graissémais in'êmè aux Bestiaux destinés la
reproduction. Alors le concours devait se dévis
ser en 2 séries el la 2e aurait été jointe au concours
communal quia lie» tous les an», hmaercretTi de
la semaine avant la fêle de Pâqifos, Dfeirx riaerti-
bres de la commission croyaient qu'il fallait
indiréfctemeiit encourager l'amélioration dè la
race bovifte, én récompensant les résttBats Ob'-
tenus él reeularent'déVant les mesuaev cl'îbreCU-
lion des primes accordées au bétail destiné la
reproduction. BïT de ces deux membres faisait
cependant line exception pour la vache pleine.
Les deux autres membrescroyaienl que le moyen
le plus eTBcacé de pousser l'amélioration de
la race "bovine, «'tait de tacher de conserver dans
le pays, les plus beaux sujets propres la répro-
dtietîôtr, ét ïp leur semblait ^li'ori y pbùVait
parvenir, en accordantdesprimesWïh'ss'îtrlèmént
au bétail grasmais" ctvc'oTtTâu bétail destiné
la reproduotiorr. .<'1/1
Le conseil n'a pas admis ce dernier système;
quatre membres ont volé ppur, sept contre* et
deux se sont abstenus. L'exception pour la vâche
pleine a été rejetée pér sept voix contre six. On
adopté l'unanimité pour ce concours un règle
ment qui est poiir ainsi dire, le même que celui
de la ville<Jé ftrilges. Le| fonds sbnl votés ef(
mêtpè ièfnbsle li'érs aeT prirtieS fixëèà' paé
le règlëmelit sêltëvé'à" la âbirtme de 317 francs.
Le conseil se constitue en comité sêèï.et él lai
séance continué.
1 -j i;' i i riij11:i>« -
Dans celte même Séance*, huis clos, le con->
seil a procédé au remplaceinènt des membres
de la commission des'liospices civils qui ont
donrié leur démission. MM. Vandnele avoéat,
Lambert De Stuers et Arthur Merghelyncksont
nommés et remplaceront MM. De Palirl, Bbedi
et De Moucheron. Il reste encore pourvoir
la place délaissée par M. Ilerman.
La Gour de Cassation a rejeté avanl-liier IteS
pourvois de
B. Bclainâgéde &|l ans, élagUeur, né et
domicilié Staderï' J.-B: Verslype, journalier,
âgé tle 511 ails, né el domicilié Clefcken, et
A. Verviséh, âgéde 38 ans, fraudeur, né et do-;
micilié Wylschaelécondamnés par arrêt de
la cour d'assises de laFlandre Occidentale du 13
mars 1846, là peine de mort, pour avoir,
dans la nuit du 15 au 16 août 1845* Voor-
mezeele,dans la forme etau préjudice de Jeanne
Paleao veuve 1*.-J. Geerardyul'aide de
ciiiq circonstances aggravantes, volé une somme
d'environ 1,800 francs, deux blouses, deux
mouchoirs, deux sacs et plusieurs morceaux de
viande.
On écrit de Roulers YOrgane des Flandres
que les fruits de là terre en général ont le meil
leur aspect et promettent beaucoup. Dans les
terrains humides et gras, les seigles laissent ce
pendant quelque peu désirer. Beaucoup de
pommes de terre sont déjà plantées, el les pre
mières venues ont la plus belle apparence.
Le tribunal correctionnel de Gand s'est occupé
pendant deux séances de la cause d'un directeur
el de deux agents de la société d'assurances les
Belges Réunisprévenus d'escroquerie pour
avoir en 1845 et 1846 par des moyens artifi
cieux, engagé plusieurs personnes faireassurer
leurs propriétés par ladite société les Belges Réu
riis, tandis que lés propriétés étaient déjà cou
vertes par d'autres compagnies et leur avoir
ainsi (dans le sens de la loi) escroqué ou tenté
d escroquer des sommes d argent.
Le tribunal a rendu vendredi dernier son ju
gement par lequel Jacob Aspelslach, agent de
la sociétéa été condamnéen vertu des art.»
405 et 463 du code pénal quinze jours de
prison et aux frais du procès.
