EXTÉRIEUR. France.
ANNONCES.
YERPACUT1AG
3
te Ypre.
les armes chargées el pour leur recommander
d'éclairer leurs fenètresen cas d'alarme nocturne.
On lit dans la Gazette de Silésie, du 2
mars:
Le président du gouvernement révolution
naire deCracovie, Tyssowski a publié un mani
feste, dans lequel il promet aux juifs polonais
l'émancipation complète. Une autre proclama
tion déclare traître et justiciable du conseil de
guerre, toute personne qui refuserait de recevoir
le papier monnaie qui se trouvait en circulation
au commencement de la révolte.
On lit dans une lettre de Breslau, portant
la même date du 2 mars: Les juifs de Cracovie
enthousiasmés par le secret du gouvernement
qui leur accorde l'émancipation complètese
sont associés au mouvement révolutionnaire, et
500 d'enlr'eux ont pris les armes pour défendre
l'insurrection par contre les paysans se mon
trent très-peu favorables l'insurrection, ce qui
contribuera la faire échouer plus tôt. Le ba
taillon d'infanterie prussienne qui était parti de
cette ville pour la frontièrea dû changer son
itinéraire et se diriger sur l'arrondissement de
Beulhen ou dans plusieurs villages dont la po
pulation est polonaise; des troubles ont éclaté.
Le brick belge Je'na a apporté la nouvelle
que lelat sanitaire des colons de Sanlo-Thomas
était assez satisfaisant. Les plantations augmen
tent de jour en jour la culture du café paraît
réussir. 11 eu est de même de la plupart des fruits
d'Europe. Les pommes de terre y ont été assez
abondantes et de bonne qualité.
Le Courrier de Bombay du 2 février,
contient la nouvellesuivante que ne donnait pas
le Bombay- Tïmes
D après une lettre de Delhile général sir
Harry Smith marchant vers Loodhiana, a été
surprisetaltaquépardix raille Sikhs. Les troupes
indigènes (cipayes) se sontsauvées en dérouleà
leur approche Les 3 Ie et 53e régiments ont beau
coup soufFert. Sir Harry Smith a cru devoir se
mettre en retraite, malgré l'ardeur de ses troupes
régulières.
La chambre des communes a repris en co
mité la discussion du projet sur les céréales; un
premier amendement présenté par M. W. Os-
taidey, ayant pour objet d'établir un droit fixe
et permanent de 5 sh. par quarter sur le fro
ment étranger de 2 sh. 6 d. sur l'orge, et de 2
sh. sur l'avoinea été rejeté sans discussion après
un court débat.
M. Milnes a présenté un autre amendement
tendant supprimer la cause portant abolition
de tout droit sur les céréales l'expiration de
3 années. Mais M. Milnes n'a pas bien auguré
du succès de son amendement, car il l'a retiré
avant qu il fulmisaux voix. Un troisième amen
dement présenté par M. Howard, tendant
maintenir jusqu'en 1315 les droits fixés par le
projet ministériel, a été également retiré par
son auteur. La chambre a ensuite adopté les
diverses clauses relatives aux droits sur le fro
mentl'orge, l'avoine el la farine, puis après
une assez vive discussion elle a également
adopté celles relatives aux droits sur le sarrasin,
le maïs et le riz. Le rapport sur ces diverses
résolutions a été présenté lundi la chambre.
La discussion sur celte première partie du pro
jet ministériel se trouve ainsi virtuellement ter
minée et comme dit le Timesle cabinet n'a
plus craindre que quelques escarmouches
dont coup sûr il s'inquiète fort peu.
Paris, 9 Mars.
11 est de nouveau question, dit un journal,
d'un projet dont il a été question l'année der
nière on dit qu'une société, constituée au
capital de plusieurs millious, vient de proposer
M. le ministre de l'intérieur l'exploitation
générale des théâtres des départements.
