AVIS INTÉRESSANT. EXTÉRIEUR. France. ANNONCES. A VENDRE DE GRÉ-A-GRÉ, La Chambre des Pairs a adopté hier le projet de loi relatif au crédit extraordinaire de la ma rine. Ce que cette séance a surtout offert de remarquable, c'est le résultat le vote a eu lieu l'unanimité moins deux voix. On écrit de Ham, le 17 Juin: M. Demarle, ex-commandant de la citadellevient de voir lever ses arrêts il se présentera devant la jus tice la première réquisition. Donderdag, 2a July 1816, omeen ure namiddag, zal'er verkochtworden, by de herberg S'-Hubrecht, langst den steenweg leidende van Dickebusch naer Reninghelst, aile slach van Erandhouten, waer onder veel hout voor bakkers en andere, ailes ver- deeld in koopen 't elkens gerief. Drie maenden tyd van betaeling is'er toe- F. FLOOR. .3 14 au soir. Cinquante et un cardinaux, appar tenant tous aux divers États de l'Italie, étaient présents; aucun des cardinaux étrangers n'a pu arriver assez temps pour se joindre ses col lègues. Cinq cardinaux étaient désignés Rome par l'opinion publique comme ayant le plus de chances pour être appelés au Saint-Siège c'é taient les cardinaux GizziMastaï, Falconieri, Soglia et Castracane. Dans la matinée du 16le bruit se répandit que le cardinal Gizzi qui, ainsi que le cardinal Mastai est considéré généralement comme un ami du progrès et des sages réformes, avait été nommé Pape. L'opinion publique s'était montrée très-satisfaite de ce choix cependant ce n'est que le soir dans la même journéeau bout de 48 heures, que le nouveau Pape a été élu. Le conclave n'a été ouvertque le lendemain 17 au matin et un des cardinaux a annoncé solennellement une immense population réu nie sur la place la décision du conclave et la no mination du cardinal Mastai. Cette nouvelle a été accueillie par le peuple romain avec la plus grande joie. On écrit de Rome Le premier ambassa deur dont le nouveau pape Pie IX ail voulu recevoir les compliments est l'ambassadeur de France, M. le comte Rossi, S. S. a répondu au représentant du roi des Français par un discours rempli des sentiments les plus nobles et les plus bienveillants pour la France. On lit dans un journal Le nouveau pape, Jean-Marie-Maslaï Ferrelti s'était, ce que l'on nous assure, épris, l'âge de vingt ans, d'une jeune personne d'une grande beauté. Trahi dans ses amours, trompé dans ses plus chères illusions, il abandonna le monde et se voua l'état ecclésiastique. Rempli d'une grande ferveur de religionil passa en Amérique, dont les missions lui fournirent un vaste champ de prédication, Madrid19 juin. Le ministre de l'inté rieur publie une circulaire de laquelle il résulte que les municipalités des villes quineserontpas chefs-lieux de provinces, pourront solliciter l'é tablissement d'institutions d'enseignement de2e dégré. On n'y enseignera que les trois premières années de philosophie élémentaire il faudra qu'une ville, pour être dotée de cet établisse ment, ait une population de 2000 âmes et qu'elle jouisse de fondations pieuses pouvant subvenir la moitié des dépenses d'entretien de cet éta blissement; il faudra aussi que déjà l'enseigne ment primaire élémentaire complet existe dans celle ville. 11 estarrivédesnouvelles de Lisbonne du 16. Le ministère Palmelia continue avec succès l'œu vre de la pacification du pays. Le général Sal- danha n'était pas encore arrivé Lisbonne. On n'est pas très-sûr que le général consente faire partie du ministère. Un assassinat épouvantables été commis mer credi, vers sept heures du soir, dans la commune de Saint-Ouenprès Paris. Un sieur Hippolyte Courtecuisse, jeune militaire libéré au commencement de l'année dernière s'étant établi limonadier dans cette commune, se maria, il y a deux mois environ avec une jeune personne de vingt-deux ans, originaire comme lui de la localité où une de ses soeurs dirige