2 opinion dans la presse française, en y ajoutant même les journaux légitimistes? Sur 157,000 feuilles qui s'éditent par jour Paris, la presse ralliolique-légitimiste ne peut pas en reven diquer tout-à-fait okze mille. Voilà comment les journaux cléricaux exécutent le mot d'ordre qui leur a été prescrit de donner du relief un prétendu parti-catholique français. Ce sont là les faits qu'avec une impudence tout-à fait cléricale, on donne pour notoireséclatants et publicstandis qu'ils ne sont forgés que dans la noire officine de quelque sacristie, et répétés par des feuilles qui possèdent le monopole de l'ignoranceet de la béatitude, en vertu du texte de l'évangile: bienheureux les pauvres d'espritetc. M as» I.e général Langermann est arrivé hier soir en ville, pour passer Inspection du dépôt du 5"e régiment de ligne. Il est descendu Y Hôtel de la Chàtcllenie. Le lancier qui était prévenu d'avoir commis avec effraction, un vol d'une somme de 125 francs au préjudice d'un garçon de la Société de la Concorde, vient d'être condamné par le conseil de guerre Sans de travaux forcés et l'exposition. On nous adresse la réclamation suivante: Y près, 14 septembre 1846. Monsieur F éditeur du Progrès Je trouve dans voire journal du «3 de ce mois n* 55g, line lettre de M. Cil. Pante, agent principal d'une société de secours mutuel entre les ouvriers, ijui persiste me faire passer pour banquier de telle société. Je déclare que je ne connais pas du tout M* Ch. Pante, que je ne connais pas davantage la société dont il se dit l'agent principalque par conséquent je ne suis ni ne veux être le banquier de celle so ciété, et que si les fonds provenants de ces souscrip tions sont présentés ma caisse ils seront refusés. Comme vous avez inséré une lettre de M. Ch. Paille qui pourrait induire le public eu erreur je vous prie Monsieur l'éditeur d'insérer aussi ma réclamation dans votre prochain numéro. J'ai l'honneur de vous saluer, MALOU-VANDENPEEREBOOM. On nous prie d'annoncer que M. Fay, den tiste, a remis son arrivée Ypres, jusqu'au 11 Octobre prochain. Voici quelques détails envoyés de Poperinghe sur la récolte du houblon de celle année Le houblon de celte année est superbe. Nous n'avons pas eu une meilleure récolle de puis l'année 1011: toutes les qualités sont bonnes. l)éjà plus de 300.000 demi-kilogrammes de la récolte de celle année ont été vendus la pre mière qualité de 03 90 fr. et la deuxième s'est vendue en ce moment de 70 75 fr. les 150 kilog., et dans les communes 65 fr., avec beaucoup de demandes. Les habitans de plus de vingt communes sont employés dans les travaux qu'exige la ré colte du houblon. Ces communes sont Via- chestre des canons avait fini sa partie le noire se faisait entendre. Claire réussit complètement auprès de ce public militaire; il n'eut tenu qu'à elle d'y avoir une revanche suffisante. Chaque soir notre salle était pleine. L'empereur y parut et de ses mains applaudit la chanteuse. C'était Dresde, après les conférences de Tilsilt. Un pareil honneur était fait pour guérir bien des blessures mais celles de Claire étaient trop profondes. Elle songeait déjà quitter le thiâtre, moins en vaincue qu'en souveraine. n Parmi les hommes qui suivaient assidûment ses représentations, elle avait remarqué un vieux comte saxon dont les hommages avaicut un caractère particulier d'exaltation et d'insistance. Cet homme ne perdait pas de vue la chanteuse, l'applaudissait avec fré nésie, et,de certains moments jonchait la scène de bouquets de ileors. Evidemment une passion insensée couvait dans cette téte grisonnante ettitre de comte et d Allemand, ce vieillard était capable de toute» les folies. En effet la maladie ne tarda pas se déclarer des messages uns nombre assaillirent noire logement, des oflfres de toute espèce, des présents magnifiques parvinrent Claire de la part d'un admi rateur inconnu qu'elle connaissait parfaitement. Elle renvoya tout avec une fierté et une noblesse qui ne firent qu'exciter davantage merlinghe, Dickebuscb, Voormezeele, Brielen Elverdinghe. Woeslen, Ooslvleteren, Reninglie, Crombeke., Proven, "Watou, Reninghelst, Kem- mel, etc., sans compter les communes de France, telles que Bailleu! et les environs. Nous allons travailler dans lehonblon pendant une vingtaine de jours, et nousestimonsque pour ces travaux nous employerons Poperinghe seul plus de huit mille étrangers. 