On va abattre les arbres quidepuis la
Bastille jusqu'au faubourg du Temple, régnent
au côté nord des boulevards et on va les rem
placer par des constructions. Il est regretter
que l'édililé parisienne donne encore un nouvel
exemple de cet aveuglement qui la pousse
substituer la pierre de taille aux quelques res
tes de végétation, malheureusement trop peu
nombreux, qui égaient et assainissent la capitale;
il est vrai qu'on motive celle détermination par
le désir de remédier aux scandales dont ces
promenades sombres el isolées sont trop sou
vent le théâtre; mais n'aurail-on pas pu sauve
garder la morale publique, tout en respectant
des plantations séculaires?
Depuis le moment où les premières nou
velles de l'insurrection polonaise sont parvenues
Paris, la police a pris des mesures pour em
pêcher les réfugiés polonais de quitter les rési
dences qui leur ont été attribuées. Cependant
on parle de plusieurs polonais de distinction
qui ont disparu et qui cherchent sans doute en
ce moment rejoindre les insurgés.
Dans la séance de samedi, de la chambre
des députés de France, M. de Gasparin a déve
loppé sa proposition relative aux conditions
d'admission dans les emplois publics. Cette pro
position a été prise en considération; M. Guizot
ne s'y est pas opposéet a déclaré que le gou
vernement chercherait, avec la commission qui
sera nommée, les moyens de remédier aux abus
qui peuvent exister.
Le Messager publie deux rapports d'Afri
que qui ledisputeutencore d'insignifiance leurs
devanciers.
Le premierest du maréchal Bugeaud, daté du
revers nord du Jurjura chez les Guechloulale
20 février 18-46.
Après avoir franchi, le 15, les montagnes de
Beni-Khafoun et n'avoir rencontré qu'une ré
sistance insignifiante dans laquelle nous n'avons
perdu qu'un homme, le maréchal a été camper
au pied des Flissa du sud. Le 17 et le 18 il a
envahi les montagnes des Flissa insoumis; if a
rencontré 3,000 4,000 hommes qui n'ont pas
osé l'attaquer, et que lui-même n'a pas voulu
attaquer pour se rapprocher par la vallée de Bo-
gheri des sources de l'Oued-Kseub où Abd-el-
Kader était campé depuis plusieurs jours.
Le maréchal continue.
Après avoir marché une heure et demie, nous
découvrîmes la lunette lacavalerie del émiret
tout son bagage engagés dans un sentier fort dif
ficile, sur une crèlequi touchait la région des
neiges. Au lieu de venir m'altaquer, comme il
l'avait promis aux Kabyles, il descendait le revers
sud-ouest de la grande chaîne rocheusedu Jur
jura, et rentrait dans la Hamza; 1,500 2,000
Kabylescouvraient cette retraite pénible, soit par
intérêt pour l'émir, soit parce qu'ils voulaient
défendre leurs habitations.
Arrivésà une grande portée de fusil des Kaby
les, ils commencèrent le feu. Je fis aussitôt jeter
sac terre 3 bataillons, qui attaquèrent im
médiatement par la gauche et par la droite.
L'ennemi fut successivement délogé de plu
sieurs positions, et forcé enfin de défiler en masse
dans un ravin où il fut fusillé de très-près. 11 y
laissa bon nombre de mortset fut poursuivi
jusqu'à nuit close, sans qu'on ait pu atteindre
la colonne d Abd-el-Kader.
Le maréchal termine en annonçant que trois
tribus kabyles lui ont écrit pour entrer en ai ran
gement, et qu'il attend leurs chefs son camp.
11 a su parleurs envoyés qu'Abd-el-Kader avait
couché l'estd Hamza, et qu'il avait laissé beau
coup de bêles de somme dans les affreux ravins
qu il a dû traverser. Il paraît que Ben-Salem
l'avait suivi dans sa retraite, redoutant la colère
des Kabyles, maltraités pour sa cause.
Le second rapportémane du général Levasseur
et est daté de Constanliuele 4 février:
M. le colonel Dumontet lui annoneeque toutes
les tribus du Hodna-Gharabas, les Souam3s,les
Ouled-Madhy, les Sellamas, les Mtarfa et les
Ouled-Sidi-Hadjerès ont fait leur soumission
Abd-el-Kader, parce qu elles n'avaient pu
cause de la crue des eaux, se replier vers le Tell.
