EXTERIEUR. France.
ANNONCES.
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AVIS A MM. LES VOYAGEURS.
de famille. Mais le Roi aurait insisté pour qu'il
conservât ses fonctions de représentant de la
Belgique Londres s'appuyant enlr'aulres
motifs, sur les sentiments de la souveraine du
royaume-uni l'égard de M. Van de Weyer.
Celui-ci a donc consenti retirer sa démission
et il part, dit-on, aujourd'hui ou demain pour
aller reprendre Londres des fonctions qu i! a
toujours remplies avec tant de distinction.
Indépendance.
On assure que M. Mercier part mardi de
Bruxelles pour La Haye, où les négociations com
merciales vont être rouvertes.
On assure que M. Ch. De Broukere a donné
sa démission dedirecleur de la société de la Vieille-
Montagne.
NOUVELLES DIVERSES.
On écrit de Borne, 26 Le gouvernement papal
a, dit-on,l'intention d'envoyer dans les provinces
une commission composée de plusieurs person
nes pour l'enquérir des différents griefs des habi-
tans de celte partie du pays, afin de pouvoir
opérer en connaissance de cause la réforme pro
jetée.
Hier et avant-hier plusieurs fourgons de
voyage de l'impératrice de Russie sont arrivés
dans notre ville et l'on annonçait pour le Ier avril
l'arrivée de l'impératrice elle-même, lorsque ce
matin un courrier arrivant de Naples a apporté
la nouvelle que l'impératrice venait d'être atta
quée d'une érysipèle accompagnée d'une forte
fièvre, que par conséquent le voyage était différé
et n'aurait peut-être lieu qu'au mois de mai.
Une note de la rédaction de la Gazette
d'Avysboury ajoute: Nous recevons l'instant
même, une lettre de Naples du 24 qui nous ap
prend que c'est en allant Pompeï dans un jour
où régnait le Sirocco, que l'impératrice avait ga
gné celle indisposition, que l'on ne désigne que
comme légère Gazette dAuysboury.
On lit dans une lettre de Rome, du 19
mars, publiée par XObservateur Rhénan
On prétend ici que les relations entre la
France et la Russie, au lieu de prendre un ca
ractère amical, vont devenir plus aigres que
jamais car on assure que c'est M. Rossi qui a
envoyé Paris les procès-verbaux des persécu
tions subies par l'abbesse des Basiliennes de
Minsk, pour les y faire publier. Ce soupçon parait
avoir pris une telle consistance auprèsdu cabinet
pontifical, que M. Rossi, assure-t-on, bien loin
de rester ici comme ambassadeur, sera très-pro
bablement rappelé par son gouvernement.
On lit dans le Courrier de Lyondu 2
avril
Hiermidila grève du bassin de St-
Elienne s'était étendue jusqu'au territoire des
concessions de Beaubrun de Clusel et Villan.
Une bande, composée de 150 individus, appar
tenant la classe des traîneurs s'était succes
sivement portée sur les puits de cps diverses
exploitations, et par force on avait fait éteindre
les feux.
L'autorité avait envoyé un détachement de
300 hommes stationner entre cette ligne et la
portion du bassin qui continuait travailler.
P. S. Des rumeurs alarmantes ont circulé
hier au soir. On parlait d'une nouvelle collision
plus sanglante que la première. Heureusement
il n'y avait rien de vrai dans ces bruitsaucun
conflit n avait eu lieu.
D'après les nouvelles d'aujourd'hui arri
vées par le courrier de six heures, la grèvecon-
tinuait et embrassait maintenant les mines de
Firminy et de la Biccamara: les ouvriers circu
laient isolément dans la campagne, mais sans
commettre aucune violence,
Par pure précaution, des renforts de troupes
ont été dirigés de Lyon sur Saint-Etienne.
Le bassin de Rive-de-Gier est dans un état
de calme parfait
On écrit de Posen, le 2fl, la Gazette uni
verselle allemande-. Les autorités de police de
cette province ont reçu une liste de 63 nobles
et prêtres polonais dont on a perdu la trace et
qu'on doit empêcher de gagner la France, Aussi
tous les convois de chemins de fer sont soumis
une surveillance très-rigoureuse.
