HOFSTEDE LA1VDSG0EDERM, EXTÉRIEUR, FRANCE. ANNONCES. Variétés. les esprits, les espérances que la haute piété de Pie IX, sa sagesse et je ne sais quel saint pres tige ont fait concevoir sur le règne qui com mence. Un journal de Tipperary dit que le fameux chef zélandais Heki, la terreur des colons an glais et le seul qui ne soit pas soumis l'autorité britannique n'eslautre qu'un irlandais, nalifdu comté de Tipperary et dont le nom était Hickey; ayant émigré il y a quelques années, il fit nau frage sur la côte de la nouvelle Zélande, fut pris par un parti d'indigènes et vendu comme es clave l'un des chefs; quelque temps après il épousa la fille de ce chef et la mort de son beau père, son courage et son habilité comme guerrier le firent choisir pour lui succéder; avant d être élevé cet honneur il avait changé son nom en celui de Heki. Paris, 24 Juin. Une hausse énorme vient subitement de se déelarer la Halle aux farines de Paris. Voici, la date du 24, la situation de celle halle L'approvisionnement, qui s'était élevé cet hi ver 50,000 quintaux, n'est plus que de 19.034. Le cours moyen du jour était 45 fr. 24 c. El la taxe 44 fr. 40 c. le quintal ou les 300 kilogrammes. De l'année ces chiffres n'avaient été aussi éle vés. Il faut donc s'attendre une hausse notable dans le prix du pain pour le 1er juillet: D'un autre côté, la réserve des magasins d'a bondance se trouve elle-même considérablement diminuée. Suivant le bulletin qui a été affiché ce malin, celle réserve ne serait plus que de 36,111 quintaux; si bien qu'en l'état actuel des choses, Paris n'est pas approvisionné en farines pour plus de vingt ou vingt-cinq jours. On a remarqué que ce matin midiles cours du marché d'hier n'avaient pas encore été affichés selon l'usage. On disait cet égard que M. le préfet de police prévenu d infâmes tripo tages qui étaient la cause de la hausse exhor- bitanle et du dégarnissemenl de la halle, était occupé faire une enquête privée pour s'éclaircir ce sujet. Du reste, tous les jours les arrivages sont in férieurs aux enlèvements de la halle. S. E. M6r l'archevêque de Nicée, nonce apostolique, a remis au Roi en audience parti culière les lettres par lesquelles Sa Sainteté le pape Pie IX notifie Sa Majesté son avènement au Saint-Siège apostolique. Moniteur, partie Officielle. Plusieurs journaux annoncent tort que M. le maréchal Bugeaud s'est décidé conserver son poste de gouverneur-général de l'Algérie. Des lettres toutes récentes arrivées Excideuil annoncent positivement son retour pour la fin du mois de juillet. ORIGINE DE QUELQUES FLEURS. L'œillet vient de l'Italie. La lys de la Syrie. La reine-Marguerite delà Chine, La tulipe de l'Asie. que vousapprcmver. El d'en avoir refusé six cents ducats du prince de Saierne J'en eusse fait autant Votre place.Cependant vous n'avez pas vu jusqu'ici que le moins précieux de mes trois ta bleaux. "Je verrai les autres avco le même intérêt mais comment sont-ils en votre possession, mon cher liôle, et quel en est l'auteur Ah voilà, vous allez me traiter, vous aussi, de vieux bavard, ni plus ni moins que mes bons voisins de Sainte-Agathe. Ma foitant pis je vais vous conter tout cela d'un bout l'autre, car il faut que vous sachiez que ce n'est pas seulement le prix des tableaux, mais encore, mais surtout le souvenir de celui qui nous les a donnés, qui nous les rend si chers, moi comme tous ceux qui m'ont précédé dans ma famille, comme tous ceux qui viendront après moi. As seyons-nous là dit-il en prenant une des chaises, et prêtez-moi quelques moments d'attention. Je vous écoute. Il y a deux cents ans de cela, comme je orois vous l'avoir dit que le père du grand-père de mon aïeul, un pauvre paysan comme moi, se tenait sur le pas de sa porte, pour prendre un peu le frais après une rude journée de travail. La soirée s'annonçait comme devant être orageuse de gros nuages, amoncelés pendant le jour enveloppaient de toutes parts l'horizon. La lune, qui s'allumait déjà Le laurier de l'île de Crète. Le jasmin de l'Inde. L'acacia de la Barbarie. L'asphodèle de l'Italie. Le pourpier de l'Asie. La scorsonère de l'Afrique. La tubéreuse de Ceyla^. Là narcisse de l'Ilalie. La per venche de Madagascar. Le géranium du Cap. La grenade