un pensionnat connu sous le nom de communauté de Sainte-Marie. L'union des époux Courtecuisse fut parfaitement heureuse et les affaires du jeune ménage se trou vaient dans l'état le plus prospère, leur café, situé sur la place d'Armes, étant le plus élégant et le plus fréquenté de la commune que tant de baigneurs et de canotiers prennent pour but de leurs promenades durant Je cours de la belle saison. Un seul garçon cependant, grâce l'activité du maître et de la maî tresse, suffisait au service de l'établissement; ce gar çon, entré chez le sieur Courtecuisse deux mois avant l'époque de son mariage, étant un nommé Jean Petry âgé de 21 ans, né dans le grand-duché de Luxembourg, lequel parlait peine le français, car il n'avait quitte son pays que quelques semaines avant de se présenter et d'être admis dans le café de Saint-Ouen. Dans la soirée de mercredi, le sieur Courtecuisse ayant été obligé de se rendre Paris pour affaires sa jeune femme se trouvait seule dans l'établisse ment avec son garçon, lorsque plusieurs militaires s'y présentèrent et demandèrent si le billard était li bre. On lesfit monterait premier étage, oùlegarçon, Jean Petry, resta quelque temps avec eux pour voir s'organiser la partie et compter les points. Vers sept heures, deux ou trois parties ayant été jouées, les militaires demandèrent au garçon de leur servir de la bière, il répondit qu'il en allait chercher la cave, et en effet il descendit l'escalier, laissant les joueurs seuls au billard. Ceux-ci attendirent, patiemment d'abord, puis, en faisant ensuite retentir la sonnctleà tour de bras, pour que le garçon leur servît la bière demandée celui-ci ne revint pas, personne ne parut, et les mi litaires étant descendus leur tour dans le café, grande fut leur surprise d'en trouver le comptoir désert. Ils appelèrentregardèrent dans le labora toire, dans l'arrière boutique; mais enfin ne recevant pas de réponse et ne pouvant trouver personne alors qu'ils étaient pressés par l'heure de l'appel, de rentrer au quartier, ils partirent du café en ayant soin, toutefois de prévenir les voisins de la dispa rition singulière de la maîtresse de la maison et de son garçon. Ces militaires s'étaient retirés depuis une demi- heure peinelorsque le sieur Courtecuisse, reve nant de Paris, arriva son domicile. Averti par un voisin de la disparition de sa femme et de celle de Jean Petry, le limonadier crut d'abord une plai santerie de mauvais goût; mais peine eut-il mis le pied dans la maison qu'il se sentit saisi d'un doute sinistre. Il monta en toute hâte son logement, où il ne trouva personne, mais dont il lui sembla que les meubles étaient en désordre; inquiet, troublé, il descendit précipitamment sa cave et son effroi devint extrême en remarquant sur le sol des tâches de sang fraîchement répandus. Aidé des voisins qui l'accompagnaient dans ses recherches, il ramassa d'abord deux bouteilles bri sées aux tessons des quelles adhéraient des cheveux et des lambeaux sanglants: guidés parles traces remarquées d'abord ils se dirigèrent vers un four hors de service dont l'entrée se trouvait masquée par des futailles videset des baquets. Ils dérangèrent cet obstacle et alors un horrible spectacle s'offrit leur vue. La malheureuee jeune femme du limonadier se trouvait là, ou plutôt son cadavre caché sous le fournil, les vêtements eu désordre et la tête presque entièrement séparée du tronc. II n'y avait pas douter qu'un crime affreux eût été commis et la disparition subite de Jean Petry disait assez quel était l'auteur. Une déclaration ayant été faite aus sitôt, on constata que l'assassin, après avoir d'abord assommé coups de bouteilles sa victime, qu'il avait attirée dans la cave sous quelque prétexte, lui avait, l'aide d'un couteau abandonné sur les lieux, coupé le cou avec tant de force, que la