NOUVELLES DIVERSES.
Hollamie. Il paraît positif qu'une manufac
ture d armes de guerre sera érigée Maestrichl
pour le compte du gouvernement. Déjà, dit le
Journal du Lùnboura. le colonel Brade, inspec
teur des arme* portatives, est arrivé pour prendre
la direction de cet établissement, qui va trans
porter chez nous une nouvelle et importante
industrie pour le Lirnbourg.
s
possibles étaient mis en réquisition pour trans
porter notre population dans les communes en
vironnantes afin d'y entendre la me-se Voici
ce qui était causp de ce bruit et de ce dép'ace-
menl inaccoutumés: le même prêtre devait dire
deux messes aujourd'hui et il a oublié en célé
brant la première d'omettre certaines cérémonies
ce qui l'a mis dans l'impossibilité de eé'éhrer la
prrand'messe et a forcé les habitants daller en
toute hâte l'entendre dans les communes des
environs, lout étonnées du renfort des fidèles
qui leur arrivait
Les notaires de l'arrondissement de Liège ont
dû se réunir vendredi pour arrêter les moyens
propres éclairer les chambres sur les vices du
projet de loide réorganisation du notarial, pré
senté par M. le ministre de la justice 11 doit y
avoir dans le même but. demain, Bruxelles,
une réunion des notaires des principales villes
du royaume.
ii uSà aoo.fi
On lit dans la Tribune de Liège:
On vient de donner, pour instituteur, au
duc de Brabant héritier présomptif de la cou
ronne. un carliste françaisneveu de M. Ca
mille de Briey. ex-garde du corps de CharlesX,
notre ancien ministre des finances et des affaires
étrangères de ridicule mémoire.
Cela promet.
Quelle différence entre l'éducation que reçoi
vent nos princes et celle qu'ont reçue les fils de
Louis-Philippe!
Si nos renseignements sont exaets, le nouvel
instituteur du due de Brabant vient de finir son
éducation Saint-Acheul.
Qu'on dise encore que la couronne est
découvert, quand les jésuites l'entourent et la
protègent dans le présent et dans l'avenir!
Obercalenr
Dans la séance tenue vendredi dernier la
société de l'Alliance, il a été décidé que le con
grès libéral auquel sont conviés les comités
libéraux de toutes les villes du royaume, aurait
lieu avant le 6 du mois de juillet prochain.
La chambre du conseil du tribunal de ITny
vient de renvoyer devant la chambre des mises
en accusation de la cour de Liège les deux
sœurs Rosalie et Dieudonnée Ro'and, sous pré
vention d'avoir empoisonné les deux frères
Marneffe, de Ciplel, leurs maris respectifs.
Bruxelles, le 9 Mai 1846.
Aujourd'hui ont eu lieu l'église de Sainte-
Marie. (faubourg (te Schaerbeek). les funérailles
de M. le baron (1 Oldenneel, ingénieur de pre
mière classe au corps des pont* et chaussées,
chargé du service spécial du canal île Charleroi,
secrétaire de la commission des annales, etc.
M. le ministre des travaux publics, MM. les
inspecteurs général et divisionnaires et tous les
corps des ingénieurs des ponts et chaussées et
du chemin de fer ainsi qu un grand nombre de
supérieurs de 1 ai mée assistaient la cérémonie.
Les nombreux bienfaits n'ont cessé qu'en ex
pirant, aussi sa perle laisse un regret bien dou
loureux tous ceux qui l'ont connu. Plusieurs
discours ont été prononcés sur sa tombe. C'est
M le baron d'Oldenneel que la province doit
1 écluse dites Gravens-Sas Nieuporl, et le pont
de Tervaeten, travaux d'ai l qui seuls suffiraient
pour justifier sa haute réputation.
assure! dit la GazetteAugxbaurg. que
1 empereur INicolas a formellement dissuadé le
roi de tapies de poursuivre le projet du mariage
du comte de Trapani, son frère, avec la reine
Isabelle.
