Le» représentations données par ces artistes
pendant la fête communale ne peuvent qu'être
favorablement accueillies par nos concitoyens
qui depuis longtemps ont été sevrés de spectacle.
Mous espérons donc que le public s'empressera
d'encourager les efforts des artistes de cette
troupepour augmenter les plaisirs qu'offrira
la Tuyndagd'autant plus que ces acteurs
jouissent d'une bonne réputation scénique. Dans
un de nos prochains n°», nous ferons connaître
le répertoire des opéras qui seront donnés pen
dant le séjour de cette troupe en notre ville.
PROMOTIONS DANS L'ARMÉE.
l'occasion de l'anniversaire de l'inaugura
tion de Sa Majesté l.éopold Ier. le Moniteur
publie une longue liste de promotions dans
l'armée. Nous eu extrayons celles des officiers
qui sont nés Y près, qui y ont résidé longtemps,
ou qui y sont actuellement en garnison.
Par arrêté royal du 20 Juillet 11146 sont
nommés capitaines de 2e classe, les lieutenants
De Haene, L.,et Bertaux. H -A., du 5e de ligne.
Par arrêté royal de même dateest nommé
lieutenant, le sous-lieutenant Robert, L.-J., du
5e de ligne, en garnison Courlrai.
Par arrêté royal du 20 Juillet, sont nommés
dans la cavalerie lieutenants-colonels, les ma
jors D'Oldeneel. H-J.-N., du 1er lanciers, et
Berten, E.-J.du régiment des guides.
Par arrêté royal de même date est nommé
capitaine de Ie classe, le capitaine de 2e classe
Michaux, A.-L.-J., du 1er lanciers.
Par arrêté royal de même date, sont nommés
capitaine de 2e classe, les lieutenants De Xhe-
nemontF.-J -A., et De XbenemonlA.-E.-Z.
tous deux du l*r lanciers.
Est nommé lieutenant, le sous-lieulenant
Lisfranc. H., du 1er lanciers.
Par arrêté royal de même date, sont nommés
sous-lieulenanlsles adjudanls-sous-officiers
Gontier, S.-R. Roffiaen J.-A.-P. du 1er lan
ciers, et Vanden Eynde. du Ier cuirassiers.
Par arrêté royal du 20 Juillet, est nommé
capitaine, le lieutenant-administrateur d habil
lement Hyndei ick. C.-A.-F., du 1er lanciers.
Est nommé lieutenant, le sous-lieulenanl
officier-payeur Delchambre, J.-B., du 2e artil
lerie.
Par arrêté royal de même datele major en
non-activité Geoffroy, H.-F., est rappelé ac
tivité.
Par arrêté royal de même date, le major Hye,
L.-J.-F., et le capitaine Buwet. B.-J., du 1er
régiment de cuirassiers, sont nommés chevaliers
de l'ordre Léopold.
Par arrêté de même date, le lieutenant-
colonel Verspyck, A.-P., du 3e d'artillerie, est
nommé chevalier de l'ordre Léopold.
Un crime horrible a été commis vendredi
matin, 17 de ce moisBellegem, près de
Coui Iraipar une femme atteinte d'aliénation
On lui aura enlevé .sa maîtresse, pour en faite une dame d'hon-
Heur d'L.djeau, el le chai niant troubadour est sa poursuite, Bonne
chance, tuessiie L
Je parie, umi, continua le troisième, que c'est quelque geutil-
làtre qu'lsabeau veut transformer en page. Ma foi elle sait les
choisir au moins.
La voix des deux derniers personnages fit une certaine impression
flur le ieuue homme et il recueillait cet égard des souvenirs
lorsque celui qui lui avait parlé le premier reprit; El qui dit page
dit favori.
Et qui dit favori 9 dit...
Diable un rival de ntaîlre Louis de Boisbourdon.
M Assez nies-eigneurs s'écria le jeune homme en portant la
main son poignard «'il vous plait de m'iiisuller, je dois vous pté-
Tenir que tua dague n'est pas moins mordaute que vos langues.
Il a déjà l'arrogance du en attendant la morgue du fa-
jori.
C'en est trop reprit le jeune étranger en mettant vivement
©u sa lame.