On écrit des frontières de la Gallicie le
25 mars, la Gazette d'Auysboury L'instruc
tion contre les insurgés arrêtés, avance assez
rapidement etonpeut s'attendre en connaître
sous peu le résultat. Il y aura trois catégories:
la première composéedes chefsdu mouvement,
qui seront probablement condamnés mort.
Leur nombre est grand, il est vrai, mais on croit
généralement que le cabinet autrichien est trop
prudent pour faire tomber beaucoup de têtes
comme cette rigueur extrême pourrait amener
une réaction dangereuseon espère qu'il n'y
aura que très-peu d'exécutions capitales. La
deuxième catégorie embrasse ceux qui sont un
peu moins compromis, ceux-là seront condam
nés une incarcération plus ou moins longue.
La troisième enfin ceux qui seront punis de l'exil.
Paris, 5 Avril.
Un bien triste événement, dont il n'est pas
encore possible de dire quelles seront les consé
quences, a eu lieu hier malin dans un souterrain
en construction au-dessus de la Ferte-sous-
Jouarre et dépendant du chemin de fer de Paris
Strasbourg. Par suite d un éboulement con
sidérable, 19ouvrierssesonltout-à-coup trouvés
séparés de leurs camarades. On s'est mis aussitôt
deblayer le terrain et ce matin après20 heures
de travail, on a acquis la certitude que parmi
les ouvriers ensevelis tous n'avaient pas succom
bé. Reste savoir si l'on arrivera temps pour
délivrer les malheureux qui n'ont pas été sur le
coup victimes de l'éboulement. National.
II est certain que les élections auront lieu
plus tôt qu'on ne l'avait pensé. Le ministère
convaincu de la retraite de sir Robert Peel qui
a annoncé vouloir quitter le ministère au mois
d'août et craignant pour sa politique le contre
coup de cet événement, a, dit-on, annoncé
l inlention de convoque-.' pour le 25 juin les
collèges électoraux. Courrier Français.
Dans sa séance de vendredi, la chambre
des députés de France a entendu les développe-
mens de la proposition de M. Delessert, sur les
modifications introduire dans la législation
relative aux concessions de mines, afin de pré
venir le monopole. Cette proposition a été prise
en considération, sans opposition de la parldu
ministère.
La semaine dernière, M. l'archevêque de
Paris et MM. les vicaires-généraux archidiacres
du diocèse sont allés, nous assure-t-on, rendre
une visite au prince Czarloryski. Celle démar
che était tout la fois une preuve de sympathie
pour l'héroïque nation polonaise, et un témoi
gnage de la vénération qu'inspirent les vertus
personnelles de son plus illustre représentant.
Le Courrier de Marseille publie la cor
respondance suivante dOran, du 24 Mars:
Les colonnes actives de la division sont
toujours pour la plupart en observation sur le
Tell, et leurs chefs réorganisent le pays; nous
sommes pour ainsi dire sur le qui-vivele re
tour d'Abd-el-Kader dans I ouest étant annoncé
comme prochain.
L'expédition contre la deïra d'Abd-el-Kader
est positivement résolue et l'on sonde les dis
positions des populations marocaines sur la
frontière. Nous apprenons que la grande tribu
de Beni-Senassen. sur le territoire de laquelle
la colonne aux ordres du général Cavaignac a
campé dernièrement, et qui semblait s'être déta
chée de la cause de l'émir, vientde déclarer qu'elle
prendrait les armes contre nos troupes, si elles
faisaient une nouvelle invasion dans le Maroc;
presque toutes les tribus limitrophes ont dû se
prononcer dans le même sensde sorte que
l'expédition projetée offre maintenant des diffi
cultés que l'on n'osera peut-être pas aborder,
et cependant nous ne pouvons pas tolérer éter
nellement sur les frontières de nos possessions
un foyer dî révolte qui, on le sait, n'est pas
sans danger. Ce revirement subit de la part des
tribus limitrophes est généralement attribué
la présence sur les lieux du fameux khalifa
Bou-Hamediqui n'est pas lui-même sans in
quiétude depuis qu'il a connaissance de nos
projets sur la deïra.
