YILLE D'YPMS. ANNONCES. EXT HAIT «lu registre aux actes «le <léi»ôt? tenu au greffe «lu tri bunal «le première instance, séant Apres, province «le la Flandre occidentale. 3 Un naufrage et toutes ses misères. On lit dans le Cernéen{\le Maurice): Le trois-mâts la Leltia de 600 tonneaux, ayant 51 hommesà bord, officiers et équipage, a fait naufrage le 15 septembre, 5 heures du matin, sur l'île Eré- gate. La Leltia avait quitté Maurice le 13 sep tembre, se rendant Calcutta. Le navire était trop près des rochers pour ne pas s'y heurter quand l'officier de garde s'est apperçu du danger qui le menaçait. Les Lascars qui avaient reçu lordre de jeter le lest par dessus le bord, avaient refusé d'obéir, et s'étaient mis en prières. A l'aide d'un canot, plusieurs hommes avaient at teint, sains et saufs, le rivage. Le capitaine Malcolm s'était noyé en cherchant arriver terre la nage. Le 29 septembre, 12 matelots s'étaientmissur un radeau dans l inlentiond aller Madagascar 39 hommes de Tépuipage y compris les officiers, ont été rencontrés par l'E- liza and Jane, capitaine Barroisaprès être restés sur 1 île 66 jours, se nourrissante! oiseaux desséchés et d'œufs d oiseaux pendant 42 jours, et ayant trouvé le 43e jour un verre grossissant, l aide du quel ils avaient pu se procurer du feu. Pendant leur séjour dans l'île, 4 navires voiles et un sleameravaient passé, sans voir leurs signaux de détresse. Presque partout le peuple se montre avide de la présence dessouverainsel se précipite sur leurs pas. Tous leurs actes sont l'objet de la plus vive atten tion, leurs moindres mouvements l'intérieur ou au dehors sont soigneusement enregistrés dans les feuilles publiques, les détails les plus insignifiants de leur vie y sont placés au premier rang des nou velles les plus importantes. El en cela la presse obéit l'impulsion que lui donne le lecteur. C'est là ce qui explique l'immense succès qu'obtient la Bio graphie des Rois contemporains que publie M. A. Jumar. Disons aussi que les soins apportés par cet éditeur la partie matérielle de l'ouvrage, le fini d'exécution des portraits en pied coloriées l'aqua relle qui accompagnent les livraisons, en font un des beaux livres de la librairie belge. Nous avons sous les yeux les dernières livraisons qui viennent de paraître. Elles contiennent les portraits de la Reine d'Espagne, de l'impératrice d'Autriche, du roi et de la reine de Suède et du prince Albert. Les biographies sont de Jules JaninA. Van Hasselt, A. Orts, Th. Juste, etc. Citer de pareils noms, c'est dire assez que sous tous les rapports, l'ouvrage est presqu'irréprochable. L'an mil huit cent quarante six, le vingt cinq du mois de Février, au greffe du tribunal de première instance, séant Ypres, province de la Flandre occidentale, est comparu Maître Jacques-François Van Daei.E, avoué licencié près le même tribunal, et du sieur Adolphe-Henri Evrard, propriétaire, demeurant Ypres, lequel a déposé entre nos mains étaient eu pleine démolition et ou mettait la cognée dans les beaux arbres séenlaires de ce magnilique jardin planté par Lt-nôtre. Hélas, Dion enfant je ne sais pourquoi nous autres vieillards, nous éprou vons toujours une émotion pénible en voyant abattre de vieux arbres. C'est une puérilité.... mais cela m attriste et m'iudignej enfin je tra verse le graud vestibule désert et glacé; en se renfermant, la grande porte vitrée résonne dans cet immense escalier, sonore couime une cathédrale encore une pauvreté, mais ce bruit me fit mal, me parut lugubre, personne n était là pour me recevoir je moulai au premier, je vis le mot caisse, écrit en g osses lettres sur la porte de l'anti chambre de ce qui était autrelois les pelils appartements de ma pauvre et excellente amie la duchesse de OerauiDault. J entre quelques jeunes gens écrivaient dans une manière de cage grillée en fil de fer aucun ne se lève; je ne suis guère d'un caractère ou d'un âge a être timide mais au premier ahoid, la grossièreté m al tère et en face de certaines gens je me sens aussi dépaysée que le serait un Parisien chez les Huions..Je demande VI, Bernai d. Tous ces jeunes gens me regardent,et ma tournure de Mère-Bobie ne leur paraissant pas digne d'un grand respectils se mettent nie rire au liez pour toute réponse pourtant le plus petil de la bande, éveillé comme un singe, me répondit, en nie montrant une porte. Lâ, en face, madame, M. Bernard est dans son bureau; et toutes ces jeunes têtes de se rabaisser sur leur pupitre. Vous allez rire, nia chère en fant, mais je vous