tête ne tenait plus au corps que par une seule vertèbre. L'assassin était ensuite remonté dans sa chambre où il avait quitté ses vêtemens souillés de sang, qu'il avait placés en tre les deux malelats de son lit, puis après s'être convert d'une blouse appartenant son maîlre, il avait volé dans le secrétaire de celui-ci une somme de 45o francs et avait disparu. On se mit aussitôt sa poursuite, et M. le préfet de police ayant été prévenu vers minuit, donna des ordres pour que des gens fussent aussitôt expédiés vers les localilés où l'on pouvait espérer de le dé couvrir. Jean Petry, originaire, ainsi que nous l'avons dit, du grand-duché de Luxembourg avait été appelé en France par un sien parent, cocher de l'entreprise des Lutéciennes, dont le siège est aux Batignolles et dans laquelle sont employés, ainsi que dans les au tres en (reprise des voilures publiques, un grand nom bre d'allemands, et surtout des Luxembourgeois. D'après ce premier renseignement, on put diriger tout d'abord les investigations vers la localité qu'ha bitait le parent de l'assassin, dont bientôt l'arresta tion fut opérée. Aussitôt nanti de la somme de 45o fr. dérobée après son crime, Jean Pétry s'était dirigé vers les Batignolles, où il n'avait pas tardé rencontrer deux cochers allemands qu'il avait entraînés au cabaret. Là, il s'était ahandonné tous les désordres de l'orgie, ne sortant du comptoir d'un marchand de vins que pour entrer dans un autre, faisant parade de l'argent dont il était porteur, et tenant d'atroces propos, tels que celui-ci Pour avoir du vin et des femmes, on ne doit reculer devant rien moi, je couperais la tête au premier venu pour une pièce d'or Il a été immédiatement conduit sous bonne es corte la préfecture de police. {Gaz, des Tribunaux,) Paris, 24 Juin. Les héritiers de M"° VANDERGHINST, décédée Ypres, font connaître que par suite du décès de la dite demoiselle, il sera mis, sous peu, en adjudica tion publique entre autres biens UN BEL ÉTABLIS SEMENT, situé rue au Beurre, Ypres, consistant en une grande Maison, Fabrique de sel et de savon en pleine activité, ainsi qu'une Brasserie dont tous les ustensiles sont conservés, puis plusieurs autres places servant de magasin, remises, écurie et dont le terrain contient 20 ares 64 centiares situé au cen tre de la ville. Les jours pour la vente, qui aura lieu dans les deux mois, seront ultérieurement portés la con naissance du public. Ypres, 20 Juin 1846. UNE BELLE ET SPACIEUSE MAISON, rue S' Jacques, Ypres, dernièrement occupée par Made moiselle De Codt. A cet effet, s'adresser au Notaire BGAT¥; Ypres. Î11R1&® 3 M© VAN ALLE SLACII VAN TE filEYI\GIIEIÂT. GESTAEN. CHEMINS VICINAUX. LOI DU 10 AVRIL 1841. PROVINCE DE LA FLANDRE-OCCIDENTALE. ARRONDISSEMENT ADMINISTRATIF D'TPRES. ©MMyiNii ©n ©iR©mii[K(g. Les Bourgmestre et Éclievins de la commune de Crombeke, portent la connaissance du public, que les plans des chemins vicinaux, dressés en exécution de la loi du 10 Avril 184», seront exposés au secré tariat de la commune pendant deux mois, compter du ir Juillet i846. Pendant ce délai, toute personne a le droit de réclamer, (art. 4 de la loi). Les réclamations doivent être adressées au Conseil communal, elles devront contenir élection de domi cile dans la commune, il en sera donné récépissé par le secrétaire. Le Conseil communal statuera dans les deux mois après l'expiration du délai fixé pour le dépôt des plans au secrétariat de la commune. La décision, sera notifiée soit personne soit domicile, si le réclamant habite la commune; dans le cas contraire, la notification sera faite au domicile élu, (art. 6). Fait Crombeke, le 24 Juin 1846. LES BOURGMESTRE ET ÉCHBVINS, PAR ORDONNANCE P.-F. KINGET. LE SECRÉTAIRE,

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Le Progrès (1841-1914) | 1846 | | pagina 3