gré sa réputation d infaillibilité, le pieux sorcier
dont il s'agit a dû commettre bien des erreurs
pareilles celle que nous venons de raconter.»
Tôt SjOO
Donderdag, 26° Maert i846, ten een ure naer-
rniddag, in de herberg het Sladhuis, tôt Loo, zal
gebeuren de DEFINITIVE TOEWÏZING der vol-
gende Goedereu.
LOO.
Een Iluis met grond en hovenierhof, aen de west-
zyde van de Oude-Eyermarkt-straet.
Een ander Huis met grond, bestaende in dobbel
woonste, aen de noordzyde van de Haut-Pontstraet.
Een Huis met grond eu hovenierhof) aen dezuid-
zyde van de Ooslstraet.