D'après une correspondance de Rome du
§2 avril, publiée parla Gazelle d'Augshnurg
la conduite due en partie an clergé français
propos de l'insurrection polonaise a produit
Rome une impression très-fâcheuse. Le saint
père aurait blâmé sévèrement les manifestations
publiques de sympathie don nées l'insurrection
et on peut s'attendre ce qu'il exprime ce blâme
d'une manière officielle dans une encycliqueaux
évêques français.
Hanoerele 30 avril La conduite du
roi devient de plus en plus odieuse aux esprits
raisonnables et qui sont la hauteur des idées
de notre époque. Le roi Ernestagit non comme
un souverain constitutionnel, mais comme un
autocrate entêté. C'est toujours l'ancien duc de
Cumberland, chef des loges orangistes d'Angle
terre. Voici deux traits qui peignent bien le
caractère de ce despote et qui ont fait beaucoup
de bruit ici. Lesdeux chambres avaient envoyé
des députations auprès de la princesse royale,
pour la complimenter l'occasion du baptême
du prince son fils. Jusqu'à ce jour il avait été
d'usage d'inviter dinerà la cour les membres
de semblables députations; mais cette fois on
n'a invité que la députalion de la chambre, qui
est aussi noble. Celle inconvenance a produit
un h ès-mau'vais effet dans le public, et a donné
lien dans la seconde chambre des discours
assez amers; la plupart des membres de celte
assemblée ont dit qu l'avenir, dansdesoccasions
semblables, on n'enverrait plus de députalion,
mais qu'on se bornerait des adresses écrites.
A l'occasion du décès de la princesse Guillaume
de Prusse, on a fait savoir aux membres de la
seconde chambre qui ont leurs entrées la cour,
que celle-ci prenait le deuil. Autrefois pareille
notification était faite tous les membres de la
chambre indistinctement, et tous avaient leurs
entrées au palais. Ce nouveau manque de pro
cédé a ajouté au mécontentement. Tout cela
paraîtrait ridicule ailleurs que chez nous, où
celle morgue aristocratique se manifeste dans
tous les actes du gouvernement.
Il résulte des derniers récensemenls que
la population de Londres et de ses faubourgs
dépasse aujourd hui 2,100.000 habitants.
On écrit de Londres, 7 mai
Jamas Gulhbert. qui avait été arrêté pour
avoir proféré des menaces contre sir Robert t'eel,
est un ouvrier tailleur; il a comparu aujourd hui
devant, le magistral île police de Bow-street.
Les témoins ont déclaré qu il était ivre quand
on le conduisit aucorpsde garde voisin. On ne
trouva sur lui que deux aiguilles et un dé. Ja
mes Gulhbert paraît repentant, et déclare qu au
lieu de vouloir tuer le premier ministre, il le
respecte et le vénère. Il ajoute qu il s'est enivré
en buvant sa santé, comme père di> peuple.
Le magistrat, voyant que Cutbert est un pauvre
diable, l'a renvoyé, la condition qu il fournira
caution de ne pas troubler la paix publique
pendant trois mois.
Une lettre particulier^ de Londres du 7
mai porte que la Reine a insisté pendant 15 jours
pour exécuter son voyage en France, et quelle
n'a cédé qu avec peine la décision contraire de
ses ministres. S. M. Britannique devrait en outre
aller faire cet été une vi-àleà la Haye: elle s'est
décidée y renoncer également. Elledoit après
ses couches aller faire une nouvelle excursion
eu Ecosse. {Presse.)
On lit dans le Alorning-Chronicle du 4
mai
Les journaux d'Australie parlent de plu
sieurs massacres d équipages anglais dans la mer
(lu Sud par les sauvages qui habitent le groupe
des Nouvelles Hébrides. Ces sauvages sont des
cannibales qui font rôtir les corps de leurs vic
times. Tantôt un équipage est massacré parce
qu une insulte involontaire setrouve faite Ma-
tuka, loi de I île Dans une des attaques dirigées
contre un équipage anglais dix-sept hommes,
ont été tués. Sur ce nombre il y avait dix blancs.
La plupart des corps ont été rôtis, ceux qu'on
ne mange pas sont jetés la mer. C esl presque
loujpurg'par perfidie que ces cannibales, sous
le prétexte de faire le commerce de bois de sàn-
dal, ont surpris et massacré les matelots anglais.