Les autres prévenus ont été acquittés;
Dimanche matin, un des employés de l'église
de Sainte-Gudule a trouvé sous le grand por
tail, le cadavre d'un enfant nouveau-né, enve
loppé de linges, el déjà dans un état avancé de
putréfaction. Ce cadavre a été transporté l'am
phithéâtre de l'hôpital Saint-Jean, où le docteur
Joly a procédé l'autopsie, opération qui a dé
montré que l'enfant était? décédé la suite de
graves lésions latele, résultant spit d'une chute,
sôit d'uhe forte pression.
o i
Le célèbre Vidocq, qu'un journal français a
fait ihourir ces jours dernier* dans les environs
de Bruxelles, se trouve en ce moment Londres.
La lour de l'égjise de l'ancien hôpital Sl-Jean,
Bruxelles, ifdnt là démolition a cobimèncë il y*à
un mois, a complètement disparu. 11 ne reste
plus du vieux temple même que quelques pieds
de muraille, qui seront entêtés dans quelques
jours. mioj i.l »b noiJi<t»*qri!o'j
MlMlltlUigLW
On remarque la phrasé suivante dans" le dis
cours pàr lequel le minish-é de l'intérieur des
Pays-Bas vient de clôrè la séSSion législative dé
ce pays
L'augmentation provisoire des droits (Éen-
>i trée et de sortie que vous avez adoptée, a
conduit des négociations avec la Belgique,
dont il est permis d'espérer une heureuse is-
suc.
NOUVELLES DIVERSES.
Les dernières nçpvelles des États-Unis sont
venues confirmer les prévisions de paix qu'a
vaient fait espérer les hésitations du sénat
américain.
La rupture des Etats-Unis avec !e Mexique
pourrait bien n'avoir pas été sans influence sur
cette décision du sénat. Celte rupture est défi
nitive. La guerre a déjà eu,son commencement.
L'armée d occupation du Texas, commandée
par le général Taylor après quelques escar
mouches avec l'année mexicainea planté son
drapeau sur les bords de Bio Grande. A l'ap
proche des trempes, la ville de Matamore a
évacué. lUen n'égale.Uç,confusion où cette nou
velle a jeté le Mexique*-
Recommandé a l'indifféhence de l'académie des
sciences. La Gazelle médicale belge, nous
annonce qu'il existait en 1686, Bruxelles, un
homme du nom Breekmansqui se permettait
4 être électrique.
Cet homme étonnant brisait, par le seul al-
touchementles objets les plus volumineux,
tels que chaises, bancs, pupitres, çharreltës,
etc., etc. 11 arriva plus d'une fois qu'au simple
contact de son doigt indicateur gauchedes
poutres énormes se crévassaient. Le magistrat
de la ville s'émul aux faits et gestes de cet
homme. Une commission, composée de MM.
Geloof, Lichtzinriitigeri el Van Limpel, docteurs
en médecine, de MAL Verspruglen et Pilmans,
apothicaires jurés, fut nommée l'effet de con
stater les effets surprenants manifestés par Breek
mans. 11 tésulla dé celte enquête que Breek-
rtiaiis était un sorcier; Le magistrat lança un
édit contre cet homme mais celui-ci parvint
échapper par là fuite aux rigueurs de la jus-
lice. L'ëdrt du magistrat de Bruxelles se trouvé
relaté tout au long dans le troisième volume
du Zwarten-Bcek des archives dé la ville.
On écrit d'Helsirtgfors (Finlande), le 20
avril Mercredi dernier, entre dix et onze
heures du soir, notre ville a été le théâtre de
graves désordres. Une niasse compacte de jeu
nes gens, ab nombre de cinq six cents, pour
la plupart étudiants de l'université de Helsing-
fors, parcourait las rues en chantant des chants
nationaux, et devant toutes les maisôàs où de
meurent dès1 fonctionnaires russesces jeunes
gens s'arrêtaient' et brisaient coups de pierre
les fenêlics; aux cris de Vive la Pologne A
bas la tyrannie qioscovite Vive Oscar l<a\
Un grand nombre d'arrestations ont été
faites», el le gouverneur-général dè la Finlande
a ordonné qûe les perturbateurs seraient jugés
par une cour martiale.
On a remarqué que, depuis mercifcdi;,.pas
une seule personne ne s'est présentée au cours
de M. Titseheffi, professeur de langué russe
l'université de Helsingforsquoique tous les
étudiants, la seule ex'éêpliori des étrangers,
soient tenus dé suivre ce cours, sous peine d'être
renvoyés de l'université.