11 y a également beaucoup d'étrangers dans les communes des environs; il en est arrivé de Tournay,de Roulers.de Thielt, etc. Tous reçoivent du travail, les enfants et les femmes tout aussi bien que les hommes. Nous recevons l'instant le programme arrêté par le conseil communal de Thourout dans sa séance du 12 pour (inauguration de son chemin de fer. Le cortège se réunira l'hôtel— de-ville mardi une heure et se mettra en marche dans l'ordre suivant: MM. les entre preneurs des travaux de celle section présents sur les lieux, les autorités de la ville ainsi que la commission spéciale du chemin de fer, et la brigade de gendarmes. A l'arrivée du convoi d'honneur les cloches seront mises en branle et une salve d'artillerie ainsi que l'exécution de morceaux d harmonie l'accueilleront dans la station, où M. le bourg mestre complimentera les membres de la société concessionnaire et les hauts fonctionnaires qui les accompagneront. Après le départ du convoi, le cortège retour nera l'hôtel-de-vil le. Plusieurs divertissements populaires ainsi qu'un festival auront lieu sur la place publique. Le soir tous les édifices pu blics seront illuminés: il sera tiré un feu d ar tifice et on fera monter un ballon. I Il 'JOOtàfi Depuis quelques jours l'administration des chemins de fer de la Flandre Occidentale avait cru reconnaître des vices de construction dans l'arche du pont jeté sur le rempart, près de la porte de Bouverie, sur lequel la voie passe en débouchant de la Station. Aussi, avant de livrer la section de Bruges Thourout la circula tion l'administration a voulu faire un essai décisif afin de pouvoir mettre toute sa respon sabilité couvert. En conséquence, samedi dernier une locomotive et quelques wagons pesamment chargés ont parcouru la voie et passé sur le pont en question. Une inspection ayant été faite immédiatement après on a re connu que l'arche avait fléchi, et la démolition en ayant été jugée nécessaire, a été commencée l'instant. Comme l'ouvrage pressait on n'a pas voulu l'interrompre pendant la nuit. Hier malin une nouvelle alarmante circula dans la ville, ondisailque l'archedu ponls'élait abîmée et avait englouti plusieurs travailleurs. En effet, la voûte ayant été entamée un tiers environ de sa largeur par les ouvriers, le reste n'a pu se soutenir et s'est écroulé pendant la nuit du samedi au dimanche, deux des ouvriers qui s'étaient trop avancés sous l'ouvrage furent cette passion germanique. De la part d'une actrice,ce désintéresse ment était nouveau; il semblait provenir de principes sévères et d'une délicatesse bien rare au théâtre. S'être maintenuepu.e dans une semblable carrière, avoir sauvé sa vertu de tant de- piègrs et de séductions, constituait une exception telle que le vieillard en fut frappé d'une manière irrémédiable. Sur-le-champ, et avec l'imagination d'un enfant d'Outre-Rhin, il bâtit là-dessus un roman dont Claire était l'héroïne; il vit en elle un ange égaré qui n'attendait qu'une main pour sartir de l'abîme et composa une foule de sonnets et de lieds pour célébrer cette situa tion. Claire renvoya les sonnets comme elle avait renvoyé les pré sents; le vieillard ne s'en enflamma que davantage. Au théâtre, on était sûr de le voir au premier rang des loges et plongé dans une extase qui louchait au ridicule. Ea maladie était arrivée son der nier période il n'y avait plus qu'un moyen d'en sortir c'est là que Claire attendait le noble comte. Enfin, il s'expliqua; il demandait l'entrée de la maison titre de prétendant il ofFrait sa main son nom et quelques millions de florins en propriétés territoriales. Claire triomphait; on ne pouvait sortir du théâtre par une plus belle porte; effacer plus glorieusement le passé. Elle avait tout fait pour amener ce denoûmentet pour tant, quand elle i'sut