On assure qu il y a dans une de ces 'des des dé
serteurs blancs, et quç ce sont eux qui poussent
les indigènes ces cruautés. D'autres les attri
buent Maluka, qui est un tyran altéré de
sang.
On écrit de Posen le 4 mai Lors de
l'arrestation du curé de Kosten qui a eu lieu ces
jours derniers les habitants de cette ville ont
voulu s'opposer ce qu'on emmpnâl leur pas
teur et il a fallu avoir recours la force armée
pour pouvoir s'emparer de sa personne.
L évéque d Exeler a imaginé un moyen
assez ingénieux de combattre le bill présenté
par le lor I chancelier, la chambre haute, ten
dant abroger les anciennes lois, adoptées
contre les catho'iques, les juifs et les dissidents,
il a soumis aux juges des cours de Westminster
dont l'opinion est souveraine en matière de
légalité, diverses questions qui peuvent se ré
sumer ainsi N'est-ce pas un crime contre les
lois anglaises, déclaré punissable par ces mé-
mês lois de dénier méchamment et de propos
délibéré, la suprématie de la reine et de soute
nir l'autorité et la juridiction dans ce royaume,
du pape ou de tout autre prince étranger?
N est-ce pas un crime contre les lois anglaises
déclaré punissable par ces mêmes lois, que d'in
troduire ou de mettre exécution dans le
royaume des bulles ou autres documents su
perstitieux émanés du siège de Rome.
Il est évident que les anciens décrets de Fa
reine Elisabeth n'ayant pas été abrogés, la ré
ponse des juges ne peut qu'être affirmative,
mais en lout cas celte réponse ne pourra servir
d arme bien puissante contre le bill proposé,
car personne ne nie l'existence de ces décrets;
mais ce que veulent les partisans de leur abro
gation c'est faire disparaître du livre des lois
anglaises des dispositions qui jurent avec l'esprit
du siècle.
A l'uxstar d'Hekri vui. Le prince royal
de Danemark vienl de former une demande en
divorce contre sa femme, la princesse Caroline
de Mecklembourg Strelilz. qu'il a épousée en
secondes noces en juillet 1841. et qui.cn 1844,
par suite d une discussion qu elle eut avec son
mari, se relira Neu-Slrelitzauprès de sa
famille, que depuis elle n'a pas quillée.
Le procès en divorce sera jugé dans notre ca
pitale. par une commission composée d'ecclési
astiques et de laïques choisis en partie par le
roi de Danemarck. en partie par le grand-duc
de Mecklembourg-Strelitz.
La demande en dissolution du mariage est
fond éesur le motif d aversion invincible odiurn
inviricibi/equi d après le principe du culte
luthérien, auquel les deux époux appartiennent,
suffit pour déterminer l'annulation du mariage.
Le prince royal de Danemark avait épousé eD
premières noces sa cousine, la princesse Guil-
iemine-Marie. fille du feu roi Frédéric VI de
Dancmaïk. et dont il est aussi divorcé.
Les journaux danois annoncent que dès que
le divorce entre le prince royal et la princesse
Caroline aura été prononcé par la commission,
le roi accordera ce prince la dispense du délai
de trois ans avant I expiration duquel, suivant
nos lois, les époux divorcés ne peuvent se re
marier. et que le prince épousera celle année
en troisièmes noces sa cousine, la princesse Au-
gusla. fille du landgrave Guillaume de Hessçl-
Gassi'l et de la princesse Louise-Charlotte, sœur
du roi Chrétien VIII, de Danemarck.
Ou lit dans Y Abeille, de la (Nouvelle Or
léans
La constitution qui défend le duel aux hom
mes, aurait dû aussi le défendre aux femmes.
Mary Adkins vient d'envoyer pu cartel en
forme Mary Turner En voici uuc traduction
liltéiaie
Miss Turner. je pense que vous n'avez pas
oublié la querelle que nous avons eue au bal
la nuit dernière; comme je ne suis pas satisfaite
île la manière avec laquelle ce différend a pris
fin, vous me rendrez un véritable service en me