d'Afrique. L'hortensia de la Chine. L'hélio trope du Pérou. L'immortelle d'Orient. L'iris de France. La jacynthe rie Turquie. Le lilas des Indes. Le myrlhede l'Asie. L'olivier de la Grèce. La sensi- live de l'Amérique. Le soleil du Pérou. L'oranger de la Chine. L'aneth de l'Italie. L'anémone des Indes. L'aristéedu Cap. L'aubépine de France. L'amandier de l'Asie. La balsamine de l'Inde. L'iphémériue de la Virginie. La frétillaire de Perse. La gravée de l'Amérique. L'hémerocaille de la Chine. La chèvre feuille de l'Italie. Le coquelicot de Turquie. Le kalmie d'Amérique. Le cyprès de Crète. La centau rée d'Orient. La digitale de France. Le millepertuis de la Tarlarie. Le seringa de Provence. La rose ordinaire de l'Europe. La rose cent feuilles du Caucase. La rose épine-vinetle de la Perse. La rose multiflore de la Chine. La rose des quatre saisons de Damas. La rose musquée de la Barbarie. ORIGINE DE QUELQUES LEGUMES. La pomme de terre vient du Brésil. Le haricot de l'Inde. L'artichaut de l'Andalousie. L'asperge de l'Asie. Les lentilles de la France. Les épinardsde l'Asie-Mineure. Le lopinambour de l'Amérique. Le chou blatte du Nord. Le chou rouge el le chou vert de l'Egypte. Le chou-fleur de Chypre. Le concombre de l'Espagne. La citrouille de la Russie. Le navet de la France. Le melon d'Afrique. Le cerfeuil d'Italie. Lecresson de l'île de Candie. La carottedela France. La laitue de l'île de Cos. Le persil de la Sardaigne. L'échalolle de la Syrie. L'ail de l'Orient. Le fenouil des Canaries. Le cardon de l'Italie. Le céleri de la France. La tomate de l'Amérique. L'ognon de l'Egypte. Le raifort de la Chine. ORIGINE DE QUELQUES FRUITS. L'abricot vient de l'Arménie. La pêche de la Perse. Le raisin de l'Asie. La poire de la France. La prune de la Syrie. Le coing de l'Asie. La châtaigne de la Lydie. La cerise de l'Asie-mineure. L'amande de Ja Mauritanie. La pommedela France. La pomme de reinette de la Syrie. L'ananas de l'Amérique. La fraise ananas de la Louisiane. La framboise de la France. La mûre de l'Asie. Le citron de l'Egypte. L'orange de l'Inde. Le marron de l'Inde. Le grenade de l'Asie. L'olive de la Grèce. L'aveline de l'Asie. La figue de la Mésopotamie. La capucine du Mexique. Lauoix de l'Asie. La navette de l'Asie-Mineure. ORIGINE DE DIVERSES PLANTES. Le cacao vient du Mexique. L'anis de l'Egypte. Le café de l'Arabie et des Antilles. Le girofle de File de la mer des Indes. La canne sucre de l'Inde et des Antilles. Le thé de la Chine el du Japon. Le tabac du Brésil. La bourrache de la Syrie. Le chanvre de l'Asie. Le piment de l'Amérique. Le lin de l'Asie. Le sureau de la Perse. Le riz de l'Orient. Le froment et le sarrasin de l'Asie. Le seigle de la Russie. Revue de Namur Voici la liste exacte des étés chauds, observés en Europe et dont parlent les historiens depuis le huiLiènie siècle de notre ère: En 708les sources sont taries; 87g, près de Worms, les ouvriers tombent morts dans leschanips; 998, les blés el les fruits sont grillés; 1000, en Alle magne, les rivières et les sources se dessèchentle poisson se putréfie et cause la peste; 1022, les hom mes et les bestiaux meurent de l'extrême chaleur 1182, la terre se fend, les rivières et les sources ont disparu et le Rhin en Alsace est sec; 1 5y, tout est comme un phare, perçait peine île sa clarté roiigeàtre cet épais rideau de vapeurs. Rosalvo Pascoli o'est ainsi que se nommait le paysan apiès avoir regardé le ciel deux fois du côté de Gaè'le, s'é tait levé pour rentrer, loisqu'il vitsV'anccr vers lui un jeune homme de dix-huit vingt ans, d'une taille au-dessous de la moyenne, dont l'extérieur annonçait plutôt un mendiant qu'un voyageur. Son teint était presque aussi brun que celui d'un Maure ses cheveux d'un noir d'ébène flottaient au gré du venthérissés et en désordre ses vêtements étaient en lambeaux. Figurez-vous, en un mot, le portrait de mon petit Salvator tel que vous l'avez rencontré tantôt sur la grande route, mais plus grand, plus maigre et plus déguenillé, s'il est possible. Cependant l'inconnu aborda Rosalvo d'un pas ferme, el lui de manda d'un ton bardi et cavalier Saurais-tu, mon brave, m'in- diquer une auberge dans les environs où je puisse trouver, ponr mon argeul, un gîte et du