assure quen tournant le boulon de celte porte dont les huissiers de la duchesse de Glerambault ouvraient autre fois les deux battants deyant moije me sentais beaucoup plus em- une expédition d'un contrat passé le vingt-sept Janvier mil huit cent quarante six, devant Maître Louis-Vital Delefortrie, notaire royal, résidant Gheluwe, en présence de témoins, contenant vente par le sieur Jean-Baptiste Giiesquiere, cultiva teur, demeurant Glieluvelt, au profit dudit sieur Adolphe-Henri Evrard, d'une Fermé composée de corps de logis, grange, étable et autres édifices, située sur le territoire de Glieluvelt, près le cabaret le Cruys-Eecke, contenant parmi fonds bâti, cour, verger et terre labour, soixante" dix neuf ares quarante centiares, d'après cadastre section A, nu méros huit cent cinquante quatre, huit cent cin quante cinq, huit cent cinquante six, huit cent cinquante sept, huit cent cinquante huit, aboutis sant de levant le verger du sieur Six-Paret, encore du levant et du midi les terres de l'acquéreur, du couchant le pavé conduisant de Cruys-Eecke Becelaere, et du nord le chemin dit het Slyp- straetjenmoyennant le prix principal de deux mille deux cents francs, en sus des charges; le pré sent dépôt lait en conformité de l'article deux mille cent quatre vingt quatorze du Code civil. Dont acte, que le comparant a signé avec le greffier après lecture faite. (Signé) Van Daele et Th. Vanden Bogaerde, greffier. Enregistré sans renvois Ypres, le vingt six Février 1800 quarante six, vol. soixante-six, folio cent quatorze verso, cases cinq et six, reçu pour droit dépôt trois francs quarante centimes, pour droit de rédaction uu franc trente trois centimes, fesant avec les trente pour cent additionnels six francs quinze centimes. Le Receveur, (signé) H. Nagels. Four extrait conformedélivré Maître Van Daele, avoué Ypres, le greffier du tribunal de première instance, séant Ypres, province de la Flandre occidentale, (signé)Til. Vanden Bogaerde, et scellé. Enregistré sans renvois Ypres, le vingt sept Février mil huit cenl quarante six, volume soixante six, lolio cent cinquante six verso, case deux. Reçu pour droit de greffe trois francs dix huit centimes faisant avec les 3o p. additionnels quatre francs quatorze centimes. Le Receveur, (signé) H. Nagels. NOTIFICATION a Mr LE PROCUREUR DU ROI. L'an mil huit cent quarante six, le cinq Mars, la requête de Monsieur Adolphe-Henri Evrard, propriétaire demeurant Ypres, pour lequel est con stitué et occupera en sa qualité d'avoué sur les pré sentes formalités de purge légale, M" Van Daele, avocat et a voué au tribunal de première instance séant Ypres, y demeurant rue Vieux Marché au Bois, n° 3, chez qui mon requérant fuit élection de domicile. Je soussigné Joseph-LÉopold Jolyt, Huissier au- diencier près le tribunal de première instance séant Ypres, y demeurant rue de Boesinghe, n° 5, dûment patenté, ai notifié et donné copie Monsieur Char- Lariasséf que lorsqu il y a cinquante ans peu près, pareil le époque sortant du couvent, je me présentai dans le même s don pour faire mes visiles de noces avec le prince de Monllaur.... Enfin j 'entre et je vois un gros homme coiffé d une casquette, et éciivaut devant un bureau; il me regarde sans se lever, sans se découvrir il aie de mande brusquement ce que je Yeux Si la brutalité m'accable d'aboi d, jr me révolte ensuite. Je veux d abord une chaise, mon sieur, car mon âge commande, je crois, quelques égards. Pre nez-en une, et dites-moi vile ce que vous me voulez, car je n'ai pas de temps a perdre, nie répond ce mallotier. Je 111'assis, et lui dis: Je viens, monsieur, pour l'acquisition des bois voisins de la forêt d'Aucenis. Vous'êlesla princesse de Monllaur dit M. Bernard, eu levant viveinenl la tête, et sans me saluer davantage, car que peuvent respecter les geus qui ne îespectent pas la vieillesse Eh bien! madame,je suis enctiautc devons voir vous voulez donc ra cheter le bois de Saiut-Sutin Oui, monsieur. Et alors, mon enfant, voila cet homme qui se met uie faire des comptes inima ginables sur les conveuances de ces bois pour moi- Vous pensez bien que je ne voulais pas entrer en discussion aveccetle espèce, et je lui disais toujours Monsieur, c est très-bien, mais le prix, le prix? Et M. Bernard de recommencer ses appiéciations interminables. Mous en étions là lorsque la porle s'ouvrit brusquement, et je vois entrer un allïeux boiteux, d uue ligure repoussante, qui va droit au ban- quieret qui lui dit brusquement: Vies papiers. Tiens, o'est toi, Pierre