On se rappelle que le grand-duché de Fin
lande faisaiî|aufrefois partie de la Suède^et n'a
été cédé lar Russie qu'en 1615.
0^ a arrêté samedi RubeoTn1 hofome
el une femme accusés d'avoir empoisonné trois
cle teurS érïfotits pour oblënir ù'nè sbmrriê d ar
gent donnée pour frais clfunérailles par une
société dont le premier faisait parlieq. api es les
prefoi^rs interrogatoires la femme a été seule
retenue en prison, les charges contre son mari
oe^ paraissant pas suffisantes pour, le détenir
comme accusé.
On annonce que legotivêrnemenl prussien
qui par ses dispositions bienveillantes envers les
prisonniers avait d'abord acquis des droits la
reconnaissance des Polonais est devenu l'objet
de J'exêcration générale depuis qu'il a consenti
livrer la Russie les malheureux insUéjVês'qui
sont lies sur le (erritôii'e de celle puissâfibé. Ces
jours derniers, dit une lettre de Craoovie, 1-30
decesinfortunés.qui ont été arrêtés surjfs fron
tières de la Prusse ont traversé notre ville et
celle circonstance produit les scènes les plus
déchirantes.
On voyait sur la place publique où les prison
niers! se sont arrêtés un instant, des enfahts, des
femmes qui poussaient de longs gémissements;
quelques-uns serraient avec étreinte dans leurs
bras leurs frères, leursépoux. d'aulressejetaient
leur cou et ne pouvant s'en arracher leur di
saient d'une voix entrecoupée un adieu éternel.
D'autres coupaient quelques cheveux aux pri
sonniers ou adressaient fies prières aux soldats
qui leur servaient d'escorte. Mais ceux-ci leur
répondaient par une dérision ou par dés paroles
menaçantes.
On ne peut sans frémir, penser ce terrible
moment et aux affreuses imprécations qui furent
vomies contre le roi de Prusse el l'empereur de
Russie, qui savent ainsi sacrifier leur délesta-
blepolilique, tout les lois, la nature et l'amitié.
Le duc de Bordeaux est venu Vienne
pour exprimer la famille impériale sagi'nlilude
pour les témoignages de vive reconnaissance
qu'il en a reçus, pendant sa dernière maladie.
Le duc a l'intention de se rendre Venise dans
le courant de l'été pour y prendre les bains de
mer.
Au commencement de la séance de la
chambre des communes d'hier, sir James Gra-
ham a présenté la motion de la troisième lecture
du bill des céréales. Le marquis ileG'ranby, mem
bre du parti agricole, a demandé par voie d'a
mendement, l'ajournement trois mois. Après
une longue discussion qui a duré toute la séance,
la chambre s'est ajournée aujourd'hui sans
passer la division.
-La Gazette Universelle, de Ordrenou-
véau journal qui se publie Breslau raconte
le fait suivant dont elle garantit l'authenticité..
Un jeune homme d'une très-bonne famille de
Dombrowa.( Pologne russe ayant commis l'im
prudence de dire dans un bàl quelques-uns
de ses amis Quel dommage de ne pas avoir «lé
Cracovie, c'eût été un spectacle digne d'être
vu fut dénoncé aux autorités cbninle ayant
tenu des propos révolutionnaires; on lui fil im
médiatement son procès et le malheureux jeune
homme fut condamné recevoir 1*000 coups
de kuoul. L'exécution suivit de près la sentence.
Il avait déjà reçu 6Ô0 coups, lorsque le mé
decin qui assistait l'exécution déclara qu'on
ne pourrait aller plus, loin sans danger certain
de mort. Nonobstant cet avis, on passa outre,
et le condamné reçut encore 200 coups, mais
les derniers ne frappèrent qu'un cadavre.
Le même journal'Çilàùn autre èXemple loul-
fait semblable de l'atrôcité de la justice russe
un antre jeune homme, nommé Zivalsky, a péri
sous le knout, il avait reçu aussi 200 coups.
Hier la chambrç des lords ré.vèque d'Exe-
ler a présenté les questions qu'il veut sou mettre
aux juges d Angleterre relativement l'abroga
tion des anciens décrets contre les catholiques.