pain Mon vieux parent le regarda d'abord avec un étonneraent mêlé de déflancc, tant les manières froides et hautaines du jeune homme contrastaient avec son costume délabré et sa détresse apparente. Mais, rassuré bientôt par l'air de franchise et d'honnêteté qu'il crut rôti en Italie; 1171, grande chaleur en Allemagne en 1260, la bataille de Bêla les soldats tombent comme des mouches sous les rayons ignés du soleil; 1276 et 1277, Pas d*3 fourrages cause des chaleurs; I2g3 et 1294 grandes chaleurs encore; t3o3 et i3o4, la Loire, le Rhin, la Seine et le Danube sont sec; 13g3 et 13g4» la terre est comme brûlée, le Da nube est sec en Hongrie; i538, i53g, i54o, i54«, chaleurs insupportables; t556, les sources sont ta ries, 16;5 et 1616, sécheresses par toute l'Europe; 1646, chaleur extrême; 1602, sécheresse qui fut la plus grande qu'on se rappelle en Ecosse; 1898, cha leurs remarquables. Les trois premières années du dix-huitième siècle eurent des étés brûlants; 1718, les théâtres furent fermés, Paris, par mesure d'hygiène. Pendant cinq mois il ne tomba pas une goutte de pluie, le thermomètre marqua Paris 36 degrés, l'herbe et les blés furent presque rôtis, les arbres fruitiers fleurirent plusieurs fois; 1723, cha leurs et sécheresses; 1743 a 1746, étés très-chauds; 1748, 1754, <780, 1867, 1778, 1779 et >788; exces sives chaleurs. Mais en 1751 et x 753, le thermomètre marquait 37 et 38 degrés centigrades. En 1802, il y eut Paris la plus grande chaleur qui y ait jamais été observée depuis la découverledu thermomètre, la température s'éleva 39 degrés 1811; l'étéfut très-chaud; 18x8, chaleurs excessives. On se souvient toujours de la chaleur qu'il y avait Paris le 27, 28 et 29 juillet i83o. En 1835, l'été fut très-chaud. Enfin nous venons d'avoir Paris, 34 degrés de température l'ombre et près de 4° au so leil et l'abri du vent, par exemple, dans la cour du Louvre. Il est étonnant que nos industriels n'aient pas en core inventé des réfrigérants pour rafraîchir le» appartements, basés sur le même principe que les calorifères qui chauffent en hiver; en guise de char bon de terre on y consommerait de la glace. Cette idée ne peut pas manquer de germer dans le cerveau de quelqu'invenleur. SCHOONE PATRIMOtilELE EX ANDEUE Te Hoopen hinnen Tprc. WATOU. Eene Hofstede gelegen te Walou,hy S1 Jan-fen- Biezen, aen de Capelle-slraet, gescheed van Walou met Poperinghe, groot 10 hectaren 5o aren 4° cen- tiaren, verdeeld in 5 koopen, met regl van acctirau- latie.Gebruikt, zotider pagt, door Benediclus Delbaerete vooren Joannet De Roo. Inyesteld in masse 15,400 franc». LEYSEL. 2®Vyf parlien Zaeiland, te zamen groot 3 hectaren g3 aren 93 cenliaren, gelegen te Eeysele, by het gehugte den Abeele verdeeld in Iwee koo pen, met regt van accumulalie. Gebruikt zonder pagt, door Pieter Brutsaert. Inyesteld in masse 8,000 francs. OOSTVLETEREN. 3° Eene hectare 43 aren 4ocentiaren Zaf.ILVND, Gras en Hovinge, gelegen le Oostvleteren, langs den lire sur ses traits, il lui répondit, non-seulement sans humeur, niai* avec une bonté tout Fait paternelle Il y a bien l'autre bout de Sainte-Agathe un assez mauvais cabaret où l'on te donnera peu près ce que tu cherches j mais comme tu ne pourrais pas y arriver mon garçon, avant d etre surpris par l'orage, entre ici chez nous et lu trouveras toujours du pain et un asile.,.. Eu ce cas, faisons no* prix d'avance, car je ne suis pas bien riche pour le moment, et il n'y a rien que je déteste tant que les discussions après mon dîner et le* disputes après mon reveil. Le paysan ^'approcha du jeune homme, le prit par la main, et l'attirant vers lui doucement, lui dit de sou ton le plus calme Regarde bien, mon ami au-dessus de ma porte. Eli bien f après? Y vois-la une enseigné? Qu'esl-ce que cela veut dire mon ami, que je ne ticuspas auberge, et que je ne vends ni ne loue mon hospitalité. Alors, merci mon brave homme, répondit brus quement l'inconnu j'irai l'autre bout du village; j'irai, s'il le faut, jusqu'à Rome sans prendre un instant de repos mais je suis bien décidé ne rien accepter de personne. Il fit an mouvement pour partir. La suite au prêchai*

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Le Progrès (1841-1914) | 1846 | | pagina 3