D'un autre côté, il est positif maintenant
que Muley-Ahd-er-Rhaman presse Bou-Hamedi
de s interner au-delà de Tazza, ce que ce chef
ne paraît pas disposé faire.
Le retour de l'émir est attendu avec impa
tience par les populations de la deïra.
Le bâtiment vapeur-hôpital le Météore
qui a transporté Ij^n-Achaacheambassadeur
extraordinaire du Maroc Paris, est arrivé le
19 de Tanger. L'accueil fait nos officiers dan»
les ports du Maroc a été ext rêmement flatteur,
et le Météore a rapporté des dépêches dans les
quelles sont consignées en termes emphatiques
les assurances d'amitié et de bon voisinage dont
le gouvernement marocain ne s'est pas fait
faute l'égard de la France depuis la dernière
guerre.
Le retour de Ben-Achaache a été signalé
par de grandes réjouissances.
On a rendu coups de fusil le calme la
ville de Saint-Etienne. Cinq personnes ont été
tuées, parmi lesquelles on cite une jeune fille qui
venait de faire sa première communion. Le maire
d Outre-Furens. M. Neyron, que lesmineurs ai
ment comme leur père, a reçu deux balles dans
son paletot, pendant qu'il s'efforçait de calmer
l'irritation de la foule.
Le rassemblement s'est dissipé peu peu, etla
ville est restée tranquille pendant tout le reste de
la journée.
Aujourd hui le calme est rétabli dans les en vi
rons de Terre-Noire et de Bérard, mais les ou
vriers, n'ont pas repris leurs travaux ils persis
tent demander une augmentation de salaire de
50 c. par jour. Le mouvement s'est étendu du
côté de Firmini, où les ouvriers élèvent les mêmes
prétentions.
M. A. Jam.vr vient de publier le prospectus d'une
nouvelle publication qui sera considérée, bon droit,
partout le monde, comme une des plus importantes
qui se soient laites chez nous jusqu'à ce jour.
Sous le titre de Bibliothèque nationale, cette
collection comprendra cinq séries principales; séries
historique, scientifique, religieuse, littéraire, artisti
que, formant ensemble une bibliothèque complète
d'excellents ouvrages, une véritable Encyclopédie
Belge, en un mot.
Une pensée digne et noble a présidé la conception
et au plan de cette entreprise. Il est du devoir de
tous, com me ledit le prospectus.de lutter contre la
propagation en Belgique de certains livres pre-
i> tendument historiques, écrits par des étrangers
et pour des étrangers, et par là mèmesouvent era-
pi'eints d'un esprit de dédain et d'indifférence
1 égard de notre nationalité. Tel a été le but de
l'éditeur et et de ses collaborateurs et le gouverne
ment,qui a compris tout le fruit que l'éducation na
tionale pouvait en retirer, n'a pas hésité prêter son
appui et son concours cette publication.
Pour notre compte, nous nous associons de tout
cœur aux louables efforts de l'éditeur et de ses col—
laborateurset nous nous réservons de parler souvent
delà Bibliothèque nationale, non pas pour la recom
mander, parce qu'elle se recommande d'elle-même,
mais pour la signaler au pays, et pour lui donner
toute la publicité dont elle est réellement digne.
Le S' J. MAHIEIJ a l'honneur de prévenir
MM. les Voyageurs, qu'a dater du i" Avril pro
chain, sa voiture partira tous lesjoursDES1 OMER
POUR YPRES, 5 heures du matin en correspon
dance avec le chemin de fer, et repartira le même
jour D'YPRES POUR S'OMER 3 heures de relevée.
Le bureau est établi Hôtel de la Châtellenie,
Ypres.