Le colonel Dumontet espère que l'arrivée du
khalifa avec l'appui de la colonne française,
suffira pour déterminer leur retour.
A la nouvelle du mouvement d'Abd-el-Kader,
lechéi ifSi-Saad avait recommencé ses tentatives,
els'élait dirigé sur les Ouled-Ali-ben-Sabor: mais
le caïd Si-Moktar, avec les Ouled-Sullan venus
son secours, l'a répoussé, a tué huit des siens
et lui a pris un drapeau qu'il a envoyé Bathna.
Mle commandantde Saint-Germain et le cheik.
El-Arab écrivent les lettres les plus rassurantes
pour la tranquillité du Ziban, malgré le mou
vement d'Abd-el-Kader. Le seul point obser
ver est donc le Hodna,
via
SOEDEREN
TOEBEHOOREHDE
AEN DE
Maendag, a3n Maert 1846, ten 9 uerén s mor-
gens, in de gewoone Ziltingkamer van deadroinis-
tralie der Burgerlyke Godshuizen binnen Ypre, in
de Rysselstraet, zal men openbaerlyk verpachlen.
voor negen jaeren inlegaen den ia October 1846,
dé Landgoederen hieronder opgegeven en aen de
zelfde Godshuizen toebehoorende.
WOORDSCHOTE.
Lot 1. Zes en negenlig aren 70 centiaren
Weide, gebruikt door Ange Slicker.
LANGEMARK.
Lot 2Eene hectare 9 aren 70 centiaren Zaei-
land, gebruikt door Tean Fandermeersch.
Lot 5. Eene hectare 53 aren 3o centiaren
Zaeiland en Bosch, gebruikt door Louis-Bernard
Soenen.
BOESIRGE.
Lot 4. Vier en veertig aren Zaeiland, gebruikt
door Jean Rousseeuw en Engel Pieters.
VOORMEZEELE.
Lot 5. Eene Schaep-Hofstede, groot 46 hec-
taren 40 aren 34 centiaren, gebruikt door de kin-
deren van Jacques Therry.
WYTSCHAETE.
Lot 6. Vyf en veertig aren 60 centiaren Zaei
land, te vooren Bosch, gebruikt door Jean-François
Belpiere.
PASSCHENDAELE.
Lot 7. Twee hectaren 5g aren 5o centiaren
Meersch, Land en Bosch, gebruikt door Mr Jean-
Henri Fan Praet.
VLAMERTINGE.
Lot 8. Drie hectaren 7 aren 27 centiaren
Weide en Zaeiland, gebruikt door Archange Ghes-
quieredie daervan vrywillig afziet.
LANGEMARK,
Lot 9. Drie hectaren 90 aren 33 centiaren
Bebouwden Grond, gebruikt door Pister-Jacques
Le Mahieu, die daervan vrywillig afziet.
Lot 10. Twee hectaren 68 aren 90 centiaren
Weide en Zaeiland, gebruikt door François Fer-
saoel.
NOORDSCHOTE.
Lot 11. Yyf hectaren 27 aren 60 centiaren
Weide, gebruikt door Pieter-Joannes Delefortris
OOSTV LETERER
Lot 12. Twee hectaren i5 aren 3o centiaren
Zaeiland, gebruikt door Pieter Bostiaendie daer
van vrywillig afziet.
YPRE, SINT-PIETERS BUITEN.
Lot i3. Vier hectaren 37 aren Velte Weide,"
gebruikt door Fincentius Lannoy en Pieter Fan-
hooebeide verkenslagters, die daervan vrywillig
ai'zien.
Lot 14. Een en veertig aren Zaeiland, gebruikt
door de weduwe van Pieter Ramaut.
Lot i5. Drie en vyftig aren 4° centiaren
Zaeiland, gebruikt door Joseph Mesrsdom.