Arréle s'écria alors celui qui l'avait apodrophé le premier,
l'aime fort la susceptibilité et ton audace tu dois êlie un noble et
Iqyal gentilhomme écoule donc un couseil retourne dans ta pro-
finoc tu n'es pas fait pour la cour d'aujourd'hui. Si ton amante est
mentale. L'épouse de J.Van Duerne, faiseur de
chaises, a coupé la gorge de ses deux petits en
fants, âgés l'un de 4 ans. l'autre de 8 mois. Elle
a choisi, pour commettre cet horrible forfait
le moment où son mari était allé la cour et
où ses enfants dormaient encore. La malheu
reuse s'est frappée de trois coups du même
couteau dont un mortel.
On désespère de sa vie. On attribue cet acte
de démence et d'affreux désespoir la crainte
de la misère.
La statue colossale de Simon Slévin, que MM.
Derre et Van Wedeveldl ont entrepris de placer
pourlesfêtes inauguralesa parfaitement réussi,
et demain très-probablement elle se trouvera
sur son piédestal. Nous ne voulons pas en
core adresser ici des éloges aux jeunes artistes
sur l'exécution de leur œuvre; lorsqu'elle sera
exposée aux regards du public, nous aurons
l'occasion de nous expliquer el de dire toute
notre pensée sur une entreprise que tout le
monde considérait comme excessivement témé
raire et que M. Simonis affirmait être d'une
exécution impossible. Qn il nous suffise d'expri
mer nos jeunes et enti eprenans compatriotes
toute notre reconnaissancetoute notre grati
tude pour le zèle, le courage, le patriotisme
dont ils ont fait preuve en celte circonstance, et
et pour lesquels, nous en sommes certains, la
ville senionlrera reconnaissante. Impde Bruges)
Nous apprenons avec la plus vive satisfaction
nos lecteurs, que dans la séance d'avanl-hier,
le conseil communal sur le rapport du jury
spécial chargé d'examiner les pièces envoyées
au concours ouvert pour le meilleur mémoire
sur la vie et. les travaux de Simon Mévin a dé
cerné le prix de 706 francs l'œuvre de noire
jeune compatriote M. François Retsin profes
seur de mathématiques l'athénée de Bruges.
Le mémoire de M. Relsin sera livré l'im-
pression. Idem.
Par arrêté royal en date du 15 juillet 1846,
la démission du sieur Peellaert (""Robert de
ses fonctions de juge de paix du canton de Dix-
mude, arrondissement de Furues, est acceptée.
Nous lisons dans un correspondance de VIm
partial de Bruges
La fameuse convention de Tournay est entrée
dans une nouvelle phase Vous vous rappelez
que le collège éehevinal avait été chargé d'un
nouveau mandat pour négocier avec févêché
el, en effetdimanche dernier paraît-il, une
nouvelle convention a été bâclée, le conseil
communal s'est réuni hier samedi, et on aurait
bien voulu lui faire avaler la couleuvre: mais
il n'a pasvoulu discuter avant qu'un rapportait
été joint la convention On voulait alors qu'on
insérât au procès verbal la déclaration faite par
plusieurs adversaires de la convention première
qu'ils avaient entendu que provisoirement le
principal jouirai des attributions qui lui étaient
conférées par cette convention; mais on s'y
ici tu n'as plus qu'a la fuir el l'oublier. Veux-lu le faire page,
courtisait Il faudrait d'abord mousser ta dague et ta fierté. Mais
non, crois-moi va-t'en. Je ne veux pas, eufant, que lu te perdes*
J'ai pitié de ton inexpérience. Si tu savais quelles étranges choses
se pa.-scnt en ces lieux, tu u'y serais jamais v» nu. Par exemple, vous
ne cabalez pour aucun parti; vous êtes honnête homme, vous avez
uue familleun père uue mère, uue sœur un ami. Eh bien un
beau |Our tout cela disparaît. Clieiohez le ravisseur, jeune homme
le gibet vous rendra votre ami; quelque grand de la cour vous rendra
voire sœur flétriedéshonorée j la Seine vons rendra le reste Tel
s'endort le soir tranquille et confiant, qui se réveille le lendemain
au fond du Chàteiet...
Voilà ce qui se passe sous un roi fou
Et sous uue reine courtisane
Après ci s aveux, peut-on te demander ton nom, jeune homme?
Quand je saurai les vôtres, messcigneurs.
I.ecomte d'Armagnac, dit le premier.
Le duc de Bourgogne.
Le seigneur de liui tevent, dirent les deux autres, cenx dont la
voix, avait f vit tressaillir le jeune homme, ou plutôt Hector Guy
car c'était lui.