dans ses mains, quand il n'y manqua plus que renversés sons les débris. Un des deux a été retiré mort de dessous la voûte écroulée. Le service sur celte section de voie ne souf frira pas par cet accident l'arche en briques a déjà été remplacée par de fortes poutres sur lesquelles les rails seront posés. Cet ouvrage qui ne laissera rien désirer sous le rapport de la solidité sera entièrement achevé ce soir, de sorte que les premiers convois vers Thourout, pourront, comme nous lavons déjà annoncé, commencer Lur service quelques jours après le 15, date de l'iuauguralion. (Impartial de Bruges.) Nous avons faire connaître nos lecteurs un événement tellement extraordinaire, que nous ne serions pas étonné de le voir signaler comme un miracle. La veuve Mullemans, de celte ville, âgée de 90 ans, la suite d'une mi graine affreuse a perdu ses dernières dents, au nombre de dix, et il lui en est repoussé dix nouvelles, toutes des plus solides: mais, ce qui porte son comble l'étounemeut de tous ceux qui l'ont connue, c'est que ses cheveux, en tièrement gris, sont repousses la racine d'un beau brun, de sorte qu'après que la coupe aura enlevé ces insignes de 1 âge, sa chevelure sera absolument de la même couleur que dans sa jeunesse. (Chronique de Courlrai <8<Î>Ï)--S Le Moniteur publie la circulaire adressée le 26 août, par le directeur-général des douanes, pour donner les instr uctions relatives l'exécu tion de l'art. 2 de la convention du 13 décembre 1845 entre la Belgique et la France. Voici, d'après ces instructions, la distribution par bureau, du crédit ouvert l'importation des fils de lin ou de chanvre de provenance belge, pour les années 1847 1851 inclusi vement Lille, l,180.700kilog. Halluin, 17,000 kil. Baisieux, 11,500 kilog.; Armentières et Blanc- Misseron, chacun 600 kilog.; Valenciennes 450 kilog. et Condé, 180 kilog. Voici la distribution pour le crédit ouvert l'importation des tissus de lin et de chanvre de provenance belge, pour les mêmes années Lille, 2,570,000 kilog.; Coudé, 235,000 kilog.; Valenciennes, 175,000 kilog.; 7'oûr- coing, 8,000 kilog. Blanc-Misseron 4.000 kilog.; Baisieux, 3,000 kilog.: Armentières, Orchies et Maubenge, chacun 1.Ç00 kilog.; Avesnes, 500 kilog. Rocroi et Givet, chacun 250 kilog. ■gUlUJt- Nousapprenonsqnedespropositionssontfaites par des sociétés concessionnaires de chemins de fer des agents secondaires de l'administration du chemin de fer de l'Etat. Des appointements de 4 et 5.000 fr. sont offerts des employés qui en oui de bien moins élevés. Les individus arrêtés par la police de Brux elles et qu'on suppose faire partie d'une bande formée pour exploiter les bourses des voyageurs dans les stations du chemin de fer sont au son aveu, elle se souvint de moi et éprouva on moment d'hésitation. Celle femme m'aimait autant qu'elle pouvait aimer; elle tenait it moi comme on tient uçe victime nous avions longtemps fait route ensemble par de bons et de mauvais chemins mon souvenir se liait toutes les phases de sa vieses plaisirs comme ses dou leurs. Mais ce retour dura peu: l'ambition l'emporta. A mon insu, elle poursuivit cette négociation, et jusqu'au der nier moment la tint secrète. Comment aorais-je pu soupçonner uu tel vertige du côté de oe vieillard, une telle dissimulation de la part de cette femme Je fus aveugle mais qui ne l'eût pas été Les choses étaient conduites le plus mystérieusement du monde et avec un habilité une adresse qui auraient mis en défaut de3 yeux plus défiants que les miens. Un jour en entrant au logis je n'y trouvai plus Claire vaine- mentallai-je laderoander au théâtre et chez toutes nos connaissances personne ne l'avait vue. Le surlendemain je reçus une lettre où elle me racontait son ma riage le plus sèchement, le plus cruellement du monde. Cette lettre était signée comtesse de***. Permettez-moi de taire., ce nom je n'ai plus le droit de le prononcer, h La vile créature s'écria Laure ne pouvant maîtriser son in dignation. [La suite au prochain n".)

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Le Progrès (1841-1914) | 1846 | | pagina 2