Herbin (je ne sais comment j ai retenu ce nom-la), dit le Bernard eu lui tendant la main; cl ces deux hommes commencent les De Patin, Procureur du roi près le tribunal de première instance, séant Ypres, de l'extrait d'un acte de dépôt effectué au greffe, le vingt cinq Février mil huit cent quarante six, entre les mains du gref fier du tribunal de première instance séant Ypres,1 de l'expédition d'un contrat passé le vingt sept Janvier 1800 quarantesix, devant M" Louis-Vital Delefortrie, Notaire royal, résidant Gheluwe, en présence de témoins, contenant vente par le sieur Jean-Baptiste Ghesquiere, cultivateur, demeurant Glieluvelt, au profit du requérant, d'une Ferme composée de corps de logis, grange, étable et autres édifices, située sur le territoire de Gheluvelt, près le cabaret le Cruys-Eecke, contenant parmi fonds bâti, cour, verger et terre labour, soixante dix neuf ares quarante centiares d'après cadastre section A. n"" 854, 855, 856, 857, 858, aboutissant de levant le verger du sieur Six-Paret, encore du levant et du midi les terres de l'acquéreur, du couchant le pavé conduisant de Cruys-Eecke Becelaere, et du nord le chemin dit het Slyp-straeljen, moyennant le prix principal de deux mille deux cents francs en sus les charges ce l'effet de parvenir la purge légalo dudit bien. Déclarant Monsieur le Procureur du. roi, que ceux du chef desquels il pourrait être for mé inscription pour causes d'hypothèques légales existences indépendamment d'inscription, n'étant pas tous connus, le requérant fera publier la présente signification dans la forme prescrite par l'article 683 du Code de procédure civile conformément au pres crit du décret du premier Juin 1807. Et pour que Monsieur le Procureur du roi susnommé n'en ignore, je lui ai laissé étant en son parquet et parlant sa personne, qui a visé mon original, avec copie dudit extrait, le double de mon présent exploit. Dontacte. Le coût est de quatre francs quatre vingt six centi mes quant moi huissier. (Signé) Jolyt, huissier. Vu et reçu copie par nous Procureur du roi près le tribunal de première instance séant Ypres, en noire parquet, le cinq Mars 1800 quarante six. Le Procureur du roi, (signé) Ch. De Patin. Enregistré sans renvois, Ypres, le cinq Mars mil huit cent quarante six, volume 3g, folio 7g recto, case première. Reçu pour droit et 3o pour "7. addi tionnels, deux francs vingt un centimes. Le Rece veur, (signé) H. Nagels. pour copie conforme (Signé) VAUT DAELE. Le Musée de la Ville sera ouvert au public pendant la durée de la Foire, du Dimanche, 8 Mars i846, jusques et y compris le Dimanche, 22 du même mois, depuis 10 heures du malin jusqu'à midi, et de 2 4 heures, et les Dimanches, de 10 1 heure et de 3 5 heures de relevée. s'entretenir voix basse comme si je n'étais pas là. Ces deux figu res basses me rappelaient, en frémir, les citoyens de 93. Après quelques moments de conversation, le Bernard se leva, alla prendre dans une grande caisse en fer un volumineux paquet cacheté et le remit au vilain boiteux en lui disant Ils sont tels que tu me les as coufiés, il y a trois ans. Au revoir, dit le boiteux, et il sortit. Je ne sais pourquoi ces mots il y a trois ans, me firent penser votre mariage, qui eut lieu cette époque, et le ressouvenir de vo tre dévoument me jeta dans des pensées si mélancoliques, que j'oubliai de donner cet impertinent banquier la leçon quil méri tait. Je terminai i'aoquisilion du bois au prix qu'il voulut, et je sortis de chez lui sans qu'il se levât seulement. Quelle grossiè reté dit Jeanne iudiguée. Ma moqueuse nièce me dira que je vante toujours I ancien régime, dit en souriant la princesse. Eh. bien! autrefois,., lorsque la femme de notre procureur, maître Dubois, venait nous quêter pour I œuvre de Saint-Lazare, M. de Monllaur ne manquait jamais de la reconduire respectueusement jusqu'à son fiacre, et restait îêie nue sur le perron jusqu'à ce que cette modeste voiture fût sortie de la cour d honneur de I hôtel. A ce moment un valet de chambre de Mme de Bracciano lui re mit une lettre. Jeanne la lut, devint d une pâleur effrayante, et avant que sa femme eût pu lui faire une question, elle entra promp- tement dans sa chambre coucher, dont elle ferma vivement la porte. La princesse de Montlaur était encore plongée dans l'éton- nement que lui causait la disparition de sa nièce lorsque M. de Bracciano parut dans le boudoir, jLa suite au prochain n*.j

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Le Progrès (1841-1914) | 1846 | | pagina 3