Ses trois interlocuteurs se promenèrent un instant, tandis qu'il
demeurait atléré d'uue telle renoonlre. Mais bientôt la porte du ha
est refusé; et comme, paraît-il encore l'évêque
avait fixé la journée d'hiercomme le terme fatal,
je ne serais pas étonné qu'à l'heure où je vous
écris, le principal eût déjà quitté l'athénée.
Nous verrons ce qui en résultera.
On a débattu l'audience de vendredi de la
première chambre civile du tribunal de Rru-
xelles une question dont la solution intéresse
vivement les concessionnaires des chemins de
fer dp Belgique. Il s'agit de savoir si les lignes
concédées sont soumises la contribution fon
cière du chef des terrains empris pour l'établis
sement des railvvays. L'art. 31 de la concession
du chemin de fer d'Anvers Gand porte qu'au
cune contribution ne pourra être perçue pen
dant la durée de la concession. Néanmoins. le
receveur des localités traversées par le chemin
d'Anvers Saint-Nicolas ayant exigé le payement
des contributions foncièresle concessionnaire
s'est empresse d'assigner le ministre des travaux
publics qui lui a garanti l'exemption de tout
impôt pendant 90 ans. Me Lavallée plaidait
pour la compagnie demanderesse les intérêts
de l'Etat belge étaient défendus par Me Allard.
Nous ferons connaître la décision qui intervien
dra.
On écrit d'Anvers, 18 juillet:
Le nommé Lipla conducteur du convoi
parti hier soir avec le dernier train pour Bru
xelles, est tombé d'une voiture entre Duffel et
Malines, et a été écrasé sous les roues. Cet hom
me. horriblement mutilé, nesurvivra probable
ment pas ses blessures. L'accident est arrivé
au moment où Lipla voulait se transporter d'une
voiture sur une autre.
Le chemin de fer nous a amené hier plus de
200 émigianls allemands, qui attendront en
notre ville l'occasion de s'embarquer pour le
nouveau monde.
NOUVELLES DIVERSES.
On lit dans Y Écho de la Frontière
Journée du 16. A Fresnes et Vieux-
Condé, où nul appareil militaire n'a encore été
déployé, le désordre semble s'organiser. Les
ouvriers chargés de l'entretien des fosses sont
inquiétés par leurs camarades, qui paraissent
disposésà interrompre le travail de l'épuisement
des eaux. On empêche le chargement d'un ba-
leauà la fosse TaJ/in. el le voituragedu charbon.
On paraît enfin vouloir porter le trouble dans
les ateliers du jour.
Pendant que M. de Warenghien procureur
du roi, reste en permanence la régie d'Anzin,
centre de toutes les opérations administratives
et judiciairesM. Paillard, substitut, se rend
successivement dans les établissements de la
Compagnie de Vicoigne et dans ceux de la Com
pagnie d'Anzin, Fresnes el Vieux-Condé.
Quoiqu'il en soit, la position semble s'amé
liorer el les bons conseils semblent porter leurs
fruits.
Aussi la plupart des ouvriers, et le nombre
s'ouvrit et une femme masquée accourut vive et gracieuse en
disant
Ah vous conspirez là, messeigneurs, et vpns nous abandonnez!
cela n'est pas bien. Je parie que vous étiez occupés a nous noircir
dans l'esj rit de ce jeune homme Dis donc, gentil troubadour
veux-lu me servir de chevalier Prends mon bras et vhn>.--
Prends garde (lecior Guy! vi sa main sait caresser, sa bouche
sait mordre, lui crièrent les trois seigneurs en sortant du vestibule.
A la vue de son ancien maître le seigneur de Hortevent Hector
avait ressenti une émotion aussi pénible que sa surpi ise était grande;
il était naturel cependant qu il rencontrât le père là où il cherchait
la fille. Blanche devait se trouver pat mi les femmes qui se livraient
dans la salle voisine aux enivrements de la danse. Elle avait don#
passé près de lui, froide et indifférente, sans se trahir par un geste,
par un soupir. Aussi la jalousie dont il était dévoré, l'empêchait*
elle d'entendre les paroles galantes et flatteuse* que lui débitait la
femme masquée qui venait de s'emparer de son bras.
Souffrirais-tu, lui dit-elle, en le voyant refuser d'entrer dans
bal Serais-tu en proie quelque violent chagrin d'amour Cela
est, s'il faut en croire tes regards inquiets et ton front soucieux.
Raconte-moi ton malheur, car qui confie se peine la soulage. Et
puis, j'ai peut-être aèsez de pouvoir pour te rendre un service. Mai»
avant, qui es-tu Appartiens-tu